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    Augustine
    Note moyenne
    2,6
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    155 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 décembre 2012
    Si je suis allée voir ce film c'est uniquement parce que je suis étudiante en psychologie et que "Augustine" illustrait parfaitement les choses étudiées en cours . On nous a donc vivement inciter à le voir. (Je dis ça parce que je penses qu'il est important de dire dans quel état d'esprit nous abordons un film.) Alors en ce qui concerne ce film il ne m'as pas marquer plus que ça en tant que tel mais plutôt en tant qu'illustration concrète du travail de Charcot avec ses patientes hystériques. Cependant je pense que pour des gens qui n'y connaissent rien il doit être vraiment enrichissant , j'ai du mal à le voir autrement qu'un film pour enrichir sa culture à vrai dire. Pour moi ce film reflète une réalité sans être une histoire passionnante et divertissante. Mise à part ça acteurs très convainquant , bonne réalisation et encore une fois bon travail de retranscription de l'époque.
    Nicothrash
    Nicothrash

    367 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Le synopsis m'avait interloqué tout comme le début du film m'avait intéressé avec une première crise d'hystérie marquante, une clinique effrayante et un docteur froid au possible, opérant à l'aide d'une médecine d'époque pour le moins rudimentaire. Puis s'en suivit un cheminement interminable vers une relation ambigüe entre la patiente et son guérisseur qui se veut de plus en plus cruel lorsqu'il s'attache à cette dernière. C'est bien trop austère pour passionner tout du long et ce malgré des interprétations remarquables, notamment celle de Soko qui crève l'écran, c'est bien dommage d'avoir axé la plus grande partie du film sur la naissance des sentiments entre les deux acteurs principaux car l'intérêt retombe inexorablement et l'ensemble devient pour le coup extrêmement long et ennuyeux, je le redis, c'est dommage.
    domido60
    domido60

    10 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    En lisant les critiques, je me dis que j'ai du louper quelque chose, car je me suis mortellement ennuyée. À l'image de l'acteur principal, le film est sombre et lugubre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    un tres beau film bien romancé, qui vaut le détour et marque la différence de la medecine d'hier et d'aujourd'hui
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 décembre 2012
    Un film vraiment particulier qui malgré des défauts arrive à nous « captiver ». On a envie de savoir se qui va se passer pour cette jeune fille tant au niveau de son état que de sa relation avec son docteur. Le casting et la musique sont à la hauteur et l’image est très belle et très travaillée. Un bon premier film pour une réalisatrice à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Premier film "Augustine" est un semi-échec. Sur un scénario intello, Winocour ne parvient pas à nous emporter par son histoire. Elle installe une ambiance, plutôt réussie. Soko ressemble à .... soko. Ce qui est un problème pour moi. Quand je vais aussi au cinéma, j'ai envie de voir des comédiens, un rôle, pas "la nana de la télé" dans un film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    Vraiment poussiéreux, académique et que Lindon arrête de jouer avec ses yeux. Quel ennuie
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 décembre 2012
    Film académique, « Augustine » rappelle « A Dangerous Method ». A défaut d'être vraiment réussi, le film se regarde. Avec quelques doses d'ennui, il est vrai.
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Pour un premier film, « Augustine » possède une force peu commune. A la fois au scénario et à la mise en scène, Alice Winocour fait preuve d’une rigueur d’écriture et d’une justesse de regard absolument saisissantes. Le film retrace le séjour à la Salpêtrière d’Augustine, la plus célèbre des patientes du professeur Charcot, qui va préciser avec elle sa théorie sur l’hystérie (elle-même servira à Freud dans sa réflexion). Il se focalise sur l’ambiguïté des rapports entre le médecin superstar et la patiente inconnue, se retrouvant tous deux pris dans le mécanisme du transfert, mais révélant aussi tout le refoulé d’une société où la femme vivait dans l’oppression masculine. Révélateur du geste de la cinéaste est sa manière d’éviter l’écueil de l’académisme dans la reconstitution historique : sans doute « aidée » en cela par un budget modeste, elle se concentre sur deux lieux – l’hôpital et la maison de Charcot – transformant sa chronique intimiste en un saisissant huis clos, presque un thriller psychologique. Cette manière d’opérer un léger glissement vers le film de genre marque la première originalité du film. Dès le début, avec cet orage, cette pénombre inquiétante des décors et cette crise d’hystérie qui ressemble à une possession démoniaque, on est plus proche de « l’Exorciste » que de « Marie-Antoinette ». Le film va ainsi jouer de manière très subtile la note du fantastique, sans jamais que cette tonalité ne devienne sur-signifiante et ne perturbe la tenue du récit. C’est d’avantage comme un inconscient cinématographique qui vient irriguer « Augustine », donnant encore plus de prégnance à la force de son récit et à la puissance des ses images.
    La jeune cinéaste fait ainsi preuve d’une belle vigueur dans le geste cinématographique, comme on peut le constater dans la brillante scène d’ouverture, ce diner mondain qu’Augustine va faire dérailler. Winocour évite tous les passages attendus en se focalisant sur Augustine tandis que les invités restent dans le flou : brillante idée que d’inverser arrière plan et avant plan, puisque c’est précisément le dispositif de tous le film – aussi bien comme révélateur du discours sur l’inconscient, mais aussi comme métaphore de la place d’Augustine dans son parcours dominé par les hommes auquel elle va finalement s’échapper, et enfin comme métaphore de l’évolution de la condition féminine au 20ème siècle. Quant à la crise d’hystérie qui vient faire exploser la belle ordonnance de ce monde bourgeois et phallocrate, il révèle à la fois le point de rupture d’une nature féminine réduite à l’objet de servante et d’objet de désir (le regard lourd de sens d’un des convives sur la jeune servante), mais aussi cette façon de faire exploser le vernis social (et mental) qui va marquer la trajectoire d’Augustine à la Salpêtrière. On voit bien l’intelligence du regard et la puissance du geste dont fait preuve Alice Winocour, qui va tenir cette ligne tout au long du film.
    Certes, « Augustine » n’est pas exempt de quelques scories, en particulier une difficulté à passer dans l’intimité de Charcot. Car autant la prestation très hiératique de Vincent Lindon est chargée d’une autorité naturelle à la belle ambigüité (elle ne demande en fait qu’à se fissurer), autant l’évolution de son rapport avec Augustine est subtil et troublant (y compris dans son empêchement), autant les rares moments où l’on bascule de son côté, dans l’intimité de son foyer, deviennent plus scolaires et attendus (les dîners de famille coincés, la froideur de sa femme, etc). L’erreur est d’avoir voulu pénétrer dans son regard, alors que c’est dans son rapport à Augustine qu’il se révèle. On perd alors le personnage qui nous apparaît d’un coup stéréotypé et faussement opaque. Mais cette petite maladresse n’enlève rien à la qualité du film, puisque la majorité du récit se déroule dans le huis-clos de la Salpêtrière où l’affrontement Charcot-Augustine nourrit les personnages d’une ambivalence et d’un trouble grandissant.
    La grande force du film est d’avoir réussit à faire acte politique sans être jamais démonstratif (l’inverse absolu de l’indigeste « Vénus noire »). Augustine se fait ainsi subtilement la caisse de résonnance des rapport de classe et de domination masculine de cette France du début du siècle et le combat d’Augustine, à la fois pour obtenir ce qu’elle veut – l’objet de son désir que devient Charcot dans une belle inversion du rapport de force -, mais aussi pour se libérer de cette société aliénante. Augustine devient ainsi une métaphore du combat des femmes, à la fois pour être reconnues comme sujet désirant et aussi pour la conquête de leur liberté et de leur égalité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Déçue car je n'ai rien appris ni sur l'hystérie ni sur cette relation entre Charcot et Augustine. Beaucoup de longueurs, de silences. Ces médecins réunis tels des voyeurs afin d'observer le cobaye lors de sa crise est pour moi la seule chose qui a été mise en avant.
    Georges F
    Georges F

