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Seemleo
64 abonnés
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5,0
Publiée le 10 juin 2011
La simplicité de l'histoire, la fluidité de la narration et le réalisme de la mise en scène peuvent laisser un sentiment de facilité et de visionner une oeuvre mineure des frères Dardenne. Et pourtant nos réalisateurs ont atteint une nouvelle maturité et sont à un aboutissement de leur travail de mise en scène : ils touchent en pleine cible avec aisance et remuent naturellement les tréfonds de l'âme humaine . A ne point rater.
Un film des frères Dardenne est toujours présenté au Festival de Cannes, un film des frères Dardenne fait souvent partie du palmarès du Festival de Cannes. Ainsi après deux palmes d'or et un prix du scénario, le jury de De Niro a accordé le Grand Prix du Festival à ce Gamin au vélo. La force du cinéma des Dardenne est avant tout un ancrage social fort au service d'une histoire faite d'émotions et de rudesse. La caractérisation des personnages et leur environnement restreint forment un microcosme dans lequel la caméra des deux réalisateurs évolue et se confronte à la vérité de l'instant présent. Ce cinéma-là est simple dans le sens positif du terme, le propos est clair et affronté sans détour, la construction de l'intrigue et le montage laisse la part au jeu des acteurs et donc à des plans longs qui donnent de l'ampleur au film. C'est ce qu'on ressent de la prestation du tout jeune Thomas Doret, il ne tient pas en place et le cadre de la caméra est trop restreint pour lui. On ressent ainsi la rage contenue dans ce jeune garçon, l'acteur dégage une force incroyable pour son âge, il porte le film sur ses frêles épaules. Pourtant les Dardenne conservent une pudeur, une certaine distance qui nous oblige à ne pas le condamner ou à l'aimer forcément. Le Gamin au Vélo est tout simplement un grand film de cinéma qui tient sa place dans ce palmarès 2011 du Festival de Cannes où le thème de l'enfance revient également dans la palme d'or du film de Malick. Les frères Dardenne remettent également en lumière la grande actrice qu'est Cécile de France, après le passage catastrophique chez Eastwood elle se reprend dans sa Belgique natale et offre un prestation magnifique en mère de remplacement qui s'imbibe de la violence exprimée par le jeune Cyril. La fin du film paraît presque hésitante pourtant elle possède une vigueur et une homogénéité fortes, liée par la musique de Beethoven qui apparaît à des moments précis pour ponctuer avec grandeur les étapes de l’ascension de ce jeune héros. Un film humaniste qui révèle le regard bienveillant de ses auteurs.
J'en suis sortit bouleverse,très ému mais aussi heureux! Et oui les frères Dardenne font un film optimiste qui repose sur la bonté et la solidarité de cette femme admirable jouée par une aussi admirable Cécile de France. Certes le film est dure , la réalité sociale décrite difficile et très noire , la situation de cet enfant abandonne volontairement par un père largue ,qui veut l effacer de sa vie ,car il est le symbole de son ancienne vie qu'il veut oublier mais la lumière est la ,permanente , en la personne de Cécile de France .Le garçon est extraordinaire, nous donne envie de le corriger quand il dépasse les bornes ,mais aussi de le consoler et de l'aider ,tellement ce qu'il vit est injuste et dure! J'ai beaucoup aime la scène du pique nique ,magnifique de simplicité et pourtant symbole de cet apaisement tant recherche et d' une enfance "normale"retrouvée. A voir absolument , une merveille !
Ça démarre comme un boulet de canon pour nous transporter directement au cœur du sujet. 1h30 pendant laquelle tension et action s'entremêlent sans temps mort. Les acteurs sont touchants, le gamin à fleur de peau, Cécile de France très touchante dans un rôle un peu obscur. Qui sont ceux qui nous veulent du bien ? Ceux qui possèdent un titre (le père) ? Ceux qui se disent être nos amis ? Ou ceux qui sont toujours présents et dont les actes en notre faveur sont indénombrables ? A voir.
Est-ce parce qu’ils appartiennent à un pays qui a vu naître le champion de course à pied Gaston Roelants mais aussi des cyclistes comme Eddy Merckx que les frères Dardenne nous imposent d’incessantes et fatigantes courses poursuites caméra sur l’épaule ? Déjà avec leurs insupportables prises de vues bâclées dans « Roseta » ces pseudos cinéastes nous avaient bien barbés. Ils récidivent avec cette histoire larmoyante de gamin au vélo. Scènes répétitives de courses à pied ou en vélo, montage à l’emporte pièce, dialogues indigents, déséquilibre injustifié dans les temps de séquence, diction du jeune acteur inaudible, bref un film raté. Ce produit d’amateurs n’a rien à voir avec la maîtrise d’un Ken Loach, ni avec la sensibilité d’un Truffaut, ni avec le savoir faire dramatique d’un de Sica ou d’un Giuseppe de Santis (riz amer), ni avec le suspense d’un Paul Haggis (dans la vallée d’Elah).
un enfant abandonne par son pere c'est mal dans sa peau, c'est un scoop? C'est filmé naturaliste ( le must la scene ou l'enfant se coupe une tranche de pain d'epice). C'est beau comme de la viande. Quitte a faire du reportage, un travail journalistique avec des interview d'enfant et ex enfant abandones et d'educareur et pedopsychologues aurait ete plus enrichissant.
