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    Augustine
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    155 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2013
    La seconde moitié du XIXème siècle est celle du positivisme scientifique triomphant qui crée une atmosphère très particulière au sein des élites traditionnelles qui voient dans le progrès technique galopant une remise en cause de leur prédominance et un coup de grâce définitif possible à la pérennité de leur statut . Dans ce contexte teinté tout à la fois de folle espérance et de méfiance, la médecine parait bien à la traine, encore proche de l'obscurantisme, n'arrivant pas à guérir la plupart des maladies infectieuses comme la syphilis ou la tuberculose qui font des ravages. A travers Jean-Martin Charcot éminent neurologue, sommité de son temps c'est tout le désarroi d'une médecine en marge de son siècle qu'Alice Winocour nous donne à voir. Charcot qui est un fervent adepte de la méthode anatomo-clinique qui veut que tout symptôme prenne sa source dans une altération physique du corps est pétrifié devant les paralysies d'Alice qui vont et viennent au gré des soubresauts de la psyché de sa patiente dont le traitement relèverait davantage de la cure psychanalytique freudienne dont les prémisses à Vienne sont à l'opposé des théories de Charcot sur le phénomène de l'hystérie féminine auquel on attribue encore des origines ovariennes. Et c'est paradoxalement, le rapport qui se crée entre Alice et Charcot au cours des longues séances d'observation qui permettra à celle-ci de s'affranchir de sa névrose ce qui revient à une application involontaire des théories de l'autrichien. Mais Charcot est à mille lieux de chercher la guérison de sa patiente tout obsédé qu'il est de comprendre l'origine de ses paralysies . Vincent Lindon qui se prête très rarement aux rôles en costumes porte sur ses larges épaules toute l'impuissance de ce mandarin qui se trouve réduit à la reproduction artificielle des crises d'Augustine au moyen de l'hypnose devant des assemblées de dignitaires sans doute davantage venus se rincer l'œil devant les tressautements orgasmiques d'une femelle en chaleur qu'assister à des révélations par un Charcot impuissant à fournir des explications sur les réelles origines des crises et encore moins sur leur prévention. Mais Alice Winocour qui a écrit le scénario de son premier long métrage nous parle aussi de la relation amoureuse qui se noue entre le grand professeur déifié de la Salpêtrière et la petite domestique, relation qui ne sera sans doute pas neutre dans la guérison de la jeune femme. Augustine symbolise la place de la femme dans la société corsetée de cette époque qui regarde comme un phénomène malsain les exultations d'un corps à qui l'homme n'autorise le plaisir qu'à son bon vouloir. Comme le dit Charcot : "deux siècles plus tôt ces mêmes femmes étaient portées au bûcher comme sorcières ou hérétiques". La jeune chanteuse Soko livre une performance admirable à côté d'un Vincent Lindon dont le mutisme et les regards perdus en disent long sur les doutes qui assaillent le corps médical jusqu'à l'expansion de la médecine prophylactique favorisée par la découverte des vaccins et de la pénicilline. Pour appuyer sa minutieuse description, Alice Winocour fait appel à une photographie aux tons sombres et froids qui renforcent très justement son propos faisant de son premier essai une démonstration de maîtrise prometteuse .
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 avril 2013
    Caméra glaciale, acteurs pas plus chaleureux, la relation qu'entretiennent Charcot et sa patiente est dérangeante mais pas dans le bon sens du terme, on se fait chier et on a envie de dire "Vraiment là ?". Conseillé pour la justesse de l'illustration de La grande crise d'hystérie, je ne retiendrais que ça ...
    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2013
    Bof bof bof... je m'attendais vraiment à autre chose.
    ça se traîne un peu en longueur ; le sujet est survolé... c'est mou... on apprend rien du tout et j'avoue que je me suis ennuyée.
    Les décors et les costumes dépaysent mais cela ne fait pas tout un film non plus !!
    Je suis déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 avril 2013
    je l ai vue au cinéma je l ai trouver super bien

