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    Margin Call
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    585 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mai 2012
    Un film d'apparence lent, sans action et technique, mais sans doute très bien réussi. C'est l'un des rares films de ce rythme là qui m'a plu. L'intrigue est originale, rien de comparable à Wall Street (1 et 2) qui mêlent économie et histoires sentimentales.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2012
    La crise de Wall Street de 2010 aura au moins servi à une chose : Aviver le sens artistique des uns et des autres pour pondre des films sur le sujet. Après un The Company Men raté, qui s'intéressait maladroitement au côté social, voici Margin Call. Beaucoup plus froid, mais beaucoup plus réussi. L'action se déroule dans l'un de ses buildings de Manhattan qui surplombe le sol new-yorkais, où pendant toute une nuit cette tour va se transformer en véritable calvaire pour ses occupants. Comme le montre si bien le premier plan du film (un grand angle inquiétant et oppressant sur le quartier des affaires), les jours ont beau passer, les immeubles restent, vestiges d'un système capitaliste qui régit notre société depuis des décennies. C'est dans cette institution sûre de sa force, entre bal costumé et ordinateurs agités, que pendant une journée les choses vont se mettre à chavirer, à tanguer d'un côté et de l'autre, jusqu'à la chute inévitable.

    Pendant toute une nuit le siège d'une société bancaire se transforme en un Titanic, voué à couler. C'est dans ce climat de destruction imminente que sept membres de la société vont se lancer dans une course contre la montre. Un seul objectif : Éviter le pire, quitte à créer un tsunami financier sans précédent. Une histoire de morale entre donc en jeu, bien mise en valeur par deux jeunes traders. Seth Bregman (Penn Badgley) d'un côté, le gamin de 23 ans, davantage intéressé par les plaisirs épicuriens que permettent un tel métier et seulement soucieux de connaître les revenus de ses supérieurs. Peter Sullivan (Zachary Quinto) de l'autre, génie des chiffres, à l'origine de la découverte du mal qui ronge la société et personnage très empathique compte tenu de son rôle dans l'intrigue et de son humanisme malgré la place qu'il occupe. Et c'est à travers ces deux visions du monde, l'une égoïste, l'autre beaucoup moins, que s'organise toute l'histoire puisque l'on retrouve chez les autres personnages, plus haut placés, les mêmes contrastes. Mais ce qui est intéressant, c'est que finalement, on réalise que lorsque l'heure des décisions arrive, peu importe qui on est, ce qu'on pense, au plus profond de soi, on agit de la même manière que son voisin, en pensant à ces billets verts avant de penser à autre chose.

    Cette nuit se révèle donc comme un immense cauchemar, ou comme la fin d'un rêve, où une réalité cauchemardesque prend place. Plus les minutes passent et plus nous avons l'impression de gravir les étages de ce building. Le supérieur a toujours un supérieur qui a lui-même un supérieur, et plus de monde est informé de la situation plus nous prenons conscience de la gravité des choses. On part du rez-de-chaussée, de ces deux petits traders sans importance, et on remonte jusqu'au boss des boss, enfermé dans sa tour d'ivoire tout en haut, en train de déguster un repas exquis pendant qu'il cause la perte loin sous ses pieds. Déconnecté de la réalité, dans les étages qui se situent au dessus des nuages, il prend la décision de faire tout s'effondrer, et les nuages explosent avec rage sur le sol ici-bas. J'insiste vraiment sur ce building car il apparaît comme un personnage à part entière. Le film s'y déroule presque comme dans un huit-clos, l'oppression et la froideur qui s'en dégagent sont terrifiantes, et il y a toujours ce rapport étrange à l'extérieur. Que ce soit par des regards aux fenêtres ou par des cigarettes fumées sur les toits. Les personnages regardent au-dehors comme s'ils ne savaient plus ce qu'est la réalité, prisonniers d'un monde fictif qui régit pourtant tant de choses palpables. J'apprécie par ailleurs la toute dernière scène du film, qui, après avoir montré pendant tant de minutes ce côté faux, fictif et déconnecté, nous ramène à quelque chose de très terre-à-terre, de réellement humain, pour dresser pour la première fois du film une ébauche de sentiment.

