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Acidus
721 abonnés
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3,5
Publiée le 2 juin 2015
"Oslo, 31 août" raconte le retour, après plusieurs années passées en autarcie dans un centre de désintoxication, d'un ancien drogué dans la société. Le jeune homme profite de sa permission pour renouer avec son passé, ses amis, sa famille et son amour. Ce retour aux sources ne se fait pas plusieurs difficultés et l'ancien toxicomane va vite sombrer dans l'incompréhension du monde et des gens qui l'entourent. Dès lors, un combat interne fait rage dans son esprit et c'est à une plongée dans la dépression que nous invite le cinéaste Joachim Trier. Le film ne respire pas la joie de vivre et communique, assez inégalement il est vrai, ce sombre sentiment au spectateur.
Très bons acteurs et mise en scène très intéressante, ces 24h que l’on passe à voir ce jeune Norvégien de 34 ans, Anders, qui tente de s’en sortir après des années de toxicomanie est particulièrement touchante. Le rythme que nous impose Joachim Trier est très bien vu : une grande 1ère partie d’1h filmée de jour très calmement, pas d’action, pas de musique et de grandes séquences de dialogues bourrées d’émotion pour basculer ensuite dans le monde la nuit qu’il a tant côtoyé et qui va s’avérer être l’épreuve ultime pour justifier sa cure. Si le message est qu’un rien peut nous faire basculer, c’est ici parfaitement maitrisé et on a mal pour lui de retour à la maison…
Porté par la performance inoubliable de l’acteur Anders Danielsen Lie, qui porte le récit avec un naturel et une spontanéité désarmante, cette œuvre sombre et lucide de Joachim Trier aborde des thèmes existentiels et universels sous un ton scandinave contemporain, moderne et ultra référencé. Enfin, la ville d’Oslo s’intègre à l’histoire comme un personnage à part entière à cette errance fataliste.
Fabuleux film démarrant sur une promesse et finissant sur l'espace vidé. Le début lance une pléthore de phrases et de souvenirs dans ce lieu: Oslo. Oslo, représentation parfaite de la vie qu'il reste à incarner, à remplir. Cette vie en reconstruction, c'est celle du héro créant une empathie forte et une adhésion totale (j'imagine) chez le spectateur. Formellement, le film est une main tendue, tout glisse se fluidifie comme si le récit lui-même tendait vers une empathie et non dans le jugement sociétal sur une condition "déviante". Chaque rencontre est une occasion de plus de réaliser une collective mélancolie face au temps et à la vie. Jusqu'à la dernière image, Oslo 31 Aout est une grande expérience de cinéma.
On peut louer la réflexion autour du malheur qu'apporte Oslo 31 août, il peut être dû au manque d'amour, au mal d'amitié, au rejet du système et des milliers d'autres raisons. Par contre, ce que je reproche c'est la manière, trop de blabla, une réalisation minimaliste et un manque de punch. Dommage.
Film à l'ambiance froide, triste et réaliste qui m'a beaucoup touché par son réalisme. L'histoire d'un toxico qui retrouve la vie en société. Le mec a du boulot pour retrouver goût à la vie après ce qu'il a traversé et malheureusement, il ne reçoit pas beaucoup d'aide ni de soutien. Dur dur de s 'en sortir seul dans ces conditions. On s'aperçoit comme souvent de nos jours, que tout le monde fait face à ses propres problèmes, doutes et n'a pas la force, le temps, le mental pour aider cet ancien copain que tout le monde a plus moins zappé...IL cherche tant bien que mal à trouver une issue, notamment auprès de son "ex" pensant à un nouveau départ loin de sa ville, mais en vain..... Un film au scénario poignant, bien mis en scène qui m'a beaucoup ému.... Un peu triste mais réaliste...
Encore un drame norvégien d'une beauté exceptionnelle. Ce film ne manque pas de nous faire vivre en détail, la vie d'un toxico-man récemment clean, de décrire ses relations avec la société ou encore son combat psychologique qu'il mène. Sa joie et ses crises décrivent parfaitement l'état confus de ce jeune de 34 ans. Un film à voir absolument
Ce qui frappe dans "Oslo, 31 août", c'est non seulement la justesse et la sincérité du regard, mais surtout la poésie plus ou moins souterraine qui les accompagne sans cesse. Poésie sombre et désenchantée, poésie de la contemplation et des déambulations, poésie de la mélancolie et du tragique ...
Film sur la désespérance,l"errance, magnifiquement filmé et interprété, film indispensable, incontournable d'une fluidité extraordinaire malgré sa lenteur, aucun temps mort.
C'est assez bon. Une sorte de Terrence Malick avec une conclusion inverse. La mise en scène est discrète mais excellente, les choses sont bien amenées. Joachim Trier présente le problème de la plupart des dépendants de manière intelligente : plus que la sensation de manque, ce qui pousse vers le bas c'est que la vie continue et qu'elle paraît très difficile. Que personne ne peut honnêtement se sentir vraiment à la hauteur.
Un grand film sur la dépression frappant les jeunes générations. Le film est un peu basé comme un road-movie : le personnage principal va de lieu en lieu rencontrant des personnes différentes le ramenant à son passé. Les dialogues nous amènent à réfléchir sur la vie et sont souvent émouvants. Belle performance de l'acteur principal de ce long métrage qui arrive subtilement à nous parler par un simple jeu de regard. Une mention spéciale à la BO qui est également réussie.
Un film mystérieux, très lent, beaucoup trop de longueurs et des dialogues sans grand intérêt. Très étrange ce cinéma norvégien, j’ai pas accroché du tout.
Cette production Norvégienne est une poésie morbide mais tellement magique!On est embarqué dans la solitude et la tristesse de l'acteur principal!Je me suis nourri de chaques scènes et conversations!Ce film fait partie du genre de film qui reste gravé.Aucun message du film n'est pessimiste c'est l'histoire qui est pessimiste et étalée avec brillo avec une scène de fin coup de poing!Je n'étais pas loin de mettre 5 mais une chose est sur il y a de l'avenir dans le cinéma Scandinave 4,5/5.