La suite de "300" en version bataille navale antique. Ce qui fait plaisir est de voir les liens entre les deux films mis en reliefs sous forme de flash back et le présent quant aux 300 de Leonidas. Les acteurs du présents (Ceux qui sont restés en vie) sont présents. Les images sont belles, la recette est quasiment la même à la différence que les guerriers grecs portent une cape bleue et qu'ils sont bien moins organisés que les spartiates. J'ai de loin préféré "300" mais cette suite constitue un bon divertissement avec un historique sur la montée de la Perse et le pourquoi de l'attaque des Perses sur la Grèce.
Même si l'effet de surprise ne joue plus, j'adore le visuel avant-gardiste qui n'a pas changé depuis le précédent film (à l'exception de quelques rares arrière-plans ratés). Cette suite est encore plus violente avec ses gerbes de sang qui éclaboussent la caméra, ses têtes et ses membres coupés, ses plans figés sur des guerriers fauchés en plein vol. Le scénario se montre plus ambitieux puisque l'histoire se déroule avant, pendant, et après le premier film. Ainsi, le spectateur en apprend beaucoup plus sur Xerxès. Je regrette presque certains excès dans le gore, dans les dialogues (la reine de Sparte à Thémistocle : "spoiler: On vient se polir le phallus en regardant de vrais hommes s'entraîner... "), ou encore les exubérances du personnage incarné par Eva Green, qui ne font pas très sérieux. De même certains aspects du film sont trop vite abordés tels les liens qui unissent les guerriers grecs. Sinon, le contexte historique est toujours aussi intéressant (ici spoiler: la bataille de Marathon, de Salamine ...).
L’idée de Noam Murro, le réalisateur, est toute simple : s’il ne peut réinventer les codes institués par Zack Snyder, autant les reprendre… et les exagérer. « 300, la naissance d’un empire » est plus sanglant, plus gratuitement violent (ou graphiquement violent selon les sensibilités) que « 300 ». Le film de Noam Murro joue à fond sur la surenchère. On pourrait être outré par la vacuité profonde et totale de ce dispositif cinématographique, vidé de sa substance (à l’inverse de « 300 ») sans la parution de la BD de laquelle il est issu… n’était l’énorme plaisir que provoque cet étrange objet, ni vraiment un film, ni vraiment un jeu-vidéo – qui se rapproche, en tout cas, du divertissement que devaient rechercher les romains en allant aux jeux du cirque. A ce titre, tous les excès du film sont accueillis avec une joie croissante, eux qui s’enchainent avec une logique de pure jouissance cathartique – le film regorge de scènes folles. C’est bien évidemment la limite du film : il ne peut pas vraiment être qualifié de divertissement « intelligent »… et il n’apporte rien de neuf après « 300 ».
Dans la série des suites qui ne devaient absolument pas décevoir je demande 300 : La Naissance d'un Empire. En effet passer derrière le charisme et les affrontements badass du premier volet n'a pas du être une tâche si aisée. De plus, n'ayant pas franchement adoré le premier (les personnage creux et l'action répétitive m'avaient déçu) je ne m'attendais pas vraiment à apprécier davantage ce deuxième opus, une suite étant souvent de bien moindre qualité que son modèle. Et pourtant, je dois bien reconnaître avoir pris un pied énorme devant ce nouvel épisode ! Pour commencer les personnages sont bien mieux construits que par le passé. Bien qu'un poil moins charismatique que Gerard Butler, Sullivan Stapleton campe un nouveau roi du combat à l'épée doté également d'un sens tactique nettement supérieur à son homologue Spartiate. Même chose dans le camp