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    Bullhead
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    C’est au travers du personnage de Jacky, un jeune éleveur de bétail battit comme une armoire à glace mais au regard touchant et plein d’émotion, que nous somme plongé dans ce film mêlant trafic d’hormone, traumatisme refoulé et amour d’enfance.

    Malheureusement, malgré tout ces bons ingrédients, la sauce ne prend pas. En effet, la plupart des intrigues n’aboutissent sur rien, ou pas grand chose, et c’est avec un goût de "trop peu" que l'on se retrouve à la fin. Néanmoins, Mathias Schoenaerts arrive à se démarquer avec a son jeu d’acteur qui nous communique efficacement tout le mal être et le ressenti de son personnage.

    Et c’est bien dans la forme que le niveau du film sera relevé. Grâce aux différents jeux de caméra mettant Jacky en position dominante, au détriment des autres protagonistes, le spectateur sera rapidement immergé. Ce sentiment n’en sera que plus renforcé grâce à l’habille opposition dans les jeux de lumières et à une bande son particulière mais qui saura faire son effet.

    En espérant que tout ces élément sauront vous faire oublier le piètre jeux d’acteur des autres comédiens, en particulier celui des deux garagistes liégeois.

    Âme sensible, ne pas s’abstenir! Ce film saura vous touchez par son histoire certes assez simple, mais très émouvante.
    A voir en version original bien évidement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Je partage ma critique après avoir lu celle de santu2b. Je n’ai pas l’habitude de regarder des films belges. Cependant j’ai été agréablement surpris par celui-ci. Avec une histoire poignante et des émotions transmises à la perfection. "Bullhead" est un film qui ne peux laisser indifférent. Il nous fait voyager entre les mondes de l'élevage, de l'amour et du trafic d'hormones. L’acteur Matthias Schoenaerts joue son rôle à la perfection, celui de Jacky un éleveur au passer tragique, contraint d’utiliser des hormones et de devenir une bête. Durant le film j’ai été impressionné par le rôle brutal qu’il arrivait à mettre en jeu, que ce soit par son physique, ses expressions ou encore sa façon de parler, Matthias Schoenaerts arrive à nous faire comprendre ses émotions simplement en regardant son jeu d’acteur.
    Le cinéaste joue intelligemment avec l’image en utilisant des vues en contre plongée qui nous donne tout au long du film un sentiment de puissance émanent de Jacky. Mais au contraire, comme dans la scène de la discothèque, il montre aussi la faiblesse de Jacky par des vues en gros plan. De plus, lors de cette scène, les lumières utilisées montre le tempérament de Jacky, passant d’une couleur bleue à une couleur rouge qui symbolise l’agressivité. Lors de cette scène, la musique la discothèque deviens tragique à fin de transmettre un sentiment de pitié envers Jacky.
    Pour conclure, ce film vaut le coup d’œil, avec un jeu d’acteur joué à la perfection, une histoire poignante avec une excellente qualité visuel et sonore. "Bullhead" ne pouvait qu’être à la hauteur de sa réputation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    Je ne suis pas la première à regarder ce genre de film, ce n’est d’ailleurs pas du tout mon style, et pourtant, à mon grand étonnement, j’ai adoré !
    On a tous son propre avis sur le film « Bullhead » et je partage le mien en réagissant à la critique de « Tuco-Ramirez » ;
    Pour moi ce film est bien plus qu’une simple histoire d’hormones. C’est l’histoire de la vie de Jacky Vanmarsenille, un propriétaire de bétails qui sombre dans le monde du trafic d’hormones, je dirais presque malgré lui. Un évènement traumatisant de son enfance en est la cause. En parallèle à son histoire, on retrouve l’assassinat d’un policier fédéral, intrigue qui pour moi n’a pas beaucoup d’importance dans le film, mais qui plante une ambiance, pas très joyeuse.
    Dans le film, Jacky est comparé à un bœuf, cette bête énorme, pleine de muscles et qu’on assomme aux hormones, qui ne se contrôle pas, du point de vue de « Tuco-Ramirez, Jacky se prend pour une bête, c’est là que je ne partage pas le même avis. Tout dans Bullhead est fait pour qu’on arrive à reconnaitre les similitudes entre Jacky et un bœuf (sa respiration particulière, sa démarche, sa façon d’être,…) mais pour ma part, je ne pense pas que dans sa tête, Jacky se prenne lui-même pour un bœuf, tout ce qu’il s’inflige, les hormones, c’est pour combler son vide en lui, pour le rendre plus masculin, il y est obligé. Il garde en lui cette faiblesse mentale qui est loin d’être comparable à un bœuf.
    Bullhead est poignant, je n’ai pas d’autre mot, et le jeu d’acteur de Matthias Schoenaerts y est bien pour quelque chose. Je suis complétement d’accord avec « Tuco-ramirez ». Il est aussi impressionnant physiquement que par les émotions qu’il arrive à transmettre aux spectateurs. Il nous fait ressentir toute la faiblesse du personnage sans dire un mot, bien que la masse musculaire soit là, grâce aux hormones que Jacky s’injecte, on arrive à ressentir que le personnage est cassé mentalement.
    Bien que l’acteur soit exceptionnel, le réalisateur arrive parfaitement à nous transmettre le ressentit de Jacky. Les prises de vues nous font tout de suite comprendre ses émotions et l’influence qu’il a sur les gens. Par exemple avec la caméra subjective qui nous donne l’impression d’être dans la peau du personnage principal, on entend son souffle comparable à celui d’un bœuf, les gros plans sur son visage qui nous montrent la solitude et la tristesse du personnage. Ou encore les plans en contre-plongées qui nous donnent cette impression de puissance. Tout est mis en place pour que l’on ressente ce que Jacky ressent.
    Le réalisateur arrive aussi à nous donner des indices sur l’histoire du film, avant même qu’on ne nous l’explique, à travers le son. Par exemple, au tout début du film, quand Jacky a une altercation avec le fermier qui doit lui acheter ses vaches, moment assez impressionnant, on voit à l’image que le personnage est fort et imposant, mais au moment où il s’en va, la musique est assez dramatique, on comprend alors que quelque chose est brisé chez lui. D’en d’autres scènes il y a aussi l’absence de son qui justement amplifie l’isolement du personnage.