    Quoiqu'il en soit, cette oppression et cette sensation de malaise constant n'auraient pas aussi bien fonctionné sans ce travail minutieux de J. C. Chandor à la réalisation, qui retranscrit habilement le sentiment d'aliénation qui habite les personnages. Ambiance chaotique dans un monde diabolique qui se veut pourtant si propre et raffiné, pour un résultat qui dérange autant qu'il fascine. Les acteurs sont là pour rendre l'effet encore plus percutant, puisque nous avons droit à un casting de premier choix. Kevin Spacey, Paul Bettany, Demi Moore et les autres, ils sont tous au top pour transmettre cette puissance impassible.

    Bref, vous l'aurez deviné, expert ou non d'économie, ce film est à voir. Ambiance glaciale et oppression constante sont les maîtres mots, figures d'un casting de premier choix. Dans un château de cartes sur le point de s'effondrer, tout le monde jette ses cartes avec égoïsme, triste représentation d'un immense bluff où il y a toujours des vainqueurs et des perdants... Et les perdants se trouvent toujours en bas.
    lost 4/8/15/16/23/42
    lost 4/8/15/16/23/42

    19 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2012
    un trés bon film avec des acteurs tous bon dans leur role ou l'on peut voir le fonctionement de trés grosse société à wall street ainsi que le systéme pouvant lancé une crise financiére mondiale ( on peut pensé que le film parle de la notre ) . A voir
    JotaB
    JotaB

    5 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2013
    Ce n'est pas le fillm inoubliable et coup de poing que j'attendais. C'est bien joué, bien tourné, l'univers est glaciale, le ton cynique comme prévu mais tout cela fait partie du cahier des charges attendu pour un film de ce thème.
    JULIUS69
    JULIUS69

    75 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2012
    Un casting impressionnant pour un film passionnant sur l'univers de la bourse et surtout sur le comment de la crise
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mai 2012
    J.C. Chandor, pour son premier film, fait très fort ; il réunit une distribution de très haute volée autour de Zachary Quinto (Peter Sullivan), Kevin Spacey (Sam Rogers) et Jeremy Irons (John Tuld), leur offre un scénario intelligent, adulte et nuancé, à la David Mamet, et les filme comme si Michael Mann voulait faire un huis-clos. Sans effets de manche particuliers – il n’y aura ni explosions de colère jupiterienne, ni filles dénudées, ni coups de feu – Chandor brosse le tableau rigoureux du marigot de la finance mondiale. S’inspirant de la chute de Lehman Brothers, le réalisateur retrace froidement les débuts de la crise des subprimes et les décisions immorales prises par son PDG, Richard Fuld (Tuld dans le film) et son conseil de direction.

    Refusant toute diabolisation, Chandor décortique les rapports de pouvoirs, les ambitions, la cruauté, l’avidité et la tension qui fait le quotidien des requins de la finance. Et ça marche terriblement bien.
    La suite ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    14/20 Que dire rien, il faut le voir et essayer de comprendre comment marche la finance....
    KorteX
    KorteX

    9 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2020
    Vraiment extrêmement déçu, les acteurs sont bons, mais le scenario est vraiment plat, il n'y a absolument aucun rebondissement, on attend sans cesse qu'il se passe quelque chose, et soudain arrive le générique de fin...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Après ce très bon film, on comprend mieux le monde cruel et vorace de la finance. Un choux c'est et choux mais il ne sera qu'à moi !!!!
    davidgainsbourg
    davidgainsbourg