ennemi : on en apprendra plus sur Xerxès qui est d'une certaine manière lié à Themistocles, de même que le personnage d'Eva Green (sublime) qui au départ semble être simplement une garce assoiffée de sang sera rattaché à l'univers grâce à un personnage disparu du premier film. Les seuls personnages décevants seront Jack O'connell et son père, car le coup des guerriers père et fils, on a déjà vu ça dans le premier. Au moins les deux acteurs sont convaincants. Autre amélioration, et cette fois de taille : les scènes d'action sont enfin variées. Plus nombreuses que dans le premier (une bonne moitié du film doit être constituée de batailles), ces séquences d'action ne se résument plus à de simples combats d'infanterie. Ici, il s'agira de bataille navale, ce qui permettra de découvrir des tactiques inédites et plutôt ingénieuses tout en continuant de ravir le spectateur avec des affrontements au corps à corps lors des abordages, encore plus violents que dans le premier. Car c'est bien une chose qui m'a toujours fait plaisir avec l'univers de 300 : rien n'est édulcoré. Démembrements, décapitations, sabots de cheval en pleine tronche, rien ne nous sera épargné. Même la scène de sexe (probablement un reste de Damian Scott pour l'acteur) sera plus poussée et crue que celle entre Léonidas et Gorgo. A vrai dire, on pourrait presque parler de scène d'action à proprement parler tant la séquence est bestiale. En revanche je dois avouer que visuellement certaines séquences font un peu bouillie de fonds verts. Je pense notamment à l'attaque de Themistocle sur son cheval tournée en plan-séquence. L'idée de mise en scène est excellente, mais le résultat à l'écran n'est pas très beau. Autre déception, l'absence au casting de Gérard Butler : le film se déroulant en partie avant la lutte des 300, un face à face entre Themistocles et Léonidas en forme de passation de pouvoir aurait eu plus d'impact qu'une discussion avec Gorgo. Au moins cette dernière, bien que peu présente ne déçoit pas et s'affirmera comme un personnage aussi fort que son peuple. La Naissance d'un Empire, en plus d'être un excellent blockbuster se permet en plus le luxe de surpasser son prédécesseur sur bien des points ! On regrette juste le manque de punchlines et quelques personnages un peu sous-développés. Une très belle surprise, dont on attend avec hâte la suite.
A trop voir de suites et de plus en plus de préquels sortir chaque année, Noam Murro a réussi à refaire vivre un blockbuster en racontant une histoire qui se déroule en parallèle de celle sortie en 2006. En s’entourant de l’équipe qui a fait le succès du premier volet, Zack Snyder et Franck Miller au scénario, le réalisateur saura séduire les fans. La photo est donc une nouvelle fois remarquable, mais moins mémorable. La longue narration introductive fait perdre un peu de vie et d’ampleur à l’ensemble. De plus, Sullivan Stapleton n’arrive pas à la cheville de Gerard Butler en terme de prestance. Celui-ci se fait même voler la vedette par la méchante du long-métrage, Artemisia. Jouée par Eva Green, l’actrice nous dévoile une image bluffante. Sa méchanceté n’a pas d’égale et convint. 300 : La naissance d’un Empire est un second volet réussi dans l’ensemble, mais qui ne marquera pas tant 300 avait été un choc visuel. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Bonne suite, excellent film. Fan de bataille sanglante vous serez servis. Même si on s'éloigne du premier l'ambiance reste excellente et on est captivé par ce brillant péplum. Les effets sont très bon, le seul bémol c'est qu'on à du mal à y croire plus le temps passe.