    Loin du ratage de film dont « Tuco-ramirez », je conseille vivement à ceux qui ne l’on pas encore vu, ce superbe film belge d’une puissance incroyable, d’une tension forte et au jeu exceptionnel d’un personnage principal qui arrive à nous transmettre à la fois sa brutalité et sa vulnérabilité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    Bullhead, un film sorti tout droit d’un mélange entre un réalisateur de talent, Mickaël R. Roskam, et un acteur puissant, Matthias Schoenaerts, qu’on ai aimé ou pas, ce film ne laissera personne indifférent. Je partage mon avis en répondant à la critique de « Septième sens ».

    C’est un film qui commence assez lentement, par une histoire de trafic d’hormones, et qui démarre par le moment où la vie de Jacky bascule, à partir de ce moment, les événements se suivent et nous comprenons sa personnalité, et comment il en est arrivé à faire du trafic d’hormones.

    Je suis d’accord avec « Septième sens » pour dire que Matthias Schoenaerts, incarnant Jacky, le personnage principal, joue son rôle à la perfection ; un homme imposant, instinctif, d’apparence très froid mais en réalité sensible, vulnérable, et ne sachant pas comment se comporter en société. Je voudrais ajouter que j’ai trouvé les autres personnages presque « facultatifs », tellement Jacky prend de place dans ce film.

    D’ailleurs, bien que le trafic d’hormones ait une certaine importance dans la vie de Jacky, j’ai eu l’impression qu’il sert à nous plonger dans le contexte dès le début du film et de support à sa réelle histoire. Ainsi que le meurtre du policier, il n’a pas réellement de répercutions ni « d’importance »…

    Tout comme « septième sens », j’ai remarqué la musique aux notes sombres et dramatiques qui ne laisse pas de place à l’espoir, et j’aimerais ajouter que la musique parfois isole, par exemple pendant la scène du moment fatidique, le son « disparaît » durant toute la course poursuite et ne revient qu’après. Dans le même temps, les prises de vue sont nombreuses et la caméra suit la course comme si nous étions à côté de lui.

