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    Avatar : la voie de l'eau
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    3 014 critiques spectateurs

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    The Islander
    The Islander

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    Cameron réalise à nouveau un chef d'œuvre. Les quelques défauts qu'on peut lui attribuer (arc narratif principal très similaire, début du film un peu bâclé, langue anglaise utilisée par tout le monde,...), sont balayés par le spectacle qu'on nous offre. La qualité des images servies sous l'eau, encore jamais vu, excuse l'attente qu'on a subit.
    La symbiose avec leur environnement est toujours aussi incroyablement magnifiée et en fait une critique des plus efficaces contre notre mode de vie actuel.
    Ce film reste un des plus beaux et des plus réussis depuis plusieurs années à mon sens.
    Mickael Llorca
    Mickael Llorca

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    Si vous voulez voir un film qui n'est rien d'autre qu'un blockbuster américain qui promeut une société patriarcale, sexiste et misogyne foncez !
    Ah oui j'oubliais, c'est une ode écologique qui semble être restée bloquée dans les Année 70 et qui ne parle d'aucun des enjeux écologiques majeurs du 21e siècle.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    527 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    13 ans plus tard, tout aura été dit sur Avatar 2. LE prochain bond technologique, l’amorce d’une saga comparable au Seigneur des Anneaux, ou bien que tout le monde s’en fiche puisque le premier a été oublié (Ah ah ah !). Il faut dire qu’en une décennie, le monde a un peu changé. L’urgence écologique est maintenant incontestée. Le cinéma grand public est saturé d’univers partagés de plus en plus étriqués. L’explosion conjointe du streaming et des plateformes basées sur les formats courts creusent le déficit d’attention dans les salles. Comment espérer un miracle ? En repoussant les limites. Et dans le domaine, James Cameron est un peu le spécialiste.

    13 ans plus tard, le premier volet tient superbement la route. Un trésor visuel propre à humilier la majorité des gros blockbusters sortis la dernière décennie. Sur le terrain de la prouesse technologique, La Voie de L’Eau est un nouveau jalon, incontestablement. Progrès de la motion-capture, textures de la peau, rendu de l’eau, 3D couplée au HFR (en passe du 24 à 48 images/seconde pendant une bonne moitié de l’œuvre) ; la « réalité » de Pandora n’a jamais été aussi forte. Le spectacle d’hier, c’était l’immersion en terre inconnue. Nous passons aujourd’hui en mer inconnue. Grande passion de James Cameron depuis plus de 30 ans, l’exploration sous l’océan touche une nouvelle fois au sublime. Avec la demi-heure supplémentaire (3h12), Cameron donne plus de place à la contemplation. Nouveau terrain de jeu, nouvelles espèces, nouveau mode de déplacement. Le monde d’Avatar grandit. Et le propos aussi…

    13 ans plus tard, le statu quo est révolu. La course contre le temps est l’obsession nouvelle, les antagonistes deviennent les miroirs inversés des héros (Quaritch) et les prémisses d’une guerre totale sont là. Quel choix pour Jake Sully, Neytiri et leur progéniture ? Quel choix pour les Na’vis ?
    La Voie de l’Eau prolonge les thématiques écologiques et anthropologiques entamées en 2009. Puis en ouvre de nouvelles concernant la symbolique de ces Avatars et de la nouvelle génération. Il faut d’ailleurs noter que les réussites viennent principalement de ces nouveautés. En premier lieu, les personnages de Lo'ak et Kiri, tous deux amenés à devenir les voix (voies ?) d’une rébellion contre ceux d’en haut…et des traditions d’en bas. Cela passera autant par la désobéissance et la défense que l’osmose avec ce nouvel environnement. Un mélange de candeur et de hargne bienvenu, à rebrousse-poil de ces grosses machines favorisant l’apathie de leur public (on ne citera pas de marques). Enfin, l’électron libre Spider ouvre des perspectives passionnantes, même si elles s’accompagnent d’une frustration, comme d’autres éléments du long-métrage.

