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    Augustine
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    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2023
    Film classico-classique, dont l'histoire est à la fois très attendue et non crédible. Mauvais choix pour l'actrice Soko.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2023
    Chronique troublante mais manquant de souffle de la relation ambiguë du professeur Charcot avec une de ses patientes hystériques, portée par l’interprétation excellente du duo Lindon/Soko. 2,75
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2023
    Premier Film au combien excellent ! Augustine décroche dès son allumage une fascination autour de cette jeune femme que l'on apprend à découvrir au travers des symptômes, spasmes, de sa crise qui l'amène à cet hôpital ou les corps et les âmes sont meurtries. De cette proximité qui nous enferme avec elle, toute une étude sera faite, mais chaque chose en son temps ...

    Un rapport de force s'opère dès les premiers exams, dans le " touché ", surtout par la parole, là ou le traitement s'avère d'une extrême brutalité ! Sans ménagement, la froideur exerce comme une forme d'emprise, devient sujet de prières, et si j'ose dire, une première hypnose. Je prend pour exemple cette séquence ou l'on ne lave pas, on frotte la malade, ardemment, jusqu'à présentation devant une assemblée d'hommes/médecins, qui s'achemine par des applaudissements devant cette "Hystérie " momentanée. La discussion en plein repas qui s'ensuit, ne facilite aucune nuance, elle s'en déguise, établis un parallèle avec un constat, celui de comprendre, un œil à semi-ouvert, en tout cas pour moi.

    La lumière dans le paysage dépeint, là ou la clarté surgit dans la teinte obscure sublime une photographie ou le grain est essentiel. Alice Winocour, livre d'ailleurs, une mise en scène ou le soin apporter aux détails est primordiale pour un sujet qu'elle veut contrastant. L'œil, le regard, la perception passe par la formule, par un contenu à la fois visible et à la fois sous-jacent. Le pouvoir qu'exerce ce médecin un poil particulier sur cette patiente qui l'est tout autant témoigne d'une étrange attraction ou l'ascendant est bien plus trouble qu'il n'y parait de prime abord. La " malade magnifique " comme l'appel Charcot, est tout passablement mis au centre des multiples donnes possibles et imaginables. Le traitement qui lui est indiquée, voir infligé, comme cette scène sans finesses, aucunes, manifeste une douleur que rien entrave, bien au contraire, questionne au demeurant la fameuse idée mis en exergue, de quelle " guérison " parle t-on ?

    La rudesse, la virulence, le voyeurisme laisse place à une soudaine variation passé le " - Va t'en ! ". spoiler: Ceci amène une nouvelle démonstration, pour un résultat similaire, en apparence seulement. La pulsion, une fois consommé laisse place à une autre définition dans le superposé, Passion / Raison, jusqu'ici conduit. La souffrance devient perpendiculaire, de se croisement, l'on retiens les visages dans le succès, dans la fuite qui s'orchestre de suite, dans un final absolument magnifique ! Il faut d'ailleurs souligné le travail exquis de Soko et de Vincent Lindon, touts deux incroyables. La première, dans une forme de fragilité révèle un tempérament, une trajectoire par le feu qui accentue des émotions, permet d'en extraire une fièvre éblouissante. Quand à celui-ci, sa pseudo rigueur dissimule une autre forme d'expression, totalement cadenassé par un surmoi, par des attentes, des codes, des schémas ciblés auquel il faut coute que coute s'y livrer, y compris lorsque l'on tente de les changer. Lindon est franchement bluffant !


    Augustine, premier film d'une Réalisatrice qui semble vouloir creusé et chatouiller les idées reçus, à dans son sein une matière à rendre compte d'un cinéma que je trouve génial. En sortant des clous, elle franchit des limites, ou alors les effleure dans une relative approche de la connotation et entraine avec elle une idée folle pour redéfinir les carcans, voir autrement, dans une originalité de ton et de teinte qui sort du cahier des charges types du cinéma lors de toute idée de reconstitution.

    J'ai hâte de découvrir ses trois autres longs métrages.
    Didier C.
    Didier C.