    Je trouve aussi que la caméra opère des mouvements fluides et légers, car il y a beaucoup de plans filmés par caméra subjective, comme le moment au début du film où Jacky rencontre le fermier à qui il doit vendre ses vaches, nous avons l’impression d’être à sa place. Mais il y a également beaucoup de scènes filmées en contre-plongée, souvent sur Jacky, ce qui lui donne de la puissance et de la supériorité.

    De plus, l’ambiance générale du film est sombre, froide et même oppressante, par exemple durant la scène à la discothèque, la lumière bleue, la musique techno/électro ainsi que les prises de vue en plongée et très proche du visage de Jacky ont provoqué chez moi un certain malaise.

    Personnellement, ce n’est pas un film que je regarderais une 2e fois, car je n’ai pas aimé cette ambiance presque constamment oppressante, mais je reconnais que le film est d’une grande qualité, et que les amateurs de ce genre de film ne doivent pas hésiter une seconde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    Je voudrais réagir par rapport au commentaire d'arnaud1972 par ce que pour moi il y a des choses avec lequel je suis d'accord mais il ne détail pas beaucoup et cela me semble important de le faire sur le fameux film belge Bullhead.
    Jacky est un homme qui va grandir avec un manque de confiance suite à une agression quand il était plus jeune. Il tient un élevage de vaches avec son frère. Il paraît être une brute doper sous hormone, puis au fil du film on le voit comme un homme détruit et qui n'a plus de repère.
    Premièrement, je suis d'accord avec arnaud1972 sur le fait que l'intrigue policière est facultative et qu'elle sert juste comme alibis à la fin du film. Il ralenti l'histoire et n'apporte pas grand-chose au personnage. Je suis déçu par cette partie-là du film.
    Par contre, le jeu d'acteur de Matthias Schoenaerts ( Jacky ) est juste formidable. Il arrive à nous faire passer la crainte, la peur, la détresse, l'isolement et le mal-être juste avec les expressions du vissage. Comme quand il est attablé à table au stade de course de chevaux. Il a une expression très forte qui fait bien passer un mal-être profond et intrigue le spectateur sur l'état d’esprit de Jacky plus que sur la discussion de trafic d'hormone.
    De plus la musique a un rôle très important dans le film. Elle accentue plus ou moins la détresse de Jacky. Et renforce le jeu d'acteur. Dans la boîte de nuit par exemple on arrive bien à ressentir sa détresse tant dans le visage que dans la musique qui accentue plus le décrochage de l'esprit, il n'est pas à ça place et ça se voit.
    Enfin il y a les jeux sur la mise en scène par les points de vue de la caméra et par la lumière ambiante. Cela permet une fois de plus à amplifier le jeu d'acteur et à introduire le spectateur dans la scène. Pour moi la scène fort du film est la boîte de nuit. On y retrouve tous les points forts du film. La lumière bleue donne un froid et une isolation de Jacky. Puis quand il est dans l'appartement de Lucia, on voit bien l'importance des différents angles de vue de la caméra. Quand on voit Jacky en contre plongé il devrait paraître en position de force alors que pas du tout.
    Pour conclure, je trouve que le film Bullhead est un film qui travaille beaucoup sur la psychologie. Que le jeu d'acteur est très bon et est encore plus mis en avance avec la musique, les lumières et par les points de vue de la caméra. Je conseille au lecteur de voir ce film qui pour moi en vaut largement le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    Je voudrais répondre à la critique de Pelu qui me semble remplie d’un enthousiasme plus que zélé.
    Je tiens d’abord à préciser que je ne suis pas un habitué des films belge/indépendant, et que je ne connaissais pas du tout l’acteur Matthias Schoenaerts ce qui a sans doute influencé ma critique.