    13 ans plus tard, Jake est père et s’interroge sur son rôle. Canevas classique mais pour peu que l’écriture suivre, ça ne pose aucun problème. Ici, ça coince un peu tout de même. Pas que James Cameron s’adonne à une posture pro-patriarcat. C’est même l’inverse, contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là. La question parentale est fondamentale chez lui, sauf que la carte n’est pas finement jouée ce coup-ci. Sam Worthington et Zoé Saldana ne sont pas des mieux servis par l’intrigue et les dialogues (« un père, ça protège »). Sur cette thématique, l’intérêt va rapidement se déporter ailleurs (Quaritch/Spider) quand bien même cet ailleurs est plus effleuré que développé. Ce qui nous ramène au défaut de cette suite, pour le coup absent du tout premier : sa structure. L’original était une ligne claire narrative, la suite est plus confuse, dépassée par les énormes potentialités offertes par les personnages, leurs différends et leurs évolutions. D’où l’importance de traiter l’essentiel pour assurer un relais fluide entre les uns et les autres. Trop ambitieux, Avatar 2 ? Pas vraiment, car sinon La Voie de l’Eau pousse les potards au maximum.

    13 ans plus tard, James Cameron remet son titre de roi de l’entertainment en jeu. Plus que jamais auparavant, le cinéaste canadien assume de livrer un film-somme qui rassemble tous ses meilleurs travaux. La dernière heure est un climax ininterrompu entre les montées d’adrénaline et les explosions cathartiques, invoquant les souvenirs de Terminator 2, Abyss en passant par Aliens et Titanic. Voilà pour le niveau. Chaque déflagration porte un souffle effarant et les moments de bascule sont colossaux. Si la mise en scène fait montre d’une virtuosité supérieure au premier, c’est notamment perceptible dans les confrontations physiques, d’une clarté admirable. Quand tout cela se calme enfin, c’est pour vous bercer le cœur dans un élan de poésie enchanteur. Le film achève son périple avec un ultime plaidoyer en faveur de la nature, et une seule envie demeure : s’y replonger. On n’attendra pas 13 ans pour le prochain (dont le tournage est déjà achevé), mais on a largement de quelques années pour profiter de celui-là.
    Brandon B.
    Brandon B.

    25 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Mais quel film viens-je de voir? Un CHEF D'OEUVRE. Encore une fois, James Cameron me prouve qu'il est le maître du cinema. Mais quelle claque cette suite d'avatar !! Il réalise une nouvelle fois un chef d'oeuvre cinematographique. 3h12 de pur merveille entre decors a couper le souffle et des combats acharnés ! Une réussite dans tout les points.
    tartar11100
    tartar11100

    16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 décembre 2022
    Une film de trois heures pour un scénario qui tient sur un bout de papier. Certe le rendu visuel est incroyable mais ce film est remplie de longueur et de niaiserie, plein de bon sentiment à l américaine, aucune profondeur, aucune réelle intrigue. C'est le néant scenaristique.
    Trois heures de ma vie que malheureusement on ne me rendra jamais....
    Lael Chezlaventurierdesreves
    Lael Chezlaventurierdesreves

    11 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 janvier 2023
    Treize ans d'attente pour ça ??! voir Avatar 2 "la voie de l'eau" au cinéma, cela en vaut-il la peine ?
    Cela dépend sûrement de votre affection pour le premier film, de votre amour du cinéma, et des conditions pour le voir. Si vous n'avez pas aimé le premier film, en toute logique vous n'aimerez pas ce deuxième, qui est une caricature (en ultra pire) du premier. Si vous avez aimé le premier vous pourriez aimer le deuxième.

    Les points négatifs :

    - le surlignage permanent et le manque de profondeur :

    De manière générale Cameron y va avec ses gros sabots, et le manque de subtilité se manifeste partout, que se soit dans la façon de raconter avec trop de tell au lieu de show (il dit au lieu de montrer), que ce soit sur les dialogues, sur les scènes d'action etc. Le film aurait eu besoin de tellement de finesse, de douceur, de poésie (tout juste effleurée par moment avec la nature). Car l'histoire essaye de faire dans l'intime en se concentrant sur la famille de Sully, mais cela ne marche pas du tout. D'autant que l'enjeu de l'histoire se focalise sur une très bête vengeance, alors que quelques scènes montre bien que l'on a un enjeu planétaire sous le nez. C'est un peu comme suggérer un gâteau aux fraises et crème chantilly mais ne proposer à la dégustation qu'une minable fraise.

