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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 mai 2011
Les Frères Dardenne ne sont pas inconnus du Festival de Cannes puisqu'il ont déjà remportés deux palmes d'or. Une en 1999 pour "Rosetta" et une deuxième en 2005 pour "L'enfant". Ils reçoivent cette année le grand prix pour "Le Gamin au vélo". Cyril un petit garçon de douze ans veut retrouver son père qui parait bien embarrassé de s'en occuper. Il rencontre accidentellement Samantha , une coiffeuse. Début d'une amitié entre le petit garçon et la jeune femme. J'ai trouvais ça complètement immature que ce soit au niveau de la mise en scène ou dans les répliques. Cécile de France est complètement effacée elle joue pourtant un des rôles phares du film ! Le film découle sans pour autant trouver une intrigue quelconque , du coup on assiste à un film complètement inachevé.
Perplexe vis à vis du scénario et de la très plate bande annonce, et étant très peu attiré voire indifférent aux films trop sociaux, c'est donc uniquement par curiosité et non par intérêt que je suis allé voir ce film, à cause (ou grâce) des nombreux éloges des critiques. N'ayant jamais vu de film des deux frères belges les plus récompensés à Cannes, je dois avouer que j'ai été touché par ce "Gamin au vélo". Film modeste, simple mais d'une élégance presque déconcertante, "Le Gamin au vélo" n'est pas le film froid et plat auquel je m'attendais. Le scénario simple de ce drame social mais aussi familial d'un gosse qui ne veut pas croire que son père l'a totalement abandonné et qui sera accueilli par Samantha, modeste coiffeuse généreuse et aimante n'est en rien ennuyant. Les Dardenne ont su donner à leur film un rythme détonnant, une énergie omniprésente et une certaine classe dans la mise en scène. Classe incontestablement accentuée par les quelques notes de classique. Tous les ingrédient sont là pour nous raconter un très beau conte moderne. Le jeune héros désabusé, encore naif, en pleine quête, le "grand méchant" en l'incarnation de cette teigne adolesccente qui le plongera dans un mauvais coup, puis le personnage maternel, protecteur, qui offre pleinement son amour, un amour dont ce gamin a réellement besoin, un amour qu'il n'acceptera pas facilement. Filmé toujours caméra à l'épaule, énergiquement, ryhtmé à merveille par des péripéties parfois innatendues, "Le Gamin au vélo" séduit par sa force tragique et réaliste mais aussi par la tendresse et l'émotion qui se dégagent de ce drame social contemporain, toujours le plus simplement possible. Les Dardenne livrent un film classe, vrai et profondément humain. LA classe.
On crie l'humanité du dernier film des frères Dardenne, d'autant plus primé du Grand Prix au festival de Cannes, çà fait de bonnes raisons d'utiliser sa carte illimité! C'est le premier film que je regarde de ces réalisateurs et la bande-annonce ainsi que le titre ne m'inspiraient pas du tout et laissaient transparaître une nonchalance assommante. Mais j'ai été agréablement surpris et je me suis laissé aller dans cette histoire sensible et violente (contrairement à ce qu'on pourrait croire!). Un jeune de 12 ans recherche désespérément son père qui n'a laissé aucune trace de lui. Logé dans un centre de jeunes, il s'attache à une femme au grand coeur, Samantha, une coiffeuse, qui décide d'être sa famille d’accueil pour les week-ends. Mais le manque du père se fait cruellement sentir... Il faut un certain temps pour rentrer dans l'histoire qu'on a un peu du mal à intégrer, le début est long. Mais dès la présence permanente de Cécile de France, on se captive tout à coup. Le jeune Thomas Doret est très bon, très juste pour un enfant de son âge pour la difficulté émotionnelle et la violence de certaines scènes, mais j'ai l'impression qu'une hyperactivité réelle et concrète a permis à l'acteur de se défouler et à lui donner la force... Cécile de France est géniale dans ce rôle à la fois dur et doux, attaché et attachant. Son interprétation est solide malgré les moments d'absence qu'elle peut laisser paraître. Le dialogue violent avec le jeune acteur possède une charge rare d'émotions. Jéremie Rénier a un rôle presque transparent physiquement (on l'aperçoit derrière les vitres de son restaurants, on le cherche sans cesse), mais omniprésent dans l'esprit et dans l'atmosphère du film. Les scènes sont fortes, certaines plus que d'autres et on retrouve des touches de musique presque inutile qui sont là juste pour dire aux spectateurs que c'est maintenant que c'est touchant, et c'est un peu dommage, on s'en serait passé... Le scénario est fluide, c'est vrai, et l'histoire est belle.
Un film socio-familiale à la signature Dardenne... A comparer avec "Le silence de Lorna" ou "L'enfant", toujours aussi brut et réel. Malgré tout "Le gamin au vélo" m'a bien moins ému que ceux cités ci-dessus... D’où cela provient, je ne sais pas trop (Interprétations? Lassitude?) Indépendamment de cette comparaison, cela reste un très beau film.
Je suis allée voir le gamin au vélo des frères Dardenne.... film très dur qui aborde l'abandon lié a la famille mais également de l'amour (cette femme avec ce garçon). C'est le 2eme film que je vois des frères Dardenne (L'enfant), ils ont vraiment du talent.... A voir !
