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    Avatar : la voie de l'eau
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    3 022 critiques spectateurs

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    Fail Lure
    Fail Lure

    33 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Il serait difficile de mettre moins de 3 étoiles tant la claque visuelle est violente. La 3D stéréoscopique nous propulse en plein cœur de Pandora et nous offre une immersion jamais vue auparavant, il faut savoir saluer l’effort et la performance. On retrouve ce qui avait fait le succès du premier une planète aux décors féeriques aux couleurs chatoyantes et phosphorescentes à la faune et flore étonnantes et qui offre un émerveillement de chaque instant.
    Cependant le papier cadeaux ne fait pas tout. Je regrette une scénario minimaliste et bourré d’incohérence, des personnages fades, lisses sans grande complexité ni sans grand intérêt. On peine à s’attacher aux personnages et à trouver un quelconque intérêt au scénario tant les enjeux sont faibles. spoiler: l’entièreté du film suit l’objectif de vengeance absurde du méchant du premier. Méchant qui est mort et qui a placé ses souvenirs et sa rancoeur dans une sorte de disquette qu’on intègre à un autre militaire. Et donc nous voyons tout un régiment qui déploie une mission interstellaire mobilisant des ressources de pointe avec pour unique objectif tuer Jake Sully qui depuis 15 ans est devenu chef de village, passe son temps à pêcher et cueillir des baies et à faire des enfants avec sa femme tout ça paisiblement et sans être une menace pour la race humaine. Il paraît alors complètement idiot et irréaliste de voir tant de moyens déployés pour venir simplement à bout d’un avatar.

    Le soucis c’est que James Cameron illustre avec son film son délire mégalomane de vouloir faire le film le plus long et le plus incroyable visuellement pour qui le scénario devient anecdotique comme pour se targuer d’enfermer 3h des gens dans une pièces pour qu’il nous degueule toute sa panoplie d’effet spéciaux à couper le souffle sans l’effort de proposer un scénario qui tienne la route. J’ai de la peine à voir l’intérêt des prochains films de la franchise si ce n’est le plaisir de voir ce qu’on fait de meilleur en matière d’effets visuels. Ce sera donc un one shot sur grand écran dans des conditions optimales mais je ne m’infligerais jamais le revisionnage de ce film et sûrement pas sur une TV. A voir donc pour l’expérience visuelle mais sans attente côté histoire.
    DavY Croquette
    DavY Croquette

    53 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    impossible de mettre une mauvaise note car visuellement c'est simplement magnifique. Les effets sous l'eau sont somptueux. Parcontre, les effets spéciaux ne fond pas un film... C'est avant tout l'histoire, et là... Il y a plus personne... Plus de 3h avec des scènes qui n'en finissent plus, à vous dégoûter de la beauté des images. Alors oui, c'est un moment de cinéma mais niveau histoire, ça ne vole pas très haut...
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2023
    Tout le monde le sait : Cameron est un immense cinéaste du spectacle, parmi les plus vibrants, inventifs et sauvages. Il faut être pisse-froid pour ne pas être intellectuellement et musculairement stimulé à la vue du génial « True Lies » dont la cocasserie n’a d’égale que son vertigineux jeu de rôles et de genres. Cameron, c’est le cinéma total : la force du mélodrame (« Titanic », grand film romanesque sur le déclassement), du politique (« Aliens » et sa fureur féminine), de l’écologie contre une humanité en déroute (l’extraordinaire « Abyss ») ou encore le fantasme de l’ultime action movie (« Terminator 2 »).

    Au-delà de sa manière d’embrasser des mondes et des affects à travers une écriture claire comme de l’eau de roche, et au service d’une mise en scène sans cesse inspirée, Cameron a su être plus de trente ans durant au sommet d’Hollywood, avec un génie de l’anticipation à la fois humain et technologique. Il suffit de revoir tous ses films aujourd’hui pour constater à quel point l’inventivité, la rythmique, la clarté demeurent aussi cristallines qu’à ses premiers jours - et certaines séquences de demeurer parmi les plus belles réalisations du cinéma américain contemporain. Mettre du feu dans l’oeil, faire palpiter les tempes aux portes de l’expérience moderne du temps de l’action : programme cinégénique absolu, renversant, dont seul John Woo a pu être le rival crédible.

    Après quelques expérimentations aquatiques plus ou moins heureuses au début des années 2000, notamment sous la forme du documentaire, Cameron était revenu en 2009 avec « Avatar », projet pharaonique et new age, étonnamment binaire pour un cinéaste comme lui, empreint d’une naïveté sectariste et une dimension faussement ethnologique qui soulevait quelques questions d’ordre morale. Le tout noyé dans une sorte de manifeste du cinéma de demain, cinéma où plus rien ne serait réel, croisement du jeu vidéo et de l’animation. Y demeuraient tout de même une histoire d’amour sirupeuse et régressive à laquelle on pouvait facilement s’abandonner (sorte de Pocahantas baba cool), et une vague dimension réflexive sur l’amélioriation du Moi au tournant des manoeuvres impérialistiques de l’Amérique et de l’Homme. Mais Cameron disait déjà « Aimez-vous les uns les autres » dans un geste christique d’assez mauvais augure pour la suite - d’autant qu’elle allait durer quatre films.
    💧
    2022 : crise après crise, virus après guerre, inflation après réchauffement, déferle le second opus d’ « Avatar », qui cette fois abandonne la forêt pour la mer, dans une sorte de Pokemon Evolution croisé avec des Schtroumpfs hippies sous LSD. Peu de le dire : « Avatar 2 » est l’un des films les plus idiots et laids qui puisse se voir depuis longtemps - très, très longtemps. Que les Etats-Unis soient devenus gâteux dans la fabrique du Blockbuster n’est pas une nouvelle, certes, mais quand elle est vendue comme un évènement philosophique de la sorte, bon sang de bonsoir, c’est que le vaisseau du monde s’est pris les pieds dans le tapis… de lianes.

