Under the Skin
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676 critiques spectateurs

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Nyns
Nyns

224 abonnés 749 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 juillet 2018
Impossible d'aborder Under The Skin comme un film non métaphorique, la présence de Scarlett Johansson est d'un prime abord trompeuse. La belle a beau avoir une filmographie assez éclectique, on ne peut que difficilement la dissocier aujourd'hui de ses rôles grand public (Avangers...). Elle a du attirer un public qui n'était clairement pas la cible, moi je regrette juste que ce type d'œuvre soit généralement moins accessible. Avec ce film soit on est exacerbé par le côté perchée de la démarche, soit, et ce fut mon cas, se contenter d'être ebahis par l'esthétique impeccable et envoûtante tout en cherchant sa propre explication qui ne se figure pas pouvoir être un premier degré de lecture. J'aime assez le côté féministe de l'histoire, une certaine façon de voir l'image et celle de la femme. Et puis la façon dont la transition se fait, par un être humain dépossédé de sexualité dû à son handicap physique, m'a beaucoup touché car on sent toute l'intérêt d'avoir un être dénué de réflexion "humaine" en face pour pouvoir assimiler tout ça. Jonathan Glazer trouve une beauté en tout, en nous brandissant Scarlett icône du mythe femme fatale des temps modernes il a annoncé la couleur direct, mais va vraiment jusqu'au bout. L'imagine de fin reste assez frappante et peut être un peu trop soudaine avant le clap de fin.
stallonefan62
stallonefan62

307 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 14 octobre 2015
ce film est un véritable OVNI !!! dur de s'y retrouver malgré une superbe Scarlett Johnson et une bonne BO
The Claw
The Claw

67 abonnés 727 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 février 2018
Stanley Kubrick et David Lynch font des émules apparemment. Difficile de justifier son avis vis à vis de ce film. On peut juste le donner et puis voilà, tant ils divergent les uns des autres. Après visionnage du film, j'étais curieux et je suis en effet allé voir les interprétations qu'en faisait chacun. Et évidemment, chacun y va de son avis qui est généralement, soit "c'est un chef d'oeuvre", soit "c'est tout pourri". Pas vraiment d'entre deux pour ce film. Pour ma part, j'ai aimé, sans pour autant allé crier au chef d'oeuvre. Alors plutôt que de justifier pourquoi j'ai aimé, je vais plutôt vous dire à quoi vous devez vous attendre, comme ça vous saurez si ça peut vous plaire ou pas.
Alors déjà, c'est un film qu'on classerait à la croisée de la science-fiction et du fantastique. Mais attention, ce n'est pas dans le genre "action" pourrait l'être un Star Trek par exemple. Là, c'est un film très calme, très lent, très contemplatif. Vous allez voir des images de paysages d'Ecosse : d'ailleurs si ce film lui sert de carte postale, ça donne pas trop envie d'y aller ; pluie tout le temps, brouillard, gadoue, flaques d'eau dans lesquelles tu t'enfonces jusqu'aux genoux,...
Mais vous allez aussi voir des images très... comment dire ?... fantasmagoriques ? Enfin, des trucs bizarres et inexplicables.
Ca parle très peu également. Comme je l'ai dit c'est très calme.
Une sorte de cinéma expérimental en quelque sorte. Spécial.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 janvier 2017
Venant de Jonathan Glazer, réalisateur à la filmographie incompréhensible, je ne savais pas à quoi m'attendre. Et force est de constater que le premier quart d'heure du film (hors générique, juste sublime) a de quoi effrayer. Je comprends tellement les écueils que je lis sur le forum du film, bien que je n'en partage aucun. Il faut savoir dans quoi on se lance, car oui, le film est lent, destructuré, cryptique, presque absurde, et je ne l'ai pas vu comme un obstacle à son visionnage. Au contraire, à une époque où l'originalité se raréfie, où le cinéma sait comment répondre à nos attentes avec sérieux mais sans génie, j'aime qu'on prenne avec moi le contre-pied parfait et qu'on me prenne par la main pour me montrer qu'une autre forme de cinéma est possible. Qu'on peut éprouver autant d'émotions face à la révélation frappante d'un scénario écrit par un joaillier des mots, tout comme face à des images abstraites et dont le sens ne nous est jamais imposé, ni même un peu suggéré. Je me suis perdu avec une confiance totale en ce que je voyais, et ça m'a fait un bien fou. Under The Skin, ça divise, ça fait parler, ça met en colère visiblement, mais ça a une patte totalement dingue et ça nous entraîne sur les sentiers d'une narration risquée comme jamais, et d'une certaine façon, ça fait grandir. A tenter absolument.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 août 2014
La recherche de la flatulence parfaite est une quête de longue haleine, qui implique une concentration de tous les instants, un don de soi hors du commun et une maîtrise totale de la temporalité.
Certaines oeuvres s'en approchent et Under The Skin en fait partie, jusqu'à son dernier tiers, qui nous repositionne malheureusement sur des sentiers battus.
On lui décernera tout de même la note maximale pour cette tentative assez unique.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 417 abonnés 4 283 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 septembre 2016
Tourné dans les décors froids et dérangeants de l’Ecosse, Under the Skin, est à l’image de son personnage, un ovni cinématographique. Alors que David Lynch vague désormais à tout sauf au cinéma, Jonathan Glazer en profite pour se graisser la patte en prenant tout ce qui a fait les réussites de Mulholland Drive, Lost Highway et même Elephant Man. Ce n’est pas pour nous déplaire, puisque le genre commençait à disparaître aux profits de blockbusters insignifiants. C’est donc un regard sur la solitude que nous propose le réalisateur. En apposant une musique glauque et des dialogues minimalistes, Glazer nous recentre sur le plus important, nos émotions. A nous de comprendre ce que l’on veut bien comprendre. Le visage lisse et sublime de Scarlett Johansson symbolise le désir. Celui-ci ne se satisfait jamais de la réalité et a besoin de toujours plus. Si nous sommes tous les jours entouré de monde, Under the Skin nous montre que pourtant nous sommes seuls et que la recherche du fascinant est un moyen d’oublier cela. Indescriptible dans les mots, Under the Skin est un film qui se vit à l’intérieur de notre cœur en nous laissant libre champs sur ce que l’ont veut penser.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Cinememories
Cinememories

