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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 juin 2011
Pourrait-on se demander s'il n'est pas de bon goût d'aimer un film des frères Dardenne ? C'est la question que l'on peut se demander : à chaque fois qu'ils sont venus sur la Croisette, ils sont toujours repartis avec un prix, que ce soit la Palme pour Rosetta ou l'Enfant, le prix du scénario pour le Silence de Lorna, et enfin le grand prix du Jury pour ce Gamin au vélo. Probablement, mais une chose est sûre : c'est que c'est amplement mérité. Le cinéma des Dardenne, comme nul autre, se sert de la caméra pour raconter une histoire et la transcender par la mise en scène, le dépouillement de tout artifice sans jamais tomber dans la démonstration ou la répétition. Et encore une fois, le miracle se produit et peut-être encore plus avec le Gamin au vélo : le spectateur entrevoit le soleil, quelques moments de joie dans la vie de cette boule de colère qu'est Cyril (Thomas Doret, estomaquant), belle exception au personnage dardennien, souvent privé d'une fin heureuse. Rares sont les cinéastes à parler aussi bien de l'enfance, de son obstination inhérente et du besoin éperdu d'être aimé et vu par ses parents sans tomber dans la psychologisant. Les Dardenne esquivent avec brio tous les clichés du genre pour livrer leur plus beau film, magistral et poignant. Il faut également souligner le travail minutieux de direction d'acteurs, avec Cécile de France, débarrassée de tous les tics que certains metteurs en scène appréciaient chez elle mais qui atténuaient sa puissance de jeu. Les frères ont su retrouver chez elle la générosité et la simplicité de ses débuts. En moins de 90 minutes, tout est dit, ni trop, ni pas assez. On attend juste avec impatience le prochain film de cette fraternité décidément unique en son genre.
La rencontre de la misère affective et de la générosité incarnée. Les frères Dardenne mettent ici en images un drame à la narration très lente et posée de façon très épurée. Le tout sans jugement ni moralisation outrancière. Un film résolument humaniste.
c'est certes un bon film, mais je l'ai trouvé sec, froid, dénué d'émotion... il y manque ce je ne sais quoi, cette touche de douceur et de sentiments qui aurait emporté et touché le spectateur.... ne parlons pas de la fin , brutale, qui laisse un goût d'inachevé et de quelques failles du film comme la place et rôle du père, laissés complètement de côté, cet attachement subit de samantha pour cyril au point de détruire son couple, et l'attirance de cyril pour le malfrat des rues .... j'ai déjà vu des films nettement meilleurs.... alors de là à avoir une palme.....
Il est parfait, ce film. Le scénario, la photo, le montage, les acteurs, la musique, les costumes, etc... Mais... J'ai eu l'impression de regarder un documentaire, sur un gamin en souffrance qui est sauvé de la délinquance par une tendre coiffeuse. Je me suis gentiment ennuyé en bonne compagnie.
Les frères Dardenne ont le mérite de mettre en avant le quotidien difficile d'enfants abandonnés, nous montrant bien d'où provient cette violence présente en eux. Avec une mise en scène lumineuse et sobre, ils parviennent à toucher le public notamment par la prestation magnifique de Cécile de France (qui ne cesse de subjuguer depuis Au-delà). Thomas Doret, par sa simplicité, arrive à émouvoir au fil de l'histoire. L'alchimie est parfaite. La musique et les divers travellings des promenades du gamin en vélo montre bien l'avancée de ce dernier dans la société. Il est cependant regrettable d'avoir des scènes inutiles ( les éducateurs, présents au début et oubliés au fil de l'histoire, l'amoureux de Samantha,...) et un rythme lent ( peut-être voulu). La fin, inattendue, laisse perplexe car certaines questions auraient pu être plus approfondies ( l'amour de Samantha pour Cyril, le père, la racaille, le fils du libraire,...). Malgré cela, le film est émouvant, simple et efficace!!
La réputation des frêres Dardenne n'est plus à faire, eux qui se retrouve une nouvelle fois récompensé à Cannes pour cette fois-ci le grand prix du jury.
Une belle récompense pour un cinéma social, vrai et proche des gens.
Le film raconte l'histoire d'un enfant vivant dans un foyer seul et livré à lui-même, son père fuit ses responsabilités et le fils n'a de cesse de lui demander d'être près de lui.
Abandonner seul et sans repère, il va avoir la chance de trouver sur son chemin une femme qui se soucis de sont bien être, elle le prend donc sous sa tutelle à sa demande et le garçon part vivre chez elle.
L'implication, le courage et le dévouement de la jeune femme sont admirables, elle ne l'abandonnera pas malgré le fait qu'elle subie son caractère.
Et vélo, symbole du lien qui unit l'enfant au père.
Film parfaitement maîtrisé.
Un suspens très fort.
Ca vous prend au trip, on a vraiment envie de voir le gamin s'en sortir.
On retient son souffle jusqu'au bout, on espère que le gamin réussisse à trouver la paix, malgré ses agissements qui sont la conséquence direct de l'attitude de son père envers lui.
Les frêres Dardenne raconte cette histoire avec réalisme et avec du coeur.
Ils nous donnent une vraie leçon de vie et dénonce les adultes immoraux.
Mise en scène brillante. Acteurs formidables, le petit Thomas Doret et la douce Cécile de France.
Plus personne n'arrive à faire des films sociales comme cela aujourd'hui à part peut être certains réalisateurs Britannique comme Ken Loach.
J'ajouterai et je n'ai pas peur de faire la comparaison avec "Les 400 coups" ce film à le même impact, la même puissance que "Les 400 coups".
Un film tendu, vibrant. j'ai été bouleversée par cette histoire, à hauteur d'enfant. Les frères Dardenne ont su filmer l'enfance dans son côté entier, sans fard, son investissement total dans l'instant, sa logique immédiate sans projection dans l'avenir, sa violence. Je l'ai compris, ce petit garçon blessé au plus profond par l'abandon de son papa. J'ai suivi son histoire comme un thriller haletant.
Le personnage ce Cécile de France est splendide de compréhension et d'amour désintéressé, presque trop beau pour être vrai. Un message d'espoir dans ce tableau plutôt sombre de l'humanité.
Parfait pour les personnes qui culpabilisent de ne pas aider ceux qui ont des difficultés dans la vie ou qui ont du temps pour s’interroger sur leur existence... sinon, sans intérêt pour ceux qui sont ancrés dans la réalité!
Je n'ai pas du tout aimé ce film, très ennuyeux, long ,j'avais envie de partir avant la fin. Aucun intérêt. Le gamin qui devrait être attachant est vraimant très désagréable.
ce film est loin d'être passionnant ennuyeux (ballades à vélo interminables ) le jeune acteur inaudible les dialogues inexistants et les situations bien souvent irréalistes bref aucune émotion àdéconseiller