    Ce sucre d’orge de 3h10 n’a plus rien de ce qui faisait encore se tenir debout le début du projet : à savoir le sur-moi et l’amour. Ici, que tchi, les vilains sont très vilains et les gentils très gentils : plus que jamais, bienvenue en 2022. Le monde est beau et plein de couleurs mais malheureusement, de méchants soldats prisent du jus de baleine pour pouvoir cesser le vieillissement humain! Hou! Les vilains! C’est comme chez nous mais avec des personnages tout bleus !
    Alors dans le monde de Cameron, on va revenir aux sources : on va se reconnecter aux arbres et au chants des oiseaux, on va pêcher le poisson à la lance, on va être un chef de guerre (oeil pour oeil, dent pour dent), on va éduquer ses fils à papa à être de bons soldats, et les femmes vont rester au poste de cuisine, enceintes ou, au mieux, oracles (l’intuition maternelle, natürlich). La gamine du film, sorte de petite vierge diaphane qui fait de la méditation aquatique et psalmodie en voix off « l’eau connecte tout : la vie et la mort, l’ombre et la lumière », a les yeux en amande et un pouvoir de séduction immédiat. Mais les méchants arrivent avec de la mitraille lourde, et c’est l’éternel recommencement : on nageait si bien avec les dauphins!

    Allégorie de l’exil et des migrations, cette supercherie d’une hypocrisie inouïe nous fait la morale au long cours : que c’est beau l’évolution, le métavers et les croissants de lune quand on arrête de faire la guerre ! Que c’est beau le chant des divinités! Que c’est beau d’avoir abandonné le monde réel pour le pouvoir de l’avatar et de la matrice !
    Est-il possible d’adhérer à pareille bêtise, à un film aussi futuriste et vieux-jeu en même temps, aussi Thunbergien que patriarcal dans son sens le plus abrutissant? Est-il possible d’avoir abandonné la beauté d’un visage réel (la source du cinéma, de la photographie, du portrait, de la peinture!) pour une douteuse analogie ethnique mi-jamaïcaine mi-océanienne faite de capteurs windows? Qu’est-ce que cette tambouille digne d’un mauvais jeu vidéo des années 90? Où sont les licornes?

    250 000 000 de dollars pour cette croûte… Insurgez-vous, public du monde entier !
    « Avatar 2 » ressemble à un film de missionnaire raciste qui jouerait le jeu du bon côté de l’Histoire pour finir de récupérer jusqu’au dernier centime de son investissement doctrinaire, refourguant au spectateur sa tétine (les lunettes 3D!) pour qu’il se mette à loucher et avoir l’impression « d’y être ». Mais d’y être, où? Hors du monde? Voilà une vraie question de cinéma.
    Si James Cameron ne croit plus en la force du réel et de l’ambigu, fusse-t-il un simple prétexte pour son imaginaire débridé, alors il n’est déjà plus un cinéaste, mais un animateur de programmes.

    En sortant de la salle, j’ai croisé le directeur de l’établissement, estomaqué, et je lui ai demandé :
    - Mais… c’est un film pour les bébés, non? Ou c’est moi?
    Et lui de me répondre :
    - Oh vous savez, moi j’ai tenu 50 minutes, je ne saurai vous dire.
    Prophète, anticipateur, visionnaire, Cameron l’est toujours : il signe avec « Avatar 2 » ce qui pourrait bien être le premier grand film sur la mort cérébrale du cinéma.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Enfin de retour sur Pandora treize ans après l'avènement mondial des Na'vis dans les salles de cinéma terriennes !
    Pourtant, à l'époque, je ne faisais pas partie des spectateurs restés les plus extatiques devant le premier opus, j'avait goûté et apprécié l'indéniable splendeur visuelle de l'univers concocté par l'indétrônable James Cameron, clairement au-dessus du tout-venant blockbusterien, mais le format 3D (même native) vendu alors comme révolutionnaire ou certains archétypes utilisés pour nous embarquer dans le récit de cette lutte des Na'vis contre le pire de l'Homme m'avaient moins convaincu. Le redécouvrir plus tard -et encore très récemment- en 2D avait néanmoins rendu l'exploration de Pandora bien plus agréable à mes yeux, et même réussit, en compagnie des magnifiques bandes-annonces de cette suite, à me faire attendre avec un brin de curiosité ce que James Cameron pouvait apporter comme extension à ce monde.

