Mon compte
    300 : La naissance d'un Empire
    Note moyenne
    3,2
    20431 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 300 : La naissance d'un Empire ?

    1 263 critiques spectateurs

    5
    124 critiques
    4
    301 critiques
    3
    365 critiques
    2
    251 critiques
    1
    146 critiques
    0
    76 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Il y a longtemps, très longtemps, le football américain se jouait sans règles. Pas d’arbitre, pas de limitation de terrain, ni du nombre de joueurs, tous les coups étaient permis. Quand l’équipe de Perse est venue défier les grecs à domicile, elle croyait la partie gagnée d’avance. Les Grecs n’avaient pas vraiment d’équipe nationale, leurs joueurs étaient peu entrainés - des paysans, des poètes, c’est dire ! Et surtout, ils n’avaient pas un coach de la trempe d’Artemisia, la patronne de l’équipe perse (née grecque, c’est vrai, mais vite naturalisée en raison de ses excellents résultats sportifs). Artemisia était un coach sans pitié : Avec elle, aucun joueur n’était jamais assuré de garder sa place, elle pouvait changer sans arrêt la feuille de match, et à la moindre incartade, elle vous faisait bouffer votre licence. Elle était belle aussi, très belle. Personne ne s’y serait aventuré - elle était franchement hors de portée de ses joueurs - mais elle n’était pas contre une petite partie de jambes en l’air dans les vestiaires avec le coach de l’équipe adverse. Histoire de lui couper un peu les pattes, ou de troubler le jeu. Lui, c’était Themistocles, un ancien du Panathinaikos d’Athènes, un type proche de ses équipiers. Pas super charismatique mais respecté pour ces nombreuses victoires. Le genre de coach qui passe son temps à haranguer ses gars, à chercher les mots qui vont leur donner du courage. Et ça avait l’air de marcher : Contre toute attente, les Grecs ont remporté les 2 premiers test-matches. Artemis n’était pas contente. La troisième partie, elle a voulu la conduire à sa manière. A la triche. Les Perses ont laminé leur adversaire. Un vrai massacre. Pour l’ultime rencontre, il n’avaient plus qu’à porter l’estocade. Themistocles et ses derniers joueurs sont entrés en claudiquant sur le terrain, prêts à subir la boucherie qui leur était promise. Mais pendant les hymnes, Thermocles a sorti deux ou trois formules, de celles dont il avait le secret, remerciant les gars, saluant leur bravoure, titillant leur fierté... Et incroyable, les Grecs n’ont jamais été aussi bons : Ce match, ils le jouaient pour l’Histoire. Le vent avait tourné, les supporters affluaient de tout le pays - même de Sparte, où Mme Gorgo, la dirigeante du club local, avait affrété d’énormes autocars. La victoire a été totale. Artemisia était finie. Et Xeres, le patron de la fénération perse, n’avait plus qu’à ruminer sa vengeance. Moralité : mieux vaut souvent un coach gentil, attentif à ses joueurs, qu’un coach méchant qui marche à l‘humiliation et aux sarcasmes.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Quand même, quand j’y repense, « 300 » premier du nom, c’était quand même un sacré film ! Oser faire un film sur des Grecs, sur Sparte, dans un trip à la fois noir, oppressant et un brin fantastique, c’était sacrément culotté. Je m’en rends d’autant plus compte maintenant que j’ai vu cette suite, « la naissance d’un empire » qui, à mes yeux, démontre à elle toute seule à quel point l’équilibre trouvé par Zack Snyder était sensible et qu’il suffisait d’une simple approximation pour que l’ensemble du projet se casse la gueule dans le pire des ridicules. Parce que moi, après avoir vu cette suite, j'en suis quand même venu à me poser pas mal de questions. Pourquoi j’adore l’esthétique du premier et que je grimace à chaque plan de cette suite, filtré mille fois numériquement ? Pourquoi je me suis senti happé par une jouissance primitive à chaque déclamation viriliste de « 300 » premier du nom, alors que je ne pouvais m’empêcher de me marrer en permanence à voir dans cette « naissance d’un empire » cette troupe de bodybuilders essayer d’être crédibles avec leurs petites culottes, leurs torses épilés et leurs muscles huilés ? Pourquoi je me laissais facilement prendre par les exagérations visuelles alors que, pour cette suite, chaque tentative extravagante m’a totalement exaspéré ? Je pense que tout simplement ça ne tient à rien ; ça tient simplement au talent du metteur en scène. Snyder savait avoir des plans nickels, posés et très clairs, qui ne donnaient pas mal à la tête comme c’est le cas dans cette suite, où la règle est au bougisme numérique totalement dégueulasse (sur la fin je me serais cru dans une cinématique de jeu-vidéo, c’est dire !) Snyder savait grimper progressivement, par paliers, dans sa fantasmagorie visuelle. La suite, quant à elle, n’entend pas innover et reprend les mêmes codes visuels, mais sans souci de progression ni de découverte. D’ailleurs – détail qui n’est pas anodin – Snyder savait parler de Sparte. Toute l’esthétique et tout le ton rigide de son film était basé sur l’identité même de cette cité guerrière ; une sorte de société proto-fasciste qui séduisait visiblement l’auteur. Et même si tout était fantasmé, Snyder avait toujours pris le parti de toujours développer ses fantasmes visuels à partir de réalités historiques (certes réinterprétées par Herodote et Frank Miller mais bon...) qui étaient propres à Sparte, aux Grecs ou aux Perses... L’air de rien, cela garantissait un univers riche, diversifié et surtout cohérent. Là, Noam Murro se contente juste de reproduire le schéma de lecture du premier film sur le second. Il se limite aux combats ; ne présente jamais les enjeux qui sont présents dans la cité au même moment (ce que « 300 » faisait) et surtout il passe totalement à côté de l’identité athénienne, manquant ainsi l’occasion de montrer en quoi celle-ci se distinguait de celle de Sparte. Vous allez me répondre qu’on ne va pas voir « 300 » pour voir une reconstitution historique ! Vous allez me dire qu’on y va pour voir des gnons ! Eh bah justement - après avoir vu cette suite – qui ne se limite effectivement qu’à des gnons et à des grosses giclées de sang numériques qui ne tachent pas pendant près de deux heures – je me demande si justement ce n’est pas là une grosse erreur d’interprétation que de croire que la qualité de « 300 » ne se limitait qu’à ça... Quand je vois à quel point cette suite fait série B super creuse, contrairement à son prédécesseur, je me dis qu’ils ont vraiment loupé un truc. Et ce n’est pas le personnage d’Artemise, joué par Eva Green qui, sous ses allures de personnages pensé par un gamer de quinze ans en rut, me fera dire le contraire. Non, désolé, mais pour moi, « 300, la naissance de l’empire », au fond c’est juste une suite qui a observé la coquille mais sans comprendre quel était vraiment le contenu qui faisait la saveur de la chose... Eh bah franchement, c’est bien dommage...
    tony-76
    tony-76

