Avis : Under the Skin - Page 3

En fait il y a trois sortes de réactions, les désabusés qui ont quitté la projection, les pervers (dont je suis, mais j'assume) qui ne sont restés que pour voir Scarlett Johansson à poil et ceux qui confondent le spectacle du film et le souvenir du film. Ces derniers répètent à foison ce qu'ils ont lu à droite et à gauche par une critique complaisante, ainsi le film serait sensoriel (c'est tout nouveau, ça vient de sortir !). Quant au message, si c'est pour nous expliquer que la race humaine est mauvaise, ce n'était pas la peine de nous faire un film, il suffit de regarder le journal télévisé tous les soirs ! Employer pour ce film le mot de foutage de gueule serait faire insulte au réalisateur, alors parlons simplement d'un naufrage artistique.

Under the skin est un film qui fait beaucoup parler de lui (truisme), mais à me taper la bande annonce à chaque fois au cinéma, ce truc pseudo expérimental informe ça me tapait sur le système et la présence de Scarlett Johansson n'y était pas pour rien. Il faut dire que celle-là il serait temps qu'elle court un peu après l'intégrité artistique de sa carrière, ce n'est pas en tournant des Marvel ou des Don Jon qu'elle marquera le cinéma, et pourtant au début elle n'était pas si mal partie que ça. Mais elle est vulgaire cette fille et donc insupportable. Cependant là le réalisateur arrive à en faire quelque chose en lui enlevant toute expression, ce qui est un point positif pour le film, mais ça reste quand même Johansson sans expression, autrement dit je n'y crois pas une seule seconde. Prendre une actrice amateur aurait été bien plus judicieux artistiquement (mais le film aurait fait moins d'entrées (ce dont je me fous totalement)).

Bon faut pas se fier à la bande annonce, ça va être un cas épineux comme pour Spring Breakers ou bien Valhalla Rising. La bande annonce vend un film totalement différent de ce qu'il est en réalité. Je ne vais pas dire que ça me dérange car je préfère nettement le film tel qu'il est réellement que cette sorte de sous Lynch pour ados de la Bande Annonce.

Mais ça n'en fait pas un bon film pour autant. J'ai plein de trucs biens à dire sur le film, le côté métaphorique, rien qui n'est réellement montré de façon explicite, ça fait marcher le cerveau, même la fin qui aurait pu être ridicule arrive à s'en sortir avec les honneurs. Comme je l'ai dit l'actrice, c'est juste pas possible, pour jouer ça du moins, mais c'est avant tout chiant comme la mort. On a un film qui dure 1h43 sans le générique dans lequel il se passe strictement rien. Et quand je dis rien c'est pas elle va faire les courses ou autre, non elle est dans sa voiture elle ramasse des mecs, elle ne parle pas, on a toujours la même musique, etc. Du coup au bout d'un moment j'ai compris, c'est bon.

Et pourtant je ne suis pas contre l'absence d'intrigue, l'absence d'explication, au contraire, je trouve que c'est une bonne idée, il faut placer le spectateur devant ce genre de films qui peuvent laisser perplexe, mais là j'ai trop l'impression qu'il déshabille Johansson juste pour nous maintenir éveillé. Le tout sans que l'on voit rien. Ouais, il ne faut pas espérer se rincer l'oeil, du coup c'est aussi chiant que les films où elle est habillée.

Aussi lorsque l'image est esthétisée à outrance, le film ne m'intéresse pas du tout, au contraire il parvient à être nettement plus beau avec de la lumière naturelle et un décor banal filmé de façon très sobre. J'ai senti que le mec n'avait pas compris la puissance de ce qu'il a entre les mains dès les premiers plans sur la rivière, ces plans durent même pas 5s alors qu'ils sont très beaux et purs. Faut les faire durer. Sinon impossible de rentrer dans l'ambiance du film et du coup tu te retrouves avec moi qui m'emmerde comme pas possible.

Je comprends qu'on puisse aimer, mais franchement dans les parties que j'ai aimé, sans jamais réussi à rentrer dans le film, c'était du Sombre en moins bien. Franchement inutile d'aller voir Under the Skin, autant se revoir un bon petit Grandrieux, ça au moins c'est extrême et viscéral.

Je garde cette impression dérangeante d'avoir vu du sous cinéma d'auteur, du sous cinéma un tantinet expérimental, d'avoir vu un film qui tente de refaire ce que j'ai déjà vu ailleurs en mieux.

