L'idée de départ n'était pas mauvaise et les paysages boliviens sont absolument magnifiques. Malheureusement, ça ne suffit pas à faire un bon film. Malgré un bon rebondissement inattendu, le scénario est décousu et confus. On ne croit pas non plus au duo Shepard-Noriega, en dépit du talent de ces deux acteurs. Les aspects les plus intéressants, par exemple les conditions de vie terribles des mineurs boliviens, ne sont pas développés. Quant au détective de Pinkerton chargé de traquer Butch Cassidy, il est absolument minable. Enfin le film manque de rythme et de souffle malgré sa longueur. Une déception.
Difficile de s'attaquer à un genre aussi codifier que le western, surtout à notre époque, et en voulant faire de l'équilibrisme : reprendre une figure mythique de l'Ouest tout en déplaçant l'action en Amérique du Sud, rompre avec les codes tout en respectant le schéma classique, raconter l'histoire fictive d'un héros vieillissant en pleine vague de jeunisme. L'espagnol M. Gil réussit pourtant le tour de force de signer un pur western, prenant et spectaculaire, puissant et vibrant grâce à des acteurs magnifiques et un scénario sublime. De plus, sa mise en scène est splendide, son découpage alterne moments de grâce et plans somptueux au milieu d'une nature écrasante, le rythme est bien soutenu et on est pris par l'histoire d'un bout à l'autre. Alors que le genre est malmené depuis plusieurs années, délaissé par les studios et injustement vilipendé (rappelons que le schéma narratif du western est encore un des plus utilisés aujourd'hui, dans bien des genres) bref, une bouchée de fraîcheur et une claque artistique peu commune. D'autres films sur
Scénariste d’Alejandro Amenabar ("Tesis", "Ouvre les yeux", "Mar adentro"), l'espagnol Mateo Gil signe en 2011, après un "Jeu de rôles" un peu scolaire, son 2ème long-métrage. Ecrit cette fois par un autre (Miguel Barros, un débutant ultra doué), le film revient sur l’histoire de Butch Cassidy et le Sundance Kid. On avait laissés les 2 hors-la-loi en Bolivie, avec leur douce amie Etta - une romance à la Jules et Jim, qui selon l’histoire officielle s’acheva en 1908, après un braquage raté dans le village de San Vincente. Or, voici quelques années, des tests ADN ont démenti que les cadavres trouvés à San Vincente soient bien ceux de Cassidy et le Kid. Barros imagine les 20 ans que Cassidy auraient passé en Bolivie, sous un nom d’emprunt, vivant au milieu des indiens et se consacrant à l‘élevage des chevaux. Le film commence, alors que le vieux cow-boy, alias James Blackthorn (merveilleux Sam Shepard) part vendre ses dernières bêtes et s’apprête à rentrer aux USA. C’est l’histoire de son ultime chevauchée. Un western crépusculaire et mélancolique. Aucun recours à la parodie, au brio pyrotechnique. Juste un beau film sincère et contemplatif. Une réussite.
Blackthorn est bien réalisé c'est sur mais le problème c'est que ce western ressemble plus à une magnifique carte postale filmée qu'à un véritable film du genre. Mateo Gil aurait du revoir ses classiques avant de se lancer dans cette oeuvre sans souffle avançant trop lentement.
trop de scenes inutiles ou il ne se passe rien , on s'ennuye ferme au bout de quelques minutes c'est dommage a lire le pitch du scénario ca donne envie
Si vous aimez les westerns sur les légendes de cette époque avec son lot de vengeance, d’amour et de trahison. Si vous aimez les buddy movie où l’on révèle qui on est autour d’un feu à l’aube magnifiquement photographiée. Si vous aimez les paysages désertiques, atypiques et montagneux sublimement mis en avant. Si vous aimez les histoires d’amour à trois, légèrement risibles, mal développées mais qui assurent un minimum de continuité au récit. Si vous aimez qu’un acteur porte un film sur ses épaules à lui seul et qu’il ne se fasse pas doubler lors de ses chevauchées à cheval malgré son âge avancé. Alors Blackthorn est fait pour vous. Un bon spectacle qui se regarde avec plaisir.
étrange western où le héros semble évadé des Esperides. Une belle histoire de rédemption, qui suit un vieillard plutôt cool le long de son parcours christique à la recherche du sens de sa vie.
