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fxportais
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81 critiques
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3,5
Publiée le 13 août 2015
On reste accroché jusqu'au bout et on reste désabusé par ce monde de la finance.
Semble assez réaliste en ce qui concerne l'état d'esprit des patrons de banques impliqués dans les produits sophistiqués. En décembre 2008 j'ai un ami banquier qui m'a décrit ce monde comme s'il me racontait ce film sortie en 2012. Le système est ce qu'il est et chacun joue pour gagner, pas pour perdre (ce qui semble logique) mais personne ne songe à changer quoi que ce soit. Même après un crash... Ce n'est pas leur job.
Peu importe le degré de moralité de chacun des personnages au début, ils finissent tous par céder à l'appât du gain. C'est insupportable, cynique, monstrueux mais c'est réel et notre incapacité à y changer quoi que ce soit génère une frustration permanente pendant tout le film. Margin Call est un excellent thriller mais paradoxalement il est tout sauf agréable à regarder.
Sur le plan technique, Margin Call est réussi. Le casting impressionnant ne laisse pas de glace car chacun est à la hauteur de sa réputation. Les décors eux aussi (qui n'ont du reste pas plu a tout le monde je crois...) m'ont permis de bien m'immerger dans le milieu. J'étais clairement à Wall Street où les bâtiments et les traders ont la tête dans les nuages. Les bureaux, la dure loi du licenciement etc... Bref tout était bon pour l'immersion. Mais par la suite j'attendais un élément vraiment perturbateur, quelque chose de solide pas une explication foireuse d'un chiffre qui va pas dans une ligne d'ordinateur. Peut être n'avais je pas toutes les notions de finances pour comprendre les enjeux de Margin Call mais des lors que tout le monde s’inquiète sans que je comprenne la cause réelle de cette frayeur moi je suis largué et çà m'énerve. 2.5 pour le réalisation et le jeu d'acteur... Moyen est vraiment le mot qui m'ait venu à la fin du visionnage. Cependant j'attends avec impatience les prochains choix du réalisateur, qui s'il se tourne vers d'autres domaines pourrait vraiment me toucher et m'intéresser!
Surfant sur les films de crises financières émergeant ces derniers années (The Company Men, Inside Job…) Margin Call , tout premier film de J.C Chandor , figure parmi les meilleurs films de cette année 2012. Et, pour cause, élu meilleur film sur l’économie par les membres cinéphile de SensCritique , Margin Call relate avec brio la crise financière de 2008 mais surtout la faillite de la banque d’investissement Lehman Brothers .
Margin Call nous montre comment, en l’espace de 24heures, l’engrenage de la faillite d’une banque internationale a pris place, point par point. Avec un très bon scénario (nominé aux Oscars) , Margin Call ne tient pas à diaboliser ces banquiers assoiffés d’argent mais s’attèle plutôt à montrer comment ces hommes ont été pris dans un engrenage fatal transformant le complexe financier de 2008 en un vrai drame stimulant.
Et, cet excellent scénario est appuyé par de très bonne interprétations des protagonistes que ce soit de Kevin Spacey , de Simon Baker, Paul Bettany ou de Jeremy Irons.
Soulignons aussi, que J.C Chandor présente un réel travail de réalisation avec le lien entre la vie du chien de Kevin Spacey et la banque elle-même. Au début du film, le chien est malade et Kevin Spacey investit dans des frais de santé couteux démontrant alors une entreprise malade qui essaime une partie de ses employés pour survivre. Et, à la fin de Margin Call, l’entreprise solde tant bien que mal ses positions et le chien s’éteint.
Bref, Margin Call explique de manière assez simple l’engrenage de la crise financière en la dynamisant et captivant le spectateur. Un film à recommander.
Film avec peu d'intérêt si ce n'est de voir Kevin Spacey a l'écran. On s'ennuie, le rythme est plat, et au final le film ne fait que de déballer des salaires astronomique afin de montrer qu'ils sont très mechants a Wall Street. A éviter !
