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mistyknight
9 abonnés
48 critiques
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0,5
Publiée le 30 juillet 2014
Film très décevant je m'attendais à mieux avec Scarlette Johanson en personnage principal. Aucun fil directeur, le film n'est qu'une succession de scène sans queue ni tete. Très peut de dialogue, le premier commence à presque 15 minutes du film... Bref un navet
Il faut commencer d'emblée par dire que le synopsis d'Allociné est mal foutu et gâche tout. Le film commence comme un thriller mystérieux, puis enchaine par un scénario assez bien ficelé. Qui est cette femme, à première vue avec un comportement étrange ? Et pourquoi cherche-t-elle des hommes seuls ? Les dialogues sont vraiment bien faits. Petit-à-petit se mettent en place des éléments de plus en plus fantastiques, et le spectateur vient à se demander si ce sont des métaphores ou bien la réalité. Tout du long, le film joue sur ça. En recollant les bouts, on arrive plus ou moins à capter des morceaux d'indices. La situation commence par échapper à tout contrôle et Laura semble être de plus en plus perdue. Outre l'image, l'expérience sensorielle est aussi au rendez-vous, avec des bruits mécaniques et désagréables. Bref, un film assez original, perso. Mais il faut le regarder sans le synopsis d'Allociné.
Je ne suis pas du tout adepte de ce genre de film ! C'est d'un ennui absolu, il ne se passe rien, il n'y a pas d'histoire. Cela n'a aucun intérêt. Je suis tout de même restée jusqu'au bout, mais sans grande conviction. Aucun sens.
Le pire film vu depuis des lustres... Vu le nombre de spectateurs sorties pendant la projection, je n'étais la seule à souffrir devant ce spectacle désolant. Sans Scarlett Johansson, y aurait-il d'ailleurs une seule raison pour visionner jusqu'au bout ce film nombriliste?
Start trek à l'envers/Avatar à l'envers. *****spoil*****pour moi c'est une sorte de Star Trek humaniste à l'envers, c'est une Alien qui vient sur terre pour nous bouffer (ou nourrir son entité génitrice) mais à notre contact, elle apprend la beauté de l'humanité...la solidarité (quand elle trébuche sur le trottoir et que les passants se précipitent pour l'aider), la beauté (quand elle se voit dans le miroir, elle est frappée parce qu'elle commence à voir ce que ses proies avaient vu en elle), l'humour et l'amitié (avec les copines en sortie qui l'entrainent dans une soirée en discothèque, cela doit pas trop arriver sur sa planète de chasseurs!), l'amour etc. c'est sûr que c'est sans doute pas très normal pour ses congénères Alien si ce sont des sortes d'entités sans capacité d'empathie et de solidarité (comme des sortes de requins...mot qu'on retrouve sur le casque "Shark" de ses "collègues" à motos, rabatteur de proies et nettoyeurs )...en gros, elle a grandi avec des requins et se lie d'amitié et d'amour avec ses proies...en fait, je viens de réaliser que ce film, c'est peut-être Avatar, sauf que la tribu chassée , c'est nous, et elle, c'est une sorte de Marine sanguinaire au début mais qui nous découvre à la fin, mais trop tard car elle tombe sur un de nos propres tarés dégénérés qui la tue avant qu'elle puisse nous défendre auprès de sa propre race) :-):-):-):-):-):-)
Oui, le rythme est assez lent, oui l'atmosphère est étrange, oui il n'y a quasiment pas de dialogues, OUI ce film ne plaira susurrement pas à tout le monde ! Mais moi perso, j'ai vraiment aimé Under the Skin, si bien que j'ai envie de découvrir le roman de Michel Faber ! Je n'ai pas l'habitude des films expérimentaux car ce n'est pas trop mon truc, je me demande même si j'en avais déjà vu dans avant le long-métrage de Jonathan Glazer. Pourtant, ce film de science-fiction dramatique m'a séduit et son côté expérimental apporte beaucoup de réalisme à l'histoire ! Scarlett Johansson est parfaite dans le rôle principal : même si on ne savait pas que le personnage qu'elle incarne est une extraterrestre, on le devinerait tout de suite grâce au jeu exceptionnel de l'actrice. Le scénario est très simple mais est intéressant spoiler: car il ne montre pas que une nana alien qui séduit des hommes pour les faire disparaître, le script parle également d'une forme de vie extraterrestre découvrant la vie humaine et essayant de s'y adapter (l'environnement naturel, le corps humain, la sexualité, la nourriture, la méchanceté, les loisirs, les objets ect...) ; c'est ça qui m'a fasciné ! J'ai trouvé la mise en scène plutôt réussie (elle a du style), la photographie n'est pas mal et l'ambiance un peu dérangeante est un réel atout ! C'est spécial mais c'est bien réalisé et très intéressant !