    sa fait a ces peur quand elle a c est crise

    j aime la entrer de l hôpital

    coup de coeur

    aller le voir au ciné
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2013
    Augustine, la femme au loup!
    Freud avait son homme loup, Charcot a son AugustineEn voilà un sujet audacieux, comme on en voit rarement dans le cinéma français actuel. Charcot, homme de cro-magnon de la psychanalyse, il est l'homme des premiers tâtonnements, celui qui inspira Freud. Et pour cause, balbutiements de la psychatrie, de la neurobilogie, et bien sûr de la psychanlyse. Charcot comme un Ferenczi plus tard est à la croisée des chemins. Un big bang à lui tout seul. L'invention de la relation patient, analyste, avec tout ce qu'elle implique de perdition, de confusion des rôles. Et comme Jung, Charcot va consommer ses patientes, mais à la différence d'un Jung, qui faisait ses transferts à gogo, qui était devenu psy pour lever de la meuf, Charcot ne consomme qu'une fois qu'Augustine n'est plus sa patiente. C'est une chute (ou peut-être l'intérêt croissant que lui porte Charcot) qui va la guérir de son hystérie. Et le passage à l'acte n'est possible qu'une fois qu' Augustine a renversé les rapports de force. Elle n'est plus l'objet de Charcot, des hommes en général; c'est devenu lui l'objet de sa passion. Elle lui prouve cet amour par un acte de non-soumission:elle simule, elle simule pour lui, l'éminent professeur et elle la simple bonne, elle simule pour qu'il garde la face devant son assemblée. (C'est une sorte de Yacub versus DSK avant l'heure, en moins crade

    On aurait peut-être aimé en savoir plus sur le travail de Charcot, sur l'équation d'Augustine, mais ça aurait été un autre film, peut-être plus fort, peut-être moins fort...

    Les Onfray et autres fientes intellectuelles y trouvront là un objet contre la psychanalyse, les autres une tentative audacieuse de raconter un moment intime de bascule collective... Pour finir c'est un authentique film féministe dans le bon sens du terme, le poids de l'homme et de ses refoulements au creux de la poitrine d'Augustine. Libération sexuelle et liberté tout court ne font qu'un, gigantesque pléonasme. "Je baise donc je suis, je simule, donc je pense"...

    A voir...

    Il y a un film anglais sur l'inventeur du gode,( "god"myself aurait pu dire Yacub) qui date de quelques années, c'est plus drôle, mais moins "profond"...
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2013
    Un peu repetitif , on tourne en rond, les personnages ne sont pas assez approfondis et la maladie peu interressante ou alors mal filmé ,au final on s'ennuie un peu
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Vous pensiez vous cultiver en découvrant les travaux de Charcot sur l'hystérie? Raté, vous venez de voir un film longuet avec des scènes inutiles (qu'on m'explique l'intérêt de voir 4 secondes le boule de Lindon) qui sert une histoire d'amourette...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Pour un premier film c'est pas mal . Une bonne mise en scène , on sent quelqu'un qui a du talent , une bonne ambiance retranscrite . Néanmoins j'ai des réserves sur le fond , je trouve que le duo va creshendo mais tombe à plat et on est déçu .
    defleppard
    defleppard