    1 069 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Une suite intéressante du premier opus. L’histoire dépeint l’armée grecque sous le commandement de Themistocles qui mène une guerre contre la tête des troupes armées du Roi-Dieu (anciennement Xersès), Artémis et ce, alors que Léonidas et ses 300 Spartiates sont en route pour affronter le dit roi divin. Alors que spoiler: Léonidas et ses hommes rencontrent la fin tragique que nous connaissons tous et qu’Athènes est mise à feu et à sang, Themistocles et ses guerriers mènent l’affrontement ultime contre Artémis et ses combattants.
    Imprégné de grands discours longuets avant les corps-à-corps et de scènes de combats au ralentis vraiment sanglantes, ce second volet de la série ne se différencie guerre du premier. Si ce n’est pour la surcharge d’hémoglobines encore plus valorisée à l’avant-plan que durant le premier film. Les effets spéciaux sont très impressionants avec un effet visuel éblouissant. Cela reste sombre mais captivant de bout en bout. Le protagoniste interpréter par Sullivan Stapleton est assez convaincant mais pas comme Gérard Butler dans le précédent volet. Eva Green est perverse, sadique et très dérangeante dans ce personnage, et on aime sa ! Si vous avez apprécié son prédécesseur, alors ce film est pour vous. Il remplit totalement son contrat de divertissement.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2014
    De gros muscles aux service d'une série b écrite à la force du poignet,derrière la force se cache peut être l’intelligence. Mais ici même en cherchant bien le scénario n'en n'a pas une bride. Tout comme dans le film de Snyder, le réalisateur Noam Murro veut de l’esthétisme à chacun des ses plans. Certains plans sont efficaces,mais cette saturation de synthèse et de floue sont plus laid que beau. Difficile aussi d’être pris par ces acteurs au manque cruel de charisme,quand à Eva Green elle surjoue absolument tout,faisant évaporer toute crédibilité à son personnage de méchante pas gentille. Tout ça est évidement servit par des dialogues brut de décoffrage aussi subtile qu'un commentaire de Candeloro lors d'un compétition de patinage. Malgré cette tonne de défauts ce pur produit stéroïdé se regarde,mais s'il ne fait pas gonfler les muscles il peut par contre atrophier le cerveau.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    300 : La naissance d'un Empire est le film que j'attendais le plus en cette début d'année 2014. Encore plus impatient en apprenant qu'il ne verrait pas le jour dans les salles obscures en 2013 mais en 2014, je me suis donc de suite lancé dans l'expérience au cinéma, et ce le jour de sa sortie française officielle. Et comme vous avez du apercevoir ma note au dessus de ma critique, vous savez dors et déja ce que globalement j'en pense. Et la question qui se pose alors, c'est " pourquoi lui ai-je mit autant, mais pourtant moins qu'au 300 d'origine"? Patience, patience, c'est ce à quoi je vais tenter de répondre avec cette critique qui, je l'espère, vous plaira et vous sera de bon conseil. Alors, si je trouve ce "Rise of an Empire" moins bon que "300", ce n'est pas parce qu'il y est réellement inférieur, c'est surtout parce qu'il ne possède plus le charme et la touche "Snyder" qui lui ont conféré une si grande renommée. Car oui, "300", ce n'était pas que de la violence et de la virilité palpable, c'était aussi une esthétique atypique et propre, des scènes de combat grandioses, et une fin magnifique. Pour les scènes de combat, il n'y a là pas à se plaindre. Je dirais même qu'il y en a plus que dans l'original. Elle est sans aucun doute plus violente, chair et hémoglobine nous giclant avec style et rapidité au visage, sans qu'on ait encore pu avoir le temps de se remettre de l'autre litre de sang qui a été versé dans les dix minutes qui ont précédé, et des guerriers qui sont tombés face aux grecs ou aux perses. Ces scènes, très bien filmées, sont d'une efficacité certaine et indéniable, et vouloir dire le contraire serait ne pas les avoir savourées comme on le devrait. Et si leur impact est si fort, c'est surtout parce que la réalisation et les plans de caméra sont d'une rare beauté, d'un esthétisme particulier, à l'image d'une Eva Green tournant le dos à un mur de flammes qui illuminent la nuit. Sauf que malgré cette beauté artistique indéniable et très appréciable, je trouve qu'il manque un petit quelque chose, cette petite bête qui faisait de "300" une oeuvre unique et inoubliable, qui lui conférait un statut de film culte alors qu'il venait à peine de sortir. Je ne dis pas que celui-ci n'est pas un bon film, car c'en est un très bon, mais il ne l'est pas autant que son prédécesseur. Ce n'est pas un reproche que je lui fais, c'est seulement une constatation. Les acteurs sont aussi la force de ce "300 : Rise of an empire". Tous sont à la hauteur des espérances, certains les dépassent, même, Eva Green en tête, bluffante dans le rôle d'Artémis, un personnage qui semble avoir été écrit et taillé pour elle, et pour personne d'autre. Lena Headey, quand à elle, reprend son rôle de femme de Léonidas, la reine Gorgo, et m'a donné l'impression qu'elle s'épanouissait plus ici que dans le métrage précédent. Son personnage est à la fois plus en avant ( surtout à la fin ) et important, tout en restant tout de même en retrait, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Mais si son importance semble avoir augmenté, son charisme aussi a décuplé, et la voir se battre aux côtés de ses frères spartiates est un véritable plaisir, confirmant ainsi la thèse de Léonidas sur les femmes spartiates. Ceux qui auront vu "300" me comprendront. Sauf que voyez-vous, l'acteur qui m'a le plus fait tiqué, c'est étrangement celui qui remplace Gerard Butler dans le rôle du héros grec victorieux. C'est bien de Sullivan Stapleton que je veux parler, l'interprète de Thémistocle. Étrangement, je trouve qu'il possède une certaine présence, mais n'est pas réellement charismatique, pas autant que l'était l'impressionnant Gérard Butler dans ce que je considère encore aujourd'hui comme le rôle de sa carrière, celui de Léonidas. Et malgré tous les efforts qu'il fait, Stapleton ne parvient pas à l'égaler, ou tout du moins à être bien plus qu'un soldat athénien. Je ne veux pas dire par là qu'il n'est pas à la hauteur, car c'est incontestable qu'il l'est, mais, et ce n'est que personnel, j'aurai souhaité un héros bien plus unique que celui présenté ici. Ma critique sera bien plus longue, et c'est pourquoi je vous invite à cliquer sur le lien ci dessous.
    sparowtony
    sparowtony

