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pfloyd1
129 abonnés
2 109 critiques
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2,0
Publiée le 13 août 2012
Je n'ai pas vraiment accroché à cette fresque dramatique sur fond de reprit de justesse.On nous presente le portrait, pas mal réalisé en fait, d'un jeune adulte vivant dans un foyer pour ex drogué et qui a apparement du mal à retrouver le gout de la vie depuis sa separation avec sa belle.Le film est plat,sans aucune action ni vraiment d'intrigue.On suit nonchalament le parcours de ce loser attendant le virage ultime du film...qui n'arrive pas.Bonne interpretation tout de meme du personnage principale!
Un joli drame norvégien, sobre et comtemplatif. La mise en scène et la bande-son sont belles et captivantes. L'esthétisme nous rappelle parfois celui de Sofia Coppola ou de Gus Van Sant. L'acteur principal est poignant dans son rôle, entre fatalisme, mal-être, et joie éphémère. Une oeuvre sensible et juste, sans pathos, qui aborde de nombreux thèmes dont ceux de la solitude ou du rapport à la vie.
Seconde adaptation (après celle éponyme de Louis Malle en 1963) du roman "Le feu follet" de Durieu La Rochelle (collabo 39-45 soit dit en passant), Joacim Trier (rien à voir avec Lars Von Tier) déplace l'action chez lui à Oslo pour un film somnolant (d'un côté comme de l'autre). Le début est une suite d'archives inintéressantes avant de comprendre bien vite que le 31 aout estr une date, quoi qu'il arrive, fatidique dont qui retire un temps soit peu l'espoir d'une rédemption. On suit un toxico en fin de traitement qui revoit ses plus ou moins proches et qui, au fond, lui renvoie à la face son passé difficile (mais choisit comme il l'avoue lui-même) et comprend au fur et à mesure (au fond il se complait là-dedans) il se dit qu'il n'a plus rien à voir avec ce monde-ci. Bref il ne se passe pas grand chose mais le pire c'est qu'il y a un manque d'émotion terrible ; le personnage principal avoue d'ailleurs plusieurs fois ne plus rien ressentir, à force nous non plus ! La réflexion et le fond de l'histoire sont franchement intéressante mais ça reste trop monocorde et il n'y a pas de but réel dans ce road-movie solo-urbain. Certaines scènes sont tellement fades et faciles (il pique du pognon et on s'attend à ce que quelqu'un arrive...) que même les "rebondissements" (appelons ça comme ça) ne font pas l'effet escomptés. Une histoire riche et profonde mais un film sans consistance.
Je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire. J'ai trouvé le film trop contemplatif, trop éclaté. On ne sait pas où l'on va, on suit l'errance du personnage, de rencontre en rencontre, sans but, sans réelle cohérence. Il y a de belles images, un acteur à fleur de peau, mais un scénario trop aérien pour vraiment rentrer dans cette ambiance mortifère.
Le 31 aout à Oslo, Anders, toxicomane, sort d’une longue cure de désintoxication de 10 mois. Fébrile, fragile et légèrement dépressif ; il reprend contact avec son passé et ses relations. Entretien d’embauche, ami d’enfance, sa sœur, une ex dont il est encore amoureux, une fille sous son charme ; autant d’opportunités mais aussi de claques à encaisser pour son retour à la vie réelle. Cette journée du 31 aout, cadre chronologique du film, est l’occasion de dresser le bilan de ses relations et de son existence et prendre un nouveau départ. Tout au long de cette journée, de manière viscérale, on ressent le mal être de ce jeune homme et sa difficulté à tout simplement être. Le réalisateur « accompagne la dérive d’Anders. Le comédien fait palpiter sourdement, silencieusement, toutes les raison de vivre et de mourir, dans un suspens bouleversant. » (MN Tranchant : Le Figaro) jusqu’à un dénouement final où tout semble possible. Mais la caméra nous met à l’écart, on l’observe de la pièce d’à côté à travers le chambrant de la porte de sa chambre ; belle scène finale. Joachim Trier, réalisateur norvégien, nous entraine dans cette belle dérive sans apitoiement, il nous donne juste à constater l’état de désarroi psychologique de ce jeune trentenaire et à réfléchir sur le sens de la vie. Fin et d’une grande sensibilité, le malaise du jeune homme, tout comme moi, devrait s’inscrire durablement dans votre esprit. Il est de ces films qui paraissent secondaires mais qui restent durablement en tête. Je conseille fortement. « Un souffle mortifère balaye cette promenade, errance d’un trentenaire lucide au pays des opportunités gâchées » (20 minutes)
L'acteur est tout simplement fantastique! Le malaise, le mal-être omniprésent qui transcende le film, c'est lui qui nous le fait vivre. La mise en scène, la bande son, est tout autant belle que captivante. C'est un drame haletant et authentique qui plonge dans de profonds sentiments de solitude avec l'espoir de sortir l'esprit sain. spoiler: Et alors que dire de ce dernier plan-séquence qui porte une charge émotionnelle terrible! wouaw!
