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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 juillet 2013
un 1er film qui en a - un électro choc - un sujet original traité avec audace - un polar qui n'a pas peur de flirter avec la comédie - un 1er rôle hallucinant - on est cloué sur son siège - le meilleur film belge depuis des lustres - des images inoubliables - une fin bouleversante -
Bullhead est un film magnifique. Tant par son histoire parfaitement réalisé par Roskam qui fait la part belle a Matthias Schoenaerts qui explose le film par son interprétation. Les deux faces de l'histoire se couplent parfaitement bien et peu à peu le film laisse place à une tragédie moderne incroyable , d'une émotion qui surprend le spectateur mais à coup sûr le laisse bouche bée par ce qu'il vient de voir.
Film moyen sur les hormones dans le milieux de l'agriculture , les protagonistes du film ont l'air de sortir de ne sais ou , avec des gueules cassées , des agriculteurs un peu grossierement dépeint , à voir une fois
Film complètement improbable et assez génial. Un film tendu, froid et brutal à l'image de son personnage principal porté par un Matthias Schoenaerts impeccable.
"Bullhead" est un film dur, âpre, épuré. Ce n'est pas tant un film sur la mafia des hormones que sur le parcours d'un homme brisé par la vie, confronté à son passé chaque jour, violent en raison de son parcours. Matthias Schoenaerts tient là encore un rôle fort, qui avec "De rouille et d'os" le confirme en tant qu'acteur sur lequel on peut compter dans les années à venir.
Ce film ne m'a pas scotché comme je m'y attendais, bien que les acteurs soient brillants et le scénario très bien construit. L'intrigue et la complexité des personnages sont travaillés, je pense cependant qu'il y aurait pu y avoir un peu plus de jeu avec les effets cinématographiques. Après, ce minimalisme est un parti pris – une manière de nous plonger dans l'authenticité de la vie rurale en Belgique, particulièrement dans le business de la viande et des hormones. A voir, au moins pour Matthias Schoenaerts, mais pas à revoir.
Un polar sombre et réaliste, dès les premières minutes, le ton est donné...ce film ne laissera pas indifférent. Et personnellement j'ai pris une claque et ce que j'attends d'un film au cinéma. Interdit aux moins de 12 ans seulement ? je vois mal un mineur regarder ce film très dur, ni même avoir la maturité pour l'apprécier.
Excellent film belge dans la lignée de ceux des Frères Dardenne (bien que celui-là soit flamand), c'est-à-dire pas de musique de fond intempestive, de dialogues à rallonge, juste des acteurs (tous excellents d'ailleurs), des lieux qui, situés à la frontière linguistique ajoutent encore à l'atmosphère. Le côté décalé du caractère des belges jamais absent et les divers quiproquos du scénario allègent la trame dramatique de l'histoire !........ Un film qu'on oublie pas !!!
Le taureau est un animal dangereux, très puissant, et imprévisible car il peut devenir violent en une fraction de seconde. Solitaire mais aussi instinctif, il faut savoir s'en méfier. Jacky Vanmanrsenille a le corps d'un homme mais l'apparence et l'attitude d'une bête. Faisant partie du trafic d'hormone dans l'élevage bovin, il va devoir faire affaire avec son ami d'enfance qui vient de réapparaitre. Ces retrouvailles vont le renvoyer dans le passé et faire ressurgir des souvenirs douloureux. Bullhead a tout d'une tragédie. Les vingts premières minutes annoncent un paysage vide, une campagne à l'ambiance froide et angoissante, où l'on sent qu'un malheur va arriver. « Tôt ou tard, tu te fais couillonner » dit Jacky en voix off. La fin est alors annoncée. Comme toute tragédie qui se respecte, le héros doit avoir de l'épaisseur. Cet homme en a à revendre, au sens propre comme au figuré. Instinctif, renfermé, et ne sachant pas comment se comporter vis à vis des autres, Schoenaerts joue son personnage de manière impressionnante, non comme un être humain mais un animal. On en arrive à la pièce maîtresse de la tragédie : la destinée. Ici, l'antihéros subit de nombreuses coïncidences provoquées par la fatalité, et ce depuis son enfance. L'absence d'un quelconque espoir est clairement marquée par cette musique aux notes sombres et dramatiques, venant accentuer le sort du protagoniste, déjà scellé. Dans cette atmosphère glauque et poisseuse, la mise en scène reste poétique, où la caméra opère des mouvements fluides et légers qui arrivent à cerner la détresse de tous ces personnages. En bref, une oeuvre surprenante et parfaitement maîtrisée se finissant par une scène que vous n'oublierez pas de sitôt. Comme quoi, prendre le taureau par les cornes ne marche pas toujours...
La métaphore de l'animal est omniprésente, et l'on ne peut qu'être ému face au cruel destin auquel est voué le personnage. Il y a une telle rage qui en émane... Mathias Schoenaerts offre une interprétation effrayante tant elle est poignante et pourtant si brutale. Ce film jongle entre les sujets, et malgré des scènes burlesques de trop du côté des acteurs jouant le rôle des mécaniciens, Bullhead est une oeuvre fracassante, nourrie d'une poésie brute qui offre un développement aux personnages on ne peut plus réaliste.
Jacky est un vrai taureau. Bestiale dans l’attitude et ka morphologie. Eleveur de bestiaux, quel heureux hasard, il use pour ses bêtes et pour lui-même (là çà se corse) d’hormones en tout genre. Il se considérerait pas pour une bête le gars ; et bien pas loin, et c’est le sujet le plus interressant du film. Lorsque l’on comprend pourquoi il se considère lui-même comme un morceau de barbak sans âme, çà fait froid dans le dos. Une scène d’une violence comme rarement vu au cinéma vient nous expliquer la construction chaotique de cet être mi humain mi bête. Matthias Schoenaerts a pris 27 kg pour le rôle et offre une performance colossal ; on comprend pourquoi en le voyant Jacques Audiard l’a retenu d’office pour « De rouille et d’os ». Voilà pour le premier sujet. Pour gaver ses bêtes, il use d’hormones et donc fréquente de très près la mafia pour se fournir. Il va donc être pris dans une affaire qui le dépasse de trafic de stupéfiants. Le polar est sans intérêt car il sert uniquement de prétexte à une démonstration un peu stérile d’habileté narrative. Sur TéléCinéObs ce ratage du film est bien en avant par Nicolas Scheller : « Ce thriller flamand sur fond d'industrie bovine s'éparpille entre ses deux sujets : un trafic d'hormones qui tourne mal et le désir d'amour contrarié d'un éleveur de bétail castré à l'adolescence et accro aux anabolisants. » De plus on pense à une influence à la Coen avec des personnages grotesques ; cependant le problème est que cette infuence n’est portée que par 2 personnages. Ces 2 personnages sont de plus les 2 seuls wallons du film ; ces clichés cachent toujours les mêmes réflexes communautaires au plat pays. De fait, il est difficile de comprendre toutes les éloges pour un film aussi bancal.
Quel film poignant! Très émouvant, dur et triste à la fois. Le metteur en scène est également un virtuose pour donner tant d'émotion avec ce personnage principal. Et ce dernier livre d'ailleurs une incroyable performance! Bref, on en ressort tout retourné. Un très grand film selon moi. On ne cesse de penser tout le long du film ce qu'aurait pu être la vie de ce personnage principal sans cet "accident". Grandiose! Et enfin pour finir, très belle musique également.