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Domnique T
65 abonnés
239 critiques
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3,5
Publiée le 30 novembre 2011
Fan de Sam Shepard et de western je n'ai pas été déçu Un film sérieux, pas très inventif il est vrai, mais dans le fil duquel un se laisse embarqué avec délectation.
Western assez inespéré , subtil , ironique , et magnifiquement filmé . Les scènes citent les modèles westerniens d'une façon élégante , tout en se situant dans la bolivie de 1930 . S'inscris comme un classique du genre . Sam Shephard est grand .
On a conféré à ce film un succès d'estime, sous-entendant un western, pas vraiment un, plus un hommage au genre, à voir pour les acteurs, qui promènent leurs pistolets et leurs chapeaux dans la lenteur d'un désert de sel bolivien. Mensonge. Hypocrisie. Bêtise. Condescendance. Sous-estimer un bon film même gentiment c'est casser sa chance. Ado j'adorais les films de cow-boys pour leur violence sanglante. Avec le temps on s'est blasé, sauf quand surgit un "Impitoyable" ou autre "Appaloosa". Ici, oui c'est du quasi jamais vu. Mateo Gil qui avait signé le scénar d'"Agora", un des 10 meilleurs films de 2011, nous offre, car c'est un cadeau, un film très original. Les rares scènes de violences sont d'une brutalité très efficace, âpres, soudaines, tragiques. Et comme oui c'est un hommage, même une ode, on a en plus une réflexion derrière qui très simplement aborde la vieillesse qui se retourne sur son parcours et le sens à y accorder. Pour un scénariste Gil a travaillé une direction d'acteurs, des Shapard/Noriega aux "indiens" boliviens, très crédible, et lyrique, faisant passer beaucoup avec peu de mots, dans ce monde rude de taiseux. Notre héros vieux rusé se retrouvera manipulé à cause de ses illusions naïves et de ses rêves envolés dont les fruits mélancoliques se dissipent comme un mirage, le laissant à son désarroi total. Peut-être faut-il être sujet à cette remise en question glacée et glaçante pour apprécier un tel film, mais si vous aussi avez raté votre vie, sans rolex au poignet, regardez quand même l'heure pour ne pas rater le début de la séance.
Un Western Espagnol, c'est pas souvent, et bien ca dépote. Super Old School, le film part donc du principe que Butch Cassidy est toujours en vie et qu'il même une vie paisible en Bolivie. Butch, alias "Blackthorn", arrive à un tournant de sa vie où il décide de rentrer au pays. Les circonstances l'améne à faire équipe avec un jeune Espagnol, voleur d'or. On assiste donc à la confrontation entre la vielle école pleine d'honneur, et la nouvelle école sans scrupule. Pour ceux qui connaissent le jeu "Red Dead Redemption", on s'y croirait presque à certains moment. Reste les flashback peut être trop nombreux, mais néanmoins utiles pour donner plus de poids au personnage.
La critique est un peu subjective, car influencée par le butch/robert et le kid/paul que j'ai toujours dans la tête. Au final, c'est un bon moment de passé. Je n'ai trouvé les flashbacks ni trop nombreux ni ennuyeux.
La réussite de Blackhorn vient surtout du fait qu’il se dégage une incontestable magie de ces paysages boliviens, beaux à couper le souffle. Les acteurs sont certes irréprochables et le scénario intéressant. Seulement la volonté forcenée qu’a Mateo Gil de toujours étirer chaque scène donne un rythme lancinant qui ennuie par moment.
j'ai bien aimé ce western atypique, ses paysages grandioses, la particularité des personnages, l'atmosphère. Une libre interprétation de la vie de Butch Cassidy s'il n'était pas mort là où on le supposait. Un bon rebondissement aussi avec le compagnon d'arme pas si clean que ça mais une morale finalement bien respectée (une fin à l'américaine quoi...). A mon sens, à ne voir qu'au cinéma pour la beauté des décors naturels.
Un western crépusculaire avec un Sam Shepard superbe et charismatique. Dans des décors splendides et envoutant Butch Cassidy reprend du service. Si l'histoire reste peu originale le vrai soucis reste le scénario car la question de conscience de Cassidy (Blacktorn) à la fin est peu vraisemblable... Il y a quelques années il avait moins de considération... Les flash-backs restent une bonne idée dans ce cas précis mais les acteurs sont trop banals et peu charismatiques ; de fait on ne peut s'empêcher de repenser au duo mythique Newman-Redford. Heureusement les autres sont excellents e, la BO associés à ces magnifiques paysages font qu'on passe un très bon moment.