Le film a ses qualités, mais honnêtement, il n'en vaut pas la peine. Le rendu est trop lisse et surtout pas intéressant pour un sous. Je n'ai pas regardé l'écran avec ce air fasciné que je peux avoir, cette envie que rien ne bouge, que l'instant s'arrête tant il est parfait. Là c'est juste un film de chef op' qui a eu l'intelligence de vider le superflus de son histoire, mais qui a aussi oublié de lui inculquer une existence.

Aucune densité psychologique, pas même un personnage, à dire le vrai, pas de scénario, une Ecosse morne, plongée dans l'obscurité, une laide Scarlett, bref une invasion extra-terrestre manquée.

Moi qui croyait que les extraterrestres était comme dans E.T., et bien non ce sont des gens à moto !
Après avoir vu la bande annonce très troublante j'avais forcement très envie de voir ce film qui s'apparentait à un ovni et oui c'en est un en tout point, des les premières secondes nous avons un écran noir avec une toute petite lumière au loin, ça dure plusieurs minutes et pourtant c'est totalement saisissant, le film de toute façon est très lent, extrêmement lent par moment mais l'image et la bande son m'on tellement captivé que je ne ressentais aucun ennui, l'image est visuellement parfaite, la plupart du temps très sombre mais parfaite, la réalisation quant à elle est ultra méga super mortellement soigné, chaque plan est superbe, le réalisateur Jonathan Glazer que je ne connaissais pas a fait un boulot vraiment remarquable, ça peut être du plan très serré ou au contraire très très éloigné, et ces moments où tout est sombre, où il n'y aucun décors, juste les personnages, c'est vraiment bluffant, surtout quand les hommes descendent dans le liquide noir alors que Scarlett marche dessus, c'est vraiment très bien maîtrisé, pas mal de plan sont long et très lent mais si beau que ça en devient de l'art, y'a une vraie ambiance que je n'ai jamais vu ailleurs, une ambiance sombre et presque flippante, de plus l'écosse n'a rien de très ensoleillé et gai, c'est vraiment un choix de lieu brillant pour cette histoire.
Le tout est captivant non pas uniquement grâce à la photo ou la réal mais et c'est surement le plus gros point grâce à la bande son, ici aucun morceaux de musique, aucun chant, rien, juste des bruits hypnotisant, un vrai truc qui vous prend et qui vous lâche plus, c'est pas le genre de bruit qui vous restera dans la tête après la séance non, c'est juste sur le moment, ça touche quelque chose dans le cerveaux qui nous captive à fond, et mélangé aux images ça colle impeccablement bien, beaucoup de moment sont également sans musique et sans bruit, je pouvais entendre la clim dans mon cinéma, c'est dire.
Outre cette fabuleuse harmonie entre le son et l'image qu'avons nous sur le fond, nous avons une histoire complètement inédite et recherchée, même si j'ai pas tout saisi, y'a surement des métaphores et autre, j'ai vraiment apprécié, cet être noir qui prend possession d'une peau humaine pour étudier les gens, l'humanité et aussi pour voler la peau de plusieurs personnes, c'est vraiment bizarre, une expérience unique c'est clair, un scénario donc qui en rebutera plus d'un mais qui moi m'a en quelque sorte fasciné, assez spéciale et en apparence complexe cette histoire est en tout cas très originale et inédite.
Pour le casting, que des inconnus à part bien évidement la bombe... j'ai vraiment besoin de le dire ? Qui ne sait pas encore que Scarlett Johansson tient le rôle principal ? Logiquement personne et encore moins les hommes vu que c'est le premier film où elle apparaît véritablement nue... bon comme vous êtes tous parti chercher les images sur internet je vais finir rapidement, elle est surprenante, c'est vraiment une excellente actrice, ça on le savait mais là elle dévoile une nouvelle facette de son jeu, inexpressive au possible, elle est vraiment épatante et surtout elle porte toute cette histoire avec brio et talent, j'imagine que le tournage n'a pas du être tous les jours rigolo mais on ressent vraiment son investissement total pour son rôle.

En bref, même si Under the Skin n'est pas un chef d'oeuvre absolu ou même le film de l'année, il reste totalement surprenant, magnifiquement construit et encore une fois vraiment captivant.
Une expérience rare à vivre absolument !

