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    Augustine
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    155 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2012
    Augustine est un joli premier film, admirablement interprété par un couple de comédiens surprenant.
    C'est véritablement Soko et Vincent Lindon qui font vivre ce film non exempt de défauts, défauts inhérents à sa qualité de premier film. La photographie est impeccable, la mise en scène est très juste et rend véritablement service au "sujet" : l'hystérie. Le rythme, un peu lent, pourrait repousser certains spectateurs, mais globalement Augustine intéresse, interpelle et émeut. On pourrait néanmoins regretter que toutes les pistes narratives ne soient pas complètement exploitées (la femme jalouse par exemple).

    Source : Plog Magazine, les critiques des ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/augustine.html
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Premier film d'Alice Winocour, "Augustine" est une demie-réussite. A travers l'histoire de cette jeune hystérique et de son paternaliste médecin, le fameux Jean-Martin Charcot, Winocour parvient à installer une vraie ambiance, partagée entre le film d'époque aux allures gothiques et le conte fantastique. Entre brume et images aux blancs poussées (la photographie, toutes en ombres, s'inspire merveilleusement des peintures hollandaises), et aidé par une musique franchement typée, le spectateur est happé dans les lugubres recoins de l'hôpital de la Pitié-Salpetrière.
    La première demie-heure est une vraie réussite (la première scène d'hystérie est glaçante). En revanche, le reste l'est moins. Le scénario se découds malheureusement assez vite et l'accumulation de plans inutiles (qui n'apportent absolument rien au récit: Lindon monte des escaliers, Lindon ouvre une porte, Lindon regarde par la fenêtre) est le témoin d'une mise en scène qui manque de cohérence et de cran (le style bien français du caméra-épaule devient assez pénible). Résultat : un "vide" d'une bonne vingtaine de minutes dans lesquelles le spectateur s'ennuie...
    Cloitré dans une rigidité médicale, Vincent Lindon gagne en humanité dans le dernier tiers du film. Soko, pour ses premiers pas au cinéma, convainc. Nul doute qu'elle sera sûrement nommée au César du Meilleur Espoir Féminin pour sa performance habitée.
    "Augustine" est un film malade, handicapé par son manque de rigueur narratif (même le monteur a du s'ennuyer), mais qui possède de vraies qualité et révèle le potentiel d'Alice Winocour. À suivre...

    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/augustine.html
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 mars 2013
    Augustine, c’est l’histoire d’une jeune femme en proie à des crises d’hystérie : maladie courante et incurable au XIXe siècle. Le film relate son arrivée à l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, où elle espère être sauvée par le docteur Charcot…
    Les premières images du film annoncent la couleur : un univers glauque, gothique et empoisonné dans lequel on a que du mépris envers les patientes qui sont présentées comme des folles en cage. Augustine a 19 ans quand elle met les pieds à l’hôpital et une expérience du monde moindre. Sa seule issue de secours : attirer l’attention du docteur Charcot qui lui promet la guérison. Si la maladie semble un prétexte à cette histoire d’amour sans avenir, Anna Winocour ne parvient pas à développer les sentiments, la complexité de la relation entre le médecin et sa malade. Le couple formée par Vincent Lindon et Soko apparait peu crédible. Lui se cantonne à une seule émotion et apparait trop froid pour qu’on s’identifie et qu’on le comprenne dans ses agissements : est-ce un homme réellement sensible à la détresse d’Augustine, au point qu’il en tombe amoureux ? Ou seulement un ignoble personnage à la recherche de gloire et de reconnaissance dans la profession ? Néanmoins, la performance de Soko s’avère admirable. La chanteuse se donne à fond dans ce rôle de femme soumise au regard des hommes et traitée comme une bête de foire. Car c’est bien ce qu’elle représente pour l’Académie des sciences dans le film ! Les scènes d’hystéries qu’elle doit simuler devant un public plus qu’attentif et fasciné par sa performance sont nombreuses et d’une énergie érotique mal contenue. Du voyeurisme pur qui a parfois tendance à mettre le spectateur mal à l’aise. Ces scènes sont d’une telle puissance que la scène d’amour entre Charcot et Augustine apparait médiocre. Bien que cette scène constitue un tournant dans l’histoire d’Augustine, elle s’est enfin émancipée, la suite est décevante… Enfin guérit (par on ne sait quel miracle ?), elle tourne le dos à la Salpêtrière et s’échappe dans la nature. Une fin quelque peu ambiguë qui colle avec le reste du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Joli film, histoire vécue très intéressante quant à la condition féminine de l'époque. Les images et l'éclairage sont particulièrement soignés au final un film esthétique très bien joué qui mérite d'être vu.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Film à risque, mais film très singulier. Dans une atmosphère sombre et envoûtante la réalisatrice met doucement en place un jeu délicat entre le médecin et son patient. Les images sont de grande qualité ainsi que les éclairages, ils sont pour beaucoup dans la réussite de ce film.Vincent Lindon, toujours aussi concentré sur ses rôles, est ici très convaincant, peu de paroles, peu de gestes (c’est là toute sa force) mais on sent l’importance de l’enjeu qui anime ce médecin. Soko est stupéfiante, elle donne un poids considérable à toute l’intrigue. Vous ne connaissez pas Soko ? allez donc écouter sa musique, si vous l’avez aimée dans ce film vous aimerez ses chansons. La réalisatrice Alie Winocour pour son premier long métrage nous livre un must, c’est une réussite. Quatre étoiles.