AAah ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon western, surtout de nos jours un western qui n'est pas un remake c'est plutôt rare.
On est totalement éblouie les décors somptueux filmé dans l'immensité de la nature, puis on découvre un Sam Shepard complètement habité par son personnage.
Un western qui a de la classe avec une véritable moral.
Avec le nom de Butch Cassidy, on était en droit d'attendre de l'aventure ! Eh bah non... En fait, ce "Blackthorn" n'est pas la chevauchée sauvage que j'espérais mais juste un banal trajet en autoroute à partir duquel on observe les paysages. Bah oui, parce qu'à par les paysages, qu'est-ce qu'il y a de bien intéressant dans ce "Blackthorn" ? Pour moi : rien. Ce film c'est un stéréotype de film d'auteur à l'américaine avec tous les codes usuels, mais sans rien pour lui donner de la chair. « Bah, en gros, c’est Butch Cassidy qu'est vieux, qui se fait chier en Bolivie, et qui va faire une rencontre qui va l'obliger à ressortir les pistolets ». Alors encore, dit comme ça, je dis pas... Si Mateo Gil avait fait l'effort de filmer ça avec niaque, ça aurait pu passer. Mais là, avec son rythme plan-plan et son intrigue statique au possible c'est juste soporifique. Parce que, franchement, quand on s'est tapé une poursuite de plus d'une heure mais qui n'a aucune pêche et ne se renouvelle jamais, ni dans la forme ni les enjeux, eh bien il me semble qu'on perd un peu son temps pour rien. Du coup, après une telle purge, le twist final ne peut prendre à mon sens qu'une allure de blague miteuse et d’effort inutile. En espérant que cette argumentation vous suffira car repenser à ce film me refile tellement de bâillements que je sens que je ne vais pas pourvoir en dire davantage. Mais d'un autre côté, une fois qu'on a employé le mot « ennui » pour ce "Blackthorn", il me semble que tout est déjà dit et qu'il est du coup inutile d'en rajouter. Je me tais donc et vous laisse seul juge...
Un western honnête et assez convaincant ! Tourné dans des paysages magnifiques de Bolivie, on en prend la vue pendant 1h30. La musique est aussi au rendez-vous et les acteurs sont très bons, notamment Sam Shepard qui livre une prestation impressionnante d'implication, de charisme et de réalisme. Il n'y a pas énormément d'action mais le film est distrayant et intéressant. Le problème vient des retours en arrières parfois peu utiles ou même inutiles. Il se peut que certains trouvent aussi à dire sur l'esprit du western qui n'est pas tout à fait en adéquation avec l'ouest Américain mais sinon c'est un bon film. A voir évidemment pour les fans de western.
Plus j'y repense, plus j'aime ce film. Par ce qu'il raconte. Très bien filmé, de très bons acteurs (Edouardo Noriega !!), une histoire qui tient très bien la route... Tellement la route, qu'elle donne à réfléchir ! Il n'y a plus de moral dans ce bas monde ! Bravo.
Un western en Bolivie, ce n'est pas commun, avec les superbes paysages de l'Altiplano. L'histoire est honnête, les personnages bien campés. Une morale en filigrane : il y a les bandits d'avant qui avaient une éthique et les petits nouveaux qui n'en n'ont pas !
Lac de sel désertique, hauts plateaux des Andes : la Bolivie offre un décor rêvé pour un western avec chevauchées au crépuscule et coups de feu dans la sierra. Surtout connu comme co-scénariste d'Amenabar, Mateo Gil n'a pas eu peur de se frotter à un genre qui, il est vrai, a été violé et détourné plus souvent qu'à son tour. Blackthorn est au contraire assez respectueux avec, en sus, une touche sociale (l'exploitation des indiens) bienvenue. Le scénario part d'une idée maligne -Butch Cassidy n'était pas mort et a poursuivi sa vie comme fermier- qui nous donne droit cependant à quelques flashbacks sans grand intérêt. Cela ne remet pas fondamentalement en cause les bonnes idées du récit qui confronte ce vieux bandit sur le retour (Sam Shepard, excellent, dont on apprécie aussi les qualités de chanteur dans la BO) à un jeune aigrefin (Eduardo Noriega, impeccable). Un film nostalgique et mélancolique, auquel on peut reprocher une certaine nonchalance dans la mise en scène, mais qui dégage de bonnes vibrations et nous gratifie d'une fin morale et ironique, comme dans un bon vieux Peckinpah ou Mankiewicz (Le limier), sur un mode plus modeste, c'est entendu.