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Val_Cancun
56 abonnés
764 critiques
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2,5
Publiée le 22 février 2014
Un film sombre, dur, glauque... Ne vous attendez pas à un thriller divertissant dans le milieu de l'élevage bovin : d'une part parce que l'aspect polar est davantage un prétexte, avec une intrigue somme toute simpliste ; ensuite parce que le récit est centré sur le drame psychologique vécu par le personnage principal, interprété de manière très convaincante par la révélation Matthias Schoenaerts ("De rouille et d'os"). Reste une histoire forte, originale, et un parallèle intéressant entre l'homme et l'animal, chacun étant dopé aux hormones. Une réalisation de qualité, également, mais je cherche en vain le chef d'œuvre unanimement salué.
Premier film de Michael R. Roskam, ce thriller noir révèle une intrigue originale, efficace, prenante et brutale, servie par une mise en scène ultra-maitrisée portée par Matthias Schoenaerts, exceptionnel et véritable révélation. Un chef-d'oeuvre de nos amis Belges.
du lourd, du très lourd. A voir pour l'originalité, c'est dur, et du coup on comprend le rôle de la réalisation, ça tranche vraiment, on est embarqué par l'histoire, touché par le personnage, et...ça décoiffe, mais attention ça choque un peu aussi.
Excellent film autour de ce personnage sous pression par l'histoire bouillonne en lui et se dévoile au fil du scénario. Le jeu d'acteur est énorme, ses expressions, son visage de buffle collent exactement au personnage. Ce film m'a vraiment pris aux tripes.
Film dur avec un scénario très compliqué. Original certes, mais assez creux et pas facile à suivre. Des moments violents qu'on a parfois du mal à comprendre. A part quelques très rare moments d'humour avec les 2 garagistes liégeois, il y a trop de virilité et de réactions primaires pour que je puisse prendre du plaisir avec ce film. Les bonnes notes presse et spectateurs m'ont obligé à faire l'effort d'aller jusqu'au bout, au cas je louperai quelque chose d'intéressant... Mais non, peine perdue, pas grand chose à en tirer.
Depuis de nombreuses années le cinéma belge est souvent synonyme de qualité, cela se confirme encore une fois avec" Bullhead". Pour son premier long métrage Michael R. Roskam frappe fort et juste ! Un scénario qui se situe entre polar et drame psychologique, porté à bout de bras par l'excellent Matthias Schoenaerts (qui dut prendre 27 kilos de muscles pour son rôle de tête de bœuf). Une atmosphère lourde, puissante et brutale à souhait. Une œuvre qui laisse des traces, à découvrir si ce n'est déjà fait...
Sans parler de claque cinématographique, Bullhead possède l'originalité de nous plonger dans un thriller sombre et glauque avec pour décor le monde agricole et les clivages marqués entre Flandre et Wallonie. C'est un film osé qui manque d'un scénario un peu plus touffu.
Après dix minutes de film, j'ai eu l'impression d'avoir passé une heure à rien foutre. Faut arrêter d'encenser ce genre de cinéma chiant ou il ne se passe strictement rien. J'ai pas compris qu'on puisse qualifier ce truc de chef d'oeuvre.
Depuis quelques années, le cinéma belge ne cesse de surprendre par sa qualité avec en première ligne des cinéastes comme Jaco van Dormael et Felix Van Groeningen. Voilà que le réalisateur Michael R. Roskam s'impose comme un élément prometteur à surveiller de près. Effectivement, son premier long métrage, "Bullhead", est une réussite. Cette réussite, il le doit essentiellement à son acteur principal, Matthias Schoenaerts, qui transcende son rôle. Toutefois, un bon casting ne fait tout le film et heureusement la mise en scène se révèle à la hauteur de même que l'intrigue. Un trés bon film.
