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    Augustine
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    155 critiques spectateurs

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    Jean-Michel B.
    Jean-Michel B.

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Très beau film (le cadre, le son, les lumières, les personnages emprisonnés dans leurs rôles ou leur "genre"). Presque trop explicite sur l'hystérie et sa dimension sexuelle. Mais au vu des critiques de spectateurs qui n'ont manifestement pas compris l'enjeu clinique de la forme cinématographique et le jeu des acteurs (formidables) l'on peut croire qu'il faudrait, toujours plus mettre des points sur les i. Mais le mot sexe n'a pas de i et l'inconscient ici se livre dans des rapports de corps à corps.
    tixou0
    tixou0

    698 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    L'enveloppe est belle (tendance épurée, cérébrale et glaciale), mais le contenu est vide et/ou vain. Aucune approche probablement visée ne m'a touchée, ni l'approche historique ("Tota mulier in utero", encore en cette fin de 19ème siècle !), ni l'approche clinique (me serais-je trop assoupie pour appréhender correctement le cheminement thérapeutique - je ne me souviens que des fameuses "leçons" réduites à leur plus simple expression grandiloquente à l'écran ; comment Augustine parvient-elle à sortir de l'"hystérie" ?), ni l'approche anecdotique et dramaturgique (Charcot/Pygmalion thérapeute ; Charcot en famille - mais marié en réalité à une autre Augustine, rebaptisée ici "Constance", pour éviter les confusions sans doute, et père notamment d'un autre Charcot célèbre, celui du "Pourquoi-Pas" et des expéditions en Antarctique. Peu convaincant !). Lindon, raide comme un piquet et peu inspiré (et inspirant) déçoit ; Soko (qui a débuté sur petit écran en tant que fille du commissaire Valence/Bernard Tapie...) est meilleure. Les seconds rôles sont bien tenus, la guenon animal familier de Jean-Martin Charcot est adorable et les encarts du début sur les autres démentes de la Salpêtrière les moments les plus intéressants !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Nous avons là une Soko magnifique de sensualité dans un rôle où l’on sent toute la préparation accumulée et un Lindon extrêmement convaincant dans celui du médecin. Mais je n’ai pas ressentie l’aura sexuelle installé entre eux deux malgré la distillation de nombreux indices le long du film. Le film dégage une atmosphère suffocante, souligné par une superbe lumière, et une intensité particulière indéfinissable. Certes quelques longueurs mais à voir une fois pour savoir comment était pratiquée la médecine sur les malades féminines au 19ième siècle.
    jordiman3510
    jordiman3510

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2012
    Vide. Malgré un sujet original et un Vincent Lindon qui ne démérite pas, on a beaucoup de mal a rester éveillé après 30 min de film tellement le scénario est plat, le sujet sur l'hystérie n'est qu'un prétexte pour privilégier une relation sans aucun intérêt
    MadAngelus
    MadAngelus

    51 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Soi disant centré sur l'histoire d'amour, nous avons trouvé que le premier film de Winocour se focalisait plutot sur l'aspect médical de l'histoire, tout en étant trop peu rigoureux et en cumulant les mauvaises bonnes idées, comme les interview parfaitement useless. On ne ressent pas suffisamment les sentiments naitrent, sauf dans un ultime plan ou Charcot semble en prendre conscience. Pour moi qui étudie la psychologie, je n'ai pas trouvé le film passionnant malgré son sujet, pour ceux qui comme moi s'intéressent vaguement aux débuts de la psychologie, préférer A Dangerous Method de Chronenberg qui sans etre parfait réussi tout ce qu'entreprend maladroitement Augustine. Mention Pas Mal, pour un premier film.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Voila une débutante en cinéma qui n'a pas froid aux yeux. Au lieu de nous narrer quelque marivaudage entre couples germano-pratins, Alice Winocour s'attaque au grand professeur Charcot, et aux étranges méthodes mises en oeuvre dans ses amphithéatres.

