3,5
Publiée le 23 janvier 2019
Un film avec une histoire et un point de vue intéressants sur les robots. Mais le film est un peu gâché par les prestations d'acteurs ainsi que la réalisation. Pas mal mais aurait pu être mieux !
Kévin M

1 critique

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5,0
Publiée le 31 décembre 2018
J'ai adoré !!!!! film génial avec un bon son bose et image 4K , ont est plonger dans toutes les actions !!!
4,0
Publiée le 19 décembre 2018
Chappie est un film américano-sud-africain de Neill Blomkamp sorti en 2015. Il clot l’œuvre pour le moment trilogique du cinéaste en termes de longs-métrages. Quid de l’évolution de ce faiseur d’images fanatique de design sur lequel a soudain plu la monnaie transatlantique ?

PS : si vous appréciez mon travail, un like ou un commentaire (ou un abonnement !) aide à me bien faire référencer.

Blomkamp attaque fort avec Chappie, et dans Chappie. Avec toujours la même mise en contexte qui est sa griffe, mais aussi une amorce immédiate grâce à laquelle il est ravi de nous envoyer du lourd en matière d’histoire et d’effets spéciaux. Il se trouve un allié de choix avec Hans Zimmer, qui ne dément pas son génie même si le style est assez �djeunz� et manque de le trahir. Un film d’action et de SF avec du visuel coûteux créé par un fanatique de design à la forte personnalité artistique, et sur une bande-son d’un grand spécialiste ? N’importe quel film démarrerait bien avec ça.

En plus, Blomkamp affirme un peu plus la force de son pays, l’Afrique du Sud, en déployant grand ses ailes artistiques au-dessus de lui. Même s’il doit glisser un peu plus à chaque fois dans les conventions du cinéma de l’autre côté de l’Atlantique, où il a trouvé une Sigourney Weaver prête à s’encastrer dans l’étroitesse de sa quasi-figuration. Pour Hugh Jackman, il est parti au-dessus de l’océan Indien. De quoi faire un melting pot assez représentatif du pays où se mélangent les cultures en pagaille. Et l’accent australien de Jackman est un des signes de naturel que Blomkamp chérit derrière l’écran de fumée de ses effets spéciaux, nous mettant sur la piste de ses échappatoires les plus simples : un problème n’est pas compliqué ? La solution ne le sera pas non plus.

En effet, Chappie est l’incarnation (l’inferaillation, d’ailleurs) d’une crainte humaine très à jour : l’intelligence artificielle. En utilisant la souplesse d’un robot qui a tout à apprendre, et l’aspect très concret de l’informatique intégrée à des bas-fonds n’ayant que peu évolué, le régisseur s’ouvre les possibilités d’une évolution simple dans le scénario, motivée par un moteur central dans les préoccupations de nos contemporains sur le futur : l’apprentissage de Chappie le robot, et de ceux qui veulent profiter de lui. Et malgré le spectacle que les gangsters donnent d’eux, le tout reste très humain : même le mal le plus profond est capable de rédemption sans une déclaration ultra-claire magnifiée à l’américaine. Les peurs sont terre-à-terre : le crime, la survie.

Et, oui, Blomkamp surchauffe ces cordes qui font partie du kit du bon cinéaste, trop confiant dans leur solidité ; souvent la limite est franchie entre l’innovation et le surplus, cette limite rendue si fine par le tempérament très rentre-dedans du gars lorsqu’il s’agit de technologie. Alors les personnages secondaires se retrouvent à brandir leur monodimensionnalité avec une conviction qui les rend d’autant plus ridicules. Mais inventer une nouvelle manière de réchauffer, est-ce que c’est du réchauffé ?

En embrassant le monde à la seconde près, Blomkamp acquiert une grande crédibilité dans les préoccupations qu’il place au centre de la scène, la technologie surtout… son outil de création pourtant. En mettant en scène un robot meilleur qu’un autre, il nous averti que les dilemmes qui nous paraissent aujourd’hui prématurés ne sont pas si éloignés qu’on le croit. Même s’il aurait pu choisir une date plus parlante que le « futur proche » à cette fin.