    Et, aujourd'hui, seules à peine quelques minutes passées devant un grand écran proposant cette "Voie de l'Eau" en 3D HFR ont été nécessaires pour transformer cette curiosité en sidération la plus totale devant un spectacle visuel grandiose, permanent dans son inventivité à mettre toujours plus en valeur son imaginaire sans limite, atteignant une forme de perfection esthétique lors d'une séquence magistrale qu'une autre se permet ensuite de dépasser avec une aisance désarmante pour un nouveau sommet. L'alliance d'une 3D aussi subjuguante qu'immersive au possible, de ce débit augmenté d'images par seconde entraînant une fluidité des mouvements sans pareille notamment dans les phases d'action (cela demande un petit temps d'adaptation à l'oeil, reconnaissons-le), de tous les moyens technologiques dont Cameron dispose aujourd'hui pour perfectionner de façon hallucinante son univers de 2009 ou encore de son talent de metteur en scène ne reculant jamais devant l'impossible emmène "Avatar: La Voie de l'Eau" vers des sommets encore jamais atteints, catapultant la concurrence actuelle de dits mastodontes hollywoodiens au rang d'insectes inoffensifs ! Alors que les retrouvailles dans les environnements connus de Pandora auraient déjà suffi en soi à nous laisser bouche bée, la découverte de leur versant aquatique nous fait tout bonnement décrocher la mâchoire par sa richesse ou la pureté encore plus sublime à l'image de la symbiose entre sa faune et ses Na'vis locaux, sans parler de toute la palette de ses contrastes qui épouse la dramaturgie des péripéties traversées. La fascination pour Pandora, les créatures qui s'y mouvent et leurs ennemis parvient à rester constante pendant 3h12, nous entraînant dans une expérience cinématographique hors-norme que James Cameron semble être décidément le seul capable de proposer à l'heure actuelle.

    Au-delà de ce choc visuel absolument fou qui emporte quasiment tout sur son passage (et donc mon adhésion avec), il restait aussi à savoir si "Avatar: La Voie de L'eau" allait trouver la matière nécessaire pour accompagner le spectacle.
    De ce point de vue, il s'inscrit dans la veine de son prédécesseur, son déroulement épouse une forme assez similaire (l'introduction sur les origines de cet univers devient ici le résumé de la décennie écoulée, la découverte de la tribu Na'vi originelle s'apparente à celle de leurs cousins aquatiques, pour ne pas en dire plus) et s'inscrit dans un schéma cyclique d'oppositions amenant une forme quelque part voulue de répétition mais qui, dans ce cas précis, se retrouve désormais un peu plus nuancé par des dynamiques familiales parfois contrariées et des motivations de fait plus fluctuantes chez les meneurs de chaque camp. Certes, ce qu'engendre cette notion de famille ainsi mise en exergue par le film ne fait pas partie des aspects les plus inédits de ce deuxième "Avatar" mais ils sont incontestablement ce qui lui permettent de se différencier de son modèle et de lui apporter une donne émotionnelle plus intense par l'intermédiaire de ses personnages, que ce soit via les plus anciens (l'évolution future de l'ennemi principal promet) ou la nouvelle génération. D'ailleurs, du côté de ses petits Na'vis, si l'on a un peu peur au début de caractères adolescents agaçants (les deux frères en particulier) qui pourraient handicaper le long-métrage, leur traitement bien pensé sur la durée permet d'asseoir à chacun une véritable personnalité tout en leur permettant de véhiculer de nouvelles thématiques propres à leurs existences mouvementées au sein du message environnemental toujours aussi indissociable de l'esprit de "Avatar". En ce sens, on ne pourra que célébrer Kiri, la plus formidable et attachante de ces enfants d'où émanera certains des passages les plus poétiques de cet "Avatar: la Voie de L'eau".

    C'est donc les yeux véritablement traversées d'étoiles à la beauté incessante que l'on sort de cette nouvelle visite sur Pandora, encore sous le coup de ce nombre incalculable de scènes qui nous ont mis à terre plus de trois heures durant. Le spectateur réservé de 2009 n'est plus, il a laissé place à celui de 2022, définitivement emporté dans les plans absolument superbes dessinés par cette "Voie de l'Eau" et attendant désormais avec la plus vive impatience le troisième film qui l'y ramènera, avec l'espoir fou qu'il en repousse à nouveau les limites. James Cameron en est capable, c'est certain.
    oooooooooo
    oooooooooo

    103 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2022
    Qualité constante chez Cameron, celle de dépasser le commun, de relever des défis de cinéma, le cinéma envisagé comme spectacle. Grand spectacle. Sa passion pour la technique (sa passion pour les mécas notamment qui fait ici encore merveille) a toujours été moteur pour conduire des projets hors norme et donc réjouissant. Très bon faiseur d'images, il est en outre un de ceux qui savent filmer une action, la mettre en valeur, la rendre lisible. C'est un homme de cinéma indiscutablement.
    En revanche, Cameron n'est assurément pas un auteur. Pour ce qui est du contenu dramatique, l'homme touchait régulièrement à ses limites.
    Hors l'exposition, inutilement longue, c'est l'ensemble du récit ici qui embarrasse. La dramaturgie comme la caractérisation de personnages semblent sortie d'un Disney d'un autre âge. Si l'on met en vis à vis par exemple la richesse et l'ampleur d'un Mononoke, ce film semble avoir été écrit par un adolescent non arrivé à maturité.
    Le film souffre en outre, malgré une technique qui reste renversante (sans faire sentir non plus un gap significatif avec l'opus précédent qui a tout de même 13 ans, hors sur le traitement de l'eau qui est à tomber), d'un manque de scènes remarquables (le finale titanesque restant le plus beau moment de cinéma de l'opus, son presque seul malheureusement).
    Si le film navigue au dessus du blockbuster US commun (communément médiocre), au générique de fin on se dit tout de même : 13 ans pour en arriver là.
    Sinon le HFR fait son effet. La 3D même si elle ne surprend plus trouve là toujours un de ses plus beaux représentants.
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    108 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 janvier 2023
    On nous a promit que les leçons du 1er film ont été tirées, que c’était beaucoup mieux, que de toutes façons il y a toute une saga de prévu car le réalisateur est trop bon (comprendre bankable) et que avec une dizaine d’années d’écriture on était forcément devant un chef d’œuvre. Alors oui ça suffit pour faire revenir les badauds trop contents de payer 15 boules et les sortir de leur écran, mais est-ce qu’on ne serait pas sur une suite par hasard ? Ah ben si, et le syndrome se vérifie encore.
    Ok on a toujours de belles images, mais c’était déjà ainsi dans le 1, et le scénario est toujours indigent, là aussi comme son prédécesseur, sauf que ce dernier suivait au moins une histoire déjà connue (Pocahontas) alors que là on est dans le grand n’importe quoi. Le problème c’est que ça parle d’écologie et de tolérance, puis c’est Cameron, donc la moindre critique vous transforme en looser patenté incontestable (salut c’est moi). Bizarrement les clichés, le hasard qui arrange bien le scénario, le manque d’inspiration (c’est qui le méchant qui pouvait pas revenir ?), les incohérences vis-à-vis du 1er film (la femme de Jake c’est quoi son rang ?) quand ce n’est pas en contradiction à l’intérieur même de cette voie d’eau etc sont légions, mais personne ne semble les voir. Qu’importe, les CGI ont repoussé les limites, Sigourney Weaver (68 ans) joue une ado, Kate Winslet est une recordwoman d’apnée, les recettes sont au rendez-vous donc c’est forcément top, mais est-on emmené dans une vraie grande et belle histoire ? Bref on sent que c’est soigné et trop long, mais cette durée permet d’en mettre davantage plein les mirettes donc la masse ressort contente et émerveillée, quant au nombre d’entrées elles valideront les opus suivants, merci à tous.
    Zuper Kiki
    Zuper Kiki