2014 est l'année de Scarlett Johansson ! Nombreux sont ceux qui ont froncé les sourcils quand Quentin Tarantino lui a remit le César d'honneur en Février dernier mais le timing était parfait. A peine un moi plus tard elle prêtait sa voix sulfureuse à Samantha dans le magnifique Her de Spike Jonze, ensuite elle retourne dans l'écurie Marvel pour enfiler le costume de Natasha Romanoff au coté de Chris Evans et Robert Redford dans Captain America : Le Soldat de l'hiver, costume dans lequel on la retrouvera en 2015 dans Avengers : Age of Ultron sous la direction de Joss Whebon. Cet été elle sera l’héroïne de Lucy, prochain film de Luc Bessons à mi chemin entre Taken et Limitless. Mais entre tout ces blockbuster, là tout de suite, c'est l'heure d'Under The Skin, film dans lequel elle se met à nue pour camper une extraterrestre dissimulée sous les formes d'une femme fatale. Ces admirateurs les plus assidus savent que les réalisateurs font de son corps un objet d'obsession notamment Woody Allen avec des films comme Scoop et bien sure Match Point. Mais il se trouve que dans Under The Skin l'intrigue entière repose sur cette silhouette iconique. Mais le tout n'est pas aussi simple que ça, le film a copieusement été hué lors de sa présentation à Venise il y a plus de dix mois ou d'ailleurs Scarlett le découvrait pour la première fois, les conditions de tournages ont également été assez dure pour l'actrice qui sans aucun contrôle à du tourner des scènes en caméra cachée ce qui naturellement est frustrant pour une star internationale. Mais pourquoi Under The Skin continu t'il de diviser de la sorte ? Tout simplement car on est loin d'un film conventionnel, au delà même d'un trip expérimental, ces 107 minutes, précisément, ne sont pas conçue pour que l'on vive un moment anodin que l'on pourrai critiquer comme étant "juste pas mal", car Under The Skin est un film fait pour qu'on ne l'oubli pas. Le réalisateur Jonathan Glazer était lui même très satisfait de voir que le film ne laissait pas indifférent.

Et dès les premières minutes ont se rend compte que l'on va assister à une expérience qui quoi qu'il arrive sera inoubliable, on dirait presque une peinture abstraite sortie tout droit d'un esprit dérangé sous une musique qui l'est encore plus. Des images brusques mais captivantes par leur beauté irréelle. Les bandes annonces montrait une sorte d'ovni Lynchien inspiré de l'oeuvre de Stanley Kubrick que Jonathan Glazer cite comme sa référence. Le début suggère l'arrivé de l'alien sur Terre et est filmé un peu comme l'approche de Jupiter dans 2001 : l'Odyssée de l'Espace puis le film passe par de nombreuse cases. Pendant quelque instant on a l'impression d'etre devant un documentaire filmé en caméra GoPro avec des non-acteurs qui ne savent pas qu'ils sont filmés ni qu'ils s'adressent à Scarlett Johanson en personne. C'est comme ça que l'extraterrestre va découvrir notre monde et plus le film avancera plus la caméra sera fluide.

Troisième long métrage de Jonathan Glazer, cinéaste et réalisateur de pub assez torturé, réalisateur de trois films assez oubliés par le publique notamment Sexy Beast avec Ray Winston et Ben Kinsley qui est un film culte en grande Bretagne et Birth dans lequel Nicole Kidman à beaucoup risqué. On peut d'ailleurs faire le rapprochement entre Birth et Under The Skin que le réalisateur cite comme ses films les plus personnels, ces deux films s’interrogent sur l’existence d'une âme au delà du développement corporel humain mais se situent dans un contexte très différent, l'un suit une veuve dévastée dans les rues de New York et l'autre une étrangère prédatrice dans une Ecosse glauque avec un style visuel opposé. Mais aussi quel est le rapport avec Sexy Beast sorti en 2001 ? Film de gangster ou Ben Kingsley terrorise Ray Winston. Le réalisateur le dit fermement "Il n'y en a aucun !" car si Jonathan Glazer a fait Sexy Beast c'est pour en apprendre plus sur son métier en tant que réalisateur de clip : "ce tournage a été mon école de cinéma" dit il au magazine Première.

Il y a des séquences mémorables dans Under The Skin, aussi esthétique que métaphorique le film ne tarde pas à glacer le sang. Une séquence du début nous montre deux êtres identiques sur un fond blanc, l'un est humain, visiblement très mal et à coté il y a l'extraterrestre déjà déguisé en humain mais entièrement nu en train de lui voler ses vêtement pendant que sa victime agonise. Cette scène peut se traduire comme étant la supériorité de l'extraterrestre par rapport à un être humain -en tout cas je l'ai vu de cet œil- et offre un aperçu de la suite encore plus glauque avec un bébé emporté par les flots d'une mère déchaînée et les hommes attirés par le pouvoir séducteur de la bête qui vont disparaître en bandant dans un liquide noir. Le pire c'est que lorsqu'elle entend les conséquences de ces actes à la radio aucune émotion est visiblement sur le visage de Scarlett ce qui montre son coté inhumain à souhait. Mais on la sent intriguée par l'espèce humaine au point de vouloir l'explorer mais par la seule voie qu'elle connaisse : le sexe, anciennement un atout ce dernier va se retourner contre elle ce qui va l'enfoncer dans un piège à l'issue inconnue et la fin nous montre que finalement elle est tombé amoureuse de son corps, ce qui ce voit également dans une scène ou elle se regarde nue dans le miroir en se touchant.