492 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 janvier 2015
L’un des derniers métronomes de l’été, c’est bien Jonathan Glazer. Sa vision frappe pour la troisième fois sous les écrans du monde. Après les retours plus ou moins négatifs de Sexy Beast et de Birth, sa dernière œuvre reprend, logiquement, la teneur maîtrisée.
L’esthétique veut une partie type documentaire, dépeignant le genre humain et son environnement. La seconde exploite la partie abstraite qui engloutit les repères similaires aux thrillers psychologique, offrant un accès « mental » chez les protagonistes. Ce modèle entend une succession de pièges qui se resserreraient en boucle, or la spirale est préférée à la linéarité du rythme.
Comme de nombreux éléments intervenant dans le film, une première réflexion s’impose, laissant les estimations initiales a posteriori.
Il ne faut pas s’étonner qu’un casting tournant uniquement autour Scarlett Johansson (Laura) ne fasse pas de bons appâts à spectateurs. Or, son image a évolué depuis, l’illustrant comme un fantasme. De son apparition en culotte pastel dans Lost in Translation (2003) à Don Jon (2013) en tenue moulante et attrayante, sa prestation devait voir le jour, permettant ainsi de promouvoir la caractéristique de son corps d’être « sexuel ».
La futilité de ce choix a pourtant permis de comprendre d’essence d’Under The Skin comme une critique sur la nature humaine. En effet, une narration classique, mais qui n’en reste pas moins sensorielle, le scénario suggère des retournements de schémas types, à défaut de ne pas en posséder un véritable. Le côté humain et sensible de ce dernier est d’un abstrait qu’il faut estimer gagner en raisonnant. L’optimisme de Glazer est magnifiquement empreint de multitudes d’œuvres passées dont David Lynch et Stanley Kubrick ont donné référence. Le son et les cut significatifs percutent l’harmonie de la routine et des cultures. Non pas un rejet catégorique d’une espèce, mais sur le point de vue émotionnel, le but est de perdre les pensées des spectateurs dans un supplice quasi identique à Laura.
Toute cet atmosphère, redondant entre le sinistre et le sombre est à perdre tout sentiment de compatibilité dans l’identification du spectateur dans l’histoire. Théoriquement, bien entendu. Mais elle s’adapte à plusieurs échelles qui entendent un ressenti purement humain. Ce sont ces moments forts et poignants que l’intérêt porte le meilleur jugement. Pourquoi séduire les hommes ?
Ce fait consiste précisément à exposer ses faiblesses. Le regard que porte l’extra-terrestre vis-à-vis de l’homme est de nature inconnue et curieuse. Sans savoir que la portée serait tragique, on ne peut banaliser ce concept, bien qu’une scène particulièrement notable ne soit en accord. C’est bien ce qui fait le mystère de ce monde, ici de ce peuple écossais. Ils se veulent contemporains, bien que l’alimentation étrangement violente à l’égard de tout inconnu.
La prédisposition physique de Johansson lui a permis de renaitre dans une « nouvelle carrière » qui semble lui convenir, bien que l’objectif d’amplifier un succès marquant soit pour le moment manquant. Cela dit, il ne tarde de retrouver Glazer en quête d’un nouveau conflit culturelle, voire innovante, et d’un autre côté de séduire un public toujours aussi prévisible que ce film a pu démontrer.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 23 juillet 2014
Dans une Ecosse contemporaine, une femme attire des hommes chez elle et les fait disparaitre... Glauque, nébuleux et dérangeant, Under the Skin possède tous les attributs de l'ovni parfait. La maîtrise du réalisateur est évidente, avec une photographie superbe dans un cadre volontairement ultra-réaliste, avec ses nombreuses lenteurs, ses "non-humains" quasi-robotiques, et ses montées musicales glaciales. Scarlett Johansson y est parfaite, aussi énigmatique que dangereusement magnétique. Malheureusement, cette oeuvre osée peine quelque peu à faire comprendre (et ressentir) son dessein, et les bribes d'éléments logiques parsemés ça et là engendrent un désir de compréhension qui n'est jamais vraiment assouvi. Je suis resté un peu sur ma faim !
Pauline G.
Pauline G.