    28 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mai 2012
    Un film à choisir si vous êtes crevé et si vous ne savez pas ou aller pour faire une vraie sieste. Pas de musique ou peu, des silences tout du long, et des scènes tête à tete avec de soi-disant traders qui se remettent en question...
    Ouaiiiii. Chiant comme dans la vie, pourquoi donc payer pour
    voir ça au cinema ???
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mai 2012
    excellent film : ambiance de drame à Wall Street, acteurs épatants, (Jeremy Irons pas vu depuis longtemps)
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2012
    Très bonne surprise que ce Margin Call. Le cynisme de ces entreprises où l'argent a tout envahi, est parfaitement rendu. On voit les sommes vertigineuses qui sont brassées et versées aux salariés "méritants". On voit comment le volcan s'est construit et comment son explosion n'affecte au final pas ceux qui en sont responsables. On voit comment on rend les jeunes cerveaux qui rentrent dans ces firmes, accros à celles-ci. Les mécanismes de chaque échelon sont très bien montrés, avec efficacité. Mais on voit aussi qu'il faut encore quelques humains pour faire marcher tout ça et que celui qui a la plus longue longévité la doit à sa capacité de meneur d'hommes, de conviction. L'autre bonne surprise c'est le casting, plusieurs "vieilles" gloires dont aucune ne cabotine. Chaque acteur joue avec sobriété, personne ne tire la couverture et cette excellente direction d'acteurs est une des raisons de l'efficacité du propos. Enfin, la mise en scène n'a rien d'exceptionnel mais n'est pas déshonorante. Et ça fait toujours plaisir de voir quelques belles images de New-York.
    Kao-BB
    Kao-BB