    283 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    Etant un grand fan du premier, autant dire que j'attendais cette suite (ou paraquel) avec grande impatience (surtout les derniers jours). Alors, oui, c'est très bon, mais ce n'est (selon moi, bien sur) pas à la hauteur du premier. Une des choses frappantes dans ce film, c'est la réalisation. Ce qui est bizarre, c'est qu'elle est à la fois meilleure, et moins bonne que celle du premier volet. On a des plans absolument magnifiques, autant dans les scènes de combats que celles d'expositions. Mais le problème vient justement des scènes de combat : Noam Murro met des ralentis dans ceux-ci comme dans le premier, ce qui est normal. Sauf que là, Noam Murro nous en fout toutes les deux secondes et trop, c'est trop. Franchement, lors du premier combat dans les premières minutes, c'était harassant ! De plus, le sang est tout numérique (c'était comme ça dans le premier aussi) , mais là, ça donne un rendu absolument dégueulasse. Mais ces combats restent plaisants, et de plus, la photographie est superbe.
    La musique de Junkie Xl ne m'a pas déçu, elle est très réussie, nous met bien dans l'ambiance orientale (avec les perses) ou enragée des combats. Rien de très marquant (à part le thème du générique de fin, absolument génial) mais c'est tout de même bien. Les acteurs, eux, sont bons dans l'ensemble. Rodriguo Santoro est toujours parfait en Xerxès, Lena Headey également. Mais la meilleure du film est sans conteste Eva Green. Elle m'a mis une claque, autant le dire. Si il y avait une chose à sauver dans ce film, ce serait elle. A la fois effrayante, manipulatrice et élégante, elle incarne de loin le personnage le plus intéressant du film. Toujours convaincante et diablement sexy (sa scène avec Themistocle est une de mes préférées, et ce, pour plusieurs raisons, dont ses nichons, je l'avoue, on se moque pas) , elle est impeccable. Sullivan Stapleton, lui, est assez correct mais le problème est que son personnage n'a rien, il faut l'avouer. Peu charismatique et pas développé. De plus, sa vf calamiteuse n'aide pas (faudrait que je le vois en vo pour mieux juger). J'ai même eu du mal à m'y attacher. On est loin de Léonidas. Je ne parle même pas des personnages secondaires qui sont juste pourris (le père et le fils, c'était déjà vu dans le premier, en plus) et clichés.
    Concernant le scénario, c'est du kiff-kiff. Car le problème, c'est que moi, je vais voir 300 pour les combats, l'action. Alors, certes, il y en a, de l'action mais peu. Franchement, il y avait beaucoup de scènes de dialogues, et le problème, c'est que les répliques sont tellement limites que ça en devient chiant spoiler: (SPOILER : quand le père crève, on en a strictement rien à foutre, et ils nous en font tous un plat dans des scènes affreusement clichés).
    Ca casse le rythme et on se fait chier à certains moments. Je suis pourtant pas du tout du genre à dire "ouais, c'est nul, il y a pas d'actions !", sauf que dans ce film, les dialogues sont limites, et du coup, ça change tout. Seuls les scènes qui montrent le parallèle et les rapports avec le premier 300 sont intéressantes.
    Bon, après, j'ai cité beaucoup de défauts, mais j'ai pourtant bien aimé. C'est super visuellement, on s'en prend plein la vue (trop peu souvent, certes) , et il y a d'autres qualités comme les acteurs ou la musique que j'ai cité plus tôt. C'est un très bon divertissement dans l'ensemble, mais largement moins bien que le premier, et avec aussi aucune émotion (alors que le premier en avait, lui). J'ai bien envie de me voir la suite, pour enfin voir la fin de cette guerre ! 3,5/5 !
    Edgar L.
    Edgar L.