    Très clairement, c'est un film de transition, posant très doucement de petits indices pour la suite (trois films encore en prévision). Ce deuxième film peut se voir sans avoir vu le premier : il est un deuxième "acte", clôturé à la fin, qui cherche à ouvrir sur une saga. Mais qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Car rien n'est développé correctement, tout est survolé. Même le peuple de l'eau reste sommaire dans son comportement et sa culture, malgré que le film leur consacre une heure. Et les mêmes choses sont rabâchées, encore et encore (les bêtises des enfants, les réactions des parents etc...).

    - le scénario et les personnages en carton :

    Le scénario, si on peut appeler ça comme ça, est une catastrophe. On dirait un scénario écrit sur un bout de napperon par un ado qui s'ennuie à un dîner. Alors ça va faire boum, et puis boum, et puis c'est moi le plus fort, ah non c'est moi.... Le manichéisme était déjà très présent dans le premier, mais là on en remet une couche méga épaisse. Pourquoi pondre une absurde histoire de vengeance là où il y avait tant à explorer ! Cameron aurait pu faire intervenir une troisième force dans le conflit par exemple, exploiter bien plus l'humain adopté par les Na'avi, nous parler plus longuement des scientifiques présents sur Pandora qui ne font que des apparitions etc.

    Et comme si ça ne suffisait pas, on rencontre la famille Sully... Ses enfants, comme tout les personnages du film, sont d'une immaturité affligeante, ajoutée à une caractérisation stéréotypale très basique. Donc on se retrouve avec des dialogues et des scènes dignes de la récrée. Du genre "même pas cap" de faire ça. Le rapport parent/enfants, censé être le point central du film, au point même d'être crucial sur le déroulement final de l'intrigue, est complètement loupé. Sully joue un paternel arriéré, tellement autoritaire qu'il considère ses fils comme des soldats, et répétant à l'envi qu'un père c'est là pour protéger (et écouter tes gosses ça t'arrive ?). Les scènes de couples avec Neytiri sont sexistes, toujours des disputes où le gentil héros a toujours raison et où il doit calmer sa femme et la ramener à la raison...

    - beaucoup trop long !

    3H15 de film sans pause c'était vraiment trop long. Évidemment si le film avait été réussi dans le scenario, les dialogues, s'il y avait eu plus de profondeurs et moins de redites, si j'avais eu un vrai sentiment d'exploration de Pandora... bref si le film avait été réussi, je n'aurais pas trouvé le temps aussi long !

    Les points positifs :

    - La beauté du design, le travail de construction d'univers (bien qu'inachevé) :

    C'est évident, le travail artistique sur le premier film était déjà énorme, il l'est encore sur cette suite. Le travail des textures de peau étaient parfait, tout le long du film j'ai eu le sentiment d'avoir des Na'avi en chair et en os. Et une fois rencontré le peuple de l'eau, on renoue enfin avec des moments féériques. C'est là aussi que se manifeste avec grâce le travail magnifique fait sur les décors, sur la faune et la flore, sur le design en général (aussi bien dans les objets mécaniques que dans le design des colliers et autres parures). Si la culture du peuple de l'eau n'est pas assez approfondie, elle est présente malgré tout, et j'ai beaucoup aimé le travail fait sur leur communication avec les animaux sous-marins. Cela mêle langue sous-marine un peu comme les claquements des dauphins, Na'avi et langue des signes.

    Sur les scènes sous-marines aussi tout l'intérêt de la 3D se manifeste. Les poissons qui virevoltent, le travail des graphistes, c'était magnifique. Donc ces moments-là ok c'était chouette, mais on ne fait pas un film rien qu'avec ça.

    -la communion et la défense de la nature :

    Comme dans le premier film, Avatar me touche jusqu'au plus profond de mon âme sur sa vision d'un peuple en communion profonde avec la nature. Même si les Na'avi sont dotés de tous les stéréotypes modernes qui ne collent pas tellement au tableau, comme dis plus haut, il n'en reste pas moins que les voir vivre avec les animaux comme leurs âmes-soeurs, les voir être sincèrement bouleversés de la souffrance animale... Tout comme les voir rire du plaisir de nager avec eux, de partager leurs sens, de ressentir pleinement leur terre mère... C'est tellement réconfortant ! D'une certaine façon ça comble un besoin en moi, celui de m'aider à croire en une humanité capable de vivre en osmose avec la nature comme cela.