    16 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Waouh ce film m'a lessivée, des effets spéciaux en veux-tu en voilà pour servir un scénario insipide et truffé de scènes "oh c'est trop beau la nature, je te vois !", une sorte de baleine très moche qui se met à parler de ses problèmes existentiels, des personnages qui tombent du ciel et qui disparaissent, des affrontements qui tournent en boucle et puis tout ce bleu.... à se demander si j'avais choisi les bonnes lunettes... Bref "La Voie de L'eau" aurait dû s'appeler "Inondation" et sa fin fût pour moi une délivrance.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    Quel enfer !
    Impossible de spoiler l'intrigue puisqu'elle est annoncée dès l'entrée du film et tient en une courte ligne : le méchant colonel Miles Quaritch veut tuer le gentil Jake Sully. Et c'est parti pour 3h37 de vengeance. Il faut dès lors se farcir 2 longues heures de bouillie animiste 2.0 nous répétant que l'homme, les animaux et les plantes sont en symbiose avec mère nature et qu'il faut vivre en paix... suivi par une heure trente de combats entre les très gentils et les très méchants (parce que la guerre c'est mal sauf quand c'est pour tuer des méchants, là ça passe). Et c'est du vrai combat, mazette, avec des centaines de plans de personnages explosés, noyés, brûlés, broyés, empalés ou découpés en rondelles... Bref, un bel étalage de cette fameuse violence dont on a tant répété qu'elle nuisait à la société.
    C'est nunuche, manichéen à souhait, mais ça, on s'en doutait. C'est là que les fans mécontents rétorquent : "Et la prouesse technique, bordel ?". Certes. Oui, c'est joli. Mais ce film pose une question de fond : est-ce encore du cinéma ou juste un jeu vidéo de combat sur grand écran ? Le cinéma doit-il se réduire à des idioties numériques en 3D ?
    Déconseillé aux post-ados et à ceux qui espèrent mieux du septième art. Décidément, depuis Titanic, James Cameron multiplie les naufrages.
    gunbuster
    gunbuster

    392 abonnés 1 630 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    James Cameron remet le couvert 13 ans après.

    Jake Sully en a marre de la forêt, et décide donc, après avoir causé spoiler: un incident diplomatique à la frontière
    , de partir voir la Mer.

    Enfin, pas la Bretagne! Plutôt le Pacifique, les îles et leurs eaux turquoises, se remettre au surf et avoir la cool attitude.

    Lui qui est devenu un homme de paix et d'amour dans un lieu idyllique, après avoir enterré la hache de guerre, pensait passer le reste de sa vie à voir ses enfants grandir dans la tranquillité, pendant qu'il pêchait à la ligne les après-midi, en sirotant un cocktail Planteur des îles.

    Mais patatras, ces maudits étrangers venus du ciel veulent coloniser les archipels, faire des colliers à vendre aux touristes avec de vraies dents de dauphins, et tuer toutes les baleines blanches pour en extraire du spermaceti (blanc de baleine) afin de produire des statues façon Renaissance et les revendre aux enchères en les faisant passer pour des créations de De Vinci (mais ça, c'est une autre histoire).

    Le film ayant besoin d'un antagoniste pour symboliser la menace des humains, le méchant du précédent film est donc rappelé ex nihilo in extenso, histoire de ne pas avoir à développer un nouveau personnage du camp des méchants (flemme des scénaristes, tout ça, tout ça, c'est pas comme s'ils avaient eut 13 ans pour bosser l'histoire).

    James Cameron ne peut s'empêcher de magnifier la beauté de la nature, et idéaliser à l'extrême la vie des peuples chasseurs-cueilleurs. Le film est également un énorme pamphlet de 3h15 contre la chasse à la Baleine.

    Pour caractériser les mauvaises actions des méchants, quand ils arrivent sur la première île, Cameron qui suppose que personne ne connaît le film Platoon (1987) d'Oliver Stone, nous refait la scène de l'interrogatoire des villageois avec toute la subtilité possible et imaginable.