    192 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Révélé par "Animal Kingdom", Sullivan Stapleton endosse ici le rôle principal en la personne de Thémistocle, un athénien ayant pour mission de rassembler son peuple autour d'un seul objectif : vaincre Xerxès, fils du roi perse Darius (interprété par le brésilien Rodrigo Santoro).
    L'histoire se situe donc principalement en parallèle de celle du premier opus : Pendant que les 300 spartiates combattent l'armée perse, les athéniens dirigés par Thémistocle, affronte Artemise (interprétée par Eva Green), la Générale de Xerxès.
    [...]
    Noam Murro respecte ici le sens de l'esthétique qu'avait instauré son prédécesseur, avec des ralentis (néanmoins beaucoup moins présents que dans "300" pour lequel on frôlait l'overdose) et un jeu de couleur particulièrement brillants. Zack Snyder s'était basé sur le Comics éponyme de Frank Miller et Lynn Varley et avait imposé un style qui marqua le public par ses nombreuses scènes de combats très bien filmées et son jeu de lumières réussi. Sur ce point, le nouvel opus remplit à nouveau parfaitement son contrat en nous offrant de nombreuses et épiques scènes de combat, rythmées et particulièrement bien filmées. Les chorégraphies sont très travaillées et les scènes sont parfois assez violentes, mais après tout, il s'agit de la signature de la saga, alors pourquoi s'en priver ?
    Les batailles navales sont assez impressionnantes et surtout très prenantes, comme tous les effets spéciaux qui ne cessent de jalonner le film. [...]
    Dandure
    Dandure

    168 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: Les Athéniens crient beaucoup moins forts que les Spartiates.

    Si 301 était une claque dans la gueule,... Outrancier dans l'image, à la croisée du Caravage, de David et de Mortal Kombat, vociférant dans le discours, Synder a su porter l'écho de la grosse teuf de fin du monde des Thermopyles à travers les siècles et glorifier la rage violemment spectaculaire de ces hommes désespérés. Pari osé, pari tenu.
    ...302 serait une tape amicale dans le dos des studios. L'attrait de la nouveauté et son effet de sidération s'en sont allés. Pire, on reprend presque les mêmes et on recommence...sur l'eau. Les Grecs sont toujours inférieurs en nombre, contraints à la ruse, la rencontre des chefs est assurée et le patriotisme au rendez-vous ; le tout demeure spectaculairement violent. En tout point la structure de 302 suit celle de 301, en moins extravagant. On perd au passage le charme discret de la monstruosité exotique des Perses, de l'esprit de jeu des Grecs de Sparte, l'arrogance et la fureur de personnages certes caricaturaux mais ayant le mérite d'exister à l'écran. Restent quelques plans vertigineux, de jolies chorégraphies et de joyeuses gerbes de sang, la base quoi !

    Moralité : le commerce est une guerre, tout profit une victoire. Même en slip et au cinéma.
    LeddyZ
    LeddyZ

