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    Margin Call
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    585 critiques spectateurs

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    Vador Mir
    Vador Mir

    257 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Un film qui devrait être un classique, presque culte. Le casting est énorme et prestigieux et le jeu des acteurs donne une profondeur vertigineuse. On sent la tension d'une situation inextricable, le récit d'une chute. Le grain de la camera est particulièrement beau.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    C'est une plongée dans le monde de wall street la veille où tout a basculé. Le rythme et l'atmosphère tiennent en haleine même si on est pas familier avec cette univers redoutable où la loi du Talion gouverne.
    Alasky
    Alasky

    347 abonnés 3 388 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    Un film interminable, qui ne raconte pas grand chose au final. Des soucis de traders, et c'est là à peu près tout. On appelle ce film un thriller alors qu'il ne se passe rien, et il n'y a même pas une once de suspense... Cela dit le casting est énorme, c'est grâce à cela que j'ai pu visionner le film en entier.
    Pierre C.
    Pierre C.

    15 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Le casting est monstrueux, chaque nouvelle tête qui apparait est une bonne connaissance qui joue d'ailleurs très bien.
    Une hiérarchie bien décortiquée avec des protagonistes allant du nouvel employé jusqu'au patron multimillionnaire.
    Quelques bonnes discussions, un suspens qui garde en haleine, la redécouverte de l'utilité des ponts pour traverser les rivières.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Un jeune trader, Peter Sullivan, fait une découverte alarmante sur les actifs financiers de sa société et alerte sa direction. L’affaire arrive jusqu’au plus haut niveau de son entreprise, les enjeux sont majeurs. Une seule stratégie semble possible : pour que la société ne soit pas ruinée, il faut ruiner les autres avant.
    Les termes utilisés sont extrêmement techniques, si on n’est pas issu du monde de la finance ou qu’on ne s’est jamais intéressé à la Bourse, je pense qu’il est compliqué de tout comprendre au film. Néanmoins, même si on ne comprend pas le détail de ce qui se trame, on devine l’importance de la situation et les enjeux, et c’est finalement le plus important.
    Les personnages, les scènes sont très crédibles, il n’y a pas de fioriture, c’est le dur monde de l’entreprise qui est présenté ici, on s’y croit vraiment.
    Même si on n’a pas tous les tenants et aboutissants techniques de la situation, on vit aussi cette tension, on comprend les problèmes moraux auxquels sont soumis les personnages. Il n’y a pas de baisse de rythme, aucune scène inutile. Même si le monde de la finance m’est totalement étranger et ne m’attire pas du tout (bien au contraire), j’ai aimé ce film, très crédible.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Le monde impitoyable de ces financiers pour la plupart dénués de toute empathie. Pourtant J.C. Chandor ne procède pas à un lynchage public et parvient tout de même à les humaniser un minimum, sans jugement. On a même la sensation qu'il tente, habilement, de dédouaner ces hommes cupides pour qui money est roi en se concentrant sur leurs choix (immorales) effectués sous la contrainte... ou non.
    Pour sa première réalisation il a la chance de réunir un excellent casting, Kevin Spacey en tête dans un rôle taillé pour lui.
    Avec un minimum d'attention le film est assez accessible aux non-initiés de la finance. Pédagogique, il explique très simplement le pourquoi de la grande crise des subprimes de 2008.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2020
    Je travaille dans la finance et je peux dire avec une totale confiance que ce film est, et de loin, le meilleur film jamais réalisé à propos de cette industrie. Tout ici sonne juste, les personnages, les situations, les motivations, les événements, l'ambiance... Le film est aussi particulièrement exact, les explications données sur les causes des problèmes et les actions prises étant correctes, sans être didactiques. Pour une fois le réalisateur décide de parler de la réalité du monde de la finance et non d'un fantasme de Carnaval visant à flatter les clichés des spectateurs sur ce milieu façon The Wolf of Wall Street. Le casting est monstrueux, tout le monde est excellent (Irons est fabuleux, Baker étonnant) et le film pour une fois ne cherche aucunement à faire la morale mais plutôt à tenter de comprendre ce qui s'est réellement passé et à se mettre dans la tête des protagonistes, ceux-ci étant ici traités comme des humains prisonniers d'un système et non comme des robots lobotomisés ou des criminels. Un grand film, ni plus ni moins
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2020
    Les coulisses de Wall Street dépeintes avec talent mais croulant sur un manque de rythme flagrant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 août 2019
    Je n’ai pas bien vu l’intérêt de ce film. Les personnages passent leur temps à expliquer qu’ils ne comprennent rien aux chiffres pour obliger le matheux de service à vulgariser à outrance. Résultat : on n’apprend rien sur les origines de la crise de 2008, résumées à une ou deux métaphores fumeuses. L’enjeu pourrait être humain, mais les personnages n’ont aucune épaisseur, à part celle que leur donne le talent d’Irons et de Spacey. Reste l’étude a priori intéressante de cette sort d’hybris moderne qu’est la spéculation, mais la satire emprunte malheureusement des chemins ultra-rebattus: on regarde d’un air rêveur la ville qui s’étend à ses pieds, on communique par regards entendus et salaires annuels interposés, on s’envoie des punchlines mélancoliques et/ou cyniques, on regarde encore un coup la ville à ses pieds, etc. Plutôt agréable à suivre et joliment filmé, mais c’est tout.
    Fred B.
    Fred B.

