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    Margin Call
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    585 critiques spectateurs

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    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    Le casting était l'un des gros points marketings du films avec pour ne citer qu'eux Kevin Spacey, Jeremy Irons, Stanley Tucci, Simon Baker ou Demi Moore. Le sujet m'intéressait en revanche un peu moins. Se plonger dans le monde de la bourse avant 2008, avant la grosse crise financière de Lehmann Brothers et se plonger dans un mastodonte avant sa chute. L'idée est bonne mais je craignais de m'ennuyer et/ou de n'y pas comprendre grand-chose. Si l'ennui n'était pas là, il faut bien avouer que c'est plus difficile de saisir tous les éléments de l'histoire où tout n'est pas forcément expliqué "comme à un enfant" pour reprendre le personne de Jeremy Irons. Le "huis clos" est pourtant efficace et l'idée bonne mais je n'ai jamais vraiment accroché et malgré le casting, cela n'a pas suffi à me garder concentré tout du long.
    Valégri75
    Valégri75

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Chef-d’œuvre.
    Le monde de la finance subtilement décrit. Il ne s’agit que d’argent. Ce n’est pas grave.
    Magnifique scènes des fin, un Kevin Spacey magistral.
    xavier dufresnoy
    xavier dufresnoy

    37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Une nuit dans une grande banque d'investissement, la veille d'un crash monumental. Une quasi unité de temps,de lieu, et d'action. On peut s'attendre à une construction classique, ce que ce film est, sans surprise.
    L'intrigue tourne autour de ce que la profession appelle un margin call, qui désigne des sommes à bloquer pour se couvrir contre les mouvements violents du marché. Pour les néophytes, ces sommes sont appelées quotidiennement et si un établissement est incapable de les avancer, il est failli et tous ses actifs sont dépréciés au prix de leur poids de papier. C'est ce que constatent les personnages, suite à des erreurs de calculs ou un excès d'optimisme. Donc quoi qu'en aient dit les ignares, à peu près rien à voir avec la faillite de Lehman. Ce sujet en apparence austère, entraine le spectateur dans une spirale de mensonges, de dissimulation, que le jeu habituel de Kevin Spacey, mélange de lassitude, de cynisme, et de tristesse. Sans vraiment parler de suspens, il faut plus y songer comme un reportage sociologique, presque ethnologique, très loin des délires oniriques - ou plutôt cauchemardesques - d'American Psycho par exemple.
    Au total, un bon moment, qu'on a du mal à classer dans la cartographie traditionnelle du cinéma.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 390 abonnés 4 429 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Je me rends compte que je n’avais pas fait la critique de Margin Call que j’ai pourtant vu plusieurs fois pour la bonne raison que c’est un authentique chef-d’œuvre. Tout est présent dans ce film, mais je dois dire que le point qui fait la différence par rapport à la concurrence dans ce genre, c’est l’étrange poésie que Chandor insuffle à son film. Il dégage en effet une étrange mélancolie, un sentiment de douce tristesse qui l’emporte rapidement sur le côté technocratique du sujet. La raison, je pense, en vient bien sûr du côté technique. Visuellement superbe, Chandor arrive à créer des atmosphères enveloppantes, usant de la nuit, des lumières des ordinateurs, des ambiances feutrées, il se balade avec une aisance rare dans ces hauts lieux de trading et conscient du côté abstrait de son sujet, il s’attache à ses personnages avec lesquels il jongle, là encore avec une maîtrise totale. J’y reviendrai. Margin Call a une superbe photographie, une mise en scène fluide et tirée au cordeau, des décors qui transpirent le soin du petit détail (d’ailleurs on appréciera les promenades hors de l’immeuble également), et le tout accompagné par une bande son discrète mais qui lorsqu’elle arrive est toujours appropriée (le morceau Wolves, si je ne m’abuse, rend particulièrement bien l’atmosphère mélancolique du film et sa poésie un peu triste). Le film est esthétique, mais son esthétique n’est pas que froideur, et j’en viens à l’autre aspect attractif du film et sans doute l’autre raison qui en fait pour moins un film incarné et poétique : sa subtilité. Bien sûr le métrage critique le trading, la haute finance, les comportements détestables du milieu, mais il ne fait pas que cela, et échappe à la caricature. L’ambiguité du personnage de Kevin Spacey par exemple apporte beaucoup de chair au film, de même pour le personnage de Zachary Quinto. Le film est vivant et on se retrouve par moment avec des figures dignes d’une tragédie grecque, confronté à des évènements qui les dépassent et tentant de faire face tout en gérant aussi leurs petits problèmes. Margin Call est un film technique mais d’abord humain, et Chandor, en s’attachant à ses personnages, mais en avant leurs émotions, leur ressenti, leurs contrastes, leurs défauts, et tout cela, plus encore que l’image je pense, donne au film un lyrisme puissant et hyper appréciable ! On ne voit pas le temps filé tant il y a du contenu, de la matière, de la vie et tant tout cela est intelligemment imbriqué. Evidemment, c’est d’autant plus sensible que le casting est énorme, et que tous les acteurs ont été judicieusement choisis. Spacey, Irons, Tucci, notamment, étaient tout trouvés pour leurs rôles, mais même des acteurs que j’apprécie moins, comme Paul Bettany sont parfaitement employés. Ce n’est d’ailleurs pas qu’une simple galerie de célébrités, le film donne à tous ses personnages, même un peu secondaires, un vrai rôle et une vraie place, avec de l’épaisseur et une dimension humaine. Ca fait extrêmement plaisir de voir un film si bien écrit et si bien interprété.
    En définitive, si vous avez peur de l’aspect technique du film, du côté verbeux, pas d’inquiétude, ce n’est pas l’essence du film. D’ailleurs, c’est finalement qu’une petite partie du film. L’essentiel tient dans ce portrait du monde de la finance que fait Chandor, critique mais pas manichéen, incisif mais toujours humain. Rigoureusement écrit, le film est tout aussi rigoureusement réalisé, et d’une esthétique irréprochable, c’est aussi un catalogue d’images superbes et iconiques. C’était pas simple de rendre beau ces open space froid et sans âme, mais Chandor y arrive ! Bravo à lui. Bref, un chef-d’œuvre à découvrir. 5
    Hardecho
    Hardecho

