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elbandito
349 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juillet 2015
Scarlett Johansson se met littéralement à nu dans ce film fantastique risqué aux limites de l’œuvre abstraite et dont la lenteur sidérale n’a d’égal que l’engouement viscéral pour la prise de conscience de cette créature venue d’ailleurs, qui est totalement étrangère à son corps. "Under the skin" est certes audacieux et esthétique, mais aussi très répétitif et inaccessible par sa radicalité, une sorte d’ovni charnel dans le panorama actuel du cinéma de science-fiction.
Un OVNI sensoriel et abstrait dont la première demi-heure m'a à la fois agacé par sa photographie crue, réaliste, sa bande-son lancinante et anxiogène et profondément ennuyé par son côté très répétitif et un rythme très lent puis l'ensemble prend une tournure plus intéressante, plus forte, au suspense plus marqué même c'est toujours aussi pénible à suivre. Un film qui s'avère au final extrêmement prétentieux, d'un intellectualisme froid et nébuleux dont le message me reste opaque et qui ne mérite pas à mon avis son engouement médiatique et critique.
Un film de science-fiction tout à fait atypique au cours duquel le réalisateur nous ouvre les portes d’un cinéma sensoriel et quasi-abstrait. On y suit l’errance d’une extraterrestre, sous des traits humains, qui, à bord d’un pick-up et sous la protection d’un mystérieux motard, part à la recherche d’hommes solitaires dans les rues des bourgades écossaises. Un thriller qui parvient rapidement à nous mettre mal à l’aise face à la froideur et à la totale insensibilité du personnage, et qui révèle quelques belles scènes marquantes, comme celle du bébé ou de la révélation finale dans la forêt. Malheureusement, dans l’ensemble, le film, au scénario minimaliste et répétitif, s’avère creux et opaque. Un trip expérimental trop inerte et ennuyeux !
Under the Skin raconte l'histoire d'un extraterrestre ayant pris l'apparence d'une mystérieuse femme à la grande beauté rôde sur les routes d'Écosse, abordant les passants masculins. Elle démontre rapidement une préférence pour les hommes. Elle les entraîne dans une pièce noire immaculée et infinie où ils s'enfoncent lorsqu'ils se dénudent. Déjà, le retour du réalisateur est réussi. On a le droit à un long-métrage qui nous glace le sang, donne la chair de poule. C'est une expérience totale à vivre au cinéma !! La photographie est époustouflante. Certainement un des facteurs qui déstabilisent notre belle extraterrestre (Scarlett Johansson), magnifique. Cette dernière nous éblouit par sa performance, et cependant, elle terrifie le spectateur. Jonathan Glazer plonge le public dans un univers d'une violence psychologique inouïe mais presque invisible. On est transporté dans son monde glacial. La bande son est aussi inquiétante. Quand à la mise en scène, elle s'avère très esthétique. Certains parleront de chef-d'oeuvre visuel. J'approuve ce qu'ils disent. Une V.O est conseillée. Scarlett Johansson est devenu une véritable sex-symbol du cinéma contemporain. Son prochain film est Lucy de Luc Besson qui sortira le 6 août. J'ai vraiment encore hâte de l'a voir à l'oeuvre !
"Conceptuel" si par conceptuel vous entendez "ennuyeux à mourir" alors oui je suis d'accord ce film est un chef d'oeuvre conceptuel.
J'ai lu quelques critiques élogieuses sur ce site... nous expliquant pourquoi nous idiots finis devrions aimer ce navet... désolée mais je vais au cinéma pour me détendre. .. passer un bon moment. Si vraiment je ressens le besoin d'admirer des oeuvres artistiques je vais au musée.
Ce film est le parfait somnifère pour les insomniaques. On attend on attend encore et encore que quelque chose se passe mais non rien.
Une ET qui se goinfre d'humains mais sans le côté horreur... un pseudo masturbé artistique qui tire plus de la série z qu'autre chose...