    Bullhead, un film gris et froid avec de long silence dans une ambiance campagnarde et « bœuf ».
    Notre héros, Jacky Vanmarsenille, interprété ici par Matthias Schoenaerts est un colossal fermier au tempérament bipolaire suite à un accident hors du commun. Jacky est dans le trafic d’hormone en collaboration avec une mafia et va très vite se retrouver au centre d’une enquête policière du au meurtre d’un enquêteur sur ces fameux hormone.

    Pour ma part je n’ai guère apprécié ce film, il est vrai que le jeu d’acteur de notre héros est très bien jouer, bluffant et envoutant même, mais ça reste la seul qualité majeur que j’ai retenu de Bullhead.
    Au contraire Pelu, je trouve que l’histoire est plutôt banale, remplie de long silence et de gros plan sur des personnages sans aucun charisme, note à moi-même, c’est peut être « un effet de style » pour justement rendre le héros plus charismatique mais bon, à quel prix ? Un décor assez pauvre dans le fin fond de la campagne et une bande-son quasi inexistant. Ensuite vient un scénario qui semble très vite se décomposer pour laisser place à une multitude de petites histoire étroitement lié certes, mais qui ne se finissent pas, ce qui m’a laissé perplexe concernant le réel but/scénario du film, je ne vous le cache pas. Pour finir nous avons une scène finale plus que confus avec une interprétation propre à chacun mais qui pour moi ressemble juste à une fin bâclé réunissant en un seul lieu tous les personnages « principaux ». (càd, le héros, son ami = mafia, la femme, les enquêteurs bref bête d’ambiance tout ça…

    En conclusion Bullhead est un film sombre et intéressant dans le cas d’une analyse collective mais pas pour le plaisir personnel, ou seulement pour les amoureux du silence et de la solitude mais sans plus. Ainsi donc, je m’adresse à ceux qui rêvent "d’espoir" et de "lumière", passé votre chemin, ce film n’est pas fait pour vous.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Il est facile pour tout un chacun de critiqué un film, en effet se forger une opinion est bien plus facile à faire que de devoir encaisser les critiques venants de novices. Cela étant dit, il me semble tout de même important que je puisse donner mon point de vue sur ce film. Bullhead est un film belge qui ne demande qu’à être connu, celui-ci regroupe des acteurs ayant des carrières bien différentes, mais une harmonie règne tout de même tout au long des deux heures que durent le long-métrage. Afin de donner plus de poids à mes propos, je vais basés les différents arguments que j’avance sur la critique faite par Alain D.
    Tout d’abord, je rejoins les propos de Alain D quant au jeu des acteurs. Ce n’est, en effet, pas donner à n’importe quel acteur de pouvoir faire transparaître des émotions à travers un écran, et pourtant, Mathias Schoenaerts y arrive parfaitement tout au long du film. Malgré son physique imposant pouvant être comparé à celui d’un bœuf, il est resté le petit garçon qui a vu sa vie bouleversé suite à une agression disproportionnée. Si cet acteur particulièrement expérimenté se distingue tout au long du film, il n’en a pas de même pour les autres comédiens. En effet, les jeux de ces derniers me semble moins aboutit et donc il est plus difficile de pouvoir s’y attacher ou de pouvoir s’identifier à leurs personnages.
    Par contre, je ne rejoins pas les éloges faites par Alain D quant au scénario. Pour ma part, il y a beaucoup trop de sujets distincts développé tel que le trafic d’hormones, la mort de l’enquêteur, l’histoire entre Jacky et Lucia, … Il aurait été plus judicieux, selon moi, de limités le nombre d’intrigue abordés et ce afin que le spectateur ne se retrouve pas noyer sous masse d’information trop importante que pour être apprécié.
    Ensuite, le montage qualifié d’ingénieur par Alain D., est pour ma part, entrecouper de trop longue pause. En effet, à chaque fin de scène ou presque, il y a deux ou trois secondes de trop avant de passer au plan suivant, ce qui fait perdre du rythme et peut donner une impression de lenteur. Cette même critique a été faite au dernier film des frères Dardenne (La fille inconnue), qui après être repasser par le montage à gagner en fluidité.
    Pour terminer, j’aimerai apporter un élément nouveau qui me semble important. Tout au long du film, on retrouve un grand nombre de stéréotypes tel que les accents, la pauvreté, les vêtements, … Il ne me parait pas indispensable de devoir intégrer ces caractéristiques, parfois erronés, pour pouvoir faire d’un film belge, un film connu.
    En conclusion, de manière générale ce n’est pas le film qui marquera ma mémoire. D’un point de vue purement personnel je préfère les films tel que Captain América qui ne manque pas de rythme et où chaque acteur fait passer de nombreuses émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Voici ma critique de bullhead film Belge, je vais répondre à la critique de lolohap. Pour commencer Bullhead est un film qui raconte l'histoire de Jacky (Matthias Schoenaerts) éleveurs de bovin, celui-ci faits partie d'une filière de contre bande d'hormones dont il en dépend énormément à cause d'un accident étant petit. Et le meurtre d'un enquêteur. Le film jongle vraiment entre c'est 3 histoires tous le long car c'est 3 histoires se comprennes à la fin. Par rapports à la critique de lolohap je trouve pas que le scénario est très compliquer mais je pense surtout qu'il faut pas perdre la main. Certes certaine scène du film est dur à regarder surtout pour les âmes sensibles mais sur les 2 heures de film il peut très bien quelque scènes hard. Le jeu d'acteur est magnifiquement mis en scène car tous le long du film j'ai eu l'impression d'être Jacky tellement qu'il est puissant dans son jeux d'acteur. Bien sûr le réalisateurs à tous faits aussi pour ce mettre dans la place des acteurs en fessant énormément de gros plan sur les visages des acteurs quand il pleure, il rit, ect. Pour terminer je félicite la Belgique pour ce si beau film!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Pour ma part, ce n’est pas du tout le genre de film qui m’attire.