En tout cas, il a su, à mon sens, se débarrasser des démons hantant District 9 (2009) et Elysium (2013) : adieu jeu vidéo, adieu platitude d’un monde où tout va mal et qui baye aux corneilles d’un monde tellement meilleur, cette utopie vivante que les uns détiennent et que les autres cherchent à obtenir par le crime, sa négation. Par contre, je ne lui pardonne pas d’avoir conservé l’usage du ralenti, qui semble une concession ratée faite à ceux qui auraient pu râler contre le rythme ; le rythme est bon et aurait dû être un peu mieux assumé.

Mais Neill semble avoir une qualité sous-jacente à son écriture, peut-être plus prégnante dans Chappie du fait qu’il a co-écrit le film avec sa femme, qui sait ? Cette qualité, c’est de savoir faire pousser des jolies fleurs dans les ordures. Les fleurs, c’est l’humour et le côté indéniablement mignon de ce robot qui apprend avec candeur et sans presque de gnangnan (dommage d’ailleurs que Yo-Landi Visser doive servir d’exutoire à cette facette qu’il aurait été facile d’éliminer totalement, car cela confirme que les acteurs sont devenus des pions pour leur directeur… mais soit).

Les ordures, c’est ce milieu de Johannesburg qu’il connaît par expérience, et dont il semble avoir compris qu’il pouvait le délester de son côté organique sans se trahir lui-même, et sans donner dans la représentation aride et vaguement mad-maxienne de quelque chose comme Automata (Gabe Ibáñez, 2014). Il soigne une émotion dont il se fait le délicat alchimiste, une facette insoupçonnable de sa création à cause de son penchant pour le badass, mais qui croît au gré de l’évolution du héros, dont les mouvements et la voix sont toujours ceux du bon vieux Sharlto Copley, comme ses mots qui se chevauchent et commencent à se choisir d’eux-mêmes.

Oui, j’ai fondu devant les robots que leur concepteur (joué par Dev Patel) commence de mépriser parce que l’intelligence dont il les a dotés est rendue obsolète par sa dernière découverte. Comment ne pas être déçu que Patel ne montre aucune affection pour son adorable domotique, quand Chappie reçoit toute son attention ? Ça nous titille l’empathie, et pourtant c’est logique de la part d’un scientifique. Ça nous fait réfléchir : à partir de quand doit-on considérer les robots comme nos semblables ? Et si on y arrive, comment peut-on prétendre que certains humains ne sont pas nos semblables ? Est-ce le devoir de la science de tracer les frontières pour une société qui n’arrive plus à les voir toute seule ?

En résumé : j’ai été touché juste à l’endroit où Blomkamp voulait transmettre une idée forte. Et c’est, à mon avis, le cœur de la réussite du film, métaphorisée de manière un peu simplette par le yin et le yang rabâchés de l’action et du sentiment dans les films genrés. Le pragmatisme s’étale jusque dans une fin qui ne prend pas de risques, après la gamelle d’un combat final prenant des airs de vieux démon inexorcisable : l’indestructible machine… détruite en cinq minutes par les gentils, parce qu’ils sont gentils.

Il y a des faux pas dans Chappie. Mais le tout pour le tout est une technique qui marche : en abandonnant quelques faces de son polyèdre filmique à l’attendu, voire la rengaine, le réalisateur permet à son obsession pour le futurisme et la dystopie d’enfin éclore avec harmonie, en faisant La fleur dans les ordures sur laquelle notre regard se rive malgré nous, méditativement.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 30 novembre 2018
Ce film est un curieux mélange. Les 2 précédents films de Blomkamp étaient autrement plus brutaux. Ici, chappie est une fable, une sorte de plaidoyer pour la liberté absolue. La mise en vedette de 2 chanteurs sud africains rend l'ambiance plus vraie que nature. Le résultat, comme souvent dans les films de ce réalisateur, est cependant très naïf. La fin, dans la lignée de Elysium, est même carrément invraissemblable. Mais bon, c'est mignon.
2,0
Publiée le 15 septembre 2018
Après "District 9" et "Elysium", Neill Blomkamp reste dans son domaine de prèdilection : la S.F! Ici, il s'est ramassè comme rarement par rapport à son premier long-mètrage, avec la même ville (Johannesburg), le même contexte et la même manière de capter les èvènements! Aucune nouveautè donc. "Chappie", ça raconte l'histoire de Deon, un jeune inventeur qui a rèussi à crèer la première Intelligence Artificielle, 100 % à part entière, avec des èmotions et une crèativitè à toute èpreuve. "Chappie" est totalement et inconsciemment dans l'ombre de "District 9" de la première à la dernière bobine! La prèsence du groupe Die Antwoord, limite ridicule, ne relève guère le niveau où l'on a l'impression de voir un de leurs clips promotionnels assourdissants! Le seul petit truc novateur et drôle, c'est de voir cette espèce de « Johnny 5 » super cool se comporter comme une petite frappe dans un dècor dèlabrè! L'unique intérêt, c'est donc ce robot badass qui vole la vedette à tout le monde! Y compris au mèchant Hugh Jackman, avec sa coupe de cheveux merdique et improbable! Petite dèception...
2,0
Publiée le 19 août 2018
Film de SF sans grand intérêt. Scénario pas très original et jeu d'acteurs parfois ridicules. Après niveau effets spéciaux c'est parfait et le robot atteint une humanité parfois déconcertante.
soen