    1 abonné 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2024
    Sous couvert de dénoncer les excès du capitalisme, les films sur Wall Street révèlent souvent une certaine fascination non assumée pour ce monde à part, son rythme fou, son adrénaline, et le luxe inouï qui lui est consubstantiel. Pas celui-ci. Et la raison en est toute simple : il a été écrit et réalisé par un fils de trader. Ni charge anticapitaliste ni portrait familial complaisant, le film se concentre sur le vide abyssal qui constitue l'existence de ces traders géniaux mais désespérément seuls. Quand leur sacrosaint business s'effondre, il n'y a rien d'autre à sauver que leur propre peau. Quasiment dénué de charabia financier et porté par un casting 5 étoiles, ce film au propos resserré se suit comme un bon thriller, dont le sujet n'est la finance, mais bien la survie d'individus pris dans le piège qu'ils ont eux-mêmes créé.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2024
    Avec "Margin Call", J. C. Chandor nous offre une plongée dans les hauts milieux financiers.
    Le long métrage dénonce les travers de cette machine capitaliste sans trop tomber dans les facilités et dans un discours manichéen. Pour autant, il n'a pas réussi à me passionner et j'ai rapidement trouvé le temps long. L'aspect thriller n'a pas fonctionner sur moi et la principal saveur du film vient de son excellent casting.
    Moyen.
    Un aveyronnais au cinema
    Un aveyronnais au cinema

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2024
    La finance comme un thriller. Film exceptionnel, captivant et éducatif. Tous les acteurs sont à leur meilleur. A ne pas rater !!!
    jean l.
    jean l.