    Conclusion :
    Même si l'univers et le travail du design sont incroyables, même si la communion et la défense de la nature me touchent au plus haut point, Avatar 2 est un film aux défauts trop nombreux et trop pesant.
    Je me demande si je ne l'aurais pas plus apprécié en 2D. En tout cas la première partie fut un calvaire, entre le visuel et le scénario, on pourrait presque tout couper avant la rencontre du peuple de l'eau ça n'aurait pas été du luxe. Le film est définitivement trop long, vraiment trop long, même les belles scènes finissaient par être lénifiantes. Surtout, j'ai rarement vu à ce point un film aussi manichéen et bas de plafonds dans 98 d des dialogues, on touche vraiment le fond. C'est d'autant plus triste qu'il y avait de quoi faire un film sensible, émouvant et intelligent, là où Cameron s'est contenté d'une même recette version déluge d'action décérébrée.
    Cubitus
    Cubitus

    3 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    C'est beau et bien fait mais, pour moi, ça ne suffit pas à faire un bon film.
    Le scénario est plutôt basique dans cette fable écolo, les très méchants contre les très gentils.
    Mais les 3 heures passent bien, si l'on a gardé son âme d'enfant.
    mel023
    mel023

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    Vu en imax 3D, magnifique, mieux que le premier, les effets spéciaux sont impressionnants, l'histoire est très bien, bravo!!
    Seb C
    Seb C

    7 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    Encore une réussite époustouflante !
    on peut reprocher des choses à la saga Avatar, évidemment.
    Mais je vais au cinéma pour ressentir des émotions et en prendre plein la vue.
    Et bien avec cet opus, le spectacle est total ! vu en salle Dolby, tout est parfait !
    Je vous recommande d'y aller pour l'amour des belles images.
    James Cameron est un virtuose de l'image comme toujours.
    Kicapit
    Kicapit

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    Ce très long-métrage qui nous replonge (littéralement) dans l’univers enchanteur de Pandora et son mysticisme au charme idyllique aurait pu se démarquer de la plupart des autres films de science-fiction, et pourtant il est malheureusement coulé par ses facilités scénaristiques redondantes. Une sublime prouesse visuelle, certes, mais ce n’est hélas pas assez pour projeter Avatar : la voie de l’eau plus loin que son prédécesseur. Un cruel manque d’évolution au niveau des personnages et le côté fade des nouveaux arrivants rend ce voyage magique moins éblouissant dans son ensemble. Entre deux éclatantes scènes aquatiques bombardées d’action, Jake Sully nous ressasse un discours réchauffé du père héroïque qui a le devoir de protéger sa famille tout au long du film, message certes respectable et intéressant, mais exploité jusqu’à éclipser les aspects particulièrement intrigants qui entourent d’autres personnages, comme Kiri, avec sa naissance improbable et ses dons hors du commun. Ney’tiri est souvent mise de côté pour laisser la place au vaillant Jake, qui pourtant passe la plupart de son temps à réprimander ses fils et leur imprudence répétée.

    Je n’aurais eu aucun problème avec le retour du Colonel Miles Rick Quaritch (la technologie ayant permis sa « résurrection » était un facteur cohérent) si il avait été plus impactant au long du film. Le vétéran vengeur a conservé sa personnalité vide et creuse, le rangeant aux côtés des autres super-vilains peu mémorables aux motivations futiles.

