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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 mai 2013
Film noir intense sur un sujet peu traité au cinéma : le trafic d'hormones. Son personnage principal en est rempli et l’interprète Matthias Schoenaerts est impressionnant en héros torturé et impuissant comblé par son physique de bœuf. Absence de sensiblerie, des scènes chocs (spoiler: bien que rien n'est montrer lors de la scène de castration, elle reste dure psychologiquement ) et un héros qui par moment réussi à nous toucher. Le scénario est bien ficelé et nous offre une belle fin (qui n'a rien d'un happy end), bon film belge à voir !
Ce film à la lecture du synopsis n'a pas l'air bien passionnant, d'habitude je ne suis rarement frillant des films Belge mais pourtant ce film est un vrai bijou à l'état brute... et franchement Matthias Schoenaerts est tellement bon que son césar il aurait dû l'avoir pour ce film... "un monstre" dans tout les sens et sous entendu du terme... Je ne peux que vous le conseiller si vous aimez le cinéma
Un drame rural belge sur fond de polar dans le monde de la mafia des hormones de bétail, un film social et culturel comme on en voit peu, à regarder un jour de printemps avec le moral en béton si possible. Présenté dans la bande annonce comme le mauvais garçon du film, Matthias Schoenaerts est en fait le seul héros aux sentiments humains, pourtant inexplorés à cause de son tragique passé, enfoui dans les champs brumeux du plat pays. On retiendra donc la révélation de cet acteur monumental qui, sans conteste, porte le film sur ses épaules hypertrophiées. Pour des seconds rôles captivants, le cinéma belge a encore des efforts à fournir.
Bullhead se déroule entre polar et film psychologique, entre drame et comédie. Un positionnement incertain qui ôte au film pas mal de crédibilité. Le ton ne semble pas maîtrisé, sa finalité incertaine. Le talent de Matthias Schoenaerts est exploité à minima. Les personnages sont dessinés à gros traits, entre Flamands violents et Wallons attardés, entre boeufs et bourins. Sans nuance.
Un film coup de poing. Une histoire pertinente. Un scénario bien écrit, bien pensé. Un personnage torturé et touchant parce qu'on ressent sa souffrance rien qu'à travers son regard. Il est marqué au fer rouge, comme si le temps ne pouvait pas guérir ses plaies. Ça empiète sur son caractère impulsif ainsi que sur sa vie sentimentale. Tôt ou tard le passé refait surface, la voix off nous le dit clairement dès l'introduction, tôt ou tard le passé refait surface. Matthias Schoenaerts est d'un naturel déconcertant, il a le rôle de Jacky dans la peau.
Un film bouleversant, porté par l'excellent Matthias Schoenaerts. De très belles images, de très bons comédiens, un scénario bien ficelé. Bref un film à voir absolument et un réalisateur à suivre de très près.
Un film absolument génial, le cinéma belge nous prouve qu'ils en a sous le pied, Matthias Schoenaerts est magistral dans une histoire parfaitement bien travaillé avec une mise en scène splendide, une réalisation génial et une tres bonne bande son !
Film correct mais l'acteur principal manque de férocité si bien que la tension qu'on aurait pu espérer n'est pas au rendez-vous et le film fait pschitt...
Bien sûr, il y a quelques faiblesses sur lesquelles on peut revenir : d'abord l'intrigue policière liée au trafic d'hormones pas assez dense, portée par des personnages un peu légers, trop caricaturaux. En bref, pas assez lourd pour faire un juste contrepoids au drame intime de Jackie. Ca déséquilibre le tout car cette intrigue "secondaire" trahit dans le même temps sa raison d'être : le prétexte au malentendu dramatique (très scénarisé) de la scène finale.
Cela étant dit, le film est un coup de poing dans les parties. Réussir à faire exister à l'écran ce personnage à la fois animal (silhouette, regard) et castrat, parvenir à l'humaniser, le rendre émouvant, c'est un pari 100 fois réussi. On sort de là groggy avec l'envie de savoir ce que ce réalisateur belge a encore dans le ventre à nous donner. Et ça n'est pas un mince compliment que de trouver à sa réalisation, à son univers même, un je ne sais quoi de Nicolas Winding Refn. Chapeau bas l'artiste !
Ce film fait l'effet d'un coup de poing dans l'estomac,bâti autour de son colossal personnage principal joué tout en finesse par un Matthias Schoenaerts bluffant,le scénario nous fait découvrir un monde de trafiquant d'hormones plutôt terrifiant, la mise en scène anxiogène de Michael R. Roskam alliée à une photo de belle facture confère au film une aura artistique indéniable. "Bullhead" est un film qui marque son spectateur longtemps après la séance,signe d'une réussite cinématographique, loins des sentiers battus,une œuvre à part donc,dont on ressort groggy mais conquis.
Voilà un film qui prend aux tripes, qui dérange, et paradoxalement qui fait du bien! Sérieusement, Bullhead, est une claque, tant l'histoire est poignante, la réalisation sombre, et l'interprétation excellente!
Un film intéressant et bien maîtrisé, mais qui laisse malgré tout quelques regrets. Le réalisateur délivre ici une belle surprise : la mise en scène est moderne et très efficace, l'histoire assez bien foutue et la réflexion sur la sexualité plutôt bien vue. Malheureusement, le film met du temps à se lancer et je me suis vraiment demandé dans le premier quart d'heure où j'avais mis les pieds. Puis les pièces s'emboîtent et le scénario prend de l'ampleur. Mais la narration cloche malgré tout et le rythme n'y est pas, ce qui crée des sortes de trous d'air où l'attention retombe. La réalisation, quant à elle manque d'une certaine virtuosité et on se prend à penser ce que Winding Refn aurait pu faire d'un tel projet. Au final, c'est Matthias Schoenaerts qui tire vraiment son épingle du jeu et porte à bout de bras le film, grâce à une prestation fascinante.
Un thriller flamand noir, étouffant et dérangeant, mi-polar, mi-western rural, qui nous en met plein la tronche. Matthias Schoenaerts, acteur phénoménal, crève l'écran.
Ce film, d'une invraisemblable noirceur, vaut avant tout par la performance totalement incroyable de Mathias Schoenaerts. Pour le reste, misérabilisme, pessimisme, violence gratuite…et apparemment, beaucoup aiment ça, mais le box office n'a pas explosé...