Huit ans après le succès de 300, l’univers du roman graphique de Frank Miller revient sur grand écran avec 300 : La naissance d’un Empire. Exit Leonidas ! Bienvenue à Themistocles. Côté réalisateur, Naom Murro succède à Zack Snyder, plongé dans la préparation de la suite du décevant Man of Steel (il reste cependant producteur et co-scénariste). Deux changements de taille qui réussissent à ce second volet, grande surprise ciné de ce début d’année. À la fois suite et préquelle, 300 : La naissance d’un Empire prend place avant, pendant et après la défaite du roi spartiate et de ses hommes face aux Immortels de Xerxès Ier. Ce cours d’histoire (très romancé) sous forme de divertissement grandiose entraîne le spectateur en pleine deuxième guerre médique et conte l’histoire de Themistocles, guerrier grec bien décidé à défendre la liberté de ses compatriotes et à repousser les assauts perses. Une idée géniale qui permet au film d’élargir notre champ de vision sur un conflit vu sous un seul angle en 2006, mais surtout de livrer un nouvel épisode, mille fois supérieur au 300 de Snyder. Noam Murro a su tirer les leçons des erreurs de ce dernier. S’il en conserve la photographie novatrice et stylisée, il n’utilise pas à outrance le slow motion qui desservait le premier opus, permettant au public d’apprécier comme il se doit des combats incroyables. Leonidas a beau être un leader plus charismatique que Themistocles, celui-ci livre contre les Perses, des affrontements tactiques en mer bien plus spectaculaires que les corps à corps primaires des Spartiates vite encerclés par l’ennemi lors de la bataille des Thermopyles. Murro signe un néo-péplum puissant et épique qu’on serait bien tenté de revoir une seconde fois en salle. 300 : La naissance d’un Empire diffère aussi de l’original dans sa manière de mettre en valeur les femmes. Chez Snyder, seule la reine Gorgô faisait une apparition. Lena Heady, désormais plus connue sous le nom de Cersei Lannister (Game of Thrones), fait son retour dans la peau de la veuve de Leonidas. Après la mort de son mari, elle reprend les rênes de Sparte qu’elle dirige d’une main de fer (dans un gant de velours). Mais Eva Green est la vraie star ici. L’actrice vaut à elle seule le déplacement. Dans le rôle d’Artemisia, guerrière avide de sang et de vengeance, elle met une raclée aux mâles dominants quand elle ne...
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Étant un très grand fan du premier opus, j'étais comme tout le monde : à la fois septique et contre cette suite. Pourtant, 300 : La naissance d'un Empire regorge de qualités. Premièrement dû au fait qu'il a été totalement conçu par un fan, et cela se voit de fond en comble. La réalisation a bien été inspiré de celle de Snyder, notamment pour les phases de combat en un seul pan (bien qu'un peu tacherons, ils restent néanmoins réussis), et surtout parce que ce film est bien plus qu'un simple nouvel opus. Il est à la fois une préquelle, un spin-off et une suite. Le scénario sera donc bien plus développé que son prédécesseur. On regrettera toutefois l'absence de Gerard Butler dont sa présence aurait nettement aidé à rendre le film plus crédible. 300 : La naissance d'un Empire est un opus réussi selon moi, plutôt intéressant et regorgé de scènes d'action jouissif.
Ce film relève d'un cas d'école. Comment organiser la suite d'un blockbuster datant (déjà) de sept ans qui n'en attendait justement pas au vu de son final. Facile, répond le studio en organisant un sorte de préquel/sequel à première vue foireuse. Il est vrai que le méga carton de Zack Snyder, s'il reste un film sympathique et divertissant, a été un peu sur-glorifié sur l'autel de sa pseudo-innovation (film entièrement tourné sur fond vert) alors que d'autres avaient déjà essayé avant lui (pêle-mêle ''Sin City'' ou ''Star Wars''). C'est alors rempli de doute que l'on assiste à ce 300 : la naissance d'un empire. Mais force est de reconnaître (après une introduction où le nouveau réalisateur, Noam Murro, reprend les pas du prédécesseur tout en calmant la dose d'effets ralentis-accélérés) que rapidement, ce nouvel épisode se révèle être une bonne surprise, un (très) bon film par moments. Certes, la comparaison avec l'original est inévitable (notamment concernant la troupe de soldats plus confuse et un chef, Sullivan Stapleton, bien moins charismatique que Gérard Butler) mais cette naissance d'un empire vaut d'être regardé, rien que pour ses scènes de combats maritimes en tous points géniales (notamment un final filmé en partie en plan-séquence). Ajoutez à cela une Eva Green machiavélique en femme fatale et vous obtenez une suite plus qu'honorable.