Film à ambiance destiné à proposer une expérience sensorielle. Le personnage de Scarlett Johansson n'a pas de vrai objectif si ce n'est séduire des hommes pour les "croquer" et donc le film n'a aucun enjeu. La réalisation style documentaire et tous les effets graphiques sont recherchés. La bande originale est d'une grande qualité. Le film manque par contre de fond - sauf pour parler de la vie en général - et ne devient intéressant qu'à partir du moment où Scarlett décide d'apprendre à spoiler: devenir une humaine : elle mange un gâteau au chocolat, le recrache et se fait violer un peu après, avant de se faire brûler vive, ce qui est une fin assez ironique... Au final, j''ai trouvé le film trop long, de nombreuses coupes auraient du être faites. Une chose m'a particulièrement dérangé : on apprend à la fin que Scarlett est une extraterrestre et là, le spectateur est censé comprendre l'ensemble du film. Mais ce n'est pas une surprise puisque il est écrit dans le synopsis qu'il s'agit d'une extraterrestre... Pourquoi ne pas l'avoir caché pour faire un twist ? Enfin bref, ce film est un ovni qui ne devrait laisser personne indifférent : un bon point.
Un écran noir pendant de longues secondes - une vague inquiétude que le projectionniste n'ait pas lancé le film !.... Puis cela s'anime peu à peu, d'une intrigante façon. Gonflé, ce début. La première séquence encourage à forcer son attention. Voilà qui commence bien. Mais cela s'enlise rapidement dans du grand n'importe quoi - chacun comprend ce qu'il veut (ou peut). Il y a encore de temps à autre des passages intéressants, visuellement d'abord (comme les "noyades" des hommes tombés dans les filets de la Créature). Et la nature écossaise est grandiose, et plutôt bien filmée. Et puis la musique est stressante à souhait. Et puis... pour moi, c'est tout, hélas. Miss Johansson (bien mieux en brune qu'en blondasse) parle peu, à des autochtones à l'accent à couper au couteau, conduit une camionnette, se conduit très mal vis-à-vis de ses rencontres masculines, puis mieux, est suivie par un motocycliste, court en forêt etspoiler: finit.... en fumée. Ce "Under the skin" a certes le mérite de l'originalité, mais façon foutoir et/ou "on se fout du spectateur" (qui s'esbaudira - "quelle modernité".., ou s'enfuira - plusieurs départs dans la salle où j'étais cet am pluvieux - ou s'ennuiera, et s'assoupira - ce qui fut mon cas, j'ose l'avouer !). 1 h 47, "seulement".... ai cru avaler une purge bien plus conséquente.....
Le prégénérique annonce la couleur : long, chiant, nombriliste et quasi incompréhensible. Et tout le film sera comme ça. Je n'ai aucun a priori contre le cinéma expérimental, mais force est de constater que celui-ci est raté, que l'auteur n'a pas grand-chose à dire (car, non, il ne "prend pas son temps", il tire à la ligne pour atteindre les 90 minutes). Quant à Scarlett Johansson, elle donne énormément de sa personne pour faire vivre le film, mais ne parvient juste qu'à nous empêcher de nous enfuir avant la fin. Faut dire que l'actrice est superbe, d'autant qu'elle à la grande bonté de nous offrir le joli spectacle de sa nudité, (mais bizarrement beaucoup moins bien mis en valeur que son visage, hélas) mais ça ne vaut pas le prix d'une place de cinéma ! PS : il est amusant de constater que nombre de ceux qui encensent le film le font sur la base de son pitch et non sur sa réalisation.
Je n'ai rien contre l'art moderne à condition qu'on ne me prenne pas pour une imbécile. Or ce film reprend exactement tous les pires codes des arnaques des pseudos créations contemporaines (par exemple ces "installations" où l'on se croit obligé de théoriser en termes abscons le moindre bout de ficelle qui dépasse ! Ainsi la lenteur, la vacuité, la répétition, l'improvisation, les plans insérés sans raison passent par miracle du passif à l'actif du film en nous priant d'évoquer le concept "d'expérience sensorielle" (et mon cul, c'est...). Jusqu'à Scarlett Johansson filmée nue à l'aide d'un téléphone portable ! (sans autre véritable raison que de créer un buzz). Une fumisterie !
Jonathan Glazer est très fort. Il a compris qu'avec un film bien creux et opaque comme Under the skin il pourrait s'attirer les grâces d'une critique congénitalement snobe et de cinéphiles adeptes de masturbation intellectuelle tout en s'assurant que ses détracteurs (comme moi) passent automatiquement pour des philistins inculturés. Poncifs visuels, scènes longues et/ou inutiles, dialogues quasi inexistants, musique de violons désaccordés et lancinante, scénario minimaliste et répétitif, Under the skin est à classer dans ces films "brillants et esthétiques" qui suggèrent beaucoup, montrent peu et ne racontent rien et dont le prétendu génie sert surtout d'alibi à un vide abyssal. Scarlett Johansson dévoile ses nichons rebondis et sert d'appât (pour le spectateurs et dans le film) pour cette histoire sordide d'alien anthropophage qui, sans elle, se serait cantonnée à quelques petites salles parisiennes. Le parti pris d'éviter le gore à outrance, même si certains passages écœurent, et la dernière demie heure du film sauve à peine l'ensemble du désastre. Moralité : quand l'escroquerie devient une figure de style adulée par une petite élite il faut s'attendre à voir ce genre de déchet pseudo-intello arriver sur les écrans. Beurk !