    Les Marines : « On a trouvé un sac de 15 kilos de riz, de quoi nourrir tout un bataillon Vietcong! Où sont les Vietcongs? Việt cộng ở đâu? Việt cộng ở đâu? Lên tiếng đi, thằng chó đẻ! ».

    Ils décident de tuer le cochon du village pour montrer qu'ils ne plaisantent pas!

    Bon, Cameron évitera l'exécution d'innocents et le viol de villageois, parce qu'on est dans un film tous publics (et les soldats n'étaient même pas Youtubeurs).

    Donc, vous l'avez compris, le scénario pêche par moment dans la facilité, le film reprenant tous les clichés des grands blockbusters d'action : quand il faut affronter l'ennemi final, spoiler: toute l'armée des peuples autochtones a disparu en arrière-plan (ils dont dû rentrer chez eux pour ne pas louper la Finale de foot).


    Le message du film n'en reste pas moins à la fois beau, écologique, respectueux de la nature, des grands équilibres de notre écosystème, et cruellement d'actualité.

    La partie visuelle, images de synthèses, est particulièrement bluffante. On sent que les animateurs 3D se sont surpassés pour que les mammifères marins, baleines et toute la flore, ainsi que les Na'vis plongeant dans l'eau soient le plus réaliste possible, et avec succès.

    Même si l'histoire enfile des clichés sur la famille, le respect de la nature, et que le film emprunte énormément à beaucoup d'autres réalisateurs, la seule partie visuelle suffit à rentabiliser ses 3h15 de bobines et l'effort d'aller le voir en salle.

    On ne verra pas un film de ce niveau tous les jours.
    lmc-3
    lmc-3

    275 abonnés 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    A l’instar d’Avatar premier du nom, ce film marque un tournant dans le cinéma sur les plans technologiques et visuels, une révolution, un cap passé, et méritant tout à fait de recevoir des prix pour ça.
    2009, Avatar premier du nom sortait en salle, du jamais vu pour l’époque; en 13 ans j’ai eu le temps de revoir la version longue un très grand nombre de fois, sans jamais se voir essouffler mon engouement, l’émotion, ni y voir une moindre minute de trop.
    Je réfléchissais à comment m’y prendre pour faire l’éloge de « la voie de l’eau », dont ma qualification de « chef-d’œuvre », après Teasers et Bande Annonces, m’était, dans mon esprit, une garantie…
    13 ans et dès dizaines de films à grand spectacles plus tard, si Avatar premier du nom n’a pas pris une ride, les standards ont évolués, les spectateurs sans cesse habitués à voir plus spectaculaire; James Cameron est un génie des défis techniques ça ne fait aucun doute, les nouvelles technologies inventées pour pouvoir faire Avatar 2 en sont une preuve: Oui il montre une maitrise de prise de vue de l’océan comme jamais auparavant, oui les détails des textures sont bien plus poussées, oui il démontre que Pandora a bien plus à offrir que le peuple Omaticaya, la forêt, et la faune et la flore qui ont été présentées dans le premier film; Pandora présente différents biomes où vivent différents peuples Na’vi ayant différemment évolués à leur environnement, ayant un rapport à ce dernier et aux êtres qui les entourent différents, et si l’aspect anthropologique des différences entre humains et Omaticaya était poussé dans le premier film et l’aspect intellectuel persévérant, dans ce second titre: il n’en est rien.
    Le film se divise en deux arcs, l’arc d’exposition du peuple de l’eau, les Metkayina, apprenant soit disant leurs usages à Jake et à sa famille: mais il n’en est rien. C’est avant tout un arc exposant une faune et une flore aquatique absolument mirifique, bien que le sentiment de redondance pèse (jusque dans ses répliques). Le visuel est magique, et pourtant je n’ai pas réussi à me laisser embarquer, le film se concentrant davantage sur le savoir-faire du visionnaire en terme d’imagerie, au détriment du reste…

    Bien moins captivant que le premier titre: des dialogues paresseux, les enjeux altérés par un manque de charisme général des personnages, tant du côté des anciens que des nouveaux venus, même les personnages principaux semblant être simple figurants de leur propre histoire, manquant cruellement de développement. Manque cruel d’empathie et donc d’implication, l’émotion lors des évènements tragiques tombant ainsi à l’eau, mais surtout: un manque de spectaculaire.
    Un comble pour un film qui se veut pourtant novateur, l’action est flemmarde, le second arc (la baston) étant bien en dessous de son prédécesseur (et des nombreux films de référence de la décennie): en clair: pour du 2022: c’est insuffisant.
    >>Jake est présenté comme étant le grand Toruk Makto, un titre qui semble parler à tous les Na’vi, mais sans forcément faire réapparaître Toruk une nouvelle fois, le film souffre de l’absence d’un dernier arc à la hauteur de son prédécesseur, tout étant tiré vers le bas, demandant à oublier la présence de réflexions profondes, au profit de l’imagerie, qui, passée la première heure, est acquise.