Premier film de J.C. Chandor, connu pour avoir aussi réalisé "All is Lost" et "A Most Violent Year", "Margin Call" suit la nuit d'une équipe de traders juste avant la crise de 2008 : en fait, ces traders vont la provoquer en revendant tous les actifs toxiques de leur société à des connaissances, d'autres compagnies et des particuliers, ce qui va entraîner tout une réaction en chaîne. Si le rythme et la mise en place sont lents, cela n'empêche pas le spectateur d'être mis dès le début dans le bain et de voir sourdre petit à petit un climat de tension, qui finit par prendre une forme palpable au fur et à mesure que Chandor déroule son intrigue. Mais cela n'aurait pas été possible sans le casting de stars que le réalisateur américain a réussi à réunir : rendez-vous compte, avec Kevin Spacey, Paul Bettany, Jeremy Irons, Zachary Quinto, Simon Baker et Mary McDonnell, difficile de rater les personnages...D'autant qu'ils sont tous en forme et incarnent des hommes et une femme sur le fil du rasoir (même si certains sont un peu effacés). Pas de compromis, pas d'humanité, toujours être le plus fort, tel est le portrait des traders qui se dégage de ce "Margin Call"...Plongée passionnante dans les finances.
Casting 5 étoiles pour un film 4 étoiles ! Rares sont les films à aborder le thème de la finance pure et plus rares encore sont ceux qui en font un sujet intéressant. Il y a eu Wall Street, il y a maintenant Margin Call. Librement inspiré du déclenchement de la crise financière de 2008 et de la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers, le premier film de J. C. Chandor est une franche réussite. Ce drame en quasi huis clos s’intéresse à des personnages plongés dans des bouleversements qui vont les dépasser et les mettre sous pression constante. L’occasion pour eux de se révéler sous leur vrai jour. Pour représenter cette galerie de personnages, le film est servi par un superbe casting : Zachary « Spock » Quinto, Paul Bettany, Simon « Mentalist » Baker, Kevin Spacey, Jeremy Irons, Demi Moore et Stanley Tucci. Certains sont cyniques, d’autres protecteurs. A chaque niveau hiérarchique, une préoccupation différente : avenir personnel, avenir de la boîte, salariés, économies personnelles, dividendes des actionnaires… Autant de chocs à prévoir ! Le sujet n’est en rien un frein à la compréhension puisque tout est expliqué sans que cela soit forcé pour autant. Néanmoins, il faut quand même avoir quelques bases en économie et se souvenir un peu de la crise pour comprendre quelques termes techniques : actifs toxiques, seuil de profitabilité, intérêts, etc. Mais rien d’insurmontable. Les relations qu’entretient chacun des protagonistes avec les autres permet au film de ne jamais se répéter et de toujours aller de l’avant. Certaines discussions sur la finance sont très intéressantes (scène sur le toit) et amènent à réfléchir. Ça ne fait pas de mal de temps en temps. La réalisation de J. C. Chandor est sobre mais efficace. Pour un premier film c’est déjà un succès !
C'est définitivement un bon film. L'histoire est facile à suivre et le film n'est pas trop long. Même un peu court en fait, la fin nous prend pas surprise, on voudrait en voir un peu plus. Il y a quelques fois des passages un peu difficiles à suivre lorsqu'ils entrent dans les détails techniques selon moi. Mais cela n'empêche pas de comprendre le film. Les personnages sont très biens, il y en a sur tout l'échelle hiérarchique, même une femme de ménage en clin d’œil. Même si le film ne juge pas, cela reste très très cynique. C'est bien sûr l'argent, l'argent, on parle beaucoup des salaires, puis ensuite la décision finale qui est extrême mais qui sauve la banque.
Pour sa première réalisation, JC Chandor nous fait passer une longue nuit au sein d’un gratte-ciel new-yorkais abritant une puissante banque d’affaires. Un petit trader s’étant rendu compte du nombre faramineux d’actifs toxiques possédés par la société, les grands pontes appelés en renfort vont, pendant de longues minutes, chercher à éviter une crise imminente – ou plutôt, à établir des plans pour sauver leur peau. Dans les heures suivantes débutera la crise financière de 2008, la plus importante du début du XXIème siècle. Ce long-métrage à la fois simple et redoutablement efficace nous offre une plongée vertigineuse dans le monde des tradeurs, où l’on gagne de l’argent sur de l’argent, et où plus grand-chose n’a réellement de sens. Plus actuel que jamais, le film est porté par les superbes Kevin Spacey, Jeremy Irons, Simon Baker, Paul Bettany et Demi Moore. Éclairant et jamais manichéen.
Un film exceptionnel ayant pour environnement le déclenchement de la crise financière de 2008. Le ton est glacial, cynique, on voit bien que l important c est que le système et surtout ceux qui en profite reste debout. On voit des personnages qui ne comprennent pas ce qu ils font et pourtant leurs actes engendrent des conséquences sur l ensemble de la planète. Bénéficiant d un excellent casting le film est formidablement mis en scène. On assiste à un superbe huis clos. En fait j ai eu l impression de voir dans ce film tout ce qui manquait dans le wall street d Oliver Stone.