8 critiques

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4,5
Publiée le 10 juin 2018
Décidément, ce Neill Blomkamp est surprenant ! On reconnaît de suite sa façon de tourner (caméra à l'épaule, spots TV, caméras embarqués, montage dynamique, ...). On passe par toutes les émotions pendant les 2 heures de ce film SF, et on s'attache "curieusement" à la sensibilité et à la fragilité de Chappie. Pour couronner le tout, Hans Zimmer sublime à merveille ce film SF par ses compos grandioses et nerveuses.
Seul bémol a signaler : le jeu médiocre, par moment, des deux membres du groupe Die Antwoord. Ils ont apparemment été infecte pendant le tournage.
4,0
Publiée le 25 mai 2018
Nouveau film du talentueux Neill Blomkamp, Chappie reste dans la lignée des précédents films : de l'excellence, parfois de la suffisance mais un sacré divertissement. Pour ce film, l'histoire relate la création d'une I.A autonome et doté de sentiments et capable d'apprendre et ceci au sein d'un robot policier. Évidemment, rien ne se passera comme prévu entre des gangs qui vont kidnapper le robot et un chercheur déterminé à détruire les I.A de son collègue pour pouvoir vendre son propre système de robot flic. Ne cherchez pas toujours de cohérence dans le scénario, cherchez juste à apprécier l'inventivité de nombreuses scènes. La VF est ici d'une excellente qualité.
Bref : un film à voir et à apprécier à sa juste valeur :)
2,0
Publiée le 13 mai 2018
Après un raté District 9, Neill Blomkamp remet le couvert pour une histoire aux allures de prétexte pour un bain d'action inutile et mal filmée. Si dans district 9, il n'y avait que l'idée qui semblait réellement bonne, il y a malgré tout dans celui-là des trouvailles un peu plus régulières. Pour une récidive néanmoins, on retrouve trop de défauts en commun.
Le début sous forme d'interview, si insupportable dans district 9, et toujours complètement inutile ici, est néanmoins écourté, pour nous proposer un synopsis à la robocop qui tiendra quelques promesses du genre. Seulement voilà, difficile d'accrocher à des personnages caricaturaux au possible. Les "gentils" ne le cèdent en ridicule qu'aux pathétiques "méchants", mention spéciale pour le rôle catastrophique d'Hugh Jackman.
Et c'est bien là le problème, il pourrait y avoir plus de bonnes idées qu'elles seraient toutes désamorcées dès qu'on s'intéresse à n'importe lequel des personnages. C'était déjà le plus gros point faible de district 9, et dans Chappie c'est le point qui semble avoir encore empiré, si c'était possible.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mai 2018
Film extraordinairement drôle, décalé, qu’il ne faut absolument pas prendre au premier degré pour voir ce que Neil Blompkamp a voulu faire passer comme message! Chappie est juste tellement attachant, qu’on rêverait tous d’en avoir un!
3,0
Publiée le 27 avril 2018
Une mise en scène futuriste bien réussie. L'histoire quant à elle au premier abord est vraiment intéressante et profonde mais si elle s'essouffle un peu et que les personnages s'oublient vite. Au final le film est assez touchant.
4,5
Publiée le 6 avril 2018
"Chappie", un film monumental qui va rester très longtemps gravé dans ma mémoire. C'est simple, le film m'a mis un uppercut monumental, voilà rien à dire de plus sur mon ressenti au premier abord. "Chappie" possède énormément de qualité et surtout un casting qui est tout simplement à la hauteur de ses ambitions. Déjà en commençant, je tiens à féliciter Sigourner Weaver dans son rôle qui est pourtant pas du tout important (voir oubliable) car depuis Avatar (inclus), je ne retrouvais plus son côté charismatique et sa finesse de jeu qui l'avait propulsé en tant que