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K2rtm2n
3 abonnés
61 critiques
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3,5
Publiée le 1 décembre 2013
Film bien tourné. Lindon toujours aussi droit et émotionnellement absent comme dans beaucoup de film. Une très jolie jeune femme, qui a un rôle assez complexe.
cette fin de 19 eme siècle où les médecins n'avaient pas grand chose pour vous soigner. heureusement encore qu'ils ne l'opèrent pas sinon les séquelles seraient terribles. une magnifique interprétation du duo d'acteurs dans cette ambiance glauque et austère.
Interessante plongée dans l'univers de la psychiatrie de la fin du 19° siècle. Les soins prodigués sont très évocateurs du machisme ambiant, a-t-on vraiment évolué depuis ????
malgré l'interprétation impeccable de Lindon dans le rôle du professeur CHARCOT, qui gâce à l'hypnose A SU démontrer les traumartismes de l'hystérie , je n'ai pas été totalement convaincu la photo est belle , l'actrice est très jolie et prometteuse. interessant quand même de voir comment la médecine et la science a fait ses avancées malheureusement l'être humain reste un cobaye ce que l'on ressent dans ce film
Un premier film ambitieux,mais rendu inepte par sa froideur clinique et son manque d'empathie envers ses figures principales. Alice Winocour place sa caméra en 1885,lors des travaux du professeur Charcot sur une patiente atteinte de folie,la dite Augustine. Le cadre de l'hôpital Salpetriere,se prête particulièrement bien à cet exercice de style gothique et quasi-fantastique. Vincent Lindon,entre orgueil et et trouble,n'est pas inspiré qu'à l'accoutumée alors que Stéphanie Sokolinski(Soko) s'investit corps et âme,sans me toucher une seconde. "Augustine" dispose ainsi de quelques qualités formelles,mais qui n'évite aucun des écueils du cinéma d'auteur,et se développe en vase clos. Ce n'est quand même pas très normal de s'ennuyer autant devant un film.
Comme tout le monde le sait (ou devrait le savoir) à la fin du XIXème siècle, au temps de Maupassant (d'ailleurs dénoncé pour son machisme), les médecins qui comptent alors dans leurs rangs un certain Pasteur ou le professeur Charcot du film sont en proie à de grandes avancées dans leur domaine. C'est justement le sujet du film, et ce qui le rend particulièrement passionnant à mes yeux. Au même titre que le médecin on est à la fois fasciné par la beauté stupéfiante d'Augustine (Soko, sublime de retenue) et l'instant qui suit glacé par ses crises d'hystérie qui ne sont pas sans rappeler un classique du cinéma d'épouvante... Avec sa photographie magnifique, sa réalisation académique et millimétrée, j'ai vraiment été emporté par la guérison progressive et douloureuse de ce cobaye pourtant objet de désir. Désir, certes il y a, mais la science dans tout ça? En plus de compatir avec le calvaire de la jeune femme, le film m'a semblé faire un hommage à tous ces hommes de science, dont le professeur, qui ont su faire évoluer la science par leurs travaux (plus ou moins concluants). Malgré son aspect assez froid et distant j'ai trouvé le film touchant d'humanité grâce Vincent Lindon comme à son habitude irréprochable dans son jeu. À voir!
A la fin du 19e siècle, à la Pitié Salpêtrière. Augustine, 19 ans, vient consulter pour des pertes de conscience accompagnées de mouvements désordonnés. Le professeur Charcot qui fait des recherches sur une maladie qu'il appelle "Hystérie" se passionne pour cette nouvelle patiente.
Soko est parfaite entre candeur, détresse et provocation. Lindon dans un rôle de taiseux, froid à la limite de la déshumanisation, est une fois de plus excellent. La réalisatrice nous propose une belle mise en scène précise dans une atmosphère glaciale et grise rendant l'ensemble aride et troublant. Un film étonnant tant par son sujet que par sa forme.
En règle général j'ai un faible pour Vincent Lindon mais alors là c'est le pompon. Un film totalement inutile d'un bout à l'autre. Je crois que le grand homme qu'étais Charcot aurai mérité un peu plus de respect que de le réduire qu'à un simple bonhomme prêt à craquer pour une de ses patientes. Le film aurai mérité un peu plus de fond car rien ne se passe d'un bout à l'autre, le vide sidéral total. 1 états d'humeur agressif du au frein qu'il met à ne pas craquer plus vite pour Augustine. 2 Augustine la coquine qui ne fait que le chercher. (il faut bien que jeunesse se passe) et pourtant on ne pourra pas dire qu'elle ne c'est pas roulée à ses pieds. 3 Ha çà y est ils craquent ! 4 Heuuuu déjà fini. Pour la reconstitution visuelle 3 étoiles pour le fond 1
Bof...On se demande à quoi ça rime... Si c'est censé être un film sur l'hystérie, c'est un peu léger. Il ne suffit pas pour cela de ne montrer que des scènes à répétition où un individu se roule par terre en hurlant. Aucune étude des symptômes, aucune approche psychologique du personnage; aucune recherche psychanalytique, la réalisatrice a choisi de situer son film à une époque où précisément se développait la psychanalyse...Si c'est censé être un film sur les rapports entre ce médecin et sa patiente, là encore c'est pas assez exploré, c'est juste superficiel. Et puis on se demande aussi pourquoi Lindon fait la gueule du début à la fin, ne parle que de manière agressive, les sourcils froncés...Et enfin cette fin bizarre... Bon, une perte de temps, quoi.