Prix du jury à Cannes, il me devait de voir ce film, malgré la certaine réticence que j'avais vis à vis du scénario. On ne peut pas parler de déception puisque j'attendais rien de la part de ce film. Face à un scénario d'une simplicité déconcertante d'un fils qui veut retrouver son père, le film aurait pu prendre un quelconque intérêt si la quête de retrouver son père prenait place tout le film mais il n'en n'est rien. Au lieu de ça le film raconte l'histoire d'un gamin qui va "s'attacher" à sa tutrice d'une manière disons le, accablante. Les "meilleurs" moment du film se passe malheureusement jusqu'aux retrouvailles avec son père, après cela le film part dans une platitude sans réel achèvement. Le gros défaut du film réside essentiellement dans l'attachement des personnages entre eux, entre une Cécile de France à fleur de peau qui s'agglutine à un gamin qui incarne l'hypocrisie pure (au point de changer radicalement de comportement avec Cécile de France en 5min de film) et un sale caractère d'un petit prétentieux. Cécile de France malgré son jeu d'actrice plutôt réussi n'arrive pas à être crédible dans son comportement, comment une femme peut lâcher son mec (à cause en parti de la pseudo-jalousie du gamin qui ne le supporte pas on ne sait pas pourquoi), faire des concessions et j'en passe pour un gamin qu'elle connait à peine et qui n'est pas le sien ? Le gamin quant à lui qui s'attache à un dealer (et en contre partie se met à mépriser sa tutrice (?) à croire qu'on ne peut s'attacher à plusieurs personnes en même temps) à la fois inexpressif et inintéressant (ok les gamins sont naïfs, mais à ce point là..) , au point d'aller assommer 2 gars pour voler de l'argent. Je ne parle même pas de la fin du film avec une réaction invraisemblable qui frise le ridicule du gamin de la victime ( je ne raconterais pas la scène pour ne pas spoiler) et du père qui ne tente même pas de mettre fin à ça. Bref seul point positif reste tout de même le jeu d'acteur de Cyril (le gamin) qui est renversant. Autrement dit le film ne mérite pas pour moi le prix du jury à Cannes, circulez il n'y a rien à voir
Le film le plus proche de Rosetta dans sa dramaturgie dénudée...Dans un style hyper réaliste, on approche parfois le documentaire dans le style et la relation du metteur en scène avec son discours....Toujours la même atmosphère, rupture sociale, perte des repères, recherche de l'amitié ou de l'amour les frères Dardenne apprivoisent leurs acteurs et les entrainent dans leur univers...C'est émouvant, cela peut aussi paraitre agaçant ce froid réalisme, mais au bout du compte le film trouve une belle légitimité sociale et une maitrise narrative qui reste convaincante...Pas mal...Les acteurs sont excellents, l'histoire est émouvante même si la plupart des scènes sont prévisibles dans leur chute.
Je n'ai pas apprécié ce dernier opus des Dardennes. Le spectateur est maltraité par des auteurs qui cette fois-ci n'ont pas cherché à éviter les invraisemblances (une jeune femme ravissante qui tombe sous le charme d'un sale môme tête à claque...pour quelle raison, s'il-vous-plaît messieurs?), ont trop sur-écrit leur scénario, sans chercher à nous émouvoir ni dessiner un vrai propos. Hautement oubliable, si j'ose dire.
Nouveau film des frères Dardenne. Comme d'hab : mise en scène pragmatique et sans chichis ; scénario puissant reposant sur de véritables enjeux ; quasi absence de musique destinée à tirer sur la corde émotionnelle ; montage limpide et linéaire ; personnages convaincus d'être monomaniaques alors qu'ils cherchent simplement à survivre... Aucune surprise : Le Gamin au Vélo est un très bon film, passe comme une lettre à la poste, comme un repas frugal mais bienfaisant. Le jeune Thomas Doret, formidable révélation du métrage, est au poil aux côtés d'une Cécile De France impeccable elle aussi. Très efficace et émouvant, Le Gamin au Vélo n'est pas près de changer la face du monde pour autant : les Dardenne font du Dardenne, c'est à dire du film d'action social, mais ils le font toujours très bien. C'est du cinéma qui réjouit, qui se boit à pleines mirettes, qui divertit pour mieux nous faire réfléchir après coup. Quoi qu'il en soit le Prix du Jury est plutôt mérité et justifié. Un très beau drame, un point c'est tout.
Les grands réalisateurs ont souvent un style reconnaissable, une patte et une esthétique que l’on retrouve au fil de leur filmographie. C’est bien le cas des frères Dardenne qui sont passés maîtres dans l’art de raconter la vie avec des moyens sobres, une psychologie sans pathos et des personnages touchants. Encore une fois ils nous livrent un petit bijou tout simple et évident avec cette rencontre entre un jeune garçon abandonné un peu rebelle et une femme lumineuse de force et de générosité. Emouvant et réconfortant, ce film est une leçon de cinéma humble et humaniste, magnifiée par une Cécile de France en parfaite adéquation avec l’univers des frères Dardenne, et un jeune acteur qui crève l’écran comme Jean-Pierre Léaud il y bien longtemps.