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Étonnant premier film d'une réalisatrice française dont il faut bien retenir le nom. En prenant le risque d'une reconstitution historique, d'un sujet presque scabreux et avec la difficulté de représenter l'hystérie et ses crises au cinéma, Alice Winocour nous surprend et nous épate. L'image est particulièrement soignée même si elle est empreinte d'un certain classicisme régressif, les plans, les mouvements de caméra sont toujours remarquables que l'on nous montre des scènes de foule ou des échanges plus intimistes. Deux acteurs remarquables, le toujours juste Vincent Lindon en ponte médical et la découverte de l'année, la jeune Soko qui prend une option sur un César, dans une très belle interprétation de sauvageonne qui finit par s'apprivoiser. Alors? Qu'est-ce qui ne va pas? Le rythme, lent et finalement ennuyeux, les scènes inutiles et redondantes, la musique pléonastique, et surtout, un scénario pas assez étoffé, pas assez travaillé. (Mais pour relativiser, je dois dire que je reproche la même chose à Amour d'Haneke). On a un peu l'impression que tout le film n'est construit que pour annoncer la conclusion, le triomphe final de la jeune Augustine sur la bourgeoisie, le conformisme et l'Académie. On aurait aimé un peu plus de profondeur sur les personnages et notamment sur Charcot qui ne peut être réduit au peu que l'on nous montre ici.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Certes Soko est superbe de promesses. Mais somme toute un peu ennuyeux. Peut-être trop morose pour moi en ce mois de novembre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Tout le film semble n'être qu'un support construit pour recevoir l'une des dernières scènes, palpable d'une émotion étirée entre le malaise et l'érotisme (bien plus, d'ailleurs, que la scène de sexe qu'elle précède et anticipe, au point de revêtir un caractère fantasmatique, ensorcelant). Cette représentation -le lien entre hystérie et performance scénique étant très vite souligné- contient à elle seule le renversement presque géométrique du système que la fiction avait d'abord dévoilé tout en étant son prolongement logique, son re-jeu: le soudain épanouissement d'une femme, irrémédiablement consciente de son pouvoir sexuel. Ce qui dérange surtout, c'est cette insolence (au-delà de sa bienveillance, ou justement, génialement, à cause d'elle) se livrant en spectacle. Cette victoire terrassante, preuve de l'irréductibilité de l'être à son aspect physique, charnel et visible par tous, seuls deux personnages, parmi la foule des spectateurs, en sont finalement témoins: Charcot et Augustine. Le docteur et la bonniche. A la fin, on n'est pas bien sûr de qui fut guéri par l'autre, la paralysie partielle d'Augustine abolie par une simple chute d'escalier et en aucun cas grâce aux "soins" médicaux de Charcot. La fin c'est le dispersement de la brume, du corps et du monde, entre lesquels Winocour tissent des circuits souterrains, sortes de collages discrets de sensations.
    Par ailleurs, le combat de petit soldat d'Augustine servira, par le biais d'un intérêt plus large et ainsi, d'une plus grande subvention accordée aux recherches de Charcot, à la libération des autres femmes, qu'on aura aperçues dans les apartés godardiens, peut-être moins victimes de leur propre corps que de celles de l'incompréhension médicale et des tabous archaïques. Mais ce combat est avant tout celui, contre l'écran, de Soko, la dernière possédée.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Ce film a les mêmes qualités que "Les blessures assassines", de Jean-Pierre Améris : il saisit très bien l'esprit et la psychologie de l'époque. Les médecins vus comme des dieux, la mauvaise condition faite aux femmes. Il saisit aussi très bien le carcan social, une certaine pression... et le niveau des connaissances scientifiques. Question jeu des acteurs, Vincent Lindon joue un jeu très hiératique ; la jeune actrice Soko est absolument extraordinaire de naturalisme, c'est une vrai découverte !
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Le travail de Soko est époustouflant. Elle est magistrale et superbement filmée. Les éclairages sont très réussis et le clair obscur habille joliment les boiseries de l'époque. Mais à part ça, je n'ai pas saisi l'intérêt du film. Pas grand chose sur Charcot et ses théories, mis à part l’irrésistible attirance sensuelle qui le pousse vers sa patiente. Grosse déception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Trés déçue, je m'attendais à un film plus poignant style psycho même si certaines scénes ne m'ont pas laisser insensible comme les conditions dans les hôpitaux avant et montrer sa nudité devant n'importe qui ne devait pas être évident, !! hélas je me suis ennuyée pas assez de dialogue, histoire trés monotone, mais par contre les acteurs jouent trés bien.
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2012
    Long, lent , bref ennuyeux: les travaux de charcot, l'hystérie , tout est survolé....Vincent lindon de parodie lui même entre
    regard noir et cigarettes à la chaîne. Une grosse déception.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 novembre 2012
    Nous avons les artistes que notre époque mérite : cruels et sans compassion. On veut nous faire gober que ce film est un portrait de femme -presque féministe mais c'est ignorer le lien FONDAMENTAL entre le féminisme et le spécisme ! Ce film, par le truchement de la si peu " éthique" (car on a dépassé le cadre de l'art) mise en scène de l’auteur, n'hésite pas à assassiner des animaux ! Décapitions et ébouillantages sont au programme ! La maltraitance et la torture ne seront jamais des procédés artistiques. Il sont juste la preuve du peu de noblesse des artistes engagés dans ce petit snuff movie à la sauce intello. Je déconseille ce film laudatif, aussi mauvais qu'on peut être sans coeur aucun , et prétendre dépendre une âme humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 novembre 2012
    "La réalisatrice Alice Winocour n’a pas voulu faire une simple reconstitution historique, elle apporte avec ce film une véritable réflexion sur la condition féminine, l’émancipation des femmes..."
    La suite, c'est sur le blog d'ISC CInéfeel http://isccinefeel.net/2012/11/07/augustine/
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Vincent Lindon a beau jouer à la perfection, le film reste creux. Rien n'y fait, c'est lent, on s'ennuie et il n'y a pas de fin.
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