    Charcot a certainement été un grand médecin, qui a fait faire à la neurologie des pas décisifs. Il a influencé Freud, qui fut son stagiaire. Mais, en ce qui concerne l'hystérie, cette maladie qui.... a complètement disparu, ce qui est quand même un cas rare dans l'histoire des maladies, on peut se poser bien des questions. Pendant le régne de Charcot, tout le monde était hystérique, (ce dont Maupassant avait bien raison de se moquer....), un peu comme maintenant, tout le monde a une petite déprime. Les hystériques étaient en grande majorité des jeunes femmes, et on les exhibait aux cours du mardi de la Salpétrière. Les crises pouvaient être déclenchées par une simple séance d'hypnose -autre bizarrerie, et les malheureuses se convulsaient, donnant éventuellement des signes d'excitation sexuelle, pour le plus grand plaisir d'hommes du monde accompagnés de quelques élégantes enchapeautées.

    Augustine, petite bonne (Winokour l'a vieillie pour les besoins du film), pas encore réglée mais déja un corps de femme, apparait donc à Charcot, qui rêve d'ascension sociale, comme une super bête de foire. Elle déclenche à volonté des crises spectaculaires..... Hyper sensible à la souffrance animale, à la vue du sang, elle passe au gré de chocs affectifs d'une paralysie de l'oeil droit à une paralysie du bras gauche. Et surtout elle croit, de toutes ses forces que le démiurge va la guérir... Pourtant, celui çi ne l'écoute pas, ne veut pas savoir qu'elle a été violentée par le passé. Il ne pense pas les manifestations d'excitation sexuelle des malades soient à prendre particulièrement en considération. Et il fait preuve, en règle générale, d'une indifférence, d'un manque d'empathie, pour ne pas dire d'un mépris, pour toutes ses malades.

    La façon dont Winokour fait vivre ce monde de l'hopital du 19eme siècle est épatante. Par contre, on n'est pas obligé de souscrire à la licence romanesque que Winocour s'est autorisée pour expliquer la disparition bizarre d'Augustine. A vrai dire, on n'y croit même pas du tout.... Par contre, on imagine bien Augustine amoureuse de celui dont elle attend tant!

    Vincent Lindon est formidable -on se demande ce qu'il ne pourrait pas jouer! et la robuste Soko prend son rôle à bras le corps, avec une présence et une animalité tout à fait exceptionnelles. Chiara Mastroianni (qui avec l'âge ressemble de plus en plus à Papa, pas de chance quand on a une Maman qui s'appelle Deneuve) interprète l'épouse de Charcot, elle est très présente dans le film, sans que ses relations (relations polies au sein d'un couple de la bonne société?) avec le grand homme soient vraiment explicitées. Enfin, l'excellent Olivier Rabourdin joue Bourneville, le second de Charcot. Que du bon, donc....

    Voila un premier film prometteur, à la fois pour la richesse de son évocation historique, et pour la froideur du regard jeté sur les protagonistes. Il n'y a pas, dans le dialogue, une parole de trop. Winocour a tout compris, d'un seul coup. On l'attend au prochain.
    Grosse merde
    Grosse merde

    6 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    L'écart est grand entre les critiques presse et spectateur d'Augustine, cela est en général mauvais présage et annonce un film pour bobos-artistes que seuls les cahiers du cinéma sauront apprécier (cf Cosmopolis...). Pour une fois, il n'en est rien. Ces mauvaises critiques ne sont que le fruit de la haine de certains protecteurs de nos amis les bêtes qui ont décidés de boycotter ce film pour sa soi disant violence envers les animaux.. Forcément, un crabe, est plongé dans l'eau bouillante pendant le film, quelle horreur... Pauvres bêtes. Mais plutôt que d'être un remake de "Cannibal Holocaust" comme voudraient nous le faire croire nos amis de la SPA, "Augustine" est avant tout le premier film le plus brillant depuis bien longtemps. Alice Winocour, à peine 35 ans, a en effet choisit de s'attaquer à une histoire difficile (la guérison de l'hystérie au 19ème), ce qu'elle réussit avec brio. La reconstitution est parfaite, ou presque, la réalisation toujours maîtrisée, et les jeux sur la lumière sont splendides. Soko et Lindon forment un duo d'acteurs intéressant, qui charge le film de toute sa tension érotique. Un premier film intelligent, et élégant. A suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Pourtant du métier, je n'ai compris aucune métaphore et je me demande encore s'il y en avait...quelle déception quant à mes attentes. Le jeu de Soko est cependant à noter, c'est bien le seul point positif. Le film est très lent, pas clair dans les liens effectués, bcp de scènes sont inutiles, Lindon qui se cantonne à une émotion est mauvais. Je ne comprends pas quelle est la visée de ce film, car choisir un tel sujet ne peut pas être par pur désir de divertissement? Quelle capacité à produire du creux, de l'image vide.....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    Quel intérêt ?
    La critique professionnelle salue la maitrise technique et la mise en image, je ne peux pas m'inscrire en faux sur cet aspect qu'ils jugent primordial.

