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    Oslo, 31 août
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    3,8
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    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Je pense qu'on a beaucoup plus affaire à une autre adaptation du roman "Le Feu Follet" de Drieu la Rochelle qu'à un remake de l'excellent film de Louis Malle, les différences étant assez significatives (l'alcoolisme remplacé par la toxicomanie, les années 60 par les années 2010, Paris par Oslo,...!!!) mais on ne peut pas s'empêcher de comparer. Même si le Louis Malle est plus marquant et émouvant, le jeu de Maurice Ronet plus puissant (d'ailleurs le souvenir de ce film est tellement fort que la musique d'Erik Satie utilisée dans sa BO m'est revenue sans cesse en tête pendant la vision d'"Oslo, 31 août" !!!), cette oeuvre venue du pays d'Ibsen est loin d'être déshonorante.
    Qu'on soit dans les années 60 ou dans les années 2010, à Paris ou à Oslo, la vision de l'extrême vacuité de l'existence est la même et présentée aussi subtilement et sobrement. En fait, le message d'ensemble est que l'intérêt de la vie réside dans quelques parcelles de bonheur très vite estompées... Et donc reste à savoir si on peut s'en contenter ou pas, ou si on se laisse submerger par le désespoir et être vraiment au bout du rouleau pour ne pas plonger dans la piscine (ceux qui auront vu le film comprendront !!!) et se contenter de regarder comme si on était déjà ailleurs...
    Une oeuvre qui n'atteint pas le rang de son illustre aîné mais qui est loin de laisser indifférent malgré tout...
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    327 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Avant de vous éblouir de ma critique, je vais vous expliquer les raisons qui m'ont poussé à regarder ce film. Bon déjà, le titre. Le 31 Août, il fait chaud, c'est l'été, les filles mettent des décolletés et on a envie de profiter de nos derniers jours de vacances. Oslo, je ne connais pas, mais ça à l'air d'être une chic ville. Ça se serait appelé Beyrouth, 02 Février ou Poitier, 14 Novembre, j'aurais surement pas regardé. Et puis l'affiche est coloré, ont voit des jeunes qui s'amusent, ça à l'air cool. Et pour couronner le tout, il y a trois "T", dans Télérama ! C'est suffisamment rare pour le souligner. Je survole le résumé, parce que j'aime bien découvrir l'histoire par moi-même et me voilà lancé dans ce que je pense être un feel-good movie avec des bobo trentenaires qui font la fête.

    Au lieu de ça, j'ai vu un quidam longiligne et transparent sortir d'une cure de désintox et déambuler nonchalamment dans les rues d'Oslo. Il rend visite à ses anciens amis, papote un peu. Le type, n'inspire pas vraiment joie et bonne humeur. A coté de lui Michel Houellebecq, c'est Patrick Sébastien. Du coup, les dialogues ne m'ont pas marqué par leur joyeuseté. On ne sait pas trop de quoi ils parlent d'ailleurs. Il font références à des histoires anciennes, dont on ne sait pas grand chose, ce qui accentue cette sensation de distance que l'on éprouve. Une sensation renforcé par une mise en scène lente et discrète (mais assez réussi, je dois dire).