    Je suis en partie d’accord avec lhomme-grenouille.

    Le scénario banal et peu attractif ; d’un propriétaire de bétails, du nom de Jacky Vanmarsenille et d’un trafic d’hormones. Peuplé de nombreux moments lents qui ne m’ont nettement pas mit dans l’histoire.
    Certes, il y a un évènement choquant dans sa vie d’enfant, qui n’est pas facile. Mais c’est bien malheureusement un des seul moments d’action.
    Par contre, j’admets mon désaccord avec lhomme-grenouille. Aux niveaux de la qualité des paysages choisit par le réalisateur. Ils sont beau et vont bien avec l’histoire et le climat de la Belgique.
    Pour finir, je ne vous dit pas d’aller absolument le voir ou au contraire de l’éviter.
    Il ne m’a pas plu ce n’est pas pour autant que pour vous il le sera.
    Car, cela appartient à chacun de se faire son avis sur un film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Je vais partager ma critique en réagissant sur celle de Pelu
    Comme à chaque fois que je regarde un film belge, je suis agréablement surpris. J’ai adoré le film Bullhead !
    Il raconte l’histoire de Jacky issue d’une famille d’agriculteur. Avec l’aide d’un vétérinaire, il se fait une place dans la mafia des hormones, comme son père auparavant, mais pas forcément par choix. Jacky est montré comme une bête, un personnage parfois violent, renfermé sur lui-même parce qu’il cache un mal-être enfui. Les choses vont se compliquer pour lui quand un agent fédéral va être assassiné et tous les secrets de son enfance vont réapparaitre.
    Comme Pelu, il faut mettre en évidence l’acteur Matthias Schoenaerts qui est splendide. Par son jeu d’acteur, il arrive à transmettre aux spectateurs les émotions de Jacky avec son physique imposant et ses expressions faciales. Il n’a pas besoins de parler pour nous faire comprendre que quelque chose le tourmente et le rend malheureux. Chapeau pour cet acteur avec un énorme talent.
    Cette histoire est incroyable quand on se dit que le réalisateur, Michael R. Roskam introduit dans un seul film une histoire de trafic de drogue, une romance, un drame, une enquête policière et un homme détruit par son enfance sans que cela ne soit mis de côté. Comparer à Pelu, si l’enquête avait été trop présente, elle aurait gâché l’importance du film et serait devenu une histoire policière. Elle permet juste que la fin soit résolue et cela est suffisant. Par contre, je suis juste resté sur ma faim pour la romance du film qui aurait pu être pensée différemment.
    Je terminerai sur la façon de filmer qui est remarquable, la caméra est presque toujours en contre plongée quand Jacky est filmé pour montrer la puissance qu’il dégage par son incroyable physique, comme quand il se retrouve avec Lucia dans son appartement. Sauf qu’il y a une contradiction, la caméra montre la puissance de Jacky mais la présence de Lucia le rend faible et soumis à elle. C’est le jeu d’acteur de Matthias Schoenaerts mais aussi celle de Jeanne Dandoy qui rend cette scène forte.
    Pour conclure, c’est un film belge remarquable et impressionnant que je conseille à toutes les personnes aimant le cinéma de regarder. Même si c’est un film sombre et que je peux comprendre que l’on n’apprécie pas ce genre-là, il faut au moins le voir pour le jeu des acteurs.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Excellent surprise ce film est une vrai réussite!! De l histoire totalement original sur un fond de trafic d hormone en plein cœur de la campagne flamande mention spéciale au décors et couleurs qui nous mettent dans l ambiance. Tout comme l acteur principale. Qui est bluffant dans le rôle de ce taureau blessé par la vie par ce drame avec lequel il vit. Avzc en fond de la revanche , de l amour , l envie d une femme , son bloquage mais aussi le taureau enragé qu il peut être une force de la nature qui ne se contrôle plus et qui effraie ! Un homme qui tie s son business illicite tel un truand.... Super toutes ces oppositions nous fascinent on a envie de mieux le connaître de l aider tellement il est maladroit... Pour mieux nous effrayer 5 mn après