Vraiment quel ennui. J'avais beaucoup d'espoir en voyant le bande annonce...Passez votre chemin, les prouesses visuelles y sont contenues...Tout le reste est long, long...Je n'ai rien contre la lenteur d'un film chinois par exemple qui m'offre un spectacle à contempler, à réfléchir sur ce que je viens de voir...Là, on trouve Scarlett, bonne, comme à son habitude...ET C EST TOUT
"Under the Skin" était un projet des plus excitants, et au final un objet pour le moins particulier : à partir d'un thème S.F. déjà un peu éculé - un extra terrestre occupe le corps d'une jeune femme pour séduire des humains et les... dévorer ? Les dissoudre ? Ici, on ne sait pas vraiment, le film ne livrant aucune explication "superflue" -, Glazer réalise un road movie hivernal et cafardeux, dans les rues de Glasgow et sur les routes, puis finalement dans les forêts d'Ecosse. Quasiment muet, (en apparence) presque sans fiction ni rebondissement (le propos étant clairement de revenir à une sorte de coeur "essentiel" et sensoriel du sujet du film), mêlant concepts kubrickiens et filmage avec caméra cachée et "acteurs" amateurs, porté par une Scarlett Johansson hébétée, voire de plus en plus cataleptique au fur et à mesure qu'elle absorbe ce qu'est l'humanité, et que le film progresse vers une fin cotonneuse et pourtant impressionnante, "Under the Skin" ne fait rien pour séduire son spectateur lambda, pour lui rendre plus aimable une heure quarante de dérive relativement obscure (mais qui est donc ce motard ? Et que fait-il exactement pour aider / contrôler la jeune femme ?)... Et pourtant, envers et contre toute attente, le film fonctionne comme un vrai trip - mais un trip "froid", engourdi - , et, largement grâce à sa musique, nous happe peu à peu dans une sorte de transe un peu "grunge", striée de moments malaisants (je pense en particulier à la scène de la plage, avec les noyades, le bébé abandonné. .. brrrrr!), et illuminée finalement par des images sublimes de paysages hivernaux. Au final, "Under the Skin" se révèle être une expérience assez radicale, qui n'empêche pas une réflexion plutôt maligne sur les liens entre le corps et la nature de l'humanité. Impressionnant.
Jonathan Glazer réalisateur anglais né en 1966, vient du clip et de la publicité comme ses aînés et compatriotes Ridley et Tony Scott eux aussi adeptes d'un cinéma essentiellement visuel. Avec "Under the skin" film de science-fiction atypique, la démarche esthétique tient lieu de credo pour un cinéaste, poète romantique qui joue exclusivement sur la perception sensorielle. Encore une fois les extra-terrestres débarquent sur Terre mais l'invasion sera insidieuse grâce au Cheval de Troie que constitue Laura envahisseur ou cyber robot parfait ayant pris les traits de Scarlett Johansson larguée en plein Glasgow avec semble t-il pour mission d'attaquer l'humanité par son maillon faible, l'homme qu'il suffit d'accoster à bord d'une camionnette même avec une maîtrise approximative du langage humain pour qu'il accepte gentiment de se jeter dans la gueule du loup en échange de la promesse d'un échange charnel qui va très vite se transformer en descente sans retour dans une mare noirâtre où son enveloppe corporelle lui sera soutirée pour servir à d'autres hommes verts qui se multipliant arpentent la campagne sur des motos menaçantes comme pour encadrer et surveiller le bonne exécution de sa mission par Laura. Immense et pesante tâche que Laura, va rapidement avoir du mal à accomplir, découvrant par l'expérience les sentiments humains qui peu à peu vont l'envahir. La rencontre d'un jeune homme sosie contemporain de John Merrick sans doute en hommage à "Elephant man" de David Lynch (1980) va dérégler une mécanique mortifère qui jusque-là semblait impitoyable, Laura n'hésitant pas à abandonner un bébé au bord d'une plage lors d'une scène magnifique mêlant tout à la fois tragique et grandiose. Progressivement Laura va passer de chasseresse à proie puis victime, découvrant en même temps que l'humanité la sauvagerie qui quelquefois l'accompagne. Parler trop longuement d' "Under the skin" ne sert sans doute pas à grand chose, il faut juste le voir et l'entendre (musique hypnotique de Mica Levi) pour savoir si l'univers proposé par Jonathan Glazer vous émeut. Les interprétations possibles du propos de Glazer sont multiples notamment sur la présence au casting de Scarlett Johansson archétype planétaire de la sensualité, seule actrice professionnelle du film confrontée en plein Glasgow à des inconnus ne parvenant pas à l'identifier et filmés en caméra cachée pour plus de vraisemblance. "Under the skin" comme "2001 Odyssée de l'espace", "Lost Highway", "Mulholland drive" ou "L'année dernière à Marienbad" est une expérience sensorielle qui peut difficilement se partager avant de l'avoir vécue tant le propos de son créateur est personnel. Romantique et peu prolifique Jonathan Glazer aura sans doute du mal à se faire une place au chaud à Hollywood. Ce n'est sans doute pas son rêve.