    "Oslo 31 Août", est loin d'être un mauvais film. C'est maîtrisé de bout en bout, les acteurs sont parfait, etc... Mais putain, que c'est lent et déprimant. Ce film m'a un peu fait pensé à "Dagen Zonder Lief", de Felix Van Groeningen (un film malheureusement trop méconnu et que je vous conseille fortement). Mais ce dernier avait au moins l'avantage de ce montrer un peu plus léger.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Toujours dans le cadre du festival Télérama.. "Voilà un film qui, au lieu de nous divertir aimablement comme tant d'autres, semble nous demander pourquoi on vit, nous rappeler pourquoi on meurt. D'une beauté foudroyante, d'une lucidité perçante, "Oslo, 31 août" est une perle rare". ça c'est pour le critique de Télérama..Personnellement je n'ai pas du tout été sensible à la promenade, à l'errance de ce trentenaire à la recherche de ses opportunités gâchées... pas réussi à entrer dans le film...je me suis ennuyé voir tombé dans une douce somnolence devant un acteur dont on attend une réaction, une caméra qui accroche un peu n'importe quoi et qui ne donne pas envie de visiter Oslo...On ne peut pas tout aimer !!!!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Le désarroi existentiel et la tentation du suicide sont des thèmes intemporels et sans frontière. La preuve avec ce film norvégien, libre adaptation d'un roman français de Pierre Drieu la Rochelle, Le Feu follet, publié en 1931. Louis Malle avait déjà porté ce livre à l'écran en 1963, en gardant le titre original et en offrant à Maurice Ronet l'un des rôles les plus marquants de sa carrière. Le résultat était d'une noirceur oppressante : un abîme de désespoir, rarement montré avec autant d'acuité au cinéma. Oslo, 31 août, second film de Joachim Trier (après Nouvelle Donne en 2006), n'est pas plus gai. Mais il adopte un style différent. Dans le film de Louis Malle : ambiance lourde, noir et blanc plombant, beaucoup de gros plans et voix off littéraire. Dans le film de Joachim Trier : mélancolie et tristesse diffuses, couleurs douces d'une fin d'été, réalisation plus aérée et parti pris moins verbal. Il y a une approche plus sensitive (ouïe, vue), qui donne lieu à de belles scènes de captation de l'environnement du personnage principal. Notamment celle où il écoute des conversations autour de lui, dans un café. Scènes de rue et scènes nocturnes sont aussi très réussies, sous influence (revendiquée) de la Nouvelle Vague française, façon Agnès Varda, dans Cléo de 5 à 7, par exemple. Joachim Trier a un joli style, assez gracieux. Le travail de la lumière et le montage sont au diapason, inspirés.
    Sur le fond, l'ancrage sociologique change évidemment par rapport au bouquin d'origine et au film de Louis Malle. Nous sommes à Oslo, dans une société plutôt aisée et aseptisée, ronronnant dans un certain conformisme. Le personnage central, ancien drogué, est plus commun que celui incarné par Maurice Ronet, dandy marginal. C'est un trentenaire qui a derrière lui une adolescence débridée et devant lui une vie d'adulte à laquelle il ne se voit pas prendre part. En quelques heures, il confronte son passé et son avenir, dans un entre-deux où dominent un sentiment de décalage, une très grande solitude et un questionnement sur l'intérêt de la vie. La tonalité touche au romantisme noir.
    Avec son côté évanescent, ce film est certainement moins profond que Le Feu follet de Louis Malle, moins direct, explicite ou développé dans sa façon d'aborder l'inaptitude à vivre, mais il témoigne d'une sensibilité fine et d'un art maîtrisé.
    No Spoiler
    No Spoiler

    20 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Plongée au cœur du sevrage par un subtile traitement du point d'écoute: on entend ce à quoi Andreas fait attention, c'est à dire toutes les conversations aux tables d'un café parfois, rien des bruits de la ville à d'autres moments. L'incommunicabilité entre les êtres est l'autre grand thème du film. Magnifique interprétation.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Au mieux peut être diffusé dans Arte en tant que reportage de société avec en titre : « Le repenti pas fini », mais certainement pas une salle de cinéma et être nominé dans un festival ; ce film n'en a pas la prétention. Pour commencer : le personnage. Un paumé qui à lui seul incarne la définition du défaitisme : il ne croit en rien, ni en lui ni en l'avenir (c'est déjà mal barré...) et laisse s'envoler les opportunités qui s'offrent à lui ( spoiler: l'entretien d'embauche
    ). Bon ok c'est un ex-toxicomane qui manque de confiance en lui ; cependant, le synopsis (trompeur) laisse penser que sa cure l'a revigorer. Moi qui m'attendais à un film plein de poésie sur cette journée où tout change dans la vie de ce personnage. Et bien tout change, mais pas comme je me l'imaginais, et on vague avec lui dans les rues « oslonnienne » sans but précis.
    GenveurSquame
    GenveurSquame

    6 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2013
    J'en ai vu des films de merde, mais alors des comme celui là, c'est inédit ! De la branlette intellectuelle avec des gants de boxe, voilà ce que c'est ! C'est simple, sur les 1h37 de film, il y a 1h35 de plans contemplatifs, de musique psychédélique useless, de blancs, de plans fixes et 2 minutes d'actions où il s'embrouille un peu. On se fait grave chier, on n'apprend rien, et on nous force à réfléchir.
    Mais les gens aiment bien ! Les gens aiment s'enterrer dans leur siège devant un film aussi nullissime. Pauvres robots sans goûts, dès qu'il y a une petite palme on joue les juges de festival en mettant des notes absurdes et des critiques dénuées de sens...Ce film est nul et la société va mal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 novembre 2013
    31 Août à Oslo, Anders sort de cure de désintoxication pour se rendre à un entretien d'embauche. Une tentative pour reprendre le cours de sa vie et se reconstruire.

    Derrière quelques timides sourires qui caractérisent la pudeur scandinave, on sent son mal-être et sa détresse et toute la difficulté qu'il a pour l'exprimer.

