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Votre avis sur Le gamin au vélo ?
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Mon coup de cœur 2011 ! Les frères Dardenne nous dévoile une histoire émouvante et touchante, triste et chargé en malheur mais une histoire rempli d'espoir tout de même. Le Gamin au vélo, malgré les nombreuses appréhensions des mauvaises langues, se trouve être fabuleusement captivant et puissant, que ce soit par la force du propos ou l'art et la manière de lui insuffler la vie. Comment ne pas être touché par l'histoire de ce Gamin à vélo, un gamin qui voit encore la vie avec ses yeux d'enfant, qui voit encore son père comme un Dieu. Il voudrait fermer les yeux sur les indices qui lui montre le vrai visage de ce dernier, il essaye, ça marche un tant mais au final ça ne peut durer et la réalité aura vite fait de le rattraper. Encore jeune, trop jeune, le petit Cyril se prend un mur en pleine tête, un mur dur, froid et quelque part impitoyable, le mur de la Réalité. Et ce qui est encore mieux, c'est que plutôt de vouloir jouer la facilité en faisant un truc bien mélodramatique pour bien faire pleurer dans les chaumières, les deux frères nous font un film dur en apparence mais au fond aussi et surtout un film plein d'espoir. On n'y voit la fatalité de la vie mais aussi et surtout l'amour, le bonheur et tout les bons côtés qu'on peut retrouver dans cette même vie. Un épisode de la vie de Cyril, simple, pleine de sensibilité mais un épisode tellement naturel, tellement authentique et tellement loin de l'extravagance auquel on est de plus en plus habituer dans les films d'aujourd'hui, un épisode qui pourrait sembler froid mais si on prend la peine de gratter un peu en surface, on se rend vite compte de la tendresse qui s'en dégage. Pour moi, un film impeccable et bel et bien saisissant. Tous les acteurs sont évidemment parfait mais je suis un peu obliger de mentionner le petit nouveau (petit par la taille mais pas par le talent), Thomas Doret et son interprétation des plus fracassantes. Pour ma part, tant par le fond que par la forme, le film a fait mouche, je regrette pas du tout et j'en redemande !!
defleppard
Les scènes de fuite du gamin sont trop répétitive , on s'en lasse .
Le cinéma des frères Dardennes est toujours pétri d'humanité. Ce film-ci est une fois encore un périple de sentiments éprouvés par des personnages singuliers et proches de la réalité. C'est toujours aussi bien écrit et dirigé. L'émotion est palpable du début à la fin. Une fin un peu expéditive malheureusement. On a presque le sentiment que le film est inachevé tant le générique arrive de façon abrupte. On aime ces personnages, et on a envie de continuer à les voir évoluer. Un petit goût d'inachevé qui gâche un peu le plaisir.
Hehhajsbhdjsbdjdbdkdbsjdnskzlskdjalsbsbwbdbdjejysuorofawonflsmslslxnsldnkfbeodndkdbxlgphobogotpcpnfbxkdjhtafearcdgxvxbfndjfhrkjxgljlgxuoudogumitdipdotditxpf. Oblige de commente
Très très bon. Les frères Dardenne excellent dans ce registre. Ils ont trouvé avec J. Rénier un interprète digne des intrigues belles et difficiles. Aussi bien que "l'enfant" à mon sens.
Les frères Dardenne réalisent enfin un film positif, avec une héroïne simple et lumineuse. Bien sûr la trame de fond reste sociale et les frères belges confirment leur talent pour dépeindre la dure réalité. Le scénario implacable et épuré fonctionne à merveille et Thomas Doret porte l'ensemble avec force et conviction. Une chronique réaliste réussie.
Un film magnifique et plein d'émotions. Tout ce que j'aime dans le cinéma. Bravo les frères Dardenne. J'aurais vraiment aimé que ce film reçoive la palme d'or du festival de Cannes 2011.
Quand on a goûté aux Dardenne (pas le chocolat de Luchon, non, ceux qui font des films), on est irrésistiblement attiré dans la salle de leur dernier film.
Cependant, pour une fois, je suis sorti perplexe de la projection. On comprend bien les tourments de ce garçon pour son père, abruti fini qui ne voit pas la fortune qu'il a en face de lui, certes pas une fortune sonnante et trébuchante, mais une fortune quand même dans les yeux de son fils.
Samantha, elle, l'a bien compris même si, nous, nous avons du mal à saisir pourquoi elle s'accroche ainsi à cet enfant qui n'est pas le sien et qui lui en fait voir de toutes les couleurs.
Et c'est justement la faiblesse du film à mon avis ; outre une trop grande similitude avec "Le Fils" dans cette relation étrange entre l'adulte et l'enfant, l'insistance de Samantha reste un mystère car rien ne lie l'enfant à la femme.