Ce qui frappe dans Under The Skin c'est également la musique. Une musique presque expérimentale composée par Mica Levi à base de percussions et de cordes. Le résultat est une harmonie parfaite entre l'image et le son ce qui nous plonge dans une grande sensation d'extase. Une musique donne également beaucoup de rythmes au film car elle arrive à nous faire oublier la longueur de certaines séquences. Mais Under The Skin est surtout un film très contemplatif revenant sur la condition de l'homme vu par un prédateur spatial. Le film est d'ailleurs tiré d'un livre du même nom paru en 2005 et écrit par Michel Faber, le script lui, adapté par Walter Campbell, est très écarté du roman original qui explique en détail comment le prédateur se débarrasse de ses proies, dans le film on peut le voir uniquement à travers quelques images subliminales suivant un jump-scare de toute beauté. Mais au début Under The Skin était très différent de cette version, il devait raconter l'histoire d'un couple alien infiltré dans un petit village, Brad Pitt aurai été très intéressé par cette histoire mais en prenant son temps Jonathan Glazer à produit le résultat final que l'on connait.

Souvent mise en marge à cause de son physique d'une perfection presque artificielle "ScarJo" incarne sa propre figure publique mais en ne jouant jamais sur son image de femme fatale. L'actrice n'a jamais été aussi bien filmée et réussie à ne jamais nous faire oublier qu'elle est bien un extraterrestre avec son regard et ses réactions très étranges comme dans une scène ou elle va recracher un gâteau au chocolat en plein milieux d'un restaurant pour ensuite attirer des regards foudroyants des humains. Lors d'une scène Scarlett est censée chuter dans la rue pleine de piétons, les passants qui ne savent pas qu'ils sont filmés l'aident à se relever sans rien deviner d'étrange : ils ne la reconnaissent pas tout simplement car l'actrice est méconnaissable dans ce personnage. L'effet se fait aussi ressentir chez le spectateur, Scarlett Johansson réussi véritablement à nous faire oublier qu'elle est Scarlett Johansson pour nous emporter dans ce personnage inconnu, presque muet mais surtout magnétique et fascinant.

Bilan :
Jonathan Glazer atteint son objectif, Under The Skin est un expérience inoubliable qui repousse les limites du cinéma autant que nos propres limites. Érotique, horrifique, expérimental, malsain, un film unique comme on en a pratiquement jamais vu !

Un film exceptionnel et conceptuel
d'un postulat de départ ou une extraterrestre sexualisé à la perfection séduit des hommes, le film nous entraine dans une découverte des sens et de l'humanisation de cette dernière . Démontrant les faiblesses et les peurs des humains via un regard extérieur et non moralisateur . Ne plaira pas aux idiot qui ne cherche pas d'enjeux au film ou qui n'en comprennent pas le message

Décidemment je ne suis jamais d’accord avec les critiques pro. Un film à mourir d’ennui, même s’il y a quelques jolies scènes fantastiques

Alors là c'est le NANAR de l'année !!!! Un film d'une fadeur et d'une monotonie décevante .
Les acteurs y sont ternes, sans aucuns attachements tout comme l'histoire et la façon dont cette dernière est filmée .
A part y voir Scarlett Johannsson à poil et honnêtement ça ne casse pas des briques , aucune vision positive qui pourrait donner l'envie au spectateur d'aller plus loin ...
Quand au côté " esthétique" il faut me dire où ???? Je suis moi même artiste peintre en Art Digital , adepte du modernisme et dans ce film tout y est gris, triste, ringard tout comme le jeux des acteurs ... on n'a l'impression de se retrouver dans un vieux film des années 80 !
J'ai pourtant essayé de tenir le coup durant 30 longues ... longues minutes avant de lâcher prise ... Et c'est bien la première fois que je ne vais pas au bout d'un film !