meilleur actrice suite au cultissime "alien". Ensuite ce film est un véritable cadeaux pour les fan du groupe Die Antwoord (dont je ne connaissait par leur existence avant ce film) mais qui m'a agréablement surpris car les membres de ce groupe sont tout simplement géniaux et une telle puissance dans leur rôle de gangster qu'ils parviennent à voler la vedette à Hugh Jackman et Dev Patel. Leur force se retranscrit à travers leurs personnalité de "faux méchant" donc forcement même si ce n'est pas des acteurs à la base, pas difficile de jouer un rôle qui leurs conviens parfaitement et dans lequel ils s'épanouissent et s'amusent. Pour ce qui est de l'acteur Sharlto Copley, il est remarquable pour incarner Chappie. Malgrè les têtes d'affiche de Hugh Jackman et Dev patel qui sont eux aussi excellent (pas besoin de rappeler leurs talent), je l'ais trouve ici pas mal en retrait et on tombe facilement dans la facilité du méchant qui veut lancer son armée de robot et du gentil qui tente de donner vie a son robot. Ainsi cela donne une vision assez manichéenne, et donc leur talent n'est pas gaché mais plutôt mal exploité à leur juste valeur. Mais ça n'entâche pas pour autant le scénario global qui est le plus gros point fort de ce film puisqu'il utilise des émotions, comme la relation entre le robot et l'homme. Jamais on n'a vue un robot avec une conscience donner autant d’émotion, en reproduisant parfaitement l'homme, on oublie parfois que c'est un robot et c'est cette approche philosophique (où la question: Est-ce que l'homme est le seul à avoir une conscience et un savoir?) qui rend le film très intéressant dans son écriture. Il ma particulièrement ému quand il avais peur ou quand il fait tout pour aider "sa famille" lors de moment difficile. Il n'est pas comparable avec ce qui a déjà était fait comme le robot Sony dans I robot car chappie est tellement détaillé que ce film est presque une leçon de vie. Le personnage central et clairement le robot et n'ont les Humains qui ont un rôle auxiliaire. "Chappie" a beau être un film grand public, il en reste pas moins impressionant dans ses scènes d'actions qui sont vraiment évocatrices, envers le racisme, la peur du nouveau, de la supériorité ou même de la guerre qui fait plus de mal que de bien... mais en étant ouvert d'esprit ou en étant simplement objectif les barrière tombe pour laisser place à un film pour tous. C'est le charme du film une signature et une touche personnel du réalisateur. Ainsi je termine cette critique en montrant que la musique du groupe "Die Antwood" permet de donner plus d'importance car les paroles portent sur le même sujet que le film( les guerres , le racisme, l'importance de la famille). Un grand bravo 4,5/5.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 3 avril 2018
Enorme Chappi il est trop attachant on veut le même! Surtout lorsqu’il se rends conte qu’i spoiler: l doit changer de corps , cette volonté de ne pas aller « la ou on va apres » c’est magnifique , bien joué Chappie !
4,0
Publiée le 2 avril 2018
J'ai été fortement surpris lors du visionnage de Chappie.

Un scénario pas compliqué mais efficace avec un robot adorable. En plus de ça l'histoire n'est pas sans message , elle soulève le thème de l'éducation notamment. Les effets spéciaux et les scènes sont réussie (sauf pour le gros robot de Jackman en fin de film).
3,5
Publiée le 31 mars 2018
Pas super original côté scénario, "Chappie" arrive à naviguer de façon heureuse entre la comédie SF gentillette et le film d'action violent. Les effets spéciaux sont bluffants et les personnages, même s'ils sont très stéréotypés, sont bien écrits et attachants.
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