Certaines critiques me font rire. "Trop de violence, de sang, transforme l'histoire, etc"; mais pourquoi diable êtes-vous allez voir 300 ? C'est tout de même assez explicite que ce film est un pur divertissement et non pas un film historique! A part ça, j'ai passé un très bon moment. Le film reprend certaines bases qui ont fait le succès du premier volet de Snyder, à savoir les scènes de batailles très spectaculaires, les ralentis, les guerriers bodybuildés, etc. Ici, il n'est cependant plus beaucoup question de Leonidas et de ces 300 spartiates qui ne demandent qu'à mourir au combat, mais de Thémistocle et de ses Athéniens, bien plus axés sur leur défense de la liberté. Avec ce changement de héros change aussi les couleurs principales du film : le rouge et or spartiate laisse ici place à du bleu et argent athénien, d'où le rendu plus sombre. La 3D n'était pas indispensable mais se laisse apprécier lors des batailles, où l'on reçoit des giclées de sang à gogo. Ces batailles sont elles surtout navales avec des stratégies d'attaque ayant réellement existé à l'époque. Quant aux personnages, ils sont assez agréables à suivre. Thémistocle est certes moins charismatique que Leonidas mais est bien interprété, tout comme Artémise (Eva Green, petite touche française) et Xerxès. Ils auraient néanmoins pu être plus approfondis, notamment Xerxès (on peut voir son ascension puis pouf, plus rien) et les compagnons de Thémistocle, mais cela ne porte pas trop préjudice au film, qui je le rappelle, est une série B assumée. Les dialogues sont également loin d'être exceptionnels, font même parfois preuve d'autodérision, tout comme la fameuse scène de sexe totalement inutile. Pour finir, le scénario est assez simple et vient étayer un peu plus celui du premier 300 sans incohérences, ce qui est une très bonne idée. Je ne serais pas surpris de voir un 3ème volet sortir dans les prochaines années. en résumé, si vous voulez vous détendre et en prendre plein la vue, c'est le film qu'il vous faut!
excellent!! je me suis régalé de voir ce film spectaculaire, j'adore ce visuel et cette ambiance qu'offrent les deux films 300, c'est un univers superbe et je n'espère qu'une seule chose : c'est de voir un troisième film!!
300 : la naissance d'un Empire m'a rendu sous le charme du point de vue réalisation, visuel, effets... Les couleurs rendues renvoient très bien à une ambiance de guerre et de vengeance. Le ralenti est un effet que j'apprécie beaucoup, ainsi voir les coups d'épées, les combats, le sang qui gicle, tout ça au ralenti, c'est assez jouissif. Eva Green est parfaite dans son rôle. Possédant beaucoup de charme, elle incarne aussi une guerrière sans pitié, en dirigeante de son armée. Mais pour ma part, le Péplum n'est pas mon genre favori de film, et les scènes de combat en mer sont très répétitives. C'est un bon film mais je ne comprends pas pourquoi on lui accorde autant d'importance...
Des scènes de combat épiques et esthétiques. Le sang, bien trop volumineux, n’écoeure pas mais aurait presque tendance a envouter. Le casting est excellent. Le jeu d’acteurs, convaincant. Les grecs demeurent tout de meme moins impressionnants que les 300 Spartiates de Léonidas.
Après "300" de Zack Snyder sortie en 2006, voici une improbable suite qui voit le jour. Les créateurs du premier volet décide de le prolongé de manière ingénieuse en racontant l'épopée du général Grecs Thémistocle et son combat contre les Perses. Ce film fait un brillant parallèle avec les événements du précédent épisode. C'est à la fois un prequel et une suite, si l'on suis bien le déroulement du film. "300: La naissance d'un Empire" est à la hauteur du film original. Comme le premier 300, cette deuxième aventure déverse avec fracas tout son style visuel à l'écran : somptueux décors, images sombres, effets spéciaux bluffants et des combats épiques sanglants. Le tout dans une ambiance vertigineuse et déchainée. On retrouve de nouveau Rodrigo Santoro dans le rôle de l'Empereur Xerxès, toujours impeccable. Et de nouvelles figures tel que Eva Green dans un rôle très imposant et Sullivan Stapleton au charisme époustouflant. Une bonne réussite convaincante. Un nouveau chapitre spectaculaire.