Avis : Avatar : la voie de l'eau - Page 4

Cette suite tant attendue d'"Avatar", une nouvelle fois réalisée par James Cameron et sortie tout récemment, est assez mauvaise tout simplement. C'est un jugement qui peut paraitre certes sévère mais tout d'abord, je dois avouer que je ne suis pas un grand fan du premier, trouvant son scénario très manichéen et peu recherché, et puis, cette suite est simplement complètement vide ! J'ai en effet été sidéré d'avoir sous les yeux une intrigue aussi pauvre, un scénario aussi peu inspiré, un film qui mise absolument tout sur son esthétique et ses effets spéciaux. On retrouve ainsi exactement les mêmes problèmes qu'avec le premier film sauf qu'ici, l'histoire est encore plus inconsistante ! Effectivement, nous retrouvons Jake et sa famille sur Pandora qui se font de nouveau traquer par les humains. Ils se réfugient alors dans une tribu dont les membres sont "maitres" de l'eau (d'où le titre du film). Alors annoncé comme ça, on peut se dire que ça va, qu'il y a un peu de matière, mais en plus d'être très peu inspiré, le scénario n'est qu'une pâle copie du premier. Il réutilise en effet exactement le même schéma puisque Jake change de tribu et doit donc apprendre leur mode de vie. On se retrouve alors avec les mêmes scènes que dans le premier, notamment celles où il doit apprendre à contrôler un animal, à se connecter avec son environnement, à s'intégrer etc. Il n'y a que le contexte qui change : on passe de la forêt à l'eau. Et ce n'est d'ailleurs pas pour rien que toute la promotion du film a misé sur les scènes dans lesquelles les personnages sont dans l'eau. Car c'est certainement magnifique, certaines scènes sont à couper le souffle (j'ai littéralement eu les larmes aux yeux devant certaines) mais en attendant, au bout de trois heures, ça devient très vite lassant ! En réalité, ce film est un tableau, qui est impressionnant au cinéma mais qui fera certainement pâle figure à la télévision (encore une fois, comme son prédécesseur) tant on a rien d'autre à se mettre sous la dent. On retrouve en effet ce côté manichéen et très écolo avec les méchants très méchants et les gentils très gentils. Une fois de plus, nous assistons à une guerre prétexte (les scénaristes s'étant encore moins fait chier, cette fois les humains ne visent plus une roche précieuse mais veulent tout simplement coloniser Pandora) pour pouvoir étaler pendant trois heures tout un tas d'effets spéciaux ; ce qui était impressionnant et inédit en 2009 mais est plus que banal en 2022. Sur plus de trois heures, c'est alors vraiment très long, ayant d'ailleurs failli m'endormir à de nombreuses reprises (et oui, une fois qu'on a vu les personnages nager pendant une demi-heure, on aimerait passer à autre chose). D'ailleurs, le film est tellement peu inspiré qu'il reprend spoiler: le même antagoniste, pourtant mort à la fin du premier film, mais cloné en Na'vi, ce qui m'a d'ailleurs beaucoup fait rire
. Les autres personnages ne sont guère mieux travaillés, nous avons toujours nos deux héros qui n'évoluent pas tellement et leurs enfants, eux aussi très stéréotypés (le bon à rien héros malgré lui, le fils à papa et la fille connectée à la nature). Nous n'oublierons pas non plus Spider, spoiler: fils de Miles
(d'où il sort, on ne sait pas et on s'en fout) qui est pratiquement élevé par les Na'vis et qui se comporte donc comme eux (si le premier film empruntait largement à "Pocahontas", sa suite emprunte cette fois à "Tarzan"). "Avatar 2 : La Voie de l'eau" est donc un très bon film si on ne le considère que comme un tableau en mouvement mais fait peine à voir lorsqu’on le considère comme une œuvre cinématographique à part entière.

Adoré de bout en bout.
Après plus de 10 ans d'attente, James Cameron mets tout le monde d'accord une fois de plus. Rien n'a jamais été fait d'aussi dingue techniquement et visuellement. L'histoire est plus que correct, l'introduction nous permets de replonger dans le monde de Pandora. Après une heure, notre petite tribu part dans le monde de l'eau et là c'est une dinguerie ! Effets visuels, univers et créatures magnifaïk !! On est transportés dans ce merveilleux monde, j'ai été emporté, c'était apaisant également.

Bref j'ai beaucoup ce nouvel opus, mieux que le premier pour moi. Vu en Imax 3D, l'attente valait le coup.

Merci à James Cameron

je veux pas être trop dur avec Avatar du fait que j'ai vraiment aimé le premier opus, par contre beaucoup trop de redondance par rapport au premièr, en tout cas je trouve qu'il y a trop de violence dans ce film et je suis un peu déçu malgré tout au final, même si il y a de très belles scènes visuellement parlant, mais pas assez de surprises, c'est vraiment dommage pour tant d'années d'attente. j'ai vraiment découvrir un autre univers être beaucoup plus interpellé. dommage la prochaine fois peut-être.

Quel film ! Sans exagérer, on n'avait jamais vu ça depuis... Depuis Avatar 1 justement ! Donc, ce film est un réel plaisir. Même si le plaisir s'est un peu émoussé (mais la sensualité que dégage les pandoriens est intacte).
Tout était nouveau dans le premier. Dans cet opus 2, les circonstances et les images sont nouvelles, mais le fond de l'histoire et les messages de fond (écologiques par exemple) sont semblables. Un certain ennui peut donc poindre. Et l'on se sent presque coupable tