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rem_du_49
6 abonnés
69 critiques
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0,5
Publiée le 31 juillet 2014
Euhh? une blague ? j'ai rarement vue un film aussi pourri dans le même style que "enter the void" un film tourné par un réalisateur complétement à l'ouest et je met ma main à couper que lui même ne comprend pas son film. Bref passer vote chemin sauf si vous avez gober une dizaine d'exta snifé de la coke et fumé quelque pétard vous y verrez peut-être plus clair. 0 étoile.
On ne sait si l'on a à faire à une vidéo amateur destinée à une auto école sur la conduite de nuit ou à un documentaire sur l'Ecosse. Ce que l'on sait, c'est que l'on s'ennuie, ferme. Et c'est une sentence de 1 heure et 47 minutes bien tangibles
Techniquement très beau mais il s'agit de l'œuvre la plus vaine que j'ai vu depuis des années. Le film pourrait durer 10 minutes et toujours ne rien dire de plus ou de moins. La vanité de ce pseudo réalisateur m'a déjà coûté trop de temps.
Ne tournons pas autour du pot : ce film est une bouse. Mais grâce à une psychanalyse à deux balles il est permis de lui trouver des qualités suffisantes pour faire parler et tirer des lignes à n'en plus finir. C'est la force des films vraiment creux, on peut dire tout et n'importe quoi sur leur sens sans prendre de risque d'être contredit. La nature ayant horreur du vide et le spectateur d'avoir filé 12 euros pour voir les miches à Scarlett Johansson sur fond noir, il faut bien se trouver une raison d'être resté jusqu'au bout. Mais les deux premières minutes paraissent déjà très longues, c'est dire si le reste devient vite insupportable grâce notamment à une bande son qui fait passer Pierre Henri pour un musicien romantique. Dialogues insipides, décor minimaliste, photo lamentable tout y est. On se croirait revenu dans les années 70 avec les expériences de cinéma expérimental... A l'époque cela pouvait avoir du sens, planqué dans des salles improbables du Quartier Latin pour mettre en route une contre-culture à laquelle ce film prétentieux voudrait adhérer. Mais en fait d'expérience, c'est celle du néant à laquelle on est confronté ici.
Malgré une certaine monotonie et un aspect monocorde sur la longueur; ce film à amplement le mérite d'avoir une approche tout à fait singulière et rafraîchissante du film de science fiction. Jonathan Glazer de surcroît tient vraiment son film de bout en bout. Alors difficile de lui mettre autre chose que cinq étoiles ne serait-ce que pour son originalité et sa singularité dans un océan de productions hollywoodiennes le plus souvent indifférenciable les unes des autres.
Étrange, sensorielle et charnel, ce film de science-fiction n'est comme les autres œuvres du genre.Très particulier, " Under The Skin " se livre comme un poème de science-fiction, de réflexion sur la sensation d'être étranger à son corps, enrobé d'érotisme et de romantisme bouleversants les codes du jeu dramatique. Scarlett Johansson est une délicieuse extraterrestre tout aussi fascinante que glaciale. Un de ses meilleurs rôles. Un récit crépusculaire et fascinant qui trouve aussi sa richesse dans la bande-son. Un film de SF envoûtant.
Le sexe dressé vers les étoiles, le troisième homme s'enfonce sans rechigner dans le liquide de son linceul, l'épiderme frissonnant - la poitrine à demi dénudée de Scarlett hypnotise les rétines, délicat mouvement de balancier initié par ses hanches, les esprits se troublent au contact de son ombre, affamée. Obnubilée par l'invasion en cours, la veuve noire ne prend le temps de rien, emprisonnée dans sa camionnette, à l'affut du moindre corps susceptible d'être possédé. Nul besoin de se restaurer ou de dormir, l'envahisseur est allergique à ce qui fait de nous des hommes. Scarlett maintient avec application sa figure neutre, aucune émotion de passe, de la compassion à la peur, aucune faiblesse ne transparaît - quelques sourires tout de même lorsqu'elle accoste ses proies, faut bien ruser.. Mais d'un visage difforme naîtra le questionnement, qu'est ce qui se cache sous ces plis de chair disgracieux? L'ogre aux mains délicates, incapable de bander, la pousse à la faute, jolie pucelle au teint lacté, la voilà qui se réfugie dans les bras de l'homme bon, hors espace, à l'abris du temps. Mais ses semblables veillent, et ce coup d’œil dans le miroir révélateur à tout d'une déclaration de mort : la silhouette vêtue de cuir enfourche sa puissante monture et s'engouffre dans cette terrible chasse à l'autre, au confins d'une galaxie intérieure, trépignante d'envie à l'idée d'être explorée.