    104 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Une belle catastrophe: la suite du 300 de Snyder tente de reprendre la recette de son succès mais se viande complètement et ce à tous les niveaux. Après être entré dans la salle avec une profonde appréhension et m'être installé, j'ai commencé petit à petit, au fil du visionnage, à m'avachir sur mon fauteuil, à me prendre la tête dans les mains, à me lamenter, à m'arracher les cheveux et enfin à me foutre des claques pour me réveiller de cet abominable cauchemar. Horreur: ce n'était pas un rêve, ce navet sorti tout droit des profondeurs de l'enfer est bien réel.
    Là où 300 proposait des combats hyper stylisés avec des ralentis bien placés et des chorégraphies superbes, cette suite use et abuse des ralentis jusqu'à nous abrutir et nous éclater le cerveau. Je le dis très sincèrement, jamais, ô grand jamais je n'ai vu un film avec autant de ralentis, et qui plus est pour rien: "oh la la le guerrier se met debout, vite, filmons-le en ralenti ! oh attention, une goutte de pluie, vite, filmons-la en ralenti !" Mais BORDEL c'est CHIANT, vous êtes au courant de ça ??? C'est INSUPPORTABLE ! Sans déconner, j'avais envie de mettre le feu à la salle de cinéma tellement je devenais fou !! Et le pire, c'est que ce défaut atroce n'en est qu'un parmi des tas et des tas d'autres...Non mais franchement, c'est quoi ces acteurs ? Plus plat que ce héros, ça n'existe pas (il pourrait se faire buter de la pire des manières que ça ne nous toucherait pas le moins du monde), et plus grotesque qu'Eva Green dans un tel rôle, encore moins ("hihihi je suis une méchante et je ne suis pas crédible deux secondes LOL"). Et ce scénario, vous l'avez trouvé où sérieusement ?? spoiler: Le héros qui baise la méchante ??? WHAT THE FUCK ??? Tout ça pour justifier la présence de scènes de cul dans le film !!
    Et allez, comme ça suffisait pas, ces tacherons ont ressorti tous les clichés qui existent en l'espace d'un métrage d'1 heure 40 (croyez-moi, c'est beauuucoup trop !) ! Après tout, c'est la suite d'une oeuvre à succès donc ils savaient qu'ils amasseraient plein de blé et ce quelle que soit la qualité de leur produit ! Pire qu'une merde, cette suite est un scandale, et je pèse mes mots. Ok, la violence peut être jouissive, mais là ça ne rime juste à rien: primo, tout le film propose des gros plans sur des bras et têtes tranchés, c'est juste ridicule et ça lasse carrément au bout de 10 minutes (alors que le 1 était beaucoup plus parcimonieux de ce point de vue-là), et deuxio...C'est DEGUEULASSE !!! Le sang est tellement mal fait qu'on dirait un jeu vidéo de 2002 ! Non vraiment c'est triste à dire mais il n'y a RIEN à sauver dans cette abomination, nothing, niente, nada !
    Il est rare que je poste de violentes critiques telle que celle-ci, mais d'une part ça fait du bien de se lâcher de temps en temps et d'autre part je suis sûr qu'au moins, le message passe. Tout ce que j'ai écrit plus haut, ce n'est pas exagéré: ce film est très sincèrement l'un des pires que j'ai vus au cinéma depuis des années et des années. Je vous en conjure, ne gaspillez pas votre argent pour ce blockbuster honteux et tournez-vous plutôt vers la quantité innombrable d'autres films qui eux, en valent sans doute bien plus le coup.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Après avoir suivi la défaite des Spartiates face aux Perses dans le premier opus, nous sommes ici du côté des Grecs et du général Thémistocle face à ce même envahisseur. C’est l’acteur Sullivan Stapleton qui a la lourde tâche de prendre la relève de Gérard Butler et de son personnage de Leonidas. Malgré sa bonne présence à l’écran il sera néanmoins beaucoup moins touchant et charismatique que le précédent. On retrouvera également des visages connus comme celui de Xerxès ou de la reine Gorgô mais aussi des inédits comme celui d’Artémise joué par l’impressionnante Eva Green. Cette fois-ci, Zack Snyder passe le flambeau à un réalisateur totalement inconnu qui a su malgré tout conserver l’esprit graphique hyper stylisé qui avait fait la renommée de son ainé. Cet épisode baigne également toujours dans un univers teinté de sexe et de violence alliant Grèce Antique et fantastique. Les effusions de sangs ont d’ailleurs largement amplifiées et les scènes de sexe sont devenues plus brutes. On retrouve également quelques autres variances dans la mise en scène, sans doute dues au nouveau réalisateur, comme de nombreux plans rapprochés et un contraste constant et amplifié entre la lumière et l’obscurité. La narration poétique reste quant à elle fidèle mais là où elle ne servait qu’à introduire dans le premier opus, elle est ici omniprésente tout au long du film. Malheureusement elle empêche de véritablement vivre l’histoire car elle nous déplace trop souvent d’un côté à l’autre des personnages. À noter que la vision des Perses est ici également une nouveauté. La principale différence reste quant à elle que les combats, un peu moins épiques, se déroulent ici en mer et qu’ils prennent place avant, pendant et après les événements relatés dans le premier volet. C’est cette différence qui est l’atout majeur de ce film puisqu’elle permet de proposer un sens de lecture totalement inédit vis-à-vis des deux films. Ce film à la fois prequel, sequel et film parallèle aux aventures du roi Leonidas offre donc de la nouveauté et un sens de lecture unique mais également une tendance à tout amplifier là où son ainé n’avait déjà pas été avare.
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Là où 300 était un chef d’œuvre, sa suite est un flop, pas un ratage complet certes, mais elle fait tout de même pâle figure à côté du film de Zack Snyder, Noam Murro et son équipe ont manqué de talent et j'explique pourquoi :
    - La beauté visuelle de 300 n'a rien à voir avec les effets de style sur-exagérés de cette suite. Certaines scènes sont floues, d'autres font penser à un film d'animation Disney, on est bien loin de l'esprit bande-dessinée parfaitement retranscrit par Snyder.
    - Le scénario est un peu décousu et somme toute assez maigre. Il veut juste nous en mettre plein la vue en terme d'hémoglobine, de biceps et de batailles navales.
    - Le général grec Themistocles a le charisme d'un joueur de football américain, on est très loin de la puissance que dégageait Gerard Butler dans le rôle du roi Leonidas.
    - La fin spoiler: n'oublie pas de nous laisser en plan, une suite doit déjà être en préparation, on le suppose du moins car Xerxes est un poil mécontent et semble déjà préparer sa vengeance.

    Tout n'est pas non plus à jeter dans ce film, quelques scènes offrent un beau spectacle, Eva Green est très convaincante dans son rôle de dame-vengeresse (bien vue la scène sur son passé), et Xerxes est toujours aussi charismatique (dommage qu'il soit en second plan d'ailleurs).
    Donc ça se regarde mais ce n'est pas impérissable comme l'est 300.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    185 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2018
    300 : La Naissance d'un Empire est donc une séquelle et une préquelle au premier 300 de Zack Snyder (Sucker Punch). Noam Murro succède à celui-ci est nous offre un divertissement plus barbare et ultra-violent, tout en tentant une approche scénaristique de la Bataille de Salamine.

    Le scénario est certes cliché, peu développé au niveau de certains protagonistes et doté de quelques facilités scénaristiques mais l'ensemble reste tout de fois très convaincant et honnête. Le rythme de l'histoire est vraiment très prenant et l'ambiance poignante et sombre.