    Dommage.
    Marc C
    Marc C

    40 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Autant d'années, autant d'argent, autant de technologie pour aboutir à un film (trop) long, si peu inventif, au scénario ultra convenu. Mêmes ressorts scénaristiques que le premier épisode, des poncifs en veux-tu en voilà sur la famille, un prechi prêcha écologique niveau CP... Passées les 30 premières minutes de l'attendu "wahou visuel" (vu en Imax 3D), on finie par s'ennuyer. Avatar 3, ça sera sans moi.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2022
    On l’attendait celui-là! Et c’est peu dire que ça valait le coup de patienter et de ronger son frein face aux multiples reports de sortie (plus de cinq ans sans compter la crise des mesures sanitaires). Mister James Cameron nous assène (encore) une claque qui devrait être (encore bis) une œuvre maitre-étalon pour le septième art en matière de technologie et de spectaculaire pour très longtemps. Le premier était déjà excellent et a marqué un tournant dans l’histoire du cinéma. Cette suite qui lui est supérieure en tous points refait de même. Les films de l’univers Marvel, les Michael Bay et consorts peuvent aller se rhabiller devant la maestria technique et formelle de cet « Avatar, la voie de l’eau ». Cameron a bien eu le temps de potasser son imaginaire florissant et de peaufiner un univers encore plus palpable et incroyable. Alors certes le film n’est pas parfait mais le cinéaste propose de nouveau un grand moment de divertissement et ajoute une immense pierre symbolique et imposante dans ce grand monument en constante évolution qu’est le cinéma. Et ici il s’agit de cinéma avec un gigantesque C.

    Le petit bémol est que l’on reprochera juste des dialogues parfois simplistes et un propos qui peut paraître naïf par moments. Mais dans une période sombre comme celle que nous venons de traverser, des telles valeurs positives font du bien. Et le propos écologique encore plus poussé ici (et maîtrisé) est tout à fait adapté et il nous frappe en plein cœur (la séquence avec la chasse aux simili-baleines nous retourne le bide). Quant au propos géopolitique, il est digéré et assumé même si pas très nouveau et il en vaut bien un autre. En effet, le script nous rejoue la Conquête de l’Ouest en mode science-fiction avec les habitants de Pandora en tant qu’indiens et les humains en tant que colons. N’oublions pas que tout cela est encore d’actualité sur bien des aspects de notre monde!

    Notons que l’amorce de cette suite est très directe, un peu abrupte même, mais au moins on est vite remis dans le bain. On est parti pour des montagnes russes d’action, d’émerveillement et de surprises pendant plus de trois heures que l’on ne voit absolument pas passer. Cameron redonne ses lettres de noblesse au cinéma à grand spectacle. La précision et le soin qu’il apporte à tous les aspects de son film est proprement incroyable. Cet homme est un visionnaire et après « Aliens », « Terminator 2 », « Titanic » et, bien sûr, le premier « Avatar », il parvient encore à nous mettre KO et à nous surprendre.

    La technologie ayant progressé depuis une douzaine d’années, le monde de Pandora est encore plus prégnant dans cette seconde mouture. Élargi à une peuplade de l’eau cette fois, cette séquelle étend donc son univers avec brio. Ce qui permet au visuel de se renouveler et de nous en mettre plein les yeux une nouvelle fois. Le souci du détail est incroyable et à chaque plan on est subjugués par la maestria formelle de cet « Avatar, la voie de l’eau ». Les créatures, la flore et les décors sont somptueux. Le rendu de ces grands être bleus est ici encore une fois proche de la perfection. On ne sait par où commencer pour vanter la beauté plastique de tel ou tel aspect.

    Mais si le film n’était qu’une prouesse visuelle... Cameron n’allait pas nous offrir une simple très jolie coquille vide et « Avatar, la voie de l’eau » nous réserve également de très beaux moments d’émotion, nous fait même avoir les larmes aux yeux plusieurs fois et nous touche en plein cœur avec un discours très contemporain. Quant aux séquences d’action, elles ne souffrent d’aucune scorie et le bouquet final est jubilatoire, jusque dans une sorte de remake de « Titanic » sauce Pandora. Le metteur en scène et son film arrivent donc de manière opportune pour sauver les salles de cinéma du marasme dans lequel des mesures sanitaires aberrantes les ont plongés. Car cette magnifique suite, c’est au cinéma et nulle part ailleurs qu’il faut s’en délecter. Foncez c’est du caviar cinématographique et le parfait divertissement de cette fin d’année.