Pur objet de fascination, "Under the Skin" entraîne le spectateur dans un territoire inconnu dominé par une Scarlett Johansson froide et mystérieuse. Les images proposées par Jonathan Glazer sont d'une étrangeté hypnotique et d'une grand force créatrice. Dès l'introduction, un ballet de formes nous submerge, accompagné d'une musique oppressante. Tout est ici jeu de séduction, de la beauté visuelle à la perfection du corps de Johansson : comment ne pas s'oublier quand on est confronté à cette créature inhumaine si troublante ? Les scènes de chasse se répètent sans lasser, tant elles donnent à voir et à ressentir. La chambre où Laura piège ses victimes évoque la Loge Noire de "Twin Peaks" ; elle possède le même pouvoir bestial et obsédant, celui qui transforme le désir sexuel en pulsion de mort. D'autres scènes, comme celle de la plage, sont impressionnantes de cruauté et sont appelées à rester dans les mémoires. La froideur que Laura dégage dans ces moments rend d'autant plus émouvant l'évolution qu'elle connaît dans la seconde partie, notamment la magnifique fin. Malgré sa perfection plastique qui peut tenir à distance, "Under the Skin" n'est en aucun cas un film froid. Au contraire, il met en scène la découverte d'une civilisation inconnue – l'Écosse est filmée comme une exoplanète – d'une façon dans laquelle tout le monde peut se reconnaître, et se révèle très souvent touchant. Voir Laura se perdre dans les bois ou inspecter son corps nu dégage une mélancolie qui fait que ce long-métrage n'est pas qu'une expérience sensorielle mais aussi une œuvre faisant sens.
Si vous aimez les vieux film du papy qui film sa campagne et rajoute quelques bruitages pendant 1h40 , foncez !!! . Under the skin : Il ne s'y passe rien aucun dialogue , aucun jeu d'acteur , aucune question , ici c'est le vide complet , scarlett joue avec 2 expressions et 2 phrases . 1 petite mise en abime , qui d'ailleurs se répéte un peu trop de fois , et ressemble à du remplissage . Ou est l'interêt de filmer le personnage en train de conduire pendant 20 mn ??
Nul!!!!Le pire film que j'ai vu de ma vie!!!Aucun intérêt!!!Scarlett Johanson, une extra terrestre, passe son temps à errer pour trouver des hommes à tuer mais on ne comprend jamais pourquoi!La musique est insoutenable et les 1h47 passent très très lentement!! A EVITER!!!
Un film relevant plus du travail d'un artiste contemporain cherchant à briser par tous les moyens les canons de la production cinematrographique grand public. Pour cela on a recours à des images abstraites qui grillent nos pupilles, une bande son grinçante et des scènes sensées choquer les âmes trop bourgeoises, comme l'abandon d'un bébé de 20 mois sur les gallés d'une mer demontée. On dirait du Viola, le talent en moins. Pour sauver ce film, réservé aux auditeurs perdus du masque et la plume dont les critiques unanimes ont encore fait preuve de leur snobisme légendaire et de leur incapacité de juger un film à travers le regard de ceux qui les écoutent, quelques scènes nous troublent et nous touchent. Je pense notamment à la rencontre très déstabilisante entre l'héroïne du film et un elephant man errant qui découvre pour la première fois un regard humain dans yeux de l'énigmatique jolie brune incarnée par une Scarlet Johansson qui s'offre ici une interprétation loin des rôles de blonde provocante et pulpeuse qu'on lui connaissait. Un film mystique, noir, et une fin perturbante qui corrige les longueurs intolérables résultant de l'égocentrisme d'un réalisateur faussement iconoclaste.
Film très particulier, qui ne plaira clairement pas à tous (j'imagine facilement qu'on puisse l'aimer ou le détester). Un rythme très lent et oppressant. Une musique qui va parfaitement avec.J'étais assez circonspect et méfiant pendant le film ... me demandant où l'histoire/le propos était en train de m'emmener. J'ai eu d'ailleurs beaucoup de mal à me faire un avis net (même si j'avais globalement aimé) une fois sortis de la salle.Mais je dois bien reconnaitre que ce film m'a vraiment surpris, et marqué : J'y ai repensé de nombreuses fois depuis. Au final, je dirai que par sa singularité (un film qui ne ressemble à aucun autre) il m'a marqué comme peu de films le font. C'est une grande qualité à mon avis, et j'ai hésité à lui mettre une note encore plus haute.Quoi qu'il en soit... un film très spécial, étonnant, difficile à conseiller "à tous" tellement il est particulier, mais que j'ai vraiment aimé au final.
Expérience muséale plutôt que film, Under the skin est un délire mystique sans scenario, glauque malgré l'abstraction. Jonathan Glazer a oublié qu'on faisait un film pour le public, et pas uniquement par plaisir masturbatoire.