40 abonnés 561 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 août 2017
Avec Under the Skin, Jonathan Glazer nous propose une expérience hors du commun, intense, sensorielle et troublante. La clef pour apprécier ce film est à mon sens de s'y laisser glisser et de se laisser porter par l'atmosphère, ni réellement angoissante ni agréable, mais déroutante. Certains y trouveront de l'ennui du fait de sa grande originalité tandis que d'autres s'y complairont avec curiosité. Quoi qu'il en soit, la réalisation est menée d'une main de maître, tout comme le jeu des acteurs, avec Scarlett Johansson, toujours aussi pleinement habitée qu'à l'accoutumée, et des personnages secondaires aussi réalistes que possible, accentuant ainsi le contraste entre les deux mondes qu'ils incarnent. La qualité de la lumière, la mise en scène et le rythme s'harmonisent parfaitement du début à la fin pour nous plonger dans un univers où la banalité se voit présentée comme quelque chose d'inédit. Le bien et le mal disparaissent, plus aucune norme n'a de sens. Ne restent que la naïveté des perceptions et tout le trouble qu'elles peuvent susciter lorsqu'elles sont ainsi déconnectées de tout ancrage social. À noter, enfin, l'usage particulièrement remarquable de la musique, qui instaure un climat interrogatif captivant et qui capture à elle-seule toute l'ambiance du film.
Petiot L
Petiot L

39 abonnés 311 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 juillet 2014
Film interressant humainement et artistiquement . Visuellement on Pense à Bill Viola . Il n'empeche que c'est un peu chiant . On n'a pas envie de Le revoir 2 fois . Univers glauque . On reste pour Le mystere . Si on reste .
BlueSkull
BlueSkull