    10 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Vu le 04/07/2019.
    Autant le dire de suite, je ne suis pas un expert de la finance et le monde des traders, des MSB, de la titrisation, du capitalisme et des appels de marge ne sont pas vraiment ma tasse de thé.
    J'ai donc eu parfois du mal à suivre le film surtout au début quand le jeune Peter Sullivan (Zachary Quinto) explique à son boss Sam Rogers (Kevin Spacey) quel est le problème et pourquoi l'entreprise court à sa ruine. Mais même sans être un spécialiste de ce monde nébuleux (si vous voulez une explication abordable, vous pouvez aller sur le site suivant qui explique cela très bien: http://www.slate.fr/story/54879/margin-call-lehman-brothers), le film nous montre le monde tyrannique dans lequel évoluent tous ces traders, qui peuvent être jetés du jour au lendemain sans préavis sur un simple rdv chez le boss. Le sort de Eric Dale (Stanley Tucci) est d'abord assez horrible en début de film mais il faut croire que cela se passe très souvent comme ça aux States, grandeur et décadence...
    Et surtout que personne n’est à l'abri en témoigne le sort réservé à Sarah Robertson (Demi Moore) avec une allusion directe à Goldman Sachs
    C'est donc un tour de force qu'à réussi Jeffery Chandor pour nous montrer la réaction de ces hommes et ces femmes dans des moments extrêmes: certains comme Seth Bregman craquent, d'autres s'en sortent plus dignement, et il est frappant de constater qu'on peut virer des dizaines d'employés par jour tout en s'apitoyant sur le sort de son clébard, terrible mais tellement humain.
    On pourra juste reprocher le manque d'action, ça discute beaucoup, mais ça bouge très peu mais la distribution vaut le détour
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2019
    Ancien réalisateur de publicité et fils d'un ancien cadre dirigeant de Merrill Lynch (banque d'investissement américaine), le jeune JC Chandor ne pouvait rêver meilleur sujet pour démarrer sa carrière de réalisateur que la crise financière de 2008 qui prit sa dimension planétaire suite à la faillite spectaculaire le 15 septembre de la même année de Lehman Brothers, institution jusqu'alors sacrée du monde des affaires. Parfaitement au fait du contexte, JC Chandor écrit lui-même le scénario de "Margin Call" qu'il oriente délibérément vers la voie du suspense en plaçant sa caméra dans les étages supérieurs du siège d'une banque d'affaires la nuit suivant une purge qui a sacrifié sans coup férir plus de 30% du service de gestion des risques. C'est au beau milieu de cette charrette présentée comme salvatrice et régénératrice selon les préceptes du capitalisme débridé à l'américaine que le film démarre, permettant à Chandor de présenter une partie des acteurs principaux de la nuit agitée qui va suivre. Mis sur la piste par son chef de service (Stanley Tucci) avant que celui-ci ne quitte définitivement l'entreprise avec ses cartons entassés dans l'ascenseur, un jeune cadre (Zachary Quinto) va découvrir que la stratégie de la banque concernant les investissements à haut risque ayant généré la crise des subprimes (prêts hypothécaires à risque) l'a fait sortir depuis plusieurs semaines de sa zone de sécurité. Comme le Titanic fonçant sur son iceberg, la banque semble promise à la faillite. Le top management débarque aussitôt avec John Tuld, le PDG (Jeremy Irons) qui arrive par hélicoptère au sommet de la tour. Chandor s'y entend à merveille pour faire monter la tension en jouant sur l'appréhension des deux jeunes cadres qui devront expliquer au big boss la réalité d'une situation qui semble avoir échappé aux cadres les plus confirmés. A la vue de la saignée sanglante de l'après-midi, Chandor a soigneusement préparé le spectateur à un règlement de compte brutal et lourd de conséquences. Prenant tout le monde de court, le jeune réalisateur qui n'a pas froid aux yeux donne au contraire à voir le spectacle de cadres dirigeants plutôt évanescents car très éloignés du terrain et peu au fait de la concrétisation de leur décision, n'hésitant pas à se défausser allègrement de leurs responsabilités grassement rémunérées. Ressort par les paroles lénifiantes du PDG, un cynisme qui inonde en cascade l'ensemble d'un top management largement rodé à un entre soi qui veut que chaque cas se règlera au mieux des intérêts bien compris de chacun. La boucherie de l'après-midi vaut pour la piétaille mais certainement pas pour le cercle restreint des quelques-uns qui n'ont pas pris le soin d'écouter les alertes lancées un an plus tôt. Sam Rogers (Kevin Spacey), le chef du service des risques décapité (sic!) semble un moment ébranlé par cette contradiction qu'il estime sans doute avoir trop longtemps cautionnée. Mais chaque homme à son prix, comme le montrera un JC Chandor parfaitement à son affaire qui de manière tout à fait remarquable, dirigeant de main de maitre un casting de haut vol où se côtoient des profils aussi divers que Demi Moore ou Simon Baker, nous présente un portrait proprement glaçant de ceux qui orchestrent l'économie mondiale. Démonstration éclatante sans aucun doute mais dont malheureusement on peut craindre qu'elle ne soit pas suivi d'effet si l'on songe que cinquante ans plus tôt, Fiedler Cook avec son formidable et trop méconnu "Patterns" avait déjà dressé un constat tout aussi affligeant des méthodes de management radicales que génèrent la recherche du profit quand elle est érigée en but ultime des échanges économiques et financiers. Présenté au Festival du Sundance, le film a remporté un succès d'estime qui a permis à JC Chandor de continuer de creuser son sillon, ce qu'il a fait en affinant encore sa mise en scène avec "All is lost" en 2013 mais surtout avec le superbe "A most violent year" en 2014. Un réalisateur qui semble savoir où il va et comment il y va. On ne peut que s'en réjouir en ces temps où de nombreux réalisateurs transformés en yes men transposent à la chaine les comics y compris les plus obscurs.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Un film qui manque de fluidité dans le déroulement de son histoire. Il manque de profondeur dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2019
    "Margin Call" est un formidable film de gangsters, où l'on se demande à chaque instant qui va survivre. Sauf qu'ici, la mort est symbolique: tu es mort si tu perds ta position dans la hiérarchie de la banque d'affaires.
    spoiler: Ainsi, en moins de deux jours, la Crise financière de 2008 va générer un terrible jeu de massacre parmi les traders.