A l'origine de Under the Skin, un roman de Michel Faber, beau, énigmatique et terrifiant. Le film de Jonathan Glazer en est une adaptation très libre mais il ne le trahit pas pour autant tant il nous plonge, lui aussi, dans un univers à part, glacial et opaque, dont on ne saisit pas tous les tenants et les aboutissants et c'est tant mieux car quand des bribes d'explications sont données, le film perd de son mystère et de sa puissance mortifère. Under the Skin est une expérience, une somme de sensations visuelles et sonores qui déconcertent, séduisent et intriguent. Il faut accepter de se débarrasser de ses réflexes habituels de spectateur pour s'y immerger totalement. Pas si évident. C'est un film organique, vertigineux, sensuel et d'une froideur absolue. Scarlett Johansson, la belle et la bête en un seul personnage, livre une prestation stupéfiante, comme possédée par l'alien au coeur glacé qu'elle incarne. Les paysages d'Ecosse, somptueux et inquiétants, sont comme la projection de son âme extraterrestre. Etonnant et dérangeant film.
(...) L’introduction donne déjà envie de quitter la salle. L’écran est sombre, la musique est crispante. Nous devinons la voix de Scarlett Johansson en fond sonore : juste des mots, pas de phrases, c’est confus. Puis la lumière apparaît, nous venons d’assister à sa transformation… Un homme ramasse le corps d’une femme. Scarlett Johansson nue, se met à la déshabiller. Tout se passe en silence, ce sera le ton du film jusqu’à la fin. (...) Under the Skin, est un film froid, comme le personnage de Scarlett Johansson Jonathan Glazer prend son temps, les plans sur cette Écosse pluvieuse et brumeuse sont beaux. Sa caméra est sur Scarlett Johansson. Cela ressemble à du cinéma expérimental, du cinéma d’auteur, à une ode envers Scarlett Johansson. Mais ce n’est ni fascinant, ni envoûtant, ni même déroutant (...)
A lire les critiques presse je m'attendais à un chef d'œuvre... Il faut croire que ces gens sont coulés dans le même moule pour porter aux nues, presque unanimement, un film qui à mon sens demeure pauvre de scénario, de sens et d'intérêt.
le thème de l’extraterrestre caché sous l'apparence humaine, et qui peu a peu s'humanise ( la tentative de manger et celle de faire l'amour) jusqu’à sa propre destruction physique ou psychologique a déjà été visitée au cinéma. Je pense notamment a "the man who felt to earth" avec Bowie en acteur. Et faut avouer que c’était quand même autre chose! tant du point de vue du scénar, réalisation, etc... là, on a quoi? une actrice en vogue, un scenar très faiblard, une construction lente et ennuyeuse, le tout masqué par une photographie pseudo intello-art contemporain histoire de faire oublier le manque d’intérêt. Si c’était un premier film avec un acteur inconnu, on aurait pu dire, "joli essai esthétique" ou "prometteur" et lui accordé une étoile pour l'encourager, malheureusement il n'en ai rien. L'absence ou presque de dialogue ne nuit pas a un film ( ex: "le dernier combat" de Besson) le peu de dialogue alourdit l’atmosphère et doit être compensée par autre chose, et lä il n'y a rien...un film décevant et ennuyant qui aurait pu être beaucoup mieux au regard de l’esthétique de la photographie. Dommage...
Bon, je ne suis pas un garçon, et Scarlett ne me fait aucun effet, c'est peut-être un élément d'explication ! Je n'ai pas été fascinée par ce film esthétique mais chiantissime. "un trip sensoriel" à ce qu'il paraît.. Ben non, désolée... C'est intrigant,certes, mais rapidement saoulant, d'une froideur de sépulcre, pas vraiment angoissant. Un exercice de style d'1h47, c'est longuet.