    50 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2012
    Cette plongée intimiste dans le monde de la finance compense son léger manque de rythme par un scénario et une intrigue captivantes ainsi qu'un jeu d'acteur crédible (pour des personnages aux profils bien fouillés), en particulier Kevin Spacey et Jeremy Irons parmi les plus convaincants du casting. Un bon film du genre.
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    « Margin Call », distribué en France sous son titre d’origine, mérite d’abord une petite traduction : (cette expression vise la somme supplémentaire à verser pour couvrir une position déficitaire ouverte sur le marché à terme – « appel de marges » donc, à peu près). Cependant, la traduction québécoise (« Marge de manœuvre ») paraît nettement plus opportune, car elle dépasse le jargon boursier pur, pour rejoindre le langage courant et la stratégie mise en place en la circonstance. Diplômé en 1996 du réputé « college of Arts » de Wooster (Ohio), J.C Chandor entame une carrière de 15 ans dans le spot publicitaire et le court-métrage documentaire. Ce « Margin Call », premier « long » du cinéaste/auteur de 37 ans, concentre un certain nombre de records : écrit en 4 jours et 4 nuits seulement (pour tuer le temps dans un hôtel du Colorado, en attendant un hypothétique deuxième entretien d’embauche), réalisé en 17 jours durant l’été 2010, essentiellement dans les bureaux laissés vacants à New York par une vraie société de courtage, il n’a bénéficié que d’un budget « modeste » (moins de 3 millions et demi de dollars), mais d’un casting « trois étoiles », « tous horizons » ; on citera ainsi - tous emballés par le scénario et sachant qu’il n’y aurait aucun « leading actor » : l’Américain Kevin Spacey et le Britannique Jeremy Irons, tous deux « Oscarisés », Paul Bettany, un autre Britannique de talent souvent remarqué dans des films plutôt hollywoodiens (« Chevalier », « Un Homme d’exception », « Master and Commander » ou « Da Vinci Code »), l’Australien Simon Baker alias « The Mentalist », connus eux aussi grâce à la télévision les Américains Zachary Quinto (« Heroes » et « Star Trek ») - également l’un des producteurs du film - et Penn Badgley (« Gossip Girl ») ou encore l’acteur/scénariste/réalisateur américain Stanley Tucci. La distribution est quasiment strictement masculine, et remarquable (Spacey et Bettany spécialement) - les femmes sont réduites à de simples silhouettes (traders, secrétaires, femme de ménage) ou à une simple apparition (l’ex-épouse de Rogers, dans la scène finale), exception faite du rôle de Sarah Robertson, tenu par une Demi Moore assez peu convaincante, que l’on croirait presque encore dans la défroque de « Harcèlement ». J.C Chandor connait quasiment de l’intérieur le milieu de la finance dans lequel évoluent ses personnages (son père est une sorte de Gordon Gekko, qui a travaillé plus de 30 ans chez Merrill Lynch, la banque d’investissement durement touchée lors de la crise des subprimes, et lui-même s’est frotté au milieu affairiste en travaillant dans l’immobilier) : il connait le langage, les postures, la façon de travailler des traders, et les enjeux de la dérégulation. Son histoire sonne vrai, elle passionne et terrifie (nomination justifiée au titre du « Meilleur scénario original » aux derniers « Oscar » - récompense remportée cependant cette année, rappelons-le, par le « Midnight in Paris » de Woody Allen ) : ce « thriller » d’un genre particulier est une sorte de récit d’ « horreur économique » (« Grand Prix » du Festival de Beaune du Film Policier 2012), parfaitement maîtrisé par un cinéaste prometteur, dont on n’est pas surpris de connaître la grande admiration pour Lumet (mort en 2011) et ses « Douze Hommes en colère » - ne serait-ce que par l’usage du huis-clos (on sort peu de l’immeuble et de ses bureaux). Avant de pouvoir découvrir « Cosmopolis », le dernier Cronenberg en compétition à Cannes (sortie le 25 mai prochain), l’histoire d’un « golden boy » de la haute-finance en errance dans un New-York de fin d’ère capitaliste, rappelons que les films « de bourse » sont assez nombreux : on peut ainsi citer les 2 « Wall Street » bien sûr, mais aussi « Les Initiés », « Limitless » (à dimension fantastique), nombre de documentaires (comme « Inside Job », « Capitalism : a Love story » ou « Let’s make Money ») et même des productions hexagonales diverses, depuis le grand ancêtre « L’Argent » de L’Herbier en 1928 (par exemple « Le Sucre » de Rouffio, le médiocre « Krach » de Genestal ou le récent « Ma part du Gâteau » de Klapisch). Quelle place tient « Margin Call » dans cette thématique ? La catastrophe annoncée et sa (relative) résolution font la trame dramaturgique du film, en assurent le suspense, mais sans aucunement occulter la dimension humaine qui y est attachée, depuis la sécheresse des licenciements du premier jour (rappelant le point de départ d’un autre film « d’argent » récent, « The Company Men ») jusqu’aux scrupules et hésitations de certains protagonistes que le hasard et la nécessité mettent au cœur de la crise (Dale remercié, mais rappelé et stipendié pour lui éviter la tentation de parler trop tôt, Rogers voulant démissionner, dégoûté par la nouvelle vague de licenciements des traders….) - J.C Chandor évite donc de jouer à plein la carte du manichéisme (ou de la caricature) si tentante en la matière, même si la haute direction de la banque est peu habitée par le doute, mais bien plutôt par le cynisme (ainsi dans la scène édifiante où Tuld énumère à Rogers les dates des crises les plus significatives du capitalisme depuis les origines), indifférente aux drames annoncés, proches (le très jeune Seth Bregman - Penn Badgley - pleurant sur sa carrière mort-née, emblématique du personnel sacrifié) ou non (les myriades d’épargnants ruinés). Un premier film perfectionnant le genre : présentation pertinente et accessible de la crise financière la plus contemporaine (explications claires des enjeux et des techniques), « intemporalisée » grâce au respect de règles anciennes, à quelques nuances près, celles de la tragédie classique, et des « trois unités » (lieu : l’immeuble social, temps : 24 h et action : « la marge de manœuvre »).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Franchement cela fait mal au cœur. Un casting de rêve, une bonne idée de départ pour en arriver à un tel nanard.
    Il y a un manque de maitrise technique incroyable de la part du réalisateur et pourtant les critiques sont dithyrambiques.

    Si vous voulez voir ma critique sur mon blog :

    http://advocatus-diaboli-capitalis.blogspot.com/2012/05/margin-call-le-dernier-navet-anti.html
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