    Noam Murro nous livre une mise en scène bien plus esthétique visuellement et une trame intéressante à suivre. La photographie, aux couleurs très bleu teinté et orange sombre, est sublime bien que trop artificielle et la réalisation en est de même. Les effets spéciaux sont ahurissants malgré le développement de l'image un peu trop jeux vidéos. Elle est fluide, bien cadrée et rythmée, ce qui nous donne des plans-séquences parfaitement maitrisés et des séquences sanglantes magnifiques. La violence dans cette nouvelle œuvre cinématographique, mise plus en avant grâce à une 3Dimension apparemment très bonne, est omniprésente tout le long du déroulement. Avec des scènes de batailles envoûtantes, surprenantes et bien chorégraphiées, ce nouveau péplum bodybuildé met la dose d'hémoglobine avec une technique en slow-motion superbe. Les ralentis sont plus nombreux, voire bien trop mais c'est une réussite technique. Une prouesse visuelle.

    Sullivan Stappleton (Animal Kingdom) remplace le très bon Gérard Butler et incarne un général Athénien imposant et avec majesté. Sa performance est très crédible et ses efforts physiques se font ressentir, tout comme le jeu d'Eva Green (Dark Shadows). Celle-ci interprète une femme assoiffée de sang, barbarie et de vengeance, avec habileté et nous offre quelques séquences vraiment très bonnes. Rodrigo Santoro (300) et Lena Headey (American Nightmare) reprennent quant à eux du service dans leurs personnages respectifs. Chacun nous offre une prestation très convaincante.

    La bande sonore est quant à elle d'une force brutale est sublime ce visuel unique. Véritable coup de cœur sur la composition de Junkie XL, cette musique d'ambiance orientale musclée accompagne parfaitement l'ensemble de cette fresque mythologique brutale et sanglante. Épique et grandiose, cette musique est vraiment très bonne et est parfaitement orchestrée.

    Warner Bros produit un film qui remplit son cahier des charges en donnant un pur divertissement dantesque où l'hémoglobine asperge la virtuose caméra, bien que moins travaillée que celle de Z. Snyder.
    bou77
    bou77