Et bien, avec ces critiques dithyrambiques, je m'attendais vraiment à un chef d’œuvre. D'autant plus que c'est le genre de films qui peut vraiment me plaire. Un truc aussi original, qui raconte l'histoire d'un espèce de mafieux des hormones dans la campagne belge (oui j'aime la campagne), emmené par un acteur qui monte, et avec des idées de cinéma, ça avait tout pour me plaire. Et bien j'en ressors légèrement déçu. Il s'agit quand même d'un film très honnête, dont la force principale est sa mise en scène assez incroyable. C'est très agréable à suivre, entre les flashbacks et les scènes du présent qui s'enchainent plutôt bien, mais ça ne m'a pas emporter outre mesure. J'ai passé certes un bon moment de cinéma, mais pas aussi jouissif que je l'espérais. Le film regorge cependant de quelques scènes d'anthologies qu'il fallait oser écrire et filmer, et rien que pour ça, Bullhead vaut le coup d’œil. Mais c'est un poil long, et ça ne concerne à mon goût pas assez le spectateur. En définitive on a donc quelque chose d'assez sympathique et d'original, mais qui malheureusement n'a pas décollé comme je l'espérais.
Un film froid, austère mais tout à fait maîtrisé et bien exécuté. Si le sujet du film (le trafic d'hormones bovines) peut paraître difficile, on se laisse vite emporter.
Loin d'être le phénomène annoncé, ce polar agricole creux sur fond de trafic d'hormones est constamment plombé par l'interprétation médiocre de ses comédiens, à commencer par celle du très surestimé Matthias Schoenaerts. Grosse déception.
Eh ben, je crois que je vais en surprendre plus d’un mais je n’ai pas du tout apprécié cette soi-disant nouvelle bombe cinématographique Belge. Je m’y suis repris pourtant à deux fois pour être sûr constatant que bon nombre de mes « amis » en faisaient les éloges mais je suis très déçu. L’univers de l’élevage de bétail, du trafic d’hormones et de la mafia était une excellente idée et le jeune prometteur Matthias Schoenaerts est impressionnant par son physique mais le scénario et la mise en scène ne m’ont pas du tout touché. C’est très plat, jamais de véritables émotions ne se dégagent des quelques scènes chaudes du film . Il n’y en a que deux d’ailleurs alors je ne vois pas où est le choc !? Peu d’intensité dans les dialogues, peu de matière pour nous établir le profil psychologique de Matthias et justifier ses prises de produits, musique à trois accords répétitive. J’aurais aimé qu’on sombre un peu plus dans la folie mais ça reste très sobre et je ne vous cacherai pas que je me suis profondément ennuyé…
Jamais vraiment tenté par ce Bullhead a cause de l'univers agricole j'ai pourtant été bien surpris, c'est bien un film sur la mafia et un homme au passé douloureux que nous offre le cinéma Belge et non sur un pauvre paysan qui s'occupe de ses bêtes .
Une plongée dans l'univers de la mafia agricole ( non non ça n'a rien de drôle ), ça a deja le mérite d’être original mais on nous envois dans une Belgique grisâtre et morose qui renforce l'ambiance sombre qui en découle . Une histoire de mafia qui malgré son aspect original se dévoile être un peu trop classique mais le film se concentre surtout sur le personnage principal .
Un personnage au début énigmatique que l'on apprendra peu a peu a connaitre, a comprendre et a s'y attacher . Un personnage dévasté, frustré qui rejette sa colère dans une violence extrême par moment,une violence qu'il canalise en lui et qui renforce la noirceur du personnage, un personnage qui a aussi un passé très difficile, l'acteur qui l’interprète, Matthias Schoenaerts est juste génial en tout point, pas le moindre défaut .
Au niveau des autres acteurs c'est très bon aussi malgré quelques interprétations qui parfois ne semblent pas sur d'elles . Ce qui rend Bullhead unique c'est aussi son ambiance sombre et sauvage qui ressort, une ambiance sale et poisseuse dans la campagne Belge .
Je pourrait regretter un peu cette fin qui semble avoir du mal a se finir et vient a presque tourner en rond. Bullhead est donc une grosse surprise, un polar noir qui fait une entrée frappante dans le cinéma Belge .