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P. de Melun
55 abonnés
1 125 critiques
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3,5
Publiée le 29 novembre 2023
Western hispano-bolivien avec des décors somptueux de vallées arides, sauvages et inhospitalières, « Blackthorm » n’est pas une chevauchée sauvage comme nombre de films de cette catégorie. L’histoire sait prendre son temps pour mieux nous emporter. Le côté intimiste de cette légende vivante vieillissante sublime le personnage principal. Sam Shepard est superbe et charismatique. Le scénario est solide, épuré et nous tient en haleine jusqu’au bout, mettant à mal l’amitié virile entre un cow-boy au crépuscule de sa vie et son compagnon d’infortune. Sombre et classieux, un régal !
L'ETOFFE DU HEROS....L'office de tourisme de Bolivie vous présente ses magnifiques paysages. Un pèlerinage dans la douceur et la douleur. Recapturer le passé pour étendre le présent. Tous les honneurs ont leurs périls. Les roses tombent, les épines restent. Jesse James a aimé.
je lis les critiques presse et je me dis " je vais me régaler" et bien, non. c'est mou, très mou, la VO est d'une médiocrité affligeante, le scénario a été écrit par un collectif de 4ème qui souhaitait monter un petit spectacle pour la kermesse du collège. Bon, il y a les décors, superbes. Comme aurait pu dire une ancien Président , " çà a fait pschitt"
Ensemble plutôt mauvais. De belles images, une bonne photographie mais scénario insipide avec des raccourcis stupides. Bref, une perte de temps car de ce film il ne restera rien de très intéressant.
Un western crépusculaire et nostalgique, terni par un rythme assez mollasson, qui revisite le mythe de Butch Cassidy (interprété par l’immense Sam Shepard) pour sa dernière chevauchée dans les sublimes paysages boliviens. 2,75
Beau western qui change le décor et nous fait voir autre chose. L'histoire ce déroulant en Bolivie j'ai vraiment apprécié les paysages et le jeu des acteurs. L'histoire est certes basique mais nous tiens en haleine jusqu'au bout. L'ambiance fait bien western. Une bonne surprise
Images magnifiques et décors époustouflants, La Bolivie c'est beau dis donc! Bon le super bémol: toujours des "pauvres vilains indiens massacrés" (ici des Quechuas), comme au tir au pigeon! ben voyons! vivement la trilogie de Kostner, peut être rétablira-il la vérité amorcée dans "danse avec les loups" ! Dommage, vraiment dommage!
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 juillet 2021
Cette résurrection de Butch Cassidy et Sundance en plus de ne pas être crédible s'essouffle comme un vieux tacot ne fonctionnant qu'avec quelques cylindres. L'action dans cette histoire est sporadique avec un sentiment d'inévitabilité qui manque de tension dramatique. Les flashbacks sont comiquement ineptes et ne servent qu'à interrompre la narration à plusieurs reprises car ils n'apportent presque rien à l'histoire. Pourtant Sam Shepherd essaie de donner au film le peu de sérieux qu'il n'y a pas dans ce récit sinueux et inutile...
Quelle belle surprise ! Voilà un très bon western et ça fait plaisir tant certains prennent plaisir à dire que le genre est incapable de se renouveler. La photographie est sublime tout comme les paysages désertiques des Andes boliviennes. Ceux-ci sont autant exotiques et dépaysants qu'ils rappellent les canons du genre. On ne s'ennuie pas une seconde à suivre sur ces hauts plateauxles aventures d'un Butch Cassidy campé avec brio par Sam Shepard. L'homme est usé et vit sa dernière aventure, mais reste un dur à cuire et à encore bien des tours à montré aux plus jeunes et à ses adversaires. C'est exactement la thématique du crépusculaire Impitoyable de Clint Eastwood. Mais là ou chez l'américain tout est noir et on sent que ça va mal se finir, ici au contraire c'est l'espoir qui tire toute l'histoire de bout en bout. Un indestructible espoir de revoir sa terre natale pour le héros, de vie meilleure pour son acolyte. Résumons : un cow-boy solitaire et mutique, des paysages désertiques, un saloon qui sent le soufre, des hold-ups, des fusillades, des indiens et des chevauchées éperdues. Tous les ingrédients du western sont bel et bien là ! A consommer sans modération.
Film très lent, histoire improbable et incohérente, pas ou peu de dialogues, les clichés habituels du méchant, en fait hyper sympa sous sa carapace, et droit, et humble, et humain, avec ses fragilités ... Sinon de belles images certes, mais ça ne me suffit pas, autant regarder un documentaire. Bref je me suis ennuyé.
Film décevant ... Il y a de belles images (surtout touristiques) mais le scénario est poussif et confus. Ce film occupe honnêtement une soirée ; mais il donne aussi le sentiment d'avoir perdu son temps. Bref, j'ai vu et je ne reverrai pas.
La caméra filme un vieux qui se souvient, accumule les flash-back à l’artificialité pesante, réitère une amitié perdue puis retrouvée avec un Kid américain ou espagnol. On revient toujours à notre point de départ, grommelle Butch le barbu au cœur bolivien, entre deux lettres rédigées avec une sagesse d’ancien. Blackthorn n’a pour lui que ses paysages grandioses que la mise en scène parvient parfois à capter mais jamais à transcender, trop mollassonne, jamais inventive. La fin de vie d’un mythe américain portée par une réalisation en phase terminale : la coïncidence s’avère heureuse, le visionnage plutôt pénible et vain.
Raconter, sur les bases d'un théorie scientifique, ce qu'auraient pu être les derniers jours de Butch Cassidy si il avait survécu au braquage de San Vicente. Voilà avec quel récit alléchant Mateo Gil décide de réaliser son premier long-métrage. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela ne manque pas d'ambitions.
Cependant, le long-métrage est profondément problématique. Problématique par sa mise en scène pour commencer, cette dernière étant trop maniérée là où elle devrait être plus fougueuse au vu de son récit. Gil s'évertuera donc à mettre en scène son film de façon très plan-plan malgré une vision esthétique indéniable et parfois même renversante (tout le passage dans le désert de sel est sublime). C'est donc une déception car le cinéaste a un sens du cadre évident, facilité par la majesté des décors naturels utilisés.
Toutefois, même avec une mise en scène adaptée et de qualité, le récit aurait posé problème. En effet, alors que le long-métrage adopte un rythme propre à la contemplation, il s'obstine à entrecouper le récit de flash-back tous plus inintéressants les uns que les autres. De plus, le récit majeur n'est pas non plus passionnant, à cause du manque de mise en scène principalement, mais aussi car tout est trop convenu, tout s'imbrique "trop" bien.
Le tout manque de naturel, de vie, et ce n'est certainement pas le traitement que Mateo Gil fait de ses thèmes qui vont faire sortir le spectateur de sa torpeur. C'est tout sauf original, et il est triste de voir n film prometteur s'embourber dans une intention formaliste et vaine. Sam Shepard, les décors et Butch Cassidy méritaient mieux.
Butch Cassidy est-il vraiment mort en Bolivie en 1908 ? Pas si sûr. Partant de cette supposition, Gil Matteo nous dresse le portrait d’un vieux cowboy dont le retour dans son pays d’origine ne va pas se faire sans embûche. Belle musique, de splendides paysages mais avare en action et manquant de rythme, « Blackthorn » se regarde néanmoins avec sollicitude, notamment grâce aux prestations de grande valeur de Sam Shepard et d’Eduardo Noriega.