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    Bullhead
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    399 critiques spectateurs

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    shindu77
    shindu77

    90 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Un bon film belge. Matthias Schoenaerts excelle une fois de plus et le casting n'est pas en reste. L'histoire est intéressante et contient son lot d'émotion, d'action et de violence.
    Seul petit bémol, le film manque de rythme par moment avec des longueurs ce qui est quelque dommage.
    ErenOz
    ErenOz

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2015
    J'aime la simplicité du tournage de ce film qui contraste bien avec la complexité du contenu. En effet: "Le nouveau film phénomène du cinéma belge" comme le dit l'affiche du film. Encore une fois, j'ai été incroyablement touchée par la performance de Matthias Schoenaerts. Il sort tellement vrai de tous ses rôles. On y croit en le voyant. Egalement des touches d'humour au sein du film. Un peu plus de deux heures de sensibilité qui n'ennuient pas. De plus, j'ai pris du plaisir à regarder le film en flamand, la langue originale de l'oeuvre. Langue que je trouve très douce et qui renforce le côté touchant de ce film. Donc je le recommande vivement. Merci :)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2015
    Comment ne pas être émotionellement terrassé par ce film? Mélangeant les genres polar, thriller psychologique, histoire d'amour impossible on est très vite complètement happé par l'ambiance particulière qui se dégage de ce film. Pourtant au départ le thème ne me plaisait guère, une sombre affaire de trafic d'hormones au fin fond de la Flandre profonde, pas du tout ma tasse de thé. j'y suis donc allée à reculons. Et pourtant dès les premières images le ton est donné, par un mouvement de caméra lent on traverse une allée, puis apparaît cet homme impressionnant tout en muscle malmenant un pauvre fermier appeuré qui n'ose dire un mot face aux questions de ce minautore près à exploser. Puis il y a ce lent ralenti qui se rapproche de ce molosse, on ressent déjà que derrière cette carapace se cache un coeur brisé par la vie, par un mouvement furtif il sort de sa poche un inhalateur anti-asthme, anti-douleur, ce colosse ce n'est pas lui, lui c'est seulement un coeur brisé. On se rends très vite compte que ce trafic d'hormones n'est qu'une toile de fond, que le principal sujet du film est ailleurs celui de nous conter le parcours singulier de cet homme que la vie n'a pas épargné. lui, c'est Jacky fermier plus par nécéssité que par réelle vocation devant composer avec le milieu, le trafic d'hormones afin de survivre à la concurrence. Par un jeu de circonstances, il revoit un ami d'enfance et c'est soudain toute cette part de lui-même qu'il s'était avec acharnement érvertué à enfouir à tout jamais depuis 20 ans qui ressurgit de façon implaccable. Par un flash back sur son enfance on comprend pourquoi cet homme est devenu ce qu'il est, un jeu d'enfant ayant mal fini ayant scellé à tout jamais son destin d'homme et lorsque la caméra revient sur lui, lui seul, recroquevillé dans sa baignoire, à l'état de foetus, laissant l'eau source de vie coulé sur son corps et son âme meurtri, on a mal pour lui, on ressent viscéralement son mal-être. Alors Jacky décide de revenir à la source, de rattraper le temps perdu, car cette vie de fermier, ce n'est pas la sienne, cette vie ne correspond en rien à sa sensibilité, à sa personnalité profonde.... Jacky décide de passer cette barrière, d'aller vers l'autre monde, celui de la ville et de ses parfums particuliers, là où sa vie d'homme aurait dû se faire s'il n'avait pas été marqué au fer rouge par l'idiot du village. L'autre monde correspond aussi à celui de Lucia, le seul amour qu'il est connu, l'amour de sa vie. Jacky va la suivre fermement décidé à lui plaire, à la conquérir. C'est dans cette boîte de nuit où il l'a suivit qu'il va tenter sa chance, mais voilà Jacky n'est pas dans son élément, on le sent totalement happé par cet environnement, par cette musique trop forte, par ces lumières qui l'aveugle. Il ne peut que fixer longuement l'objet de son amour sans oser l'approcher. C'est Lucia qui viendra vers lui, intriguée et flatée par cet homme qui semble s'intéresser à elle. La joie intense que ressent Jacky en sa présence sera de courte durée car Lucia appartient à un autre monde celui de la frivolité, de l'inconstance des sentiments, elle ne comprend pas que cet homme a besoin d'elle pour renaître, pour survivre. La parenthèse enchantée de Jacky sera donc de courte durée, il tentera une nouvelle fois de la revoir, mais Lucia qui a enfin reconnu Jacky le rejette, par peur de cette violence qu'elle ne comprend pas, et c'est justement cette incompréhension de Lucia, son manque de discernement et d'empathie face à la souffrance de cet homme, son manque évident d'amour, tout ce que Jacky était finalement venu chercher auprès d'elle qui va tout faire basculer....
    Nicolas K
    Nicolas K

