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Un visiteur
4,5
Publiée le 8 août 2013
après l'excellente surprise "steak", quentin dupieux confirme son talent avec "rubber" dans lequel il a le mérite de tout faire de a à z (réalisation, scénario, musique...). il faut voir ce film comme une glorification de l'absurde et quoi de plus absurde qu'un pneu serial killer. c'est là que le film est fort c'est-à-dire quoi de mieux que de faire un film qui n'a aucun sens pour justement critiquer l'absurdité de certaines choses. c'est à la fois gore et drôle.
Il faut retenir une chose importante de ce film: "No reasons" ce qui veut dire "aucune raisons". En effet, on a le droit à un petit discours du shérif en début du film qui parle des aucunes raisons: dans E.T, pourquoi l'extraterrestre est petit, aucunes raisons, dans le Pianiste, pourquoi se cache t-il tandis qu'il sait jouait très bien du piano et pourrait être connu, aucunes raisons... Et il dit que ce film rend hommage aux aucunes raisons. Et c'est vrai car le film en est bourré de aucunes raisons: pourquoi un pneu ne pourrait pas prendre vie, pourquoi il ne pourrait pas tué, pourquoi il ne pourrait pas exploser les têtes des gens par sa pensée, aucunes raisons... Et pour rendre un peu plus bizarre le film, Quentin Dupieux fait un film dans un film puisque dans le film il y a un film en direct où l'on voit les spectateurs observer au loin avec des jumelles mais ils sont aussi acteurs de ce propre film, c'est quand même assez bizarre mais aussi intrigant comme concept. Et ce n'est pas tout puisqu'il y a de nombreuses autres choses bizarres à découvrir dans ce film. Un film qui parvient à nous étonner mais qui ne va pas plus loin!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Imaginez une caméra qui film en direct un film et les quelques spectateurs qui observent au loin, au milieu de nulle-part, le tournage du dit film, eux-même acteur du film ! Curieux comme concept ! Normal, le sujet traite de la naïveté des spectateurs à qui on peu faire avaler n'importe quoi ! D'ou l'idée du : "à quoi ça sert" et donc de l'absurdité du film ! Étonnant mais pas complètement convaincant...
Film très très spécial, ne chercher pas de logique il n'y en a pas cependant il est intéressant de remarquer l'énorme travail du réalisateur faisant dégager une symbolique.
Déjà, je vous laisse le magnifique résumé qui vous a gâché tout le scénario du film. Ensuite, ce film a une caméra qui est absolument INSUPPORTABLE. Sérieusement, ça m'a dégouté de voir un film aussi nul, chiant, et vide d’intérêt. Pour terminer, j'avais déjà une migraine, eh bien ce film entièrement bourré de trucs incompréhensibles m'a fait faire des cauchemars, donc je le déconseille pour tout ceux qui lisent cette critique.
Quentin Dupieux, comme tout bon Quentin qui se respecte se permet tout. Son héros c’est un pneu !? C’est pas banal, quand même. Sa narration se situe entre le troisième degré comique, et le cinéma expérimental, quitte à mettre à mal le monde diégétique. Pourquoi ça fonctionne ? Parce que le gars nous fait un film-gag, sans conteste, mais avec le plus grand sérieux possible, ce qui fait que le résultat est encore plus drôle. Une lumière naturelle ou travaillée pour « faire naturelle », superbe, des plans simples mais touts réfléchis, qui nous installent dans une ambiance de rêve éveillé et la quatrième dimension cinématographique. C’est avec des clins d’œil cachés, moi j’ai reconnu Cronenbeg et Romero, pour les plus évidents. Ce n’est pas qu’une suite de scènes gores, c’est plus chic que choc, et c’est…inattendu. C’est finalement assez agréable à regarder. Et tout cela en prenant son temps, c’est sans accélérations inutiles, qui finit là où vont tous les jeunes talents, direction….une vraie poétique genre série Z. Surprenant !
Les 15 premières minutes sont passable, mais ensuite ça dérive sur du n'importe quoi pas marrant et ennuyant. Ca reste quand meme plutot une bonne idée mais pas assez pour tenir sur tout un film.
Rubber est un film anglo-français à petit budget réalisé par Quentin Dupieux. Malgré un scénario un peu trop burlesque, Rubber sait tirer son épingle du jeu. Cependant le film est beaucoup trop bancal pour avoir une meilleur note. Des coupure de trois jours non justifiées est pour moi une facilité scénaristique. A noter tout de même quelque points positifs comme la scène d'introduction réussite et l'identification aux personnages qui se fait plus ou moins naturellement. Absolument pas indispensable à voir mais reste quand même un moyen de divertissement.
Un début presque potable, on pourrai pressentir quelque chose qui se laisse regarder. L'idée qu'une partie des personnages sachent que l'on est dans un film est assez intéressante. Mais de la même manière que dans "les clefs de bagnoles" le film n'est pas assez rythmé. Etant assez comique on pourrait s'attendre à plus de gag de rebondissement..
Pour faire un film sur un pneu qui tue des gens, il faut en avoir une sacrée paire ! Malgré le sujet casse-gueule, Quentin Dupieux s'en tire merveilleusement bien. Une réalisation impeccable, basé sur un cadrage millimétré à l’esthétisme épuré, une mise en abîme magistrale qui nous offre des situations totalement burlesques et irréelles et des dialogues et personnages complètement loufoques. Comme nous l'explique le policier du début, "Rubber" est un film sur le non sens. Pourquoi une voiture renverse des chaises dans un désert ? No Reason. Pourquoi un policer sort-il de la voiture et renverse un verre d'eau ? No Reason. Et pourquoi un pneu se met il à tuer des gens ? No Reason. Quentin Dupieux fait du cinéma, pour faire du cinéma et non pas pour tenter d'y délivrer un quelconque message. Alors certes, ce film peut paraître prétentieux, voir inutile, mais il a le mérite d'être un film d'une créativité rare qui renouvelle un art à bout de souffle.
Autant l'avouer, je n'ai pas vu la dernière demi-heure. J'ai peut-être loupé le moment qui fait que ce film est bien, mais j'en doute. Un pneu qui tue des gens pendant que des gens le regarde depuis un colline (et se font empoisonner...), on peut dire ce que l'on voudra, ça demeurera toujours nul pour moi. Même en débranchant son cerveau, on est dans le néant le plus total.
Rubber c'est l'histoire d'un pneu qui tue par télépathie. C'est nul, long, français, ça dure 1h20 et c'est en V.O anglais sous-titré. Je pense le pire film des films que j'ai vu, sitcom confondu. zéro étoile, 00/20. Va donc, va donc chez speedy...speedy! ------Mars 2013------