Je pense que nous sommes là face à un opus qui laisserait penser que les frères Dardenne pourraient, s'ils n'y prenaient garde, tomber dans la facilité tant le discours, la mise en scène, le montage, les enchaînements de scènes ressemblent à leurs anciens films.
il est temps de renouveler les sujets mais aussi de faire avancer l'art de faire du cinéma... sinon, attention au radotage...
Cependant, pour une fois, je suis sorti perplexe de la projection. On comprend bien les tourments de ce garçon pour son père, abruti fini qui ne voit pas la fortune qu'il a en face de lui, certes pas une fortune sonnante et trébuchante, mais une fortune quand même dans les yeux de son fils.
Samantha, elle, l'a bien compris même si, nous, nous avons du mal à saisir pourquoi elle s'accroche ainsi à cet enfant qui n'est pas le sien et qui lui en fait voir de toutes les couleurs.
Et c'est justement la faiblesse du film à mon avis ; outre une trop grande similitude avec "Le Fils" dans cette relation étrange entre l'adulte et l'enfant, l'insistance de Samantha reste un mystère car rien ne lie l'enfant à la femme.
Je pense que nous sommes là face à un opus qui laisserait penser que les frères Dardenne pourraient, s'ils n'y prenaient garde, tomber dans la facilité tant le discours, la mise en scène, le montage, les enchaînements de scènes ressemblent à leurs anciens films.
il est temps de renouveler les sujets mais aussi de faire avancer l'art de faire du cinéma... sinon, attention au radotage...
Ti Nou
L'énergie du film, qui le rend accessible, ne vient pas de la mise en scène toujours extrêmement sobre des frères Dardenne mais d'une interprétation magistrale de l'ensemble du casting. Les sentiments de révolte de l'enfant sont communicatifs et on sort du film avec l'envie de refaire le Monde.
Subtil et juste, pas de larmes inutiles. A voir absolument.
Le gamin à vélo est une histoire émouvante d'un petit garçon totalement perdu et à la recherche de son père qui lui manque tant. Le film est tellement filmé avec réalisme qu'on a l'impression de vivre la vie de cette mère "adoptive"et de son fils "adoptif" et d'être dans leur tête pour ressentir toute leur détresse, leur impuissance et leur persévérance.
Bouleversant de justesse. Le film est porté du début à la fin par le jeune acteur : rarement vu un enfant incarner aussi bien un rôle, sauf peut-être Bigitte Fossey dans Jeux Interdits. J'ai traîné pour aller voir ce film, n'étant pas fan des Dardenne .. Quand j epense à ce que j'aurais raté..Il y a du Truffaut là-dedans (les 400 coups), du Doilon aussi (Ponnette). Il est impossible de ne pas être touché par ce film , malgré peut être une ou deux invraisemblances (la clémence de la mère d'accueil parfois). Parce que l'acteur nous fait tomber amoureux, littéralement, de ce personnage d'enfant mal-aimé, qui ne demande pas grand-chose :juste voir un peu son père ... La scène où il comprend que son père ne veut pas le voir est d'uen douleur insoutenable : c'est comme une naissance à l'envers. Quel bel, quel magnifique hommage à tous ces gamins perdus , victimes de la faiblesse de certains adultes, et qui peuvent prendre si facilement la mauvaise pente s'ils ne rencontrent pas en chemin un amour.. Tout le monde devrait voir ce film : enfants, parents, éducateurs, psychologues, tous sauf peut-être ceux qui ressemblent trop au héros car le tout est filmé à fleur de peau, sans recul : trop de douleur peut être à la clé pour ceux là...Merci aux frères Dardenne pour ce film rare..
très beau film, la dureté de la vie se voit contrebalancé par un trésor d'empathie et de douceur joué par Cécile de France
LA CLASSIQUE BELGE. Les frères Schleck pardon Dardenne, déboulent dans le peloton. Pas d'échappée mais une arrivée dans le groupe de tête.
C'est un cinema comme toujours avec les Dardenne à fleur de peau, de l'anti Hollywood qui respire la crédibilité, le ressenti d'une histoire qui pourrait se dérouler dans le quartier près de chez nous. Je n'ai pas trouvé de trop importantes chutes de rythme et pour moi c'est justement parce que rien n'était fait pour nous émouvoir sur commande que l'émotion était là. La douleur mélée d'incompréhension du gamin rejeté par son père est formidablement montrée avec une simplicité pleine de pudeur. Et l'amour spontané ressenti par cette femme dont le personnage reste un peu dans l'ombre (quel est son histoire avant la rencontre avec l'enfant? n'a t elle pas fait naitre une frustration qui explique son comportement?) fait partie des petits mystères humains et c'est très bien finalement comme celà.
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