    103 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2015
    Glaciale, puissant, cru comme la bonne viande de la ferme.
    Pour un premier long-métrage, Rundskop s'avère donc une réussite par sa force et vitalité omniprésente. Le scénario se tire en longueur sans vraiment nous surprendre, et une fin qui laisse un peu songeur sur la cohérence réelle d'un des personnages sur ses actions.
    Matthias Schoenaerts est une bête, un animal, un sanglier prêt à tout, bouffant le cadre par une présence charismatique importante, et ça, ça à de la gueule. Mais, c'est un peu tout sur ce film...
    Alain D.
    Alain D.

    581 abonnés 3 275 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2015
    Limburg en Belgique : Jacky Vanmarsenille est éleveur ; pour améliorer les rendements il n'hésite pas à piquer le bétail avec des hormones de croissance. Avec son ami de 20 ans Diederik, il deviennent des magnats dans le milieu de la mafia des hormones.

    Le jeu des acteurs est sublime : Matthias Schoenaerts est impressionnant dans le rôle de Jacky, le colosse ténébreux lui aussi piqué aux hormones ; il est à la fois émouvant et physiquement effrayant. Jeroen Perceval est aussi très convaincant dans le personnage de Diederik l'ami et protecteur de Jacky. Enfin, l'évocation du casting serait incomplète en ne citant pas la bonne prestation de Jeanne Dandoy dans le rôle de Lucia "petite amie" de Jacky.

    Les dialogues sont simples mais extrêmement efficaces. Le scénario est très habile, servi par un montage ingénieux, il nous délivre les informations au compte goutte en maintenant un suspense indéniable.

    Une histoire très dure et poignante que celle de Jacky. Ce drame ne devient thriller que dans la seconde partie de ce très bon film de Michael R. Roskam.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 avril 2015
    Ce film me laisse sur ma faim.
    Je comprends toutes les critiques positives qui sont faites à son sujet, l'acteur est remarquable, cependant je ne suis jamais vraiment arrivé à rentré dans le film et à être emballé par le scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Le jeune cinéaste Belge Michael R. Roskam réalise une performance internationale avec Bullhead qui lui permet d'acquérir une certaine notoriété. Il met en vedette l'acteur principal Matthias Schoenaerts qui interprète un éleveur, trafiquant de drogues hormonales pour le bétail. Il campe Jecky, un homme renfermé et brutal, qui peut devenir rapidement violent. Roskam utilise le flashback pour rappeler le passé de Jacky, mêlé dès son enfance à ce trafic. Le scénario explore le milieu rural flamand et le milieu des gangs avec un réalisme et une intensité dramatique rarement égalée. Malgré son rôle taciturne et violent, Matthias Schoenaerts domine l'histoire de la tête et des épaules. L'intrigue est particulièrement bien montée, amenant le spectateur progressivement là où le réalisateur veut le conduire. Ce thriller dramatique est une belle réussite avec des scènes parfois difficiles à supporter.
    The Claw
    The Claw

    61 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    Un polar belge, sombre et glauque. Les acteurs sont excellents. Le scénario, original, est en plus cohérent et tenu de bout en bout. J'ai peut-être un petit problème avec le fait que plusieurs intrigues se mêlent dans le film, ce qui fait que, malgré sa cohérence, je me suis un peu emmêlé les pinceaux par moments. Mais au final, ce film reste quand même une belle petite surprise.
    7eme critique
    7eme critique

