Un écran noir pendant de longues secondes - une vague inquiétude que le projectionniste n'ait pas lancé le film !.... Puis cela s'anime peu à peu, d'une intrigante façon. Gonflé, ce début. La première séquence encourage à forcer son attention. Voilà qui commence bien. Mais cela s'enlise rapidement dans du grand n'importe quoi - chacun comprend ce qu'il veut (ou peut). Il y a encore de temps à autre des passages intéressants, visuellement d'abord (comme les "noyades" des hommes tombés dans les filets de la Créature). Et la nature écossaise est grandiose, et plutôt bien filmée. Et puis la musique est stressante à souhait. Et puis... pour moi, c'est tout, hélas. Miss Johansson (bien mieux en brune qu'en blondasse) parle peu, à des autochtones à l'accent à couper au couteau, conduit une camionnette, se conduit très mal vis-à-vis de ses rencontres masculines, puis mieux, est suivie par un motocycliste, court en forêt et
finit.... en fumée.
Ce "Under the skin" a certes le mérite de l'originalité, mais façon foutoir et/ou "on se fout du spectateur" (qui s'esbaudira - "quelle modernité".., ou s'enfuira - plusieurs départs dans la salle où j'étais cet am pluvieux - ou s'ennuiera, et s'assoupira - ce qui fut mon cas, j'ose l'avouer !). 1 h 47, "seulement".... ai cru avaler une purge bien plus conséquente.....