    Malheureusement être concerné ou même captivé n'est pas inutile pour un film ou tout autre récit. Ici rien ; Les images sont seules à l'écran et nous abandonnés dans la salle...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 juin 2013
    La première demi heure est très réussie.
    Arriver à faire quelque chose de si fort et si intense avec une métaphore qui aurait pu être si lourde (crabe, verres..)... respect.

    Ensuite j'ai regardé le froid figé Charcot mesurer Augustine, Charcot à son bureau devant de beaux dessins de cerveaux, Charcot en séance d'hypnose, Charcot ouvrant de grands yeux devant les crises d'hystérie (il faut comprendre qu'il est troublé !)... et peu à peu j'ai regardé l'histoire de Charcot et Augustine comme à travers une vitre en glissant irrémédiablement et lentement vers un ennui poli (et pourtant j'aime passionnément la lenteur et le silence au cinéma).

    Je vois que tout cela est très beau, maitrisé, mais cela ne me touche pas (Soko pourtant magistrale). Impossible pour moi de voir Lindon en Charcot (je vois l'acteur). Son jeu obstinément renfrogné et fermé ou avec les yeux écarquillés n'aide ni l'incarnation du personnage, ni l'histoire. Quand arrive une ou deux scènes plus ouvertes, pour avoir une petite place de spectatrice, je suis malheureusement déjà trop loin pour revenir.
    Plus basiquement et malgré mon envie très forte d'aller vers ce film, je n'ai pu comprendre les enjeux profonds de ce qui s'exprime ici de la relation entre Charcot et Augustine (et sa femme, son milieu...)
    Je suis passé à côté de ce film. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    trop de sédatifs avant minuit, Docteur Charcot.
    lent, interprétations monolytiques, mise en scène prétentieuse, une fin peu crédible, une déception.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 novembre 2012
    Film ennuyant ! L'hystérie et le nom de Charcot n'ont été qu'un prétexte pour réaliser un film, rien ne décrit l'hystérie et l'on n'apprend rien sur Charcot !! Je n'ai jamais été autant déçue par un film ! Je dirais presque que c'est un navet !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 novembre 2012
    "Augustine" est un premier film maîtrisé qui retrace le duel érotique entre Charcot et sa plus célèbre patiente. Winocour a le geste sûr et l'atmosphère de la Salpêtrière est très bien rendue. Tant qu'il colle aux basques de son héroïne (étonnante Soko, très intense), le film est réussit, par contre il pêche par académisme dès qu'on sort des murs de l'hôpital : le personnage de Charcot est trop figé (il se réduit à un masque qui se fissure) et l'ensemble demeure un peu trop sage. Malgré ces réserves, il faut voir ce film de belle tenue et à l'intelligence sensible.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Décevant ! Si le jeu de Vincent Lindon et Chiara Mastroianni est remarquable, la prestation de Stéphanie Sokolinski et le scenario nous laisse sur notre faim. Réalisation peu pédagogique concernant la pathologie de l'hystérie.
    reymi586
    reymi586

    468 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Un film très intéressant de Alice Winocour sur les travaux du professeur Charcot mais qui peut être aussi parfois long et ennuyant. Il y a en effet beaucoup de longueurs qui ne sont d'après moi pas essentielles. Comme je l'ai dit, c'est intéressant mais le problème est que l'on a peu d'explications sur les expériences du Pr Charcot et que l'on ne voit pas toujours forcément les résultats. Il y a beaucoup trop de silence pour un tel sujet. Au niveau du casting, qui se résume à Vincent Lindon et Soko, pas forcément extraordinaire mais efficace.
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