    129 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2014
    "300" avait mis la barre tellement haut qu'il était obligé que la suite soit moins réussie... Il n'en demeure pas moins que cette boucherie en mer est un divertissement certain. L'histoire commence immédiatement après la mort du roi Léonidas, avec Xerxès qui lui tranche la tête. On a le droit a une explication sur l'origine du personnage et de sa puissance, avec l’arrivée d’Artémis qui spoiler: l’a manipulée pour prendre sa revanche sur les Grecs.
    Le film prend rapidement la forme d'un duel en mer avec le général Thémistocle qui tente de mobiliser la Grèce pour faire barrage à la Perse et Artémise qui est à la tête des navires ennemis. Si le film ne lésine pas sur l'hémoglobine et les combats, ce long métrage vaut surtout le coup d’œil pour le personnage d’Artémis, magnifiquement interprété par notre française Eva Green. Cette dernière a bien travaillée son rôle et à l’occasion de nous montrer tout son talent lors de plusieurs scènes très réussies : spoiler: la découverte d'un espion sur son bateau, la scène de sexe et le duel final entre elle et Thémistocle
    . On regrettera, par contre, un Thémistocle qui n’est vraiment pas à la hauteur, bien loin de Léonidas ou d’Artémis. De même, les Spartiates sont assez inactifs pendant le film, mais c’est un choix scénaristique défendable. Notons que la BO du film est très réussie, avec des passages vraiment entraînants, et une réalisation efficace avec des plans-séquences immersifs et une photographie de qualité. En bref, ce nouveau « 300 » est à voir surtout pour Artémis qui vole la vedette à tout le monde. Bravo Eva !
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2014
    300 : La naissance d'un Empire a...... une origine de production compliquée. Je vais essayer de vous résumer simplement ce qui s'est passé. En gros, 4 producteurs se sont retrouvés dans la même pièce et le premier a dit "Et si on faisait un prequel?", le deuxième a dit "Et si on faisait un parallèle?", le troisième a dit "Et si on faisait une suite?", puis le quatrième s'est exprimé en blaguant "Et si on faisait les trois à la fois?", et il a fallu que les 3 autres abrutis adorent cette idée et la conseillent à Zack Snyder. Et ainsi est né 300 : La naissance d'un Empire. Non mais sérieux je ne vois que cette explication c'est pas possible! 300 : La naissance d'un Empire a donc le mérite de nous apporter le terme tout neuf du "paraquel" que je pourrai résumer par " On veut exploiter le filon 300 mais on ne sait pas comment le faire et on veut s'assurer d'avoir du pognon dans les 7 prochaines années ". Voilà. Je pense avoir tout dit en ce qui concerne les origines de ce truc. Alors ceux qui me connaissent le savent, j'avais bien aimé le premier 300 de Zack Snyder déjà parce que j'admire énormément son réalisateur pour avoir également fait Watchmen et Man of Steel mais aussi grâce à ses combats jamais vus et un style visuel unique. Alors savoir qu'une suit.. qu'un preq.. qu'un paral.. oh merde qu'un paraquel allait se faire me mettait à la fois en joie et en colère parce qu'Hollywood allaient encore nous prouver qu'ils sont prêts à tout pour le fric. Au final, le film a fonctionné au box-office mais moins que le premier et niveau critiques c'est pas génial. Alors est-ce selon moi un gros délire super fun ou une arnaque de plus dans le cinéma de divertissement américain? Eh bien.... un peu des deux en fait. Je commence par... devinez.... les acteurs. Sullivan Stapelton, le plus inconnu des inconnus jusqu'à ce film, a la lourde tâche de succéder à Gerard Butler, protagoniste du premier 300 et interprète de Léonidas. Oui oui souvenez-vous, ce type qui vous aurait convaincu à lui tout seul de foncer sur une armée de 100 000 perses en jupette! En est-il de même pour Thémistocle? Eh bien si ça n'écoutait que moi, je foncerai sur les 100 000 perses mais avec une grosse armure dans ce cas ( chose qu'on apparemment oublié les grecs vu qu'ils combattent pendant 1h30 torse nu et avec une taille de jupette à faire rougir les spartiates ). Parce que même s'il est quand même plutôt sympa comme héros, il n'égale à aucun moment la classe de Léonidas ce qui nous fait vraiment regretter le premier film. Son personnage se contente juste de bien savoir se battre, de lancer des discours héroïques à tout-va et d'être le seul athénien intelligent du film. Et côté background et psychologie c'est zéro. L'acteur en lui-même se débrouille bien et comme je l'ait dit le personnage est pas désagréable à suivre mais rien de mémorable. Il n'en est pas de même par contre pour Eva Green, la frenchie de chez nous qui ne cesse d'enchaîner les productions américaines à gros budget et qui se révèle dans le film d'une classe dingue! Voilà une badass de blockbuster comme on les aime! Le personnage, lui au moins, a un background assez intéressant bien qu'il aurait pu être mieux exploité, et brille à chaque scène par sa.... "badassité" si je peux dire. L'actrice se donne à fond dans le rôle et retient à elle-seule notre attention. Jack O'Connell, Callan Mulvey et Hans Matheson s'en sortent pas trop mal mais leurs personnages sont d'un cliché assez énervant et on en a vraiment rien à foutre d'eux. Vraiment cool par contre de retrouver plusieurs acteurs du premier film. À commencer par Lena Headey à nouveau dans la peau de la Reine Gorgo, c'est très sympa de voir un peu sa réaction suite aux événements des Thermopyles et comment elle le prend. Ainsi que de constater qu'elle est elle-aussi une badass vers la fin du film. Rodrigo Santoro en impose toujours autant en Xerxès, là encore c'est une bonne chose de voir son passé et comment il en est arrivé au statut de Dieu-Roi. Comme quoi, faire une partie prequel avait une certaine utilité. Même des acteurs secondaires comme Peter Mensah et Andrew Tiernan font des apparitions dans le film qui sont pour les fans très appréciables. Donc en claire, le casting est mais ce n'est pas ça ce qu'on attend d'un 300 évidemment. La musique de Tyler Bates ne m'avait pas beaucoup marqué dans le premier. Elle était sans plus. Alors quand j'ai su que ça serait Junkie XL pour celui-là j'ai commence à flipper. Mais au final, la BO est bien plus marquante que dans le premier. Bon, encore une fois, c'est de la pure reprise du style d'Hans Zimmer mais ça réserve plusieurs situations "Fuck Yeah!" et ça met vraiment dans l'ambiance des combats. Un point sur lequel cette suit.. je veux dire ce paraquel a fait mieux. Et on en arrive donc à la chose pour laquelle on a tous regardé 300, son visuel. Putain la claque que j'avais eu en voyant le premier. Et ici aussi c'est vraiment excellent! Comme pour le précédent film, les effets spéciaux sortent tout droit de photoshop mais qu'est-ce qu'ils offrent une fois de plus un style unique et propre à cet univers! Et bon sang que j'aime ça! Une chose est sûre, les fans vont être en extase devant un tel spectacle! Et les combats! Oh bon sang les combats! J'ai rarement autant crié "Ça n'a aucun sens!" et "Putain que c'est bon!" en même temps devant un film en 1h30! Les chorégraphies sont juste parfaites, je pense notamment à spoiler: l'attaque de Thémistocle à Marathon ou la course de ce dernier sur les bateaux perses lors de la Bataille de Salamine!