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    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    13 ans se sont écoulés depuis le dernier film de James Cameron, Avatar. 13 ans au cours desquels la révolution technologique que représentait alors la 3D s'est peu à peu faite oublier. 13 ans au cours desquels le cinéma à gros budget américain s’est dégradé à force d’être monopolisé par les films de super-héros de plus en plus industrialisés. Au bout de 13 ans, James Cameron revient donc avec la suite de son précédent long-métrage de fiction : Avatar : La Voie de l’eau. Et cela valait le coup d’attendre !
    En effet, le réalisateur pousse encore plus loin la splendeur de l’univers qu’il présente à l’écran. La mise en scène et les effets spéciaux sont d’une beauté de tous les instants et réussissent à faire revivre toute la magie que peut procurer le cinéma dans ses moments les plus exceptionnels. On oublie totalement que l’on est face à des protagonistes qui sont représentés par un amas de pixels pour croire totalement en l’existence des créatures que l’on suit tout au long du film.
    Celles-ci bénéficient aussi de la qualité de direction d’acteurs de James Cameron qui associe à son casting original de nouveaux comédiens comme Michelle Yeoh ou Kate Winslet, tous réussissant toujours à parfaitement retranscrire les émotions de leurs personnages malgré les contraintes de la motion capture.
    Cameron signe donc une nouvelle fois une réussite visuelle et technologique majeure même si le film ne possède plus d’aspect aussi novateur que le premier : s’il ne présente rien de véritablement nouveau, il pousse surtout encore plus loin les différentes technologies qu’il exploite que ce soit la motion capture ou la 3D.
    En outre, le film bénéficie d’un scénario parfaitement rythmé possédant peut-être un plus grand nombre de scènes d’action et une ambiance un peu plus sombre. En effet, il développe des thématiques plus adultes plus axées sur la famille (à tel point que les enfants peuvent être considérés comme les véritables personnages principaux) et un peu moins concentré sur l’émerveillement causé par la nature (même si cela reste très présent). Toutefois, le scénario est aussi le point faible du film spoiler: car on peut trouver un peu forcé le retour du personnage de Quaritch, décédé dans le précédent film, dans un corps de na’vi et l’intégration de la fille de Grace (ce qui permet de faire revenir Sigourney Weaver au casting) à la naissance visiblement un peu miraculeuse et du fils de Quaritch dont l’existence n’était pas évoquée dans le premier film
    .
    Enfin, pour ce qui est de la musique, Simon Franglen prend le relais de James Horner, décédé en 2015, et offre une partition toujours féérique même si elle ne possède pas de nouveau thème réellement marquant.
    Ainsi, malgré ses facilités scénaristiques visant à intégrer de nouveaux personnages et l’impression par moments que certains passages sont traités en accélérés (surtout au début) ou coupés (on sent parfois qu’une future version longue, comme souvent chez Cameron, éclaircira certains éléments un peu surprenant), Avatar : La Voie de l’eau est une digne suite du précédent épisode et peut même être lui être préféré en termes de rythme. On attend avec impatience le troisième volet !
    Draiker
    Draiker

    69 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    Avatar 2 est le digne produit de son réalisateur : un film visuellement très réussi, même si certaines scènes peuvent être vraiment mal exécutées, tentant une approche visuelle très vidéoludique sans pour autant que cela fonctionne parfaitement (l'affrontement final par exemple) soutenu par un scénario niais, avec des enjeux vus et revus, sans réelles surprises (on peut deviner l'ensemble des scènes) pouvant cependant susciter de belles émotions.
    C'est donc la même chose que le premier Avatar (la surprise en moins), en plus (trop !) long avec de très belles scènes néanmoins (les fonds marins sont sublimes)
    Cela reste donc un film à voir assurément mais loin de révolutionner quoi que ce soit.
    remyll
    remyll

    188 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2022
    Techniquement le film est assez impressionnant certes. Mais attention 1/ il vous faut impérativement porter des lunettes 3 D et je déteste cela, mais 2/ surtout le scénario est absolument sans aucun intérêt, totalement ringard ou plat comme une raie manta…
    Alors oui on peut prendre du plaisir à regarder cela 3 minutes, tout comme observer les poissons et autres créatures marines dans un bel aquarium quelques minutes est assez saisissant, mais le problème là est qu’il vous faudra tenir plus de 3 heures : pour le coup cela devient cérébralement très dur, voire de la torture. Du cinema par ordinateur : cela devient à la longue insupportable. Alors attention danger surtout pour celles et ceux qui abhorrent le politiquement correct, je devrais dire ultra-correct. Surtout qu’ici tout est complètement artificiel !!!! Le comble pour un message qui se veut hyper-écolo !!!
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