    377 abonnés 3 369 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mars 2013
    Dès les premières secondes, j'ai senti un ennui qui allait devenir incommensurable au fur et à mesure du film. J'ai arrêté rapidement. 1 demi-étoile.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mars 2013
    On le savait déjà, Stéphanie Sokolinski a un potentiel énorme. Tellement énorme que sa prestation dans Bye Bye Blondie nous faisait presque oublier que l'on était en plein visionnage d'un navet prétentieux... J'avais donc hâte de voir ce qu'elle valait dans un vrai film face à de vrais acteurs. Première remarque : Elle brille un peu moins dans ce film que dans Bye Bye Blondie, probablement parce que le casting est meilleur et que la mise en scène est moins désastreuse. Pas exceptionnelle non plus, puisque ça manque cruellement d'originalité et que c'est très académique, mais on a vu pire. En ce qui concerne la prestation de Vincent Lindon, rien à dire de négatif, même si on peine à trouver quoi que ce soit de positif à dire sur le sujet, il fait le boulot sans être particulièrement convaincant... On regarde jusqu'à la fin dans l'espoir qu'on apprendre quelque chose, mais rien ne se passe. C'était pas nécessaire d'abattre des animaux pour ça. Bref, il ne suffit pas d'une mise en scène poussiéreuse et de deux acteurs appréciés par la critique pour faire un bon film, il faudrait arrêter de faire des films pour la critique puisque les spectateurs les boudent à chaque fois... A juste titre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2013
    "Augustine" raconte la relation du professeur Charcot, le père de la neurologie moderne, avec l'une de ses patientes atteinte d'hystérie.
    Le dernier film de Cronenberg avait le même sujet : le rapport d'un docteur à sa patiente qui dérive lentement en une relation amoureuse. Et à quelques années près, il se déroulait à la même époque : la fin du XIXème et le début du XXème que David Cronenberg reconstitue, budget oblige, avec plus de faste que Alice Winocour.
    Mais la comparaison s'arrête là. "A dangerous mind" sur la méthode freudienne était un film bavard sur la puissance des mots. "Augustine" est un film silencieux qui traite du corps, paralysé, incontrôlable et enfin maîtrisé.
    Dans un Paris automnal, noyé par un brouillard glacial, les corps du professeur Charcot (Vincent Lindon) et de sa femme (Chiara Mastroianni) sont corsetés. Celui d'Augustine au contraire ne lui répond plus. Souffre-t-elle d'epilepsie comme semble l'indiquer la première crise qui entraîne son hospitalisation à La Salpêtrière ? ou d'hystérie, ce mal mystérieux et proprement féminin qui déconcerta la médecine depuis Hippocrate ?
    Ainsi décrit le film a l'air passionnant. Hélas, sa mise en scène glacée, le refus de la facilité et le jeu obstinément buté de Vincent Lindon interdisent au spectateur la moindre empathie. Trop exigeant, le film nous laisse au bord de la route. Et la scène finale, qui marque la libération d'Augustine, arrive trop tard pour nous réconcilier avec lui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 janvier 2013
    Un premier film éblouissant, étourdissant de maîtrise et de savoir-faire. Le plus petit détail est senti, joué subtilement, incorporé à l'ensemble au quart de millimètre.Un travail de chirurgien cardiologue. L'effet constant de suggestion ne retombe jamais, il s'insinue, nous attrape par le coeur, par la cervelle et par les couilles. L'érotisme est à son comble, presque sans jamais montrer ni démontrer. Lindon et Soko sont parfaits. Grandiose !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Plus que la lourde introduction (ce crabe, ces verres de vin), c'est le fil entre Charcot et sa patiente, sous l'oeil de lynx de l'épouse (impeccable Chiara Mastroianni) qui captive. L'hypnose émane d'un spécialiste, pas de Charcot. On se croirait dans une arène avec spectateurs gourmands des débordements féminins. Le regard éhonté du médecin alors que la créature se fait applaudir dévoile l'essentiel (la démonstrative Stéphanie Sokolinski s'avère parfaite pour ce rôle). On peut dès lors savourer la mise en scène, éclairages (lumière quasi biblique sur le visage de Vincent Lindon), costumes d'époque (les affriolants dessous de coton blanc !), ne rien perdre des chuchotements ni des changements de place du mal, avancer dans l'intimité encore masquée d'Augustine et son sauveur, quoique de plus en plus copains sans le montrer. Une avancée médicale certaine à l'époque où l'hystérie féminine se diagnostiquait, silence sur le reste. La chute d'escalier a le mérite de relativiser la supposée guérison de la demoiselle. Surprise que l'affaire faite (soi dit en passant drôlement "à la hussarde" pour une cinéaste !), Augustine s'éloigne telle une souris qui aurait volé du gruyère. Les expressions des époux culminent à ce moment-là, dans le style échevelé de leurs soirées... Ce qui frappe chez Alice Winocour est le sens du détail.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 décembre 2012
    Dommage de présenter l'hystérie sous un aspect aussi réducteur. Comme si il ne s'agissait que de desirs refoulés, non conscients de femmes frustrées. Peut-être qu'à l'époque c'était vécu ainsi? Soit, mais Augustine était-elle vraiment guerie?
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Je suis peut être ;sans doute victime de mes attentes , je comptais éprouver le souffle d'une histoire qui nous embarque ;;;je suis restée aux bords comme observatrice dans l"amphi de Charcot , douteuse sur qui manipule qui; j'ai préféré "une dangereuse méthode" Reste la prestation de Soko qui a du y laisser quelques plumes personnelles...
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