    527 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Une histoire qui sort des sentiers battus, une scène choc mémorable, des acteurs compétents (mention à l'excellent Matthias Schoenaerts), la Belgique sort un polar dramatique digne de ce nom. Bienvenue dans la mafia "campagnarde" belge, un milieu qui ne mettra pas longtemps à captiver tant les secrets et les tensions qu'il renferme intrigueront le spectateur, le tout servi par une mise en scène de qualité.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    80 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Porté par tout ce que j'ai lu sur ce film, mais surtout très intrigué par l'originalité du contexte du scénario - la mafia belge du trafic d'hormones pour élevage de bovins à engraisser - me suis lancé dans son visionnage. Non sans peurs.
    Franchement, au départ, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, j'ai même failli abandonner. Il faut le dire ces histoires de négociations d'affaires autour du trafic d'hormones et de jeu du chat et de la souris avec les flics, sont bien peu passionnantes, très verbeuses, un peu compliquée à comprendre. Bienvenue "en terre inconnue" !
    Puis, bon, on est en plein "Pays Plat", atmosphère très réaliste donc bien rude, bien crade et "brute de décoffrage" du milieu de l'élevage de bovins à la vie pas très exaltante - de mon point de vue, bien sûr... Pas beaucoup d'échappatoires pour les personnages, aux horizons limités... Il y a bien Jacky, le héros (Matthias Schoenaerts), cette masse de muscle, taciturne, aussi violente qu'une bête fauve, qui se dope à la testostérone...
    Au moment, où j'ai failli décroché, survient la rupture scénaristique surprenante, très violente -je ne spoilerais pas-. Un vrai uppercut qui vous retourne le cerveau ! Au cours des négociations en cours, Jacky Vanmarsenille se reprend "en pleine gueule" une partie de son passé, hasard des rencontres et des circonstances. Les blessures se rouvrent, les souvenirs affluent...
    A partir de ce moment là, on se rend compte que le cinéaste est, certes, talentueux, mais très intelligent, et qu'il s'est servi de ce milieu très peu cinématographique, glauque et sombre, pour nous conter la terrible tragédie d'un homme seul qui quoi qu'il fasse sera toujours ramené au traumatisme initial vécu étant enfant. Pas le choix. Une vraie "condamnation".
    Le réalisateur, Michaël R. Roskam, suit dès lors un Matthias Schoenaerts qui sidère par le naturel de son jeu très instinctif et très animal, il fusionne avec ce personnage violent qui fait tout passer par le corps. Le film ne lâchera plus le drame et l'histoire intime de Jacky et ont sent que d'une manière ou d'une autre le résultat final sera très éloigné du "happy end" à l'américaine. Mais son cheminement et sa quête s'avèrent aussi bouleversante que puissante. Une grande empathie naît entre le spectateur et le personnage et nous permet de comprendre le pourquoi d'une telle vie et de son manque de perspectives d'avenir. Captivant.
    Si le film réussit à nous embarquer, c'est aussi grâce à la mise en image de Roskam, naturaliste, esthétique, sans esbrouffe. Il y a des plans d'une force rare, à tomber par terre. Puis il y a la superbe partition orchestrale de Raf Keunen, dominée par les cordes, rendant le film encore plus "tragique" dans l'esprit.
    Je vais tenter une comparaison risquée, Roskam ce serait un peu un Douglas Sirk, filmant à la manière d'un Bresson, d'un Audiard ou d'un Pialat, avec la modernité brute et violente d'un Nicolas Wending Refn... Mélange explosif !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    C'est après avoir vu le remarquable "Quand vient la nuit" que j'ai découvert ce "Bullhead" que je n'avais pas vu lors de sa sortie. Même impression de grande maîtrise technique et dramatique. C'est assez bluffant de la part d'un jeune réalisateur ! "Bullhead", tout comme "Quand vient la nuit", sait parfaitement installer un climat très particulier et le tenir de bout en bout, avec une aisance incroyable. Une image elle aussi très particulière vient amplifier cette ambiance sombre et très dramatique. Quant à Matthias Schoenaerts, il est vraiment confondant de réalisme et d'authenticité ! Du très bon cinéma !
    mjackson56
    mjackson56

    14 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    ouahhh!! La claque!! on en sort pas indemne de bullhead, un must du genre! J'aime l'aspect psychologique de ce film. Une pépite du cinéma belge qui n'en finit plus de me surprendre (dans la lignée du fabuleux hasta la vista ou encore alabama monroe) et surtout une superbe prestation de mathias schoenaerts, très bon aussi dans de rouille et d'os) bref, A VOIR ABSOLUMENT!!!!
    mcluvfufu
    mcluvfufu

    21 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    Excellent film et belge de surcroit. Mais encore ces fichues hormones de jeune maman. Pas compatibles avec une si triste histoire... J'aurais pu mettre plus.
    Isabelle M
    Isabelle M

    12 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    impressionnante interprétation, film surprenant, violent, âpre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    L'inquiétante ambiance rurale des tréfonds de la Flandre tient tête à Matthias Schoenaerts époustouflant.
    Bien que ce soit un drame avant d'être un thriller, l'intrigue autant que les personnages nous tiennent en alerte jusqu'au bout.
    Un vraie réussite, Excellent!
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