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Seb De Niro
1 abonné
60 critiques
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4,5
Publiée le 3 décembre 2024
Sombre et excellent film belge. La réalisation est très bonne, l'ambiance unique et très appréciable. La performance de Matthias Schoenaerts est l'une des meilleures que j'ai jamais vues. Ce-dernier a pris 27 kg en 3 ans grâce à un programme intensif de musculation pour ce rôle. Ce film se distingue également par sa fin, la meilleure que j'ai vue depuis longtemps. Le film est nominé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Je regrette uniquement les personnages wallons et leur accent. Est-ce de l'humour ? Ça ne colle pas du tout avec le reste du film qui n'est drôle à absolument aucun moment.
Très bon film belge ! Film policier en pleine campagne belge, sous fond de trafic d’hormone. Les acteurs jouent bien, c’est la première fois que je les vois sur grand écran. L’histoire est cohérente et touchante, rien de surjoué, tout est très juste. Une première partie poussive mais rattrapée par l’autre moitié du film. Content d’être tombé sur ce film par hasard.
Un film sombre et violent à l'univers très spécial. Le scénario est émouvant et tragique, il repose sur un rythme lent. L’intrigue est révélée au compte-goutte, perfusant un récit peu impactant. L'œuvre repose entièrement sur l'excellente prestation de Matthias Schoenaerts en écorché vif au physique bestial bourré de stéroïdes anabolisants. Original et brut !
Ce Rundskop est avant tout à applaudir parce qu'il a su faire sortir le cinéma flamand du microcosme où il évolue, peu de temps après le cinéma francophone. Pensons par exemple à l'excellente série Undercover qui reprend une partie des ficelles utilisées ici, dont le terroir et les trafics qui s'y jouent : il n'y a pas qu'aux Etats-Unis et en Sicile que les mafias sont des thèmes porteurs.
Ceci étant posé, on pourra regretter l'interprétation surjouée d'accent liégeois de pacotille des acteurs francophones. On se concentrera plutôt sur Matthias Schoenaerts qui explose littéralement à l'écran en boeuf sauvage, un rôle qu'il semble apprécier puisqu'il a ensuite joué le bestiau primaire de De rouille et d'os.
Si la thématique de la mafia des hormones est indispensable à l'histoire, elle n'est hélas pas suffisamment exploitée et la fin nous laisse sur la nôtre.
COMME DES BETES. Dans l'arène, le matador sans burne pointe ses banderilles. Quelqu'un a touché le verrou, et il a plongé vers le grand jour. Une mise à mort agressive et fascinante.
Introduisant confusément intrigue et personnages le film s'appuyait pourtant sur des idées intéressantes et riches. Cependant stéréotypes, absurdités et jeux d'acteurs inégaux décontenancent le spectateur confronté à des policiers dépassés, une histoire d'amour homosexuelle peu crédible et des truands aux allures de décérébrés. Au milieu de ces tourments scénaristiques se distingue le taiseux mais charismatique Schoenharts, puissant mais insuffisant pour sauver l'ensemble...
Quel choc.. Un film d’une noirceur tellement intense qu’il en devient presque insoutenable, mais Matthias Schoenaerts rend ce thriller psychologique presque poétique, tant il arrive à nous toucher tout au long de l’histoire. A voir absolument, surtout pour les fans de ce genre.
"Tête de Boeuf" n'a rien du thriller sombre coup de poing annoncé. Cela part dans de nombreuses directions (enquête policière, traumatisme d'enfance, trafic d'hormones, vaches body-buildées), toutes traitées de façon superficielle et non aboutie. En réalité toute l'intrigue n'est qu'un prétexte pour dresser le portrait de Jacky Vanmarsenille, fermier en grande solitude psychologique. Bref une histoire confuse dans laquelle surnage Matthias Schoenaerts au jeu plein d'une force brute à peine contrôlée. Son interprétation convaincante et le cachet de cette Belgique partagée entre accents flamand et wallon restent pour moi les principaux points forts de ce drame policier, loin devant son scénario.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 2 juillet 2020
Bullhead a une histoire passionnante concernant l'utilisation illégale d'hormones de croissance chez les vaches et se concentre sur un personnage principal qui utilise cette substance pour s'injecter la testostérone qui lui manque. Apparemment, la police est sur le point d'arrêter l'utilisation de l'hormone de croissance et un flic est tué. Il y a une longue séquence impliquant une BMW et des pneus qui était obscure. Mais à ce moment-là je me moquais de ce qui se passait et je ne pouvais plus vraiment comprendre l'histoire. Mon Dieu ont-ils épuisé toutes les histoires possibles pour arriver à ça ? Il est interminable de suivre des flamands ruraux engagés dans ce crime peu excitant. Après environ 30 minutes, vous décidez que ce film est désespérément lent et ennuyeux. Étrange ce film semble avoir fait tous les festivals de films internationaux. Le développement des personnages échoue malheureusement et vous ne vous souciez pas du protagoniste ou de l'un des personnages de ce film ennuyeux. Je pense que le problème est qu'il est si inintéressant visuellement et si lent que vous ne développez aucun rapport. En particulier avec le protagoniste qui s'injecte de la testostérone et commence ensuite a faire de la boxe fantôme toutes les 10 minutes. Il doit y avoir une heure de film montrant des gros plans de son visage. Après environ une heure, je l'ai rapidement avancé jusqu'à la fin pour voir ce qui se passe. Le personnage principal prend tous les stéroïdes connus puis se transforme en carcasse attaquant la police et est abattu...
Si le cinéma, c'est donner à voir des territoires habituellement invisibles, alors 'Bullhead' est réussi : dans une Belgique entre deux aires linguistiques, agricole et troublée par le commerce illégal d'hormones, on croise des visages, des personnages, des situations jamais vus ailleurs. Dommage toutefois que ce portrait d'homme en bête blessée n'évite pas tout à fait l'écueil du sordide - on étouffe à force de tant de noirceur.
Premier long métrage venant de Belgique en 2011 réalisé par Michael R. Roskam qui marque les esprits !! J'avoue au départ que les trafiques d'hormones dans le milieu paysan ne m'intéressait pas trop mais l'histoire du personnage principal nommé Jacky énigmatique et mystérieux m'intriguait avec des flashbacks sur son triste passé dans son enfance ou il perd ses testicules par le frère d'une fille dont il était amoureux, ce gène lui sera pour la vie. Une fois grand, il revoit la jeune fille et son frère et casse la gueule à ce dernier par vengeance, la fille travaillant dans le commerce ne le reconnait pas tout de suite. Un long métrage dont la mise en scène est maitrisée, un scénario bien construit et un bon casting avec la révélation Matthias Schoenaerts qui le révèle au cinéma qui est là dans ses meilleurs jours. Une oeuvre complexe et efficace.
Matthias Schoenaerts porte à bout de bras ce film violent et très sombre.. Vraiment impressionnant dans son rôle, telle une bombe à retardement prête à exploser à tout moment.. Pas de chichis ou de fioritures dans la mise en scène, on est dans le brut de décoffrage et le réalisme est frappant. Une plongée sans concession dans la mafia rurale et le traffic d'hormone, sujet rarement traité au cinéma. Certaines scènes à déconseiller fortement aux âmes sensibles. 4/5