    Ça reste à voir sur grand écran, la 3D apporte un grand plus, mais en ce qui me concerne, pour du Avatar, c’est insuffisant.
    Un seul personnage est intéressant: Kiri (Sigourney Weaver), et son rapport particulier avec Eywa qui semblait au départ un fil rouge du récit, mais il n’en est rien.
    >>Une bande d’"Avatar" militaires spoiler: dont un portant les souvenirs sauvegardés de Quaritch
    se pointent sur Pandora 15 ans après la victoire de Jake afin de se venger sur lui et sa famille (on ne va pas rappeler le coût financier ni la durée d’un tel voyage…), Jake décidant de partir en exile chez un peuple vivant dans des îles afin de protéger son peuple (plutôt que dans un endroit type montagnes Hallelujah faisant déconner les radars (il faut bien montrer de nouveaux lieux) ou des forêts denses. Les humains alliés (Norman, Max et autre) restés depuis 15 ans utilisent des caissons d’Avatar, des masques à Oxygène, des ordinateurs, de l’équipement médicale, Jake et sa famille disposent également d’armes à feu et de systèmes d’oreillettes: quand est-il de la maintenance depuis toutes ces années? de l’approvisionnement?
    Plus tard dans le film on fait la rencontre de chasseurs de créatures aquatiques spoiler: les Tulkun (grosses baleines)
    spoiler: pour un liquide qu’ils sécrètent permettant d’annuler le vieillissement
    , valant une fortune et récupérés sur les corps: sont-ils arrivés en même temps que les autres, justifiant un peu mieux ce "retour"? Plus tôt? Ils ont parmi eux des scientifiques "dont le projet finance toutes leurs recherches", quelles-sont-t-elles? - Aucun développement.


    En conclusion, outre son visuel déjà aperçu dans les bandes annonces, le film souffre de consistance dans son récit, d’un scénario trop simpliste, prévisible, d’un manque de grandes péripéties et d’absence de développement d’éléments clefs: il est fade.
    notillus
    notillus

    21 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2022
    Et dire que la plateforme IMDB note ce film 8.2/10 !!!
    Misère, mais où sommes nous ?
    D'accord, il y a un boulot incroyable sur les images de synthèse.
    Mais à part ça, quoi d'autre ?
    Rien, nada, le vide !
    Un scénario bas de gamme ultra prévisible avec le vilain méchant, la famille de gentils et un ado qui ne sait pas où se trouve son camp.
    Des dialogues oscillant entre la mièvrerie et un discours patriarcal US des années 1950.
    Et puis, la guerre, toujours la guerre.
    Ensuite, la nature Hollywoodienne fantasmée au service de l'homme.
    Ce réalisateur américain n'a aucun gout, ou plutôt si ; un gout de chiotte.
    En fait, ce film est un pur produit américain du soft power.
    Que dire de la durée du film ? 3h12 !!!
    Quand on pense que c'est la fin... et bien non, vas-y que je t'en remets une couche.
    Cette poésie en carton, cette vision paternaliste, cette absence totale de subtilité, ces dialogues dégoulinants de mièvrerie, plairont certainement à beaucoup de monde. Voilà le vrai drame !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    Je suis, moi aussi, allé communier à la grand-messe du cinéma et je me dis que c'est pas possible... Il faut interdire James Cameron d'approcher de près ou de loin d'un outil scripteur (quel qu'il soit).

    C'était déjà mon constat en 2009 : toute cette débauche d'effets visuels dernier cri pour ça ? pour raconter quelque chose d'aussi bête et convenu ? pour avoir des personnages aussi peu intéressants et creux ? C'est terrible.

    Parce que oui visuellement c'est bluffant, rien à voir avec certains effets spéciaux pas finis du dernier film Thor par exemple. Je dirais même que c'est trop réaliste pour son propre bien, parce que plutôt que d'être pris dans le semblant d'histoire qui nous est raconté je me demandais : ah ouais, mais comment ils ont fait ça ? (ce qui n'est jamais bon signe quand tu es plus intéressé que par la technique par l’œuvre en elle-même)

    Et à côté de ça tu as l'histoire bateau au possible que tente de raconter péniblement James Cameron sur plus de trois heures. Déjà il faut qu'on m'expliquer l'intérêt de reprendre le même méchant que pour le premier film (en plus rien que son apparition crie "méchhhannnnnt", c'est ridicule), l'univers d'Avatar est tellement petit qu'il n'était pas possible d'imaginer un autre antagoniste ? Et surtout un antagoniste moins cliché et caricatural ?

    C'est ça le drame du film : il est tellement convenu dans tout ce qu'il dit, dans sa narration, dans son écriture globale qu'il en devient juste con. Il ne surprend jamais, jamais un personnage n'est plus que sa fonction. Même Jake Sully, le héros n'a aucune réellement personnalité. Sa femme parlons-en, c'est sans doute le pire personnage féminin dans un blockbuster récent, je ne suis même pas sûr qu'on entende son nom, elle sert littéralement à rien. Il y a juste une tentative de faire quelque chose avec sa fille adoptive et son second fils, mais franchement ça ne pisse pas bien loin, tant encore une fois on ressasse toujours les mêmes lieux communs de la relation conflictuelle avec le père ou bien l'ado mal dans sa peau.

    Tous les autres persos sont juste inexistants, l'escouade du méchant on ne sait ni leur nom, ni leur personnalité, ils servent juste à se faire tuer... Les membres du peuple de l'eau c'est pareil, leur tête dit immédiatement quelle est leur trait de caractère et ça n'ira pas plus loin. Dès le début tu vois que le fils du chef est un petit con et on voit que sa fille en pince pour le fils de Sully. Et c'est tout.

    C'est pas des personnages ça...

    L'échec au niveau de l'écriture est total.