Une extraordinaire bonne surprise en 2011 pour tous les amateurs des westerns dits ‘’classiques’’. Mateo Gil ,jeune réalisateur espagnol de 40 ans demandera confirmation mais quoi qu’il en soit par la suite, il a réussi là un tour de force. A la limite du western puisque l’histoire se déroule dans les années 1920 en Bolivie mais rattachée aux mythes fondateurs grâce à l’habilité du scénario. Les extérieurs sont éblouissants et l’idée de filmer dans le plus grand désert de sel du monde est remarquable, cela donne des teintes nouvelles sur l’écran. L’histoire est un peu compliquée mais bien maîtrisée, les flash backs arrivent quand il faut pour bien faire ressentir les états d’âmes du héros. Les actions sont menées à leurs termes avec courage, Mateo Gil ne craint pas de montrer tous les défauts de la nature humaine ainsi que tous ses cotés paradoxaux. Les rapports entre les différents personnages sont complexes comme dans la vraie vie. C’est un film d’où l’on ressort plus intelligent que l’on y entre, il est profond et invite par son rythme lent à la méditation sur la vie. Il y a évidemment quelques imperfections de style, quelques scènes abîmées par des excès de zoom ou de camera chercheuse mais l’ensemble est tellement au dessus de films d’aventures réelles sortis ces trente dernières années que je lui accorde avec joie 5 é suis impatient de voir si le prochain film de Gil confirmera son style particulier beaucoup plus basé sur les images que sur les dialogues, ce qui le propre du bon cinéma.
Blackthorn est un Western sobre et efficace munie d'une belle photographie et de paysages vraiment splendide , de grand espaces Boliviens . Reprenant la légende de Butch Cassidy en imaginant qu'il ne serait pas mort en 1908 est une chose original et fait que l'on retrouve un personnage principale vieillissant , le tout est monté de quelques flash back nous montrant le Kid et Cassidy jeune . Malheureusement l'histoire n'est pas extraordinaire , elle vient presque a sembler peu inspiré et bien trop banal . On retrouve un rythme lent et posé donnant lieu a quelque chose de très agréable et vraiment bien réalisé , certains plans sont vraiment magnifiques et bien mis en scène . Bref un bon petit western sans prétention qui devrait plaire au fans du genre mais les non fans n'arriveront peu être pas a trop rentrer dedans .
Le film se laisse regarder, mais c'est la philosophie qui s'en dégage qui me dérange. Primo, cet insistant hommage à une certaine idée du hors-la-loi, qui est noble, qui est libre, qui bat la campagne avec les copaings, toussa à condition d'attaquer les riches et les banques sinon c'est mal... Beuark si je peux me permettre. Comme disait un illustre garçon vacher, ta liberté finit là où commence la liberté de l'autre. Mais bon, c'est dit grosso modo dans le film, si on comprend pas la noblesse à attaquer une banque et à se faire courser toute sa vie on est un gros naze. Sur ce il me semble donc impérieux de me taire. Passons. Deu..heu..zio, les références au vieux classique avec Redford et Newman sont énervantes. Le réalisateur a du se manger le film des dizaines de fois, mais moi je l'ai vu y'a quinze ans et je n'y ai pas décelé le chef d'oeuvre absolu dont semble obsédé le réalisateur sus-dit. En plus, la liberté=ménage à trois+grand banditisme est moralement, légalement et sexuellement douteux. Bref bof, trop de prise de tête en contrepartie des quelques bonnes scènes.
Un bon western , c'est clair pas dans la lignée des Clint Eastwood ou dans les 3h10 pour Yuma mais plutôt un western jouant sur la psychologie d'un escroc et d'un ancien bandits à la retraite , mais dans l'ensemble celà fait un bon rendu
Western espagnol relativement lent et aux enjeux peu passionnants. Toutefois, Sam Shepard campe avec force un cow-boy légendaire sur le retour, qui doit faire face à la modernité, et les décors naturels sud-américains sont magnifiques.
Blackthorn : Un excellent western de qualité car il possède tous ce qui faut pour avoir ce titre. Ce n’est pas le meilleur western que j’ai vu mais la qualité et le travaille est la. Car déjà, on a le droit aux éléments classique aux excellents westerns : une réalisation de qualité au service de magnifique paysages et décors qui fondent toutes tout le charme et l’ambiance des westerns. Ensuite, on a le droit à un histoire des plus travaillé et bien écrit. Avec des personnages assez profonds avec une psychologie bien a eux. Ils sont vraiment bien construit et intéressant a suivre dans une intrigue lent et posé qui prend bien le temps de posé l’histoire et les personnages. Comme je dis le rythme est assez lent mais on ne s’ennuie pas, il y a juste une ou deux baisses de rythme mais ça va. Le film possède aussi des moments fort et des scènes vraiment prenant (le désert de sel : énorme comme moment). Le film possède aussi des flash back qui je trouve son assez mal utilisé, on a du mal a se repère mais bon. Et pour finir, la fin est vraiment super. Ensuite, les acteurs sont plus que convaincants, il donne une vraie âme à leurs personnages et leur interprétation est sans faille. Voila, un western qui ne fait pas dans la tape à l’œil. On a affaire à un western simple, classique mais vraiment bien travaillé et écrit et surtout soigné sur tous les points. C’est pas un coup de cœur en thermes de western mais forcé de constaté les qualités indéniable de ce western que je vous conseille car il faut le coup d’œil.