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loulou451
120 abonnés
1 503 critiques
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4,0
Publiée le 17 février 2013
Un excellent western emmené par un Sam Shepard méconnaissable et envoûtant. Mateo Gil construit son film à partir d'un scénario riche, profond et intense. Très classique, la réalisation se met au service du propos du réalisateur. Un très beau film doté d'une réelle intrigue psychologique.
Mis à part des décors de rêves admirablement filmés, Blackthorn ne laissera pas grand-chose derrière lui. Le scénario est plat, banal et plombé de flashback sans intérêt. On a du mal à suivre ce duo de hors la loi trop mou pour nous plonger dans l'histoire. Les scènes d'action sont rares et peu originales. Ajoutez à cela une fin décevante qui ne clôture pas vraiment le film et une bande son quasi-inexistante et vous obtiendrez un western aussi vide et amorphe qu'un désert. Grosse déception.
Un excellent western moderne, qui s'approprie très bien les ficelles du genre pour en faire un film crépusculaire, différent. Quelques trouvailles bien vues, quelques plans magnifiques, des décors naturels somptueux et un Sam Shepard toujours aussi sublime. Une mise en scène intelligente et séduisante, beaucoup de poésie. J'adore.
Un Western récent qui est franchement bien fait tant au niveau des décors que de l'histoire de Cassidy. Les acteurs sont bien en place dans leurs rôles. Un bon film ou on est imprégné par l'histoire entre diverses Etats d'Amerique latine. Shepard y interprète superbement Butch Cassidy en mode retraité. L'attachement provoqué par son personnage est aussi présente. Pour un Western, il est a voir.
Un bon western et une bonne surprise que cette réalisation de Mateo Gil, qui reprend les codes du genre. L'histoire prend place en effet dans les paysages d'une Amérique latine magnifiée par la caméra, à la manière des grands classiques du genre. La narration se concentre sur le thème de l'amitié et l'on reste obnubilé par la prestation de Sam Sheppard, en légende de l'Ouest sous les traites de Butch Cassidy. Cependant si les décors sont mis en valeur, il manque un léger souffle épique à cette histoire. Ne boudons toutefois pas notre plaisir, ce western crépusculaire est plaisant.
Je mets 3,5 étoiles tout simplement parce que ce film est bon. Sans être exceptionnel, il reste juste et crédible jusqu'à la dernière seconde. De plus, ce western est un film européen, chose assez rare pour ce type de films. La prestation de Sam Shepard est très bonne, voire excellente. On regrette cependant que Mateo Gil ait opté pour un film de fiction concernant un personnage réel. Mais, au fond, ceci n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça puisque cela rajoute de la vie à ce Butch "Blackthorn" Cassidy et puis, le dénouement nous est donc inconnu. En somme, ce "Blackthorn" est un bon film sans pousser pour autant dans l'extrême réussite, entendons par là que le spectateur ne saute pas de joie après l'avoir visionné.
Dernière chevauchée d'un Butch Cassidy vieillissant et réfugié depuis des années en Bolivie, ce western crépusculaire réalisé par le co-scénariste d'Alejandro Amenábar se place dans la lignée de "L'assassinat de Jesse James..." d'Andrew Dominik. Les figures du western y sont reprises et démystifiées avec une certaine poésie et une certaine mélancolie qui confère plus à l'hommage qu'à la volonté pure de déconstruire un mythe. Sam Shepard est excellent dans le rôle de ce Butch Cassidy qui reprend le chemin de l'aventure une dernière fois quitte à recroiser d'anciens et nouveaux ennemis qui lui rappellent ses escapades avec le Sundance Kid et les seconds rôles ont beaux être peu nombreux, ils sont très soignés et bénéficient tous de leur scène un peu au-dessus des autres. Filmé avec un sens de la mise en scène évident et une superbe photographie, "Blackthorn" se pose donc comme un jalon important du western.
Partant de l'idée que le mythique Butch Cassidy n'a pas péri avec son complice Sundance Kid en 1908, "Blackthorn" imagine la dernière chevauchée d'un Cassidy vieillissant magnifiquement campé par Sam Shepard, bien épaulé par le toujours impeccable Eduardo Noriega. Tourné dans un superbe scope, le film de Mateo Gil (scénariste entre autres de la plupart des films d'Amenabar), souffre de quelques longueurs et d'un script un peu limité mais reste un joli western contemplatif aux décors grandioses, traversé d'une violence sèche et soudaine, loin de toute stylisation.
Je ne suis pas habitué aux films de type western certes, mais j'y sus allé avec une bonne volonté, je voulais suivre, comprendre, m’imprégner de l'histoire, j'ai essayé mais j'ai très vite décroché au bout de la première demi-heure, il n'y avait rien qui retenait mon attention, c’était plat, inintéressant, monotone, j'ai du dormir deux ou trois fois pendant le film, ça fait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé ...
Voilà ce que j'appelle du très bon Western! Le film raconte ce qui aurait pu arriver à Butch Cassidy après sa fuite des USA (et on ne sait toujours pas vraiment ce qui lui est arrivé). Sam Shepard excelle dans le rôle. Les quelques flashbacks sont sympas. On voit donc un homme qui aspirait juste à se faire oublier dans un monde en changement qui va devoir, reprendre les armes contre son gré. Les magnifiques paysages boliviens n'ont rien à envier aux plaines américaines. Les scènes sont très posées et on est loin du western où ça tire dans tous les sens.