    Une réalisation convaincante mais un peu trop détachée du personnage, ce qui empêche un traitement plus profond du sujet. Malgré cela, on retiendra surtout la pudeur et la justesse de réalisation ainsi que l'interprétation très convaincante d'Anders Danielsen Lie.
    cowboy512
    cowboy512

    10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    D'un ennui a mourir..... après un début de film lent la suite n apporte aucune surprise. une grosse déception.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Film poignant sur un être perdu. L'acteur principal est génial, le scénario est bien écrit, et la réalisation, en toute finesse, nous ballade comme elle veut. Très très bien
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Film encensé , mais jme suis ennuyé j'ai du rate du rate quelque chose , il est quand même pas dans une situation si dramatique y a pire dans la vie , les tenats et aboutissant ne tiennent pas la route 1/5
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Une nouvelle variation contemporaine sur la thématique du "Feu follet", roman de Drieu La Rochelle, déjà adapté au ciné par Louis Malle en 1963.
    Ici, le récit se déroule en Norvège, et le héros désabusé sort d'une cure de désintoxication à l'héroïne : convoqué à un entretien d'embauche, il en profite pour revoir ses anciennes fréquentations.
    Le film de Joachim Trier ne pouvait que me parler, car le cheminement de son héros a de fortes résonances dans mon parcours personnel. Cet état d'esprit désabusé et ce vide existentiel sont des symptômes partagés par la plupart des personnes dans sa situation, désappointé par ses anciens amis de débauche, frustré face aux succès de ceux qui ont su avancer, et sans espérance ni projets pour s'imaginer un futur...
    Pas très euphorisant donc, mais nettement moins sombre que la version de Louis Malle, grâce aux magnifiques paysages de la capitale norvégienne en cet été finissant, saison hautement métaphorique.
    "Oslo, 31 août" (2011) est aussi moins désespéré que le roman original, dans le sens où l'auteur laisse une fin ouverte, où chacun pourra imaginer la suite selon son interprétation.
    Une oeuvre contemplative et mélancolique que je recommande.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2013
    La vie est dure, complexe et terrifiante, où tout ne s'arrange pas avec le temps. Anders, un norvégien de 34 ans, va bientôt terminer sa cure de désintoxication et a l'autorisation de retourner à Oslo pour passer un entretien d'embauche. Récit contemplatif, existentialiste et doté d'un profond pessimiste, le film de Trier choisit un point de vue poétique pour suivre ce personnage instable en recherche permanente de réponses.
    D'abord pessimiste parce que l'homme ne semble pas avoir la volonté de se relever ni d'avancer vers une vie meilleure, mais aussi parce qu'il a la fâcheuse impression de penser que tous ses proches prennent de la distance vis à vis de lui, alors que c'est évidemment plus compliqué que cela. En effet, il n'y a ni bon ni méchant dans ce genre de situation, seulement des êtres qui font comme ils peuvent pour se protéger.
    Poétique ensuite car la mise en scène est légère et pleine de fluidité, où la caméra, volontairement tremblante, arrive à entrer au plus profond d'Anders. On sent aussi dans Oslo, 31 août un goût assumé pour la nostalgie, comme nous le montre la séquence introductive cadrée en 4 / 3. La voix off participe également à cette poésie, en ce sens où ces monologues nous présentent des quartiers, une ville ou des gens que nous ne connaissons pas, mais qui arrive avec sa puissance narrative à nous émouvoir.
    Enfin, un magnifique plan-séquence nous attend à la fin de cette oeuvre, laissant Anders Danielsen Lie montrer toute l'étendue de son talent d'acteur. Un véritable fragment de réalité vient flirter avec cette scène, où l'homme a l'air d'être habité par une sensation simple, pure, comme si tout devenait plus clair. Un très beau moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Anders Danielsen Lie interprète ici un jeune homme sortant d'une cure de désintoxication, qui tente de s'intégrer dans la société, ce qui passe tout d'abord par la recherche d'un emploi. L'histoire est simple, mais les acteurs sont tous impeccables (Anders Danielsen Lie est parfaitement crédible dans le rôle principal, Ingrid Olava est brillante, Hans Olav Brenner est très bon et on peut dire la même chose du reste du casting), la mise en scène est particulièrement soignée, et le résultat final est très touchant.
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2013
    Je voulais le voir depuis un moment ce film. Alors autant prévenir, si vous êtes déprimé, évitez de le voir car on n'en ressort pas des étoiles plein les yeux, au contraire. Passé cela, c'est une excellente surprise. Les acteurs sont très bons, surtout que c'est bavard, très bavard. D'ailleurs le point fort du film sont ses dialogues vraiment réussis qui sonnent vrais. Du coup on ne s'ennuie pas. Le thème du film nous invite à nous poser bons nombre de questions, sur la réinsertion,la place de l'homme dans la société, la façon d'en sortir lorsque tout semble une impasse. C'est un film très subtile et intelligent de par sa mise en scène.
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