74 abonnés 523 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 juillet 2014
Comment faire la critique d'un tel film ? Under the Skin fait clairement partie de ces longs métrages à classer dans la catégorie mindfuck. Bien que je sois particulièrement friand de ce type d'oeuvre, ce film ne m'a cependant pas complètement convaincu. Ce qui m'a fortement déplu, c'est cet aspect film d'auteur à trop chercher l'intellectualisation de l'image via des plans durant une éternité, la plupart du temps sans raison compréhensible. Dans sa globalité, le film manque cruellement de rythme, mais d'une autre part, c'est ce qui lui confère une partie de son charme. Car oui, l'attrait majeur de Under the Skin est évidemment l'atmosphère ambiante : à la fois calme et oppressante, sombre et sensuelle, accompagnée par une bande son mystérieuse particulièrement réussie. Ambiance renforcée par une photographie sublime. Malgré cette forme relativement soignée, le fond lui semble un peu creux du fait d'un scénario manquant clairement de consistance. Mais j'ai bien conscience qu'il s'agit avant tout d'un film expérimental, proposant tout de même de magnifiques trouvailles visuelles. Mes impressions concernant ce film sont un peu contradictoires, n'étant pas sûr d'avoir assister à une bouillie intellectuelle prétentieuse ou à un récit fantastique abstrait et novateur. Ce qui est certain, c'est que qu'à travers cet obscur périple de Scarlett Johansson, Jonathan Glazer ne laissera personne indifférent.
Jmartine
Jmartine

175 abonnés 682 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 3 juillet 2014
Under the skin ....présenté comme un chef d'oeuvre par Le Monde et Télérama...j'aurais du me méfier !!! Film de science fiction ? Objet filmé non identifiable ? Un vide sidéral ? Une alien qui prend la peau d'une humaine qui finit par ressentir des émotions d'humaine ? déconcertant ... même si Scarlett Johansson réalise une performance d'actrice époustouflante...une musique prenante ... de magnifiques vues d'Ecosse où il pleut souvent...certes je voudrais bien qu'une alien prenne aussi souvent corps dans la peau de Scarlett Johansson..mais de là à crier au chef d'oeuvre !!! Grâce je ne suis pas...
Romain Z
Romain Z

13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 janvier 2016
Fascinant poème horrifique qui n'est pas sans rappeler l'univers lynchien et celui du cinéaste francais Philippe Grandrieux, le deuxième film de J. Glaser fait s’emboîter le trivial et le surnaturel dans un road-movie erratique ou Scarlett Johansson totalement dépouillée de ses oripeaux glamours s'annonce en ange exterminateur descendue du ciel.
WutheringHeights
WutheringHeights

113 abonnés 930 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 25 juin 2014
(...

Under the skin subjugue par son originalité, dérange par les interrogations soulevées et offre à Scarlett Johansson un rôle -forcément- inédit, questionnant la matière vivante et le sens de la vie.
 Kurosawa
Kurosawa

599 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 21 mai 2023
Une entrée non dialoguée, des images d'une beauté inoubliable, et une musique étrange et envoûtante nous font bien comprendre que "Under the Skin" ne ressemble à rien de connu. Jonathan Glazer mise donc sur un scénario et une mise en scène radicales et abstraits pour nous fasciner. Et cela fonctionne pour des scènes bien particulières, les moins accessibles justement, celles où il n'y a qu'à contempler et se laisser éblouir par cet ovni qui fait parfois froid dans le dos. Oui mais voilà, quand le film se met à parcourir des lieux communs, moins effrayants car plus familiers, le pouvoir de fascination tombe à plat et laisse place à l'ennui. La seconde partie notamment est moins intéressante avec une façon de filmer la campagne écossaise qui laisse de marbre. Aussi, il faut bien dire que Glazer rate son final, celui qui aurait du véritablement accompagné le génial point de bascule du film, c'est-à-dire le corps qui chasse devenant le corps chassé, paniqué. L'idée à elle seule suffit à émouvoir, mais on aurait voulu que les images nous bouleversent définitivement. Il faudra seulement se contenter de froideur et de distance. "Under the Skin" avait tout pour être un grand film, et même s'il nous offre des scènes mémorables et déjà cultes, on ne peut qu'être déçu de cette invention assez géniale mais malheureusement inégale.
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