    J.C. Chandor signe une somptueuse tragédie, dans laquelle chaque humain (quelle que soit sa situation) est esclave du système capitaliste, et n'agit que dans le but d'avoir la meilleur place, et le meilleur pactole.
    Dans une mise en scène ample et précise, et soutenus par de magnifiques dialogues, les acteurs sont absolument remarquables.
    Signal d'alarme d'un monde malade, "Margin Call" est sûrement un chef-d'oeuvre.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2022
    Margin Call n'avais de cesse de me trotté dans un coin de ma tête depuis son premier visionnage, son impact prend avec le temps encore plus de poids !

    J.C Chandor traite son film avec une approche direct, il ne tarabiscote aucune sauce pour déguiser son plat et nous invite à découvrir à vif cette tour et ce qui s'y passe. La série de renvoi marque le premier élément de la crise qui si dessine mais c'est belle et bien le " Be Careful " d'Eric à Peter qui acte le début de la fin. Tout ce qui s'ensuit est fascinant, fais aussi parfois froid dans le dos. Pourtant, Margin Call n'est pas de ces manifestes à charge, au contraire, il préfère développé un processus via un questionnement intérieur et extérieur. A ce titre, j'adore la scène en voiture entre Will ( Paul Bettany ) et Seth ( Penn Badgley ) sur le système et son hypocrisie ...

    Puisque j'évoque brièvement ces derniers, un point s'impose sur touts l'affiche de ce film. Kevin Spacey, Demi Moore, Zachary Quinto, Simon Baker, Stanley Tucci et évidemment Jeremy Irons marquent les esprits. Ce dernier termine d'encré l'image du mégalomaniaque avide de sa propre intelligence et de démesure, survivre, un leitmotiv qu'il interprète et comprend dans une démonstration en la matière dont tous sont tributaire ...

    Un long métrage qui reflète très bien l'époque, troublante !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Creuser son sillon dans le jardin d’une vie perdue pour s’opposer aux gratte-ciels inertes, pleurer sa chienne morte comme seule préoccupation à échelle humaine contre la faillite généralisée de millions de personnes. Margin Call est un jeu de contrastes cynique où les opposés s’attirent dans la même obsession de cet artifice nécessaire à la bonne tenue d’une société : l’argent. L’existence peut se penser en algorithmes : augmentons la population, le pourcentage de domination restera identique. C’est dans nos gènes. On a l’impression d’être en plein cauchemar, somnambule dans un rêve éveillé. Or il n’en est rien : nous sortons de ce rêve comme de la bulle spéculative brutalement éclatée pour en dévoiler le Néant. L’homme est face au vide, en haute voltige avec, compte tenu de sa stature, un parachute plus ou moins doré. La hiérarchie équivaut à la valeur des pions disposés sur un vaste échiquier ; le tout est de savoir anticiper le coup fatidique pour non pas sauver la mise mais au contraire l’accélérer dans l’espoir de déstabiliser l’adversaire. Le film se construit dans un huis clos étouffant et passionnant qui refuse tout artifice de mise en scène, colle aux personnages comme pour tenter d’en saisir, depuis les enveloppes charnelles, l’humanité, un cœur qui bat ; la conclusion est remplie de noirceur puisque chacun se range derrière ses intérêts, viole la propriété d’autrui pour y enterrer sa dignité et espérer, à terme, la voir fructifier. Une plongée vertigineuse dans l’univers de la finance aussi abordable qu’infréquentable, aussi limpide qu’obtus, terriblement humain dans l’inhumanité déployée.
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