    Bien entendu, il faut s'attendre à des têtes décapitées à tout-va et du sang qui coule comme des tubes de peintures mais on y peut rien. C'est tellement bon de se plonger dans un tel délire. Les décors et les costumes sont tous très stylés et réussis avec un design plus que fidèle à l'univers de 300. Côté réalisation, c'est vraiment à se demander pourquoi Snyder n'est pas resté devant la caméra. Noam Murro recopie à l'identique chacun de ses plans et on ne voit pas du tout la différence entre les gestions de caméra des 2 réalisateurs. Mais c'est bien! On sent encore plus le rapprochement entre les 2 films. Et il est temps de parler du truc qui possède de bonnes idées en soi mais qui me donne envie de crucifier chaque membre de la Warner: Le scénario. 300 : La naissance d'un Empire nous propose de voir ce qui s'est passé avant, pendant et après le premier 300. Déjà que l'idée est pourrie à la base, elle nous propose en plus de ça de devoir supporter une narration à la limite du bordélique où certains discours ré-interviennent lors de certaines scènes et certains flash-back forcés où se demande presque qui raconte l'histoire ( spoiler: les origines d'Artémise
    , un flash-back déjà à l'intérieur d'un flash-back, mon dieu que c'est idiot ). Et on en vient également à un autre problème: Aucune réplique ne reste dans la tête. On se souvient tous de "Nous sommes des spartiates!!", "Spartiates! Quel est votre métier?", "Ahu!!" etc... Des répliques tellement clichés mais tellement classes sur l'instant. Ici, rien ne ressort. la seule phrase qui me reste en tête est "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux!" c'est pour vous dire! Il y a aussi un élément-clé de l'intrigue auquel je n'ai pas du tout accroché: spoiler: La scène de cul entre Thémistocle et Artémise. En soit pourquoi pas? Franchement l'idée d'y montrer leur bestialité à travers une scène de sexe me plaisait au départ. Mais elle est, je trouve, plus ridicule qu'autre chose au final. Je vois constamment les 2 acteurs en train d'aller dans tous le sens sans vraiment savoir ce qu'ils font. Le seul intérêt c'est de voir Eva Green montrer ses nichons. Non franchement j'ai pas accroché à ça et je pense que leur relation aurait pu être bien meilleure.
    Encore une fois, c'est une des intrigues secondaires qui auraient méritées d'être un peu plus développées à la place des combats. 300, premier du nom, insultait à lui tout seul le mot "sens", ici la Warner ben ils se sont pas gênés! Si vous n'êtes pas capables de supporter spoiler: un mec qui se prend une flèche en plein coeur, qui retourne dans son pays mourant et qui des jours après sur son lit de mort a toujours la flèche que personne n'a pensé à enlever
    , mieux vaut fuir ce film tant que vous le pouvez. Vous vous souvenez de la bataille aux Thermopyles dans le premier? Ben ils ont tenté de faire pareil ici. Quel est le problème me direz-vous? Ça dure une demi-heure!!! Comment se sentir concerné dans une bataille qui n'aura pratiquement aucun impact sur le reste du film et qui ne dure que 30 minutes?!!! Autre et dernier élément qui m'a juste fait péter les plombs: La dernière minute du film. Jusqu'à ce qu'on y arrive tout va bien. spoiler: On a droit à un combat épique entre Thémistocle et Artémise! Puis un gros orgasme comme on en a jamais eu, Gorgo qui prend les armes et la Grèce qui décide d'attaquer avec toute la flotte!! Tous les navires spartiates foncent sur les bateaux perses en poussant un 'Ahu" collectif faisant peur à l'ennemi!!! Xerxès voit ça et recule vers son armée!!!! La flotte perse est décimée!!!!! Artémise crève!!!!! Gorgo, Thémistocle et les spartiates voient l'armée perse foncer sur eux!!!! Alors ils combattent!! Ils combattent!! La fameuse bataille tant attendue est là!!!!! La musique gagne en puissance!!!! C'est génial putain!!! Allez encore une demi-heure de bataille finale!!!!!!!! Encore une demi-heure!!!! On y est les gars!!!!! On y va!!! On fonce! C'est parfait tout ça!!!! Pour la victoire!!!! Pour la victoir..... Réalisé par Noam Russo. FUCK YOU FILM!!!!
    Donc oui, on a attendu 7 ans POUR RIEN!!!!! Voilà comment se foutre de la gueule du monde!!!!! Mais une minute, j'ai pas dit que le film avait de bonnes idées? Si alors parlons-en parce que c'est pas trop mal. Je dois reconnaître que voir les événements du premier sous un angle différent apporte en vérité un petit plus. On constate vraiment que la guerre déclarée par Xerxès concerne toute la Grèce et que le sacrifice des 300 spartiates a marqué le pays tout entier. Et l'air de rien, ça rajoute un vrai souffle! Bonne idée également de voir les origines de Xerxès bien qu'elles ne soient pas totalement claires. Et puis il faut le reconnaître, c'est un film assez épique et on ne s'ennuie pas une seconde. Donc qu'en conclure de 300 : La naissance d'un Empire? Et bien si vous cherchez un divertissement plein de combats spectaculaires et de superbes images, ce PARAQUEL (Grrr..!!) est définitivement à voir. Mais si vous vous attendez à vous branlez devant la fameuse Bataille de Platées et à voir une suite des événements du premier film utile et plus honnête tu meurs, vous pouvez remonter votre froc. J'ai donc passé un bon moment devant 300 : La naissance d'un Empire mais j'ose espérer que le troisième film conclura une bonne fois pour toutes cette histoire.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    311 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2018
    Lors de sa sortie, "300" avait fait parler de lui par sa mise en scène, son esthétisme, ses combats... Cette suite "300 : la naissance d'un empire" était donc attendue par les fans, d'autant plus que le réalisateur de "300" (Zack Snyder) avait cédé la place à Noam Murro (un inconnu) mais était toujours présent au scénario et à la production. Finalement, est-ce que cette suite parvient à égaler le premier film ? La réponse est oui (pour ma part). Les ingrédients qui avaient fait le succès de "300" sont quasiment tous repris. On assiste à une nouvelle fois à de longues scènes de combats sanglants et souvent au ralenti, les plans sont encore une fois très travaillés : l'esthétisme de ce film, bien que n'atteignant pas celui de "300" est tout de même appréciable. L'ambiance du film est assez ténébreuse voir parfois mystique accentuée par des couleurs très sombres, notamment avec des dégradés de noirs) pendant tout le film, les scènes avec beaucoup de lumière se font rareet le rendu est extrêmement terne. Pour en revenir aux combats, ils sont bien filmés, bien chorégraphiés et représente évidemment l'atout principal de ce film, ils l'étaient déjà pour "300". Malheureusement, en reprenant les atouts de "300", ils ont également repris les défauts. Le principale défaut étant le scénario une nouvelle fois très mince, ce n'est quasiment qu'une suite de "je t'attaque, tu m'attaques". Concernant les personnages, alors que Gerard Butler avait incarné un Leonidas très fier de lui, courageux et fin tacticien, Sullivan Stapleton , lui, incarne un Themistocles très fier de lui, courageux et fin tacticien : c'est presque du copier/coller tant les personnages se ressemblent. Le vrai nouveau personnage étant Artemisia jouée par Eva Green, ce personnage est une bonne nouveauté de ce film. Artemisia est une guerrière cruelle et sexy et Eva Green est parfaite dans ce rôle. La bande sonore accompagne bien les scènes de combats et le rendu est franchement épique. "300 : la naissance d'un Empire" est une très bonne suite, elle complète avec brio les évènements de "300", ces deux films ont leur propre univers mythologique et mystique fort intéressant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top