J'ai vu un film... OVNI dans la galaxie des films qui passe tel une étoile filante mais qui laisse un souvenir lumineux une fois qu'elle s'est perdue dans l'obscurité... Ce film est à la fois remarquable par de nombreux aspects et dérangeant par d'autres... Parmi les aspects positifs, on peut constater qu'il faut du courage à la fois au réalisateur pour porter un tel projet et à Scarlett Johansson qui prend l'initiative de désarçonner son public, en quittant sa peau de star du cinéma pour tremper dans ce film indépendant... On aurait pu croire qu'elle allait s'enfoncer dans les méandres de la poisse, mais finalement pas du tout... Elle est envoûtante et émouvante... Ce film nous plonge dans une totale incompréhension de bout en bout, mais on suit ce parcours tortueux... Parmi les éléments qui troublent figurent une réelle envie de mieux contextualiser le comment, le pourquoi, le qui fait quoi... Et le scénario ne nous livre pas beaucoup de clé... Du coup, chaque image intrigue. Et nous maintient en haleine, sur un faux rythme lent... Une tension est palpable par la musique, ainsi que par la crudité des images. Du coup, les images "normales" d'êtres humains semblent être en totale distance et accentue la dimension d'être un étranger sur cette planète... Ce film est finalement une pure abstraction et un moment rare, voire unique au cinéma. D'autant que le récit de pure science-fiction fait quasi l'impasse sur les effets spéciaux, pour nous proposer des figures de styles innovantes.Avec une économie de mots, car ici les dialogues sembles nécessaires, car rares... Au final, ce film doit être vu comme une expérience, à condition d'accepter les questions et pas les réponses, les ombres et pas la lumière, les extra-terrestres et pas le terriens :)... Quoi qu'il en soit, c'est quand même mieux de le voir avant de dire qu'on aime pas...
Trop original, trop cru, trop répétitif, trop obscur aussi. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce film. L'esthétisme n'est pas banal, certes. Mais la photo n'est pas belle . J'aime Scarlett mais dans sa camionnette, elle m'a lassée. Voilà un film que j'éviterai de conseiller.
Un film fantastique d'anticipation, curieux, contemplatif, répétitif, lent, long, très long, sans véritable enjeu...et au fur et mesure, ennuyeux jusqu'à l'endormissement total !!! Mais certains crient au génie, pour ma part je crie vive le film somnifère !
Franchement ce serait pas la très sexy Scarlette Johansson en premier rôle de femme fatale (extra-terrestre !), ce film ne vaudrait pas grand chose !! D'ailleurs il est à parier que les hommes l'ont mieux noté que les femmes, et ils en ont pour leur compte : on la voit nue !. Le scénario ici est absurde, quoique minimaliste et sobre, et quoiqu'on espère un instant une quelconque philosophie sur la laideur ou la beauté (quand arrive l'homme difforme), mais c'est un espoir vite éteint... Peu d'atouts donc pour cet ovni cinématographique prétentieux, si ce n'est peut-être une banale dénonciation de la faiblesse des hommes face à la chair.