    D'ailleurs je disais que le perso féminin était mal écrit, mais c'est pire que ça, j'ai l'impression d'être dans un vieux jeu multi où les filles sont obligées de jouer "support". Les garçons jouent à la guerre et les filles soignent. Génial. Je passe sur la mère qui a pour trait de caractère l'hystérie et de tirer à l'arc, c'est pas beaucoup mieux. Si tu n'as rien à faire de ces personnages, ne les filme pas, tu peux les faire disparaitre, les envoyer au loin, mais clairement là c'est ridicule tant aucun effort n'aura été fait pour dévier un poil des conventions habituelles.
    Cameron a si peu d'imagination que les navis de l'eau ont des tatouages façon Polynésie...
    Il est allé chercher son inspiration tellement loin, pas sûr de réussir à suivre tellement c'est l'originalité même...

    Il en ressort que dès qu'il y a un personnage à l'écran on s'emmerde quand même un peu, vu qu'il n'y a pas vraiment d'enjeux, pas vraiment d'intérêt à suivre un truc cousu de fil blanc... Et c'est dommage parce qu'en fait on sent que ce qui éclate Cameron c'est de filmer la faune sous-marine de Pandora.

    Ben filme tes poissons imaginaires, fais un faux docu animalier de 5h là-dessus si tu veux, ça sera toujours mieux que de te forcer à raconter un truc. Comme dit les effets spéciaux sont au top, donc fonce : ça sera crédible.

    D'ailleurs ça l'éclate tellement de filmer les fonds marins que je ne comprends pas que le premier film se passe pas directement sous l'eau. Parce qu'on part quand même très facilement du village de départ pour aller dans la flotte... Je n'ai pas réellement compris pourquoi les méchants s'en prenaient pas à l'ancien village de Jake ? Je ne suis même pas sûr de savoir pourquoi ils recherchent Jake Sully, si ce n'est une sombre histoire nulle de vengeance. Qu'ils le cherchent quand il est à la tête d'opérations de sabotage je veux bien, mais c'est pas un gaspillage d'hommes et de ressources de continuer à le traquer pendant... ben ouais pendant combien de temps ? On a aucun indice temporel sur la durée durant laquelle se déroule ce film.

    Enfin si, je vois pourquoi les personnages agissent, c'est juste que c'est grossier, ça sert uniquement le scénario, ça n'a rien de particulièrement subtil ou complexe. Juste les personnages font des trucs parce que le scénar l'a décidé.

    Disons que tout ça n'a rien d'organique.

    Petit exemple, au début du film les deux morveux de Sully se mettent en danger, le père les cherche, il les trouve au bout de 20s (littéralement) et après il dit à sa femme : j'avais peur de les avoir perdu. Mais le dit pas, montre nous que tu as eu peur, crée un suspens, transmets une émotion, fais quelque chose... On se retrouve avec un truc plat qui ne fonctionne juste pas.

    De manière générale le film est vide en émotion, parce que même le gros moment où il faut chialer dans les chaumières est totalement volé par la nullité du jeu d'acteur de Zoé Saldana et par la musique. Juste t'en as pas besoin, si c'est triste fais en le minimum, sois sobre, ne vole pas l'émotion au spectateur en en faisant des caisses de ton côté. On a compris que c'est triste, laisse le spectateur un peu décider et surtout donne lui du temps pour être ému (si on part du principe qu'on peut être ému par ces gros trucs filiformes)

    Tant que j'en suis aux moments qui ne marchent juste pas, je pense à l'arrivée chez le peuple de l'eau où tout le monde juge la famille Sully, leur queue, leurs bras et ils font des remarques dessus. On comprend donc qu'eux ne sont pas pareils, mais il me semble qu'il n'y a même pas de plan pour montrer comment eux sont foutus, quelles est réellement la différence... et il faut attendre plusieurs (dizaines de) minutes avant de piger réellement pourquoi ils disaient ça et de voir enfin un navi de l'eau et comment il est fait.

    Le pire dans tout ça, c'est que le film est inutile il apporte juste deux trucs pour les suites : Jake est parti de la forêt et est à la plage et le méchant est le méchant très méchant du premier film. Sinon tout le reste est inutile. C'est une petite aventure, limite un épisode filler. Rien n'a été accompli et surtout à la fin, ils en sont au même point qu'au début.

    En fait j'ai la sale impression d'avoir perdu mon temps.

    Parce que si Cameron ne voulait rien raconter, ben il fallait rien raconter, qu'il nous fasse un film naturaliste sur la vie des navi de l'eau, qu'il développe un peu leur univers (parce qu'on passe 2h avec eux, mais à part de la chasse on voit rien de leurs occupations) et c'est bon. Il se fait plaisir et nous on est pas obligé de suivre une histoire abrutissante de platitude.