    17 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Il y a de l'ambition dans ce film. Mais le rythme lent, la noirceur, la froideur ont finalement pris le pas sur moi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    L’intérêt principal d’Augustine, première réalisation d’Alice Winocour, réside dans la réflexion permanente que mène cette dernière pour représenter l’hystérie : l’ouverture fait naître une crise sur plusieurs minutes, associée à un orage extérieur tout droit sorti du cinéma fantastique ; les symptômes qui surgissent mêlent la possession et l’extase sexuel ; la clausule change la jeune femme en amante passionnée puis en manipulatrice afin de recouvrer sa liberté. Le récit est entrecoupé de courtes séquences d’entretien avec des malades filmées sous forme de portraits faces caméra : ces femmes reviennent tantôt sur les premiers signes de leur dérèglement tantôt sur l’étrangeté de leurs manifestations. La réalisatrice confère ainsi à son long métrage un appui néoréaliste précieux qui l’empêche de totalement basculer du côté du cinéma de genre. Elle bénéficie également d’acteurs exceptionnels, à commencer par le duo principal que campent Vincent Lindon et Soko, et d’un soin apporté à une reconstitution historique qui brille moins par sa démesure que, justement, par son intimité : l’importance du clair-obscur et des ombres, le choix d’espaces souvent fermés et mal éclairés, l’omniprésence d’un public – symbolisé par les plans sur les yeux – font de la science une discipline articulant rigueur de l’étude et théâtre où l’on vient assister à une représentation codifiée. Le film prolonge ainsi la vision proposée par David Lynch dans Elephant Man, cultive le mystère et refuse la grandiloquence théorique.
    Si sa seconde partie, répétitive et desservie par une musique envahissante, convainc moins et semble davantage artificielle – du fait de la concrétisation de ce qui s’esquissait au début –, Augustine n’en demeure pas moins une œuvre forte et maîtrisée qui investit l’hystérie par le prisme du corps, un corps distordu par les crises et par le désir.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2021
    Les expériences du Docteur Charcot sur l'hystérie. Le film est intéressant et un peu lent. Les rapports complexes entre les personnages permet de retenir notre attention. Un film dispensable.
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Histoire basée sur une vraie personne, donc gros plus. L'hystérie est un état étrange et intriguant. On veut en savoir plus. Le film rend bien l'intrigue qui finalement vire sans s'y attendre.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film qui vous colle le bourdon. C'est tellement long, ennuyeux, laborieux que ça m'a fait pleurer d'ennui. Soko et Vincent Lindon sont consternants d'ennui. Je ne comprends pas où le film nous mène et en quoi il interroge notre époque. Son sujet est dépassé depuis longtemps et mal traité. La réalisatrice se croit audacieuse mais elle aurait du réfléchir davantage ou faire d'autres courts-métrages plutôt que de se lancer dans un long.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2019
    J’ai trouvé le film un peu poussif , mollasson , long et vraiment trop expérimental..... même si le scénario relate un fait réel ma fois plus ou moins intéressant , il faut quand même dire qu il ne se passe pas trop de chose et le côté médecine cobaye expérimental mélanger à la relation amoureuse qui se crée entre patient médecin n’est pas forcément passionnant voir même lourd sur la fin. Alors oui richard Anconina nous interprète avec retenue ce chercheur un peu mystérieux mais cela ne suffit pas à en faire un grand film. Moyen dans son ensemble
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    284 abonnés 3 113 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    Biopic plutôt intéressant mais qui traine en longueur tout de même ! Heureusement que le casting est excellent ! Vincent LIndon est fidèle à lui-même c'est à dire juste et émouvant et alors que dire de la jeune Soko ? Elle est juste bluffante et impressionnante dans ce film et ces deux magnifiques acteurs sauvent le film de l'ennui mortel.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    Film français de Alice Winocour, 2012
    C'est l'histoire mi-réelle / mi fictive, d'une patiente du professeur Charcot quand il essayait de comprendre les crises hystériques des femmes. Cette patiente devient amoureuse de son médecin. Elle guérira spoiler: mais repartira seule.

    Beau film de Alice Winocour. Sur un sujet très original, elle a créé un film de qualité. C'est une belle reconstitution historique (décor, costume, extérieurs) aidée par d'agréables séquences musicales, on suit ces personnages avec malgré tout quelques détachements. Le personnage d'Augustine est certes attachant mais manque un peu de profondeur. Le personnage de Charcot est plus discutable : froid et méprisant, on comprend mal la relation sexuelle qu'il entretient avec sa patiente. C'est certes une fiction.
    La réalisation est assez réussie bien que souvent sombre. Quelques tics modernes à déplorer n'enlèvent pas trop de qualité au film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mars 2018
    Un film prenant, haletant, audacieux, superbe. Magnifique interprétation de Soko, Clara M. et Vincent Lindon.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2017
    Alice Winocour, 36 ans, signe avec Augustine un premier film qui revient sur ce moment fascinant de la psychiatrie au seuil de la psychanalyse (Freud sera brièvement l’élève de Charcot et son traducteur en allemand) qui se noue dans la relation entre le grand praticien, mondialement célèbre, détenteur de la première chaire de «maladie du système nerveux» (créée en 1882 à Paris), et ses patientes convulsives, toujours plus nombreuses et pâmées, atteintes de diverses paralysies, insensibles à la douleur en certaines parties de leur corps mais sans lésion ou pathologie organique. Le film me fait penser à la Vénus Noire qui se situe à la même époque où la science exposait ses malades ou ses phénomènes devant un aéropage de scientifiques. Les acteurs sont bons mais la fin quelque peu transgressive par rapport à la démarche thérapeutique est quand même peu crédible.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2017
    Un excellent film. Soko incarne une patiente hystérique. Vincent Lindon interprète le professeur Charcot, le spécaliste. Une relation particulière se lie entre eux. Une très belle fiction française avec de très bons acteurs.
    Observator84
    Observator84

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2017
    J'ai été surpris et peu à peu séduit par ce récit qui se révèle progressivement au spectateur comme une oeuvre d'une rare intelligence. Il ne s'agit pas seulement d'un film historique qui retrace les débuts de la neuropsychologie de manière factuelle, mais d'un récit passionnel où les personnages se révèlent à eux-mêmes ! Où les personnages sont à la fois ridiculisés, contextualités, aimants, grotesques... Les vrais savants se révèlent plutôt ignorants, et les pensionnaires soumises à leur condition quelquefois misérables.
    Plusieurs scènes sont bouleversantes et subtiles, élégantes, elles nous font réfléchir et stimule l'imaginaire. A conseiller aussi à celles et ceux qui s'intéressent déjà à l'histoire de la psychologie, et notamment de la psychanalyse car derrière ce récit l'ombre de Sigmund Freud plane comme une prémonition. Un très bon film, des acteurs à la hauteur, une image troublante, presque envoûtante, hypnotique ! Précisément.
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