La première partie du film est intéressante, contemplative, mais aussi riche en dialogues intelligents. Malheureusement il ne se passe rien, et la deuxième partie s'essouffle vraiment dans son propos. On finit par se demander où on veut nous emmener, et ça finit carrément en eau de boudin. En fait, je pense avoir mal "compris" le film, qui se veut peut-être plus une peinture de la vie populaire à Oslo à travers les yeux d'un personnage pas vraiment central, plutôt que l'histoire du personnage principal. Malgré tout, la réalisation est très soignée, on a de belles images et une teinte agréable. L'acteur principal n'est pas mauvais non plus, même si son jeu n'est pas parfait non plus. Ne connaissant pas du tout Joachim Trier, je n'ai aucun référent pour comparer avec d'autres films, mais il semblerait qu'il se veule très intimiste et proche de l'humain.
Je ne crains pas les longueurs et les étirements de plans contemplatifs sinon je ne serai pas touchée par Malik et le cinéma asiatique et bien là cela n'a pas fonctionné J'ai trouvé le héros plus agaçant qu'attachant et l'environnement bien morne ...cette déambulation m'a fait trouver le temps long.
Film très touchant. Au dela du thème de la drogue et de la réinsertion, il est abordé ici des sujets existentiels tel que le rapport à la vie, le sens que l' on y donne , la solitude ( qui font assez écho chez moi ). Anders Danielsen Lie est poignant dans le role principal entre fatalisme, renfermement sur soi mème et joie ephémère teintée de mélancolie . La réalisation de J Trier est très esthétique et rappelle parfois Sofia Coppola pour la capacité à jouer sur l' opposition entre des personnages seuls,confrontés aux tourments de la vie et un environnement très "coloré" (encore plus avec le soundtrack très électro pop) mème si on peut aussi retrouver un peu du GVS de "Last Day" . En dernier point, on peut (comme je l'ai lu dans une critique presse) voir dans ce film une réflexion sur la société norvegienne, la ville d' Oslo : cet aspect protecteur, encadré, en osmose qui est montré dans ce film, le style de vie de la jeunesse "intello/branché" . Derrière ce cadre très rassurant et très attractif, ne se cache t' il pas des fissures humaines que l' on ne voit pas ?
Il est d' ailleurs d' autant plus difficile de voir ces individus en marge, exclus si toute les Norvegiennes sont aussi sexy que celles dans le film ...
Les films totalement noirs, sans le moindre espoir, sont finalement assez rares. "Oslo, 31 août" est de cette trempe. Un film de crise sorti en temps de crise. Crise existentielle d'un jeune homme paumé. Un type largué par le présent. Plutôt beau mec, mais rattrapé par un passé de toxico. Des trous noirs sur son CV comme dans sa vie. Des trous si noirs qu'ils lui empêchent d'envisager l'avenir autrement qu'en noir. On aurait envie de l'aider. D'être à ses côtés pour l'épauler. Et lui dire ces quelques mots de Prévert, récemment cités par Trintignant : "Et si on envisageait d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple ?"
Alors les vingt premières minutes sont assez poussives et on a le droit à beaucoup de dialogues. Je pensais que ça allait être comme ça pendant tout le film, que néni. Au fil des secondes, tout s'accélèrent et franchement, ça envoie comme on dit. Le scénario est super intéressant et l'acteur principal est parfait, comme si cette histoire était vraiment la sienne. Musicalement, c'est tout bonnement parfait et c'est assez rare que je dise ça car il y a toujours des imperfections. On arrive à se rendre compte à quelle point c'est difficile d'arrêter certaines addictions et moi comme beaucoup de personnes, pouvons en témoigner. Au niveau de la photographie, c'est du très bon. La fin est aussi un peu téléphoné et c'est ce qui a joué dans ma critique. Mais il faut avouer une chose (et ce n'est pas la première fois que je le dis), le cinéma scandinave est à part et dégage une telle force ... c'est comme même hallucinant. Il n'y a qu'à voir "Morse", "Festen" ou encore la trilogie "Millenium". Enfin bref, malgré quelques petits points qui m'ont dérangé, c'est dans l’ensemble, un très bon film. 13/20.