    Il est dommage que la trame policière deviennent au fur et à mesure secondaire voire inutile... Elle aurait mérité à être plus développer cela aurait pu être très bon d avoir les deux récits en oppositions.... Cela aurait rendu le film bien plus passionnant.... Dommage n empêche que ce petit film belge vaut vraiment le coup pour ce personnage enragé !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Ce film est un savant mélange s'articulant autour de sujets graves et bouleversants. Froid parfois même glaçant, bouleversant et dérangeant à la fois. Je recommande tant par l'atmosphère du film, qu'au jeux des acteurs, tant par le réalisme dramatique s'articulant autour des relations humaines de notre société contemporaine.

    L'homme face aux bêtes, l'ombre de son passé pour lequel il ne peut y échapper. Maladroit et par fois touchant, le principal protagoniste nous emmène dans son univers sombre, à la fois maladroit et déterminé.

    On est pris aux tripes et on ne peut l'oublier.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2015
    Une excellente histoire de base hélas desservie par un scénario vulgaire et des acteurs terriblement mauvais - excepté l'excellent Matthias Schoenaerts qui sauve le film du désastre (les scènes où il apparaît seul sont particulièrement saisissantes). On regrettera en outre la pauvreté et la platitude des personnages féminins tout comme le spécisme des dialogues : ainsi les hommes sont-ils comparés, à la fin du film, à des "animaux" (sic) par le personnage très mal interprété de Lucia, alors que ceux-ci leur sont bien supérieurs...
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Un Ovni dans la plus pure tradition du cinéma belge moderne. Tout simplement génial. Michael Roskam signe là un film fort, poignant, percutant, d'une maîtrise exceptionnelle dans l'intensité du propos, la justesse du scénario et la conduite de l'intrigue. Porté par une poignée de jeunes acteurs dont l'exceptionnel Matthias Schoenaerts, "Bullhead" est une œuvre majeure du cinéma européen.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Un film puissant , prenant et très bien interprété avec un Matthias Schoenaerts qui déploie vraiment son talent de grand acteur !
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