Un film intéressant entre un médecin et une patiente atteinte d'hystérie. J'ai trouvé l'actrice principale très convaincante dans ce rôle particulier. Vincent Lindon égale à lui même. Le point fort du film est la qualité des deux acteurs principaux. Malheureusement, ça ne masque pas entièrement la mise en scène qui manque de rythme. Du coup, trop de longueur.
Cette reconstitution de la Salpétrière, faite à partir du tableau d’André Brouillet « Le Docteur Charcot à la Salpêtrière » est d’une grande précision. Vous aimez l’histoire et plus particulièrement celle de la Science, vous serez ravi !!! Mais si vous n’êtes pas particulièrement des adeptes de ces reconstitutions vous aimerez tout de même... Retrouvez ma critique détaillée sur cineaddict...
Film sur la relation ambiguë fictive du docteur Charcot, spécialiste de l’hystérie et de son traitement, avec une jeune patiente : Augustine, est un film assez plat pour ne pas dire ce que beaucoup considéreraient comme ennuyeux. Il faut vraiment tout le talent de Vincent Lindon en Charcot et la performance habitée de Soko (Augustine) pour donner au film un soupçon de vie à ce long-métrage désespérément neurasthénique. L’histoire est d’une incroyable platitude et on a du mal à comprendre les motifs de ce glissement dans la relation entre ces deux êtres d’une relation distante patient-docteur vers quelque chose de plus ambiguë aux frontières de la séduction. On suit le séjour d’Augustine à la Pitié Salpêtrière d’un œil détaché, à peine effaré devant les méthodes de Charcot et de la médecine de cette fin du XIXème siècle qui traitait les patients plus comme des cobayes que comme des êtres en souffrances. Le manque de vie et d’émotion de ce film le relègue à un bel objet visuellement esthétique, mais dépourvu d’une quelconque âme et surtout de la moindre once de passion. On se demande vraiment quel était le but de cette œuvre et ce que la réalisatrice et scénariste a bien voulu exprimer dans cette romance toute en ambiguïté et en platitude. Franchement pas emballant pour deux sous et péniblement sauvé par une interprétation pourtant assez convaincante. À voir donc pour la performance de ces deux acteurs, mais sans plus.
Augustine est le sujet majeur des expériences du Docteur Charcot sur l’hystérie. A Paris fin du 19ème siècle, l’hôpital de la Salpétrière, Augustine et son médecin vont vivre une relation particulière. Ce film a le mérite de nous éclairer sur les relations praticien/patient à cette époque, mais aussi sur les relations homme/femme, et enfin sur l’interprétation très masculine des troubles psychologiques féminins. La réalisatrice tient un propos très féministe : les femmes de cette époque sont prisonnières de leur corps, de leurs pulsions et leurs sentiments dans cette société hyper rigide. De fait elle développe des symptômes de ces frustrations répétées et constantes et de la négation de leur différence. Elle appuie bien le trait, certainement car très documentée, sur cette société très compartimentée mais avide de découvertes. On voie aussi bien comment sont traité ces êtres humains objets de recherche et çà rappelle d’autres films. Ce côté très naturaliste, on le retrouve aussi chez Tod Browning « Freaks », Khechiche « Vénus noir » ou Lynch « Elephant man ». C’est scandaleux mais déjà vu. Ensuite dans cette leçon de cinéma, on passe à une page expressionniste pour flirter aussi du côté de l’épouvante. Du talent de la réalisatrice au talent des interprètes avec une Soko habitée et un Lindon tout en retenue et nuance dans les silences, les regards et les gestes, il n’est de contestation possible. Mais le film tourne en rond avec une histoire d’amour prétexte à une manipulation finale guère intéressante. Avec ce film tourné un an après « A dangerous method » de Cronenberg, Winocour aborde le même sujet que son maître c'est-à-dire les balbutiements de la psychanalyse. Et elle convertit mieux l’essai que le canadien, c’est une fierté francophone. Mais mis à part le côté très documenté du film, je n’y voie guère de motif à le recommander.
Le corps recèle encore de nombreux secrets que l'homme ignore ou n'arrive pas à comprendre. En 1873, une jeune fille nommée Augustine arrive dans la clinique du professeur Charcot. C'est l'un des premiers cas atteint d'hystérie qui est reconnu en France, et Alice Winocour a choisit ce sujet comme premier long-métrage.
Les références à Cronenberg ne sont pas loin, tant Augustine essaye d'approcher un climat surnaturel tout en tentant de percer les mystères du corps humain. Avec ce récit tiré d'une histoire vraie, la cinéaste installe une ambiance quasi fantastique avec des scènes tournées majoritairement en intérieur, et cette lumière toujours surexposée. Un certain mysticisme baigne cette ambiance réaliste, sans jamais prendre l'ascendant sur l'aspect pragmatique du film.
Le film prend (trop) son temps pour tisser ce lien étroit et insaisissable qui unit les deux personnages. Ces derniers par ailleurs très bien interprétés par Soko (très crédible) et Lindon (impeccable, mais un peu cantonné ces dernières années aux mêmes rôles grave et sérieux) qui forment un duo étonnant. Mais ces performances d'acteurs n'empêchent pas la platitude du scénario et la lenteur trop pesante dans la narration.
Dommage car les thèmes soulevés sont tous intéressants. Que cela soit l'impossibilité de contrôler ses désirs primaires qui se transforment en pulsions sexuelles. Ou cette vision du corps, qui est ici perçu comme un objet, voire même un spectacle avec lequel on peut tirer des bénéfices. Il n'empêche qu'il va falloir suivre cette réalisatrice de près, car s'il manque de la densité au niveau de l'écriture, l'image et l'ambiance elles, sont très réussies.