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gabdias
85 abonnés
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3,0
Publiée le 24 octobre 2011
Quentin Dupieux aka Mr Oizo et talent de l'Elektro française nous offre un pure ovnie cinématographique à voir au troisième degré. Du pur burlesque existentialiste qui place le pneu Rubber au panthéon des psychopathes du cinéma fantastique et Dupieux dans celui des réalisateurs cinglés mais stylisés.
C'est totalement barré... Mais qu'est ce que c'est bon. Ca part dans le n'importe quoi tout le temps, et on a pas vraiment le temps de s'ennuyer. Une bonne tranche de rigolade, pour ceux qui savent comprendre ce genre d'humour.
J'ai bien aimé le style très particulier de ce film, plein de scènes surréalistes, des trouvailles scenaristiques qui cassent le moule standardisé de tous les films actuels.
Film totalement déjanté ( c'est le cas de le dire ). A ne prendre qu'au second degrès. Film innovant et completement loufoque qui mérite le detour pour son originalité. Dès le départ on se demande où nous amène Dupieux avec ce pseudo "docu-fiction-SF-sans queue ni tete" et c'est réussie. C'est osé, voulu et on est certain de retenir cette originalité audacieuse. Le film est très bien filmé et, est également accompagné d'une bande son captivante totalement en adequation avec les scènes. Pour ce qui est du fond, il ne faut pas chercher loin, c'est déjanté !! Un petit bémol pour cette accumulation de non-sens qui en devient difficile à comprendre. A voir pour l'originalité et le culot de réaliser un film pareil.
Un excrément cinématographique totalement dénué d'une once de qualité. Les critiques positives m’effarent... Un film lent, long, chiant, sans aucune consistance. Un film sans intérêt, de la branlette pour pseudo branchouille de bas étage.
15/20 : Rempli d'idées et d'originalité, ce film est un bijou d'horreur et d'humour noir. Etonnant, drôle, décalé, surréaliste, "Rubber" est un film hors norme qui mérite d'être découvert.
On est mis au parfum dès le départ : "c'est un hommage au "sans raison"". En effet! On regardera jusqu'au bout "sans raison" ce pneu pervers et tueur. Mais il y a beaucoup trop de longueurs, ça manque de "je-ne-sais-quoi" pour devenir culte.
Un film gonflé, complètement barré et à l'image de Dupieux, toujours plus audacieux. Comme sa musique et son personnage, on aime ou on déteste ce road movie loufoque basé sur le concept du "sans raison" et à prendre au 3743e degrés. Le cultissime "Vous êtes des animaux, vous allez creuver" ne pouvait pas être plus explicitement mis en scène, d'ailleurs ne serait-ce pas une façon violente pour faire réfléchir l'homme sur ses propres défauts. Quelques longueurs sont bien regrettables, car cette enfilade de non-sens pourrait bien devenir lassante. Mention spéciale à la réincarnation finale, la beauté de certains plans (notamment ceux du début, concernant le trajet du pneu dans la sorte de désert) et la musique signée Augé/Dupieux en parfaite symbiose avec l'image !
Dès les premières minutes, on a vite envie de lâcher l'affaire et puis on se dit que ce n'est pas possible un tel film. Aaah toujours cette question : "Mais comment ça va se terminer ?" Et puis on regarde, on se dit que c'est un gag, que ce n'est pas possible et au fur et à mesure, on hallucine et on se laisse prendre au jeu. Au final, on n'en revient pas de l'avoir vu jusqu'au bout et en fin compte on est heureux de l'avoir vu, juste histoire de se dire, qu'un jour on a vu un film où le héros est un pneu... tueur.
Comme le dit si bien le shériff au début, ce film est un "hommage au sans raison". On pourrait ajouter "au grand n'importe quoi" puisque ici tout doit se prendre au 3648210ème degré avec cette histoire de pneu qui éclate tout ce qui passe par la pensée et ces humains pas plus sains d'esprit que le pneu serial-killer... Du grand délire donc, burlesque même, plus fin qu'il n'y paraît, qui souffre parfois de quelques longueurs et dont le scénar est original sans l'être (après tout on aurait pu faire un film sur une boîte de sardine qui tire des rayons lasers) mais qui a au moins le mérite de sortir du lot et d'apporter un souffle de fraîcheur (française qui plus est). En revanche, à tous les terre-à-terre qui veulent de la cohérence et du bien ficelé, passez votre chemin...