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    c est un PREMIER long métrage d une maitrise impeccable. chaque plan, chaque situation, chaque regard sont soigneusement capturés pour nous faire pénétrer dans le monde bleu glacé de cette salle de marche et dans la peau des protagonistes. Avec très peu d effets Chandor parvient a donner de la profondeur a chacun de ses personnages ; et maintient un équilibre entre les acteurs très connus et les débutants. mieux, et encore plus subtil, la renommée des acteurs s harmonise avec leur niveau hiérarchique dans la banque. Chacun joue sa survie, dans ce huis clos étouffant et pervers.
    Le film débute par une purge des RH, nous plongeant d emblée dans un monde d'insécurité permanente, compensée par des salaires qui se comptent en fraction de millions de dollars. fascination des chiffres chez ces traders virtuoses du calcul mental.
    l histoire rejoint la grande HISTOIRE, dans un tourbillon de vies détruites ou sauvées; l aube se levé sur un monde qui ne sera plus jamais le même.
    Matheüs Speedy
    Matheüs Speedy

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2022
    Un vrai film sur la finance. Un scénario parfait ! Une technicité métier parfaite ! Un réalisme parfait !
    Mengzi
    Mengzi

    1 abonné 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Un film assez spécial, mais qui ne m'a pas fait grand effet. Je suis un peu déçu à vrai dire. Le casting est superbe, les acteurs vraiment bons, là-dessus c'est incontestable. Mais le scénario est assez mou, le film est longuet, manque beaucoup de rythme.
    Pour un film traitant du même sujet, je préfère très volontiers The Big Short.
    RED JOHN
    RED JOHN

    15 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Margin Call, sorti 2012, est sans aucun doute le meilleur film réalisé sur le monde de la finance. Lorsqu'on a pour ambition de dénoncer un tel milieu régi par "les eaux froides du calcul égoïste" selon la formule de Karl Marx, deux écueils sont à éviter. D'une part tomber dans la démagogie (et Dieu sait que c'est chose fréquente dans le cinéma contemporain), d'autre part montrer des personnages caricaturaux. JC Chandor y parvient très bien et nous livre une œuvre intense et subtile , d'une très grande finesse. Les personnages de Margin Call ne sont ni des héros ni des monstres, à l'exception peut-être de John.Tuld (Jeremy Irons) et Jared Cohen (Simon Baker dans un rôle aux antipodes de celui de la série Mentalist) tous deux dépourvus de scrupules. La plupart sont des gens ordinaires totalement dépassés par un système immoral contre lequel ils ne peuvent rien. Ils contribuent certes à le perpétuer mais pas plus que ne le font d'autres professions que la société honore voire adule. Les consommateurs que nous sommes y contribuent aussi, mais avons-nous le choix de faire autrement ? Et les démagogues bien-pensants (c'est-à-dire non-pensants) qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ne sont-ils pas pires ? Le film pose le problème de manière intelligente et percutante. Les performances remarquables des acteurs (Kevin Spacey et Jeremy Irons en tête) sont pour beaucoup dans cette réussite. On ne s'ennuie pas une seconde, l'atmosphère est prenante et on peut le revoir plusieurs fois en éprouvant toujours le même plaisir. Margin Call est un film magistral, à voir absolument.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2021
    Si l'on prend Le Loup de Wall Street et qu'on inverse son énergie, on obtient Margin Call. Le sujet est le même mais le film, préparé à la va-vite (ça ne se voit pas) et réalisé dans un esprit quasi-familial que son ambiance ne reflète pas, résonne d'un courant sourd et sombre. On y trouvera des loups aussi – des hommes et des femmes prêts à dévorer le monde, se servant de leur intelligence comme de crocs et dont les yeux brillent dans la semi-pénombre des bureaux, dans une tour à laquelle tout New York semble asujettie. A-t-elle été bâtie pour surpasser les autres tours, ou pour que la chute depuis son sommet, comme inévitable, soit la plus lente possible ?

    Chandor entretient longtemps un certain mystère boursier autour de ce qu'il se passe. Pour le dire autrement, des fois on pige que dalle. Difficile de dire s'il s'agit d'un petit drame financier ou d'une dantesque apocalypse du capitalisme quand il construit une ombre inquiétante par ces manques volontaires de clarté, mais l'ombre finira en tout cas par engloutir lentement les traders, leurs chefs, puis les chefs des chefs, et ainsi de suite. Le rythme est aussi posé que ce qu'il sert à narrer est précipité et chaotique.