    Bref, beaucoup de bruit pour rien.
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2022
    Magnifique film qui nous plonge dans de splendides vues malgré la violence qui est aussi présente, c'est tellement beau que l'on sort comme anesthésié par ce rêve d'un autre monde ....
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    Une oeuvre vide, sans âme avec des personnages sans charismes et sans alchimie entre eux. Pendant 3 heures on assiste juste à un déluge d'effets spéciaux faisant croire à un jeux vidéo ou à un clip pour un aquarium. L'univers d'Avatar ne s'étend pas, on n'est pas surpris. Les clichés sur l'occident et les peuples autochtones sont à n'en plus finir et rendent l'oeuvre puérile. Pour une oeuvre qui, en plus de ressembler surtout à un simple remake du 1er, manque en générale de souffle, de profondeur et cruellement d'émotion. On a perdu James Cameron.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Visuellement hallucinatoire de beauté et de féérie aquatique, cet Avatar - La Voie de l'eau nous a donné l'impression d'être redevenu un enfant lâché dans un aquarium pour la première fois, muet par la fascination que produisent ces créatures bariolées qui semblent voler, indifférentes à l'agitation qui les entourent, formant un ballet au ralenti des plus poétiques... On aurait pu rester la journée à regarder encore et encore ces stupéfiantes images plus que réalistes (en IMAX 3D, la plus belle qu'on a vu jusque-là), redéfinissant pour les films à venir un critère de qualité à atteindre, à l'instar de l'effet "3D" propulsé par le premier opus en 2009. On aura aussi la chance (et la malchance, on va développer) d'obtenir ce film en HFR (High Frame Rates, soit un débit d'images plus rapide que le 24 images par secondes traditionnel, pouvant monter jusqu'à 120 images par secondes). Le résultat : une netteté d'image inédite, vous pourriez faire pause à l'improviste, que votre image serait toujours magnifique. Le défaut : notre œil n'est pas encore habitué, et cela donne un ressenti "trop fluide, accéléré" de l'action, d'autant plus pendant les scènes de combat, avec un final où quelques images ont été (à l'inverse) retirées pour équilibrer l'ensemble (résultat : on a des micro-sauts d'images très ponctuels, mais qui se remarquent si vous avez l’œil aiguisé), ce qui nous a complètement sorti du film pendant les combats. On a adoré l'alchimie parfaite de cette famille que l'on suit, les relations et les caractères de chacun qui sont dépeints avec une telle justesse qu'on s'y projette facilement (le père stricte, la mère émotionnelle, le grand frère protecteur, le cadet turbulent, la sœur adoptée qui vit un malêtre sur ses origines et la petite dernière qui compense par un sacré caractère), avec une comparaison de la famille de la Mer qui fonctionne bien aussi (basée sur la culture maorie), avec une morale respectueuse de la Nature poussée à son apogée (et cela fait un bien fou). Mais, puisqu'il y a un grand "mais", si l'on s'est laissé éberluer par le visuel, le scénario nous a en revanche beaucoup déçu. On ne compte pas les facilités narratives, sur 3h20, tant la liste est longue : on démarre tout de même sur une famille qui a vaincu une armée entière, mais qui fuit une poignée de mercenaires ("c'est parce qu'il y a les enfants à protéger, à présent", admettons...), on peut alors se dire qu'ils fuient pour préparer une riposte, mais non, seulement pour attendre bien gentiment de se faire cueillir (ce qui arrivera, impossible de penser logiquement que le Colonel ultra-rancunier va lâcher l'affaire...), ce qui nous fera surtout rire étant le discours de départ avec le chef du peuple de la Mer qui tient à "Mais vous allez apporter la guerre chez nous." / "Non." / "Ah d'accord, alors restez." (on a pleuré de rire face à l'inintelligence de ce peuple de la Mer, tout au long du film). Idem, spoiler: lorsque les tulkuns (baleines) se font attaquer, la seule proposition pour éviter la guerre qui leur fonce dessus (oh, tiens...) est de faire partir ces créatures au-delà du récif...là où les chasseurs sont.
    On ne sait pas vous, mais nous, on commence à croire que le peuple de la Mer, qui accepte l'idée, n'est pas très futé. Aussi, on a beaucoup de flottements narratifs en cours de film : les Na'vis ne peuvent pas parler aux animaux, spoiler: mais aux tulkuns (baleines), si,
    sans qu'on ne nous explique jamais pourquoi ces animaux-là en particulier (ils sont "sur-intelligents", certes, mais c'est un peu mince, on aurait plutôt voulu qu'on nous dise comment les deux espèces ont réussi à communiquer ensemble). Idem spoiler: la loi sur la non-violence de ces créatures aquatiques est absurde (elles se laissent décimer, alors qu'elles ont apparemment un cycle de reproduction lent...), simplement pour caser au forceps de la pitié sur le "banni". Aussi, le nouveau Colonel est un personnage qui a viré de bord, versant dans la sensiblerie envers son fils (ce qui ne lui va pas du tout au teint)
    , tandis que ledit fils a l'arc narratif le plus incompréhensible du film (il est toujours dans un entre-deux vicieux : spoiler: il sauve le méchant - mais pourquoi ?!! - et revient quand même vers la famille qui était prête à le sacrifier et se fiche visiblement de son absence...
    ), avec en cerise sur le gâteau un discours paternaliste assez imbuvable : "le père protège, c'est sa fonction." Mesdames, bon courage pour regarder ce film sans lever les yeux au ciel devant les gros bras, les femmes en retrait ( spoiler: seule la mère se bat à la fin, et encore : on aurait préféré mille fois que le duel se fasse entre le Colonel et elle
    ), et ce mantra du père protecteur agaçant. Parce qu'on y a longuement réfléchi, on y va de notre petite théorie sur l'origine de Kiri (meilleur personnage de ce volet, on le dit franchement) : on pense qu'elle spoiler: a été formée par Eywa (l'esprit de la Nature) via Grace (un indice dans le nom ?), ce qui expliquerait le lien qu'elle a avec la Nature, avec Eywa (une véritable messie, l'excuse du trouble mental n'est donné que pour nous persuader de l'inverse) et le fait que l'esprit de Grace ne réussisse pas à lui donner de nom du "père" dans sa vision...
    Enfin, on verra bien dans la suite, mais on espère vraiment ne pas se tromper, car ce personnage nous a beaucoup intrigué. Pour conclure sur cet Avatar deuxième du nom, on est ressorti avec des étoiles (des poissons) plein les yeux, mais ayant essuyé un scénario maladroit. Un enchantement pour les pupilles, collées à la vitre de ce sublime aquarium.
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