C'est la même chose que d'habitude, et pourtant c'est pas pareil. Il y a quelque chose de trop écrit dans ce Dardenne, de trop sur le papier. Trop de scénario, et pas assez de vie. Et on reste un peu à l'extérieur du film.
Un film fort parfois poignant qui laisse un sentiment partagé en raison d'un trouble provoqué par la violence qu'il dégage à la fois dans les situations et les dialogues. Le thème est bien traité , avec justesse, il se dégage beaucoup d'émotion sans sombrer dans l'excès.
Comme tous les films des frères Dardenne, ce "gamin au vélo" est bouleversant de réalisme, de justesse, et d'émotion. Certes l'histoire de ce gamin abandonné au service sociaux est triste mais l'incroyable mise en scène pleine de pudeur et d'ellipse évite tous pathos dommageable, pour mieux sublimer la générosité du personnage de Cécile de France. C'est beau, intelligent, parfait! La meilleur réponse qui peut être donné à tous les ignares qui se demande à quoi sert le cinéma d'auteur face aux blockbuster holywoodiens.
A Cannes, les frères Dardenne sont habitués aux récompenses, mais il faut dire que tant qu'ils continueront à produire des films aussi intenses et rigoureux, il ne peut qu'en être ainsi. Comme d'habitude il s'agit de l'enfance, d'une enfance déboussolée face à un père qui refuse tout amour. Alors il faut bien s'inventer quelque chose comme une maman, ce que deviendra le personnage de Cécile de France (admirable) pour le jeune garçon incarné par Thomas Doret (aussi poignant que Jean-Pierre Léaud dans "Les quatre cents coups"). Malgré les lumières wallonnes, le film est bien sombre même si une lueur d'espoir apparaît, fragile comme l'enfant mis en scène, petite boule de nerfs cherchant désespérément à fuir à travers des courses à n'en plus finir, des prises de risque permanentes, des échappées vers on ne sait quoi.
On sort de ce film déboussoler grace aux acteurs parfait (le jeune cyrile, sacré bonhomme et C De France)Un sujet qui ne devrait pas exister! l'abandon d'un enfant, avec lequel on joue! cet enfant qui espere tant de son pere et de l'amour recherché. Comment vivre tant bien que mal quand on est rejetté de sa propre famille. Bravo encore pour l'interprétation de ce jeune acteur.
Film trés attachant, filmé de manière sobre, film qui passe trés vit edés que l'on est pris dans l'histoire, le scénario est réaliste pour ceux connaissant le milieu des enfants placés et sur les sentiments ressentis par ceux-ci. Il manque peut être juste la vision du travail des services sociaux en Belgique. en sortant de ce film,je me pose trois questions : pourquoi cette dame s'investit pour ce gamin ??? pourquoi ce père rejette son gamin et comment le faire réagir ??? Où se trouve la mère de ce gamin ???
Ps : Éviter pour les travailleurs sociaux d'aller voir ce film lors d'un jour de repose car cela nous remet rapidement dans notre réalité quotidienne!!!
Oh la belle histoire des frères Dardenne que voilà. On verse dans le conte grandiose du petit chieur de première, mal élevé et non pas têtu, comportement qui relève du pédopsychiatre, qui mériterait une bonne paire de claques pour revenir dans le vrai monde. On fait dans le pathos d’entrée. Les ficelles sont énormes, du pauvre petit malheureux abandonné par le père dans une institution pourtant clémente et disposée. La mère ? On ne sait pas. Et le père, cuistot chômeur mal dans sa peau, instable et qui refuse d’assumer sa paternité. Le pire de tout est que le pauvre gamin ne sait même pas où son propre père s’est tiré en loucedé ! Mais on se fout de qui ? Les institutions ne savent pas ?
La suite sur http://www.etoilesetoiles.fr ;-) Films
Les frères Dardennes ont encore frappé! Beau film, bien mené... De belles performances de la part de tous les acteurs que ce soit pour les rôles principaux ou secondaires. Une belle histoire touchante.