    On met assez longtemps à entrer dans le vif du sujet et l'on en sort avec l'impression que ce n'était pas si important que ça – qu'on en a fait un « big deal ». Mais c'est aussi le sentiment qu'on a en émergeant d'un mauvais rêve, ce qui est le signe qu'on a bel et bien traversé quelque chose d'effrayant. Et si la pensée d'une fin du monde économique est rarement paniquante, le frisson dans la fiction de Margin Call nous permet de se demander si on ne la néglige pas un peu trop.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    J-Daniels
    J-Daniels

    16 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Le monde de la finance et la crise de 2008 sont une grande source d'inspiration pour le monde du cinéma, que ce soit à travers l'image que véhicule la finance (argent, cynisme, sexe, drogue…) qu'à travers le côté dramatique de la crise de 2008. S'agissant de l'univers de la finance, comment ne pas citer l'incomparable "Le loup de Wall Street" de Scorsese avec un Di Caprio au sommet. S'agissant de la crise de 2008, on peut citer l'excellent "The Big Short" sorti en 2015 avec notamment Christian Bale, Brad Pitt et Ryan Gosling, qui revenait avec un ton décalé sur l'histoire de ceux qui avaient vu venir la crise avant la crise. Quelques années plus tôt, en 2011, et avec un casting tout aussi 5 étoiles, sortait un film pourtant moins connu du grand public mais tout aussi excellent, "Margin Call". Cette fois-ci il est question de s'intéresser au moment précis où la crise financière s'est déclenchée. Si l'on est pas face à un documentaire mais face à une histoire "romancée", on ne peut néanmoins qu'être saisi par le réalisme qui transpire de ce film au niveau de la réalisation mais aussi du sujet qui a manifestement été parfaitement potassé pour retranscrire au mieux la réalité de ce milieu. La performance des acteurs contribue évidemment très largement à cette réussite. Les plus impressionnants sont Simon Baker dans son rôle de dirigeant arriviste et sans scrupules ainsi que Jeremy Irons en grand patron cynique, mais tous excellent réellement. On est donc tout de suite captivé par cette société, dont on ignore le nom mais qui emprunte indiscutablement des traits à la défunte Lehman Brothers et à la toute puissante Goldman Sachs, laquelle découvre presque fortuitement la crise imminente. On suit alors les réflexions et les actions mises en œuvre par les membres de cette société, du simple analyste, jusqu'au sommet de l'interminable pyramide, face à cette catastrophe imminente dont on connait les suites. Faisant toujours preuve d'un grand réalisme, Margin Call appelle alors à une réflexion sur le sens et la valeur de la finance mais sans pour autant devenir moralisateur ni la diaboliser. On retient en effet ici que si ces hommes ont à l'évidence des défauts, au premier titre desquels la cupidité, à l'origine de la crise financière de 2008, il serait trop facile d'en faire des monstres et de reporter sur eux seuls la responsabilité d'un système dont en réalité tout un chacun est plus ou moins responsable. En définitive donc vous l'aurez compris un excellent film, à voir sans hésiter.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Un thriller financier, très d'actualité, qui malheureusement c'est répandu dans le monde. Plus on monte dans les étages de l'immeuble plus le casting s'étoffe de façon prestigieuse, dont la qualité de l'interprétation fait écho. Et le toît de l'immeuble c'est evidemment la mort par suicide au cas le problème du film ne serait pas résolu, pour un crack boursier imminent. De l'humour noir tempére un scénario plutôt dramatique. Toute une nuit à attendre la chute de l'entreprise. De riche trader vont se retrouver dans la mouise. La question de leur suite de carrière respective est mise en avant. Passionnant.
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 542 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2021
    Pour moi "Margin call" est simplement le meilleur film sur la crise des subprimes. Construit comme un thriller psychologique, on suit avec passion les agissements de traders qui font tout pour sauver leur banque en faisant abstraction de toute conception morale. Le tout est un huis clos pesant où de très bons acteurs campent des personnages très bien écrits. Au final ce film est assez désespérant mais il est malheureusement très réaliste. A voir absolument pour mieux comprendre la crise financière de 2008.  
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