« Blackthorn » est à n’en pas douté un western, on y retrouve le célèbre Butch Cassidy, des chevaux, des flingues, des grandes plaines et des canyons et bien sûr des indiens. Mais voilà on est pas dans le grand Ouest des USA mais sur l’altiplano bolivien, s’il y a des indiens ce sont des descendants des incas quant à Butch Cassidy ce n’est plus le jeune hors la loi, mais un vieil homme qui aspire au repos et à retourner chez lui. Sur une dramatique classique : deux hommes en possession d’argent qu’il ne leur appartient pas sont poursuivis par des pistoleros, le film construit un périple où Cassidy qui se délitait dans sa petite fermette reprend le goût de vivre en même temps que ces vieilles habitudes de desperado. Les paysages de la Bolivie n’ont rien à envier à ceux des grandes plaines de l’Ouest américain ni au Grand Canyon et ce nouveau décor participe au renouveau du Western où les héros ne sont plus tous puissants et où la fin n’est jamais écrite d’avance. Sam Shepard est ultra crédible en vieux gangster rangé des voitures qui décidant de retourner dans le pays qui l’a vu naître se retrouve poursuivi comme au temps de sa jeunesse, pour son plus grand bonheur même à son corps défendant. Une œuvre forte qui en faisant une entorse à l’histoire (Cassidy serait bien mort en Bolivie en 1908) nous offre une heure quarante de pur western en renouvelant les codes du genre sans jamais en trahir l’esprit. Un grand moment de cinéma épuré, dont la sobriété et la force de l’interprétation ravie autant qu’elle émeut. À ne pas rater
On avait laissé Butch Cassidy et Sundance Kid dans leur misérable baraque perdue au fin fond de la Bolivie à la solde de l’armée venue leur faire rendre gorge. Tous les amoureux du film de George Roy Hill (1969) ont rêvé de ce que seraient devenus les deux brigands s’ils étaient réchappés de cette fusillade finale. Paul Newman et Robert Redford ont sans doute été sollicités bien des fois pour donner une suite aux aventures de ce duo magique sans que jamais un tel projet pourtant réellement enthousiasmant puisse se concrétiser. Depuis Paul s’en est parti dans les étoiles et jamais plus il ne pourra revenir de Bolivie avec son complice qui commence lui aussi à compter le nombre de balles qui lui restent dans son barillet. Mais il était dit que cette merveilleuse histoire ne pouvait rester sans suite et c’est un espagnol dont la langue était restée étrangère à Butch qui se charge de relever le défi. Scénariste pour Amenabar, Mateo Gil reprend l’histoire en 1926 alors que les deux hommes sont donnés pour morts depuis 18 ans. Il ne subsiste plus que Butch qui depuis a bien dû apprivoiser la langue locale pour faire prospérer son commerce de chevaux sauvages et lutiner les jeunes boliviennes qui viennent de temps à autre lui rappeler l’homme vigoureux qu’il fut lors de ses grandes années. Sentant sans doute ses jours comptés, le vieux brigand solde ses affaires et décide de rentrer voir le fils de son pote Sundance quand il apprend la mort de la belle Etta partie le mettre au monde après avoir quitté ses deux amoureux plus que jamais redevenus des voleurs de banques. La cohérence du scénario est alors parfaite, nous permettant rapidement de nous retrouver en terrain connu. Mais il manque Sundance sans lequel Butch n’est pas tout à fait lui-même. Ce n’est grave, Matteo Gil mettra sur la route de Butch un jeune voleur qui lui rappellera un moment le compagnon disparu. Sam Shepard dont la nonchalance rappelle un peu celle de Newman se saisit sans complexe de cette suite et profite du décalage générationnel voulu par Mateo pour éviter une comparaison qui n’aurait fatalement pas été à son avantage. Ensuite, fort habilement Matteo parsème Blackthorn d’hommages à son film référence tout en n’oubliant jamais de nous raconter une autre histoire. C’est ainsi que Butch emprunte à nouveau certains canyons où il disserte avec son nouveau compagnon comme au bon vieux temps. Le roulement de tambour des sabots de la troupe qui poursuivaient les deux fuyards n’est pas oublié non plus, ainsi que les plans surplombants les immenses paysages où les deux hommes observaient circonspects le nuage de poussière soulevé par les mercenaires à la solde du patron de l’Union Pacific Railroad. Mais si hommage il y a, il ne prend jamais le pas sur le destin que veut encore s’inventer Butch Cassidy qui nous explique qu’il y a deux moments importants dans la vie d’un homme : quand il part de son lieu natal et quand il y revient. Comme dans le film de Roy Hill, les paysages sont superbes même si la Bolivie et le désert de sable d’Uyuni colorent le film de teintes complètement différentes des plaines de l’Utah. Si un temps et contre son gré, Butch va se trouver un nouveau partenaire, les temps qui changent vont lui rappeler que les mœurs des brigands ont-elles aussi évolué, Eduardo, ingénieur, ayant rapiné des ouvriers exploitant une mine d’or en coopérative. L’escroquerie en col blanc si répandue de nos jours montre déjà le bout de son nez. Une trahison que le code de l'honneur si cher à Butch Cassady ne pourra laisser passer.
Très bonne interpretation des personnages, dans des decors magnifiques. L'histoire est interessante, même si on pouvait attendre mieux de la fin. Les musiques sont superbes également. 16/20