Un analyste financier, chargé des calculs de risques, est licencié. Il lègue une clé USB contenant son travail à son collègue Peter. Avant de partir, il lui précise de prendre garde car le contenu est "explosif". Après le départ de son collègue, Peter Sullivan, joué par Zachary Quinto, continue les recherches et comprend le problème qui va déclencher la CRISE. Il avertit son responsable, la nuit va être longue, des décisions sont à prendre ...
Ce film dépeint minutieusement le comportement des représentants de Wall Street dont l'amoralité et la cupidité est sans mesure. Le casting est très solide : Kevin Spacey excellent en chef d'équipe des traders, Jeremy Irons dans le rôle de John Tuld le big boss de la société, et enfin, présences remarquées de Demi Moore et du charismatique Simon Baker.
Un Bon thriller de J. C. Chandor doublement primé, Oscars et Academy Awards 2012.
Pas ce à quoi je m'attendais. Ce film dépeint l'ambiance tendue d'avant crise. C'est prenant et très intéressant. Les acteurs sont bons, le ton est lourd. Le vocabulaire technique est parfois incompréhensible pour les non initiés (comme moi) mais on suit pour voir comment vont-ils réagir. Enfin si on ne veut pas avoir à se concentrer il vaut mieux regarder autre chose.
S'inspirant en s'en cachant à peine de Lehman Brothers, charmante banque d'investissement multinationale qui a plongé le monde dans une terrible crise financière, "Margin Call" nous met en immersion dans une firme ultra-puissance de Wall Street avec ses traders, son futur bouc émissaire, ses vieux de la vieille qui ont des scrupules mais qui vont quand même se soumettre au dieu argent, ses petits jeunes plein d'ambition mais qui se savent sur un siège éjectable, son big boss qui a très bien intégré combien "capitalisme" et "cynisme" sont synonymes et qui bien sûr n'a rien vu venir... Le mérite de ce quasi huis clos assez prenant est de nous montrer la face peu reluisante de la haute finance sans jamais véritablement juger ses "acteurs" car il arrive à nous faire comprendre qu'au fond à leur place on aurait fait exactement la même chose. Dans ce sens, chaque personnage est très bien creusé en particulier celui interprété par le grand Kevin Spacey, impérial comme à son habitude, qui est très émouvant. La distribution particulièrement prestigieuse (outre Kevin Spacey, on a le droit aussi à Jeremy Irons, Demi Moore, Paul Bettany, Stanley Tucci, Simon Baker, ça donne sérieusement envie...!!!) et talentueuse fait le reste.
Un casting en béton et une absence totale de suspense: voilà ce qui ressort après le visionnage de Margin Call. Le sujet pouvait intéresser mais il est hélas exploité de manière très superficielle: on ne plonge pas réellement dans les arcanes de la haute finance. Ce n'est en fait que l'histoire d'individus qui voient leur univers basculer et se demandent s'ils passeront entre les lames du rasoir. Il y a les sacrifiés et ceux qui survivent: voilà le message. Aucune tension ne passe vraiment, les acteurs sont hélas assez planplan (exception faite de Spacey qui trouve toujours moyen de tirer le maximum de tout, et Irons impeccable en vieux requin). On est loin d'être au niveau de Wall Street, surtout avec une réalisation aussi basique.
Un énorme casting au service d'un scandale aux allures surnaturelles et pourtant bien réel. Le risque de la super-production qui aurait tendu vers une caricature wallstreetienne était grand. Mais J.C. Chandler parvient dès son premier film à nous livrer une version aussi douce que violente des évènements de cette nuit de 2008, où une poignée d'hommes (et une femme) tient le sort de millions de gens entre ses mains... et serre le poing pour en tirer tout le jus jusqu'à la dernière goutte. Le choix de l'espace (quasi huis-clos), du temps (24 à 36h) et du nombre de personnages impliqués rendent compte de la simplicité des évènements, partout ailleurs décrits comme extrêmement complexes. Les décideurs ne sont pas des génies, mais des hommes pour qui les intérêts particuliers surpassent toute notion de morale ou d'éthique. La désinvolture à son paroxysme confrontée à un début de prise de conscience pour d'autres. Bienvenue dans l'univers du grand banditisme moderne !