    8 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    fallait il en faire un film?
    ok, les interprétations sont bonnes même si Vincent Lindon montre à longueur de film un masque concentré à la limite de la constipation du Professeur sérieux, n'avait il pas une vie plus humaine ce personnage hors les murs de l'hôpital?
    Sur ce mode de scénario, il est possible de décliner toute une série: "Freud et Marie Bonaparte", "Pasteur et le premier enfant guéri de la rage", pourquoi pas?
    Mais ceci ne fait peut être pas de grands moments de cinéma.
    Wouppa
    Wouppa

    3 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    histoire intéressante, le jeu d'acteurs est convaincant, le sujet traité nous garde concentrés tout au long du film,
    bon film!
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Voilà un film qui donne à réfléchir la jeune Soko que je ne connaissais pas avant se révèle impressionnante avec une belle maturité dans ce rôle difficile
    Vincent Lindon comme à sont habitude sobre discret avec un jeu tout en nuance et des regard qui en dises long voilà une belle surprise
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    très bon film, les débuts de la psychiatrie, un médecin précurseur qui cherchait à comprendre, en opposition avec ce qui se faisait avant, une belle histoire :-)
    Pensionnaire
    Pensionnaire

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    J'aurais adoré apprécier ce film, à la démarche si généreuse et solidaire envers les femmes. Il est hélas long, ennuyeux et surtout très mal documenté. La 1re demi-heure est très réussie, mais dès qu'apparaît Charcot, on est dans un méli-mélo et une approximation incroyables. Juste un détail: c'est la femme de Mozart qui s'appelait Constance, celle de Charcot s'appelait...Augustine!
    Le film est surtout indigent au niveau des dialogues. Cela ne fait vraiment pas honneur au maître adulé de Freud, dont on se demande bien ce que celui-ci aurait eu à faire dans cette galère!
    Mais la démarche de la réalisatrice est sympathique, on sent son indignation devant le traitement infligé au corps de la femme par ces hommes bien sadiques et voyeurs sous couvert de science... C'est dommage.
    On voit le rédac chef du "Monde", Serge Michel, et Rémy Ourdan, un journaliste du même quotidien, au repas de Mme Charcot : la presse a adoré le film, les spectateurs le boudent, les psychanalystes rigolent: ainsi va ...le monde!
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