Plus proche du film expérimental que du film classique (un peu comme 2001, l'odyssée de l'espace que le début du film rappelle), Under the skin est assez envoutant étrangement par son aspect répétitif et son économie de dialogue. Toutefois, la fin qui quitte un peu ce schéma perd un peu de son pouvoir de fascination. Mais c'est également la performance de Scarlett Johansson qui apporte de la force au film. Dans ce rôle très osé de la part d'une star hollywoodienne, l'actrice américaine offre un jeu volontairement vidé d’émotion qui lui permet d'être parfaitement crédible dans son rôle d'extraterrestre. Ce film au scénario volontairement peu explicite peut cependant facilement dérouter le spectateur par sa rupture totale avec les règles classiques du récit hollywoodien et provoquer ainsi l'ennui.

Film qui laisse indéniablement quelque chose. Tout d'abord la bande son est envoutante, l'image nous imprègne et Scarlette Johansson est captivante de bout en bout. Le film est un mystère sur en quelque sorte "l'autre qui est moi" où du coup l'anatomie serait une étrangeté. La mise en scène utilise différents procédés, proches souvent de l'arty/expérimental assez hypnotique, selon ce qu'on veut nous raconter. L'histoire pourrait avoir l'air de tenir sur un timbre poste et pourtant le sujet est beaucoup plus subtile et suit bien sa trajectoire. Il est finalement assez compliqué de parler du film sans trop en dévoiler et le film devrait se voir justement avec cette appréhension du mystère. Je m’arrêterai donc en disant simplement que ça fait deux jours que j'ai vu le film et qu'il ne cesse de tourner en boucle dans ma tête.

Blonde, brune, rousse (ou même invisible comme dans Her), Scarlett Johansson est sans conteste l’actrice la plus ravissante du cinéma contemporain. Après avoir assumé son statut de bombe sexuelle dans le Don Jon de Joseph Gordon-Lewitt, elle joue pleinement de son corps de rêve en interprétant cette attirante couverture à un étrange extraterrestre. Ce rôle de prédateur sexuel qui déambule dans les rues d’un Glasgow nocturne et glacial filmé en grande partie en caméra cachée est, selon l’analyse qu’en fait Jonathan Glazer, une allégorie de son statut de star qui l’éloigne de la réalité. Toujours est-il que ce troisième film de ce réalisateur britannique est une expérience sensorielle qui tente, grâce à une photographie et une bande originale envoutantes, de rendre terrifiantes les errances de cette créature et en particulier les scènes où elle attire des mâles dans ses filets. La seconde partie, qui voit le personnage s’humaniser, transformant le prédateur en proie, peut être perçue comme un regard pessimiste sur la condition féminine. Sans nul doute, le meilleur car le plus abouti des longs-métrages de Glazer, Under the skin réussi son pari de déstabiliser le public, pour le meilleur comme pour le pire.

Non les gens qui aiment "Under the skin" ne sont pas tous d'affreux bobos prétentieux et élitistes qui emmerdent le cinéma populaire, et inversement ceux qui comme moi se sont fait chier ne sont pas forcément des geeks boutonneux se pignolant devant le dernier "Transformers". C'est le genre d'expérience sensorielle qui nous interpelle ou pas, et selon notre réceptivité on peut trouver ça hypnotique ou soporifique, mystérieux ou creux. Selon moi la moitié des plans sont trop longs ou inutiles, et esthétiquement ce n'est pas si brillant que ça, excepté quelques plans fulgurants. Mais il y a certes la présence de Scarlett, qui a permis au film de buzzer et de se distribuer plus largement qu'un truc expérimental avec une inconnue. Je n'ai pas accroché mais je suis malgré tout content que ce genre de films soit diffusé dans les multiplexes.

Un film au rythme extrêmement lent, qui ne raconte rien, très sombre, à la fois ennuyeux ET horrible spoiler: avec meurtres divers et autres scène de viol

Je serais partie au milieu si je n'avais été coincée au milieu de la rangée et beaucoup de spectateurs l'ont fait dans la salle. J'ai passé un très mauvais moment ave cune musique qui fiat littéralement mal aux oreilles. Je déconseille donc très fortement à moins que vous n'ayez vraiment très envie de voir Scarlett Johansson dans le plus simple appareil.

Nul de bout en bout, un condensé de laideur, de platitude. Et de prétention aussi : Ça se veut expérimental mais on expérimente surtout l'ennui absolu.

Je crois que c'est le film le plus nul que je n'ai jamais vu.
Sans queue ni tête. Vraiment déçue de ce film. Je l'ai trouvé plus que nul même je me suis endormie devant la mollesse du film. Il n'est qu'une succession de scènes sans réels liens. Heureusement que je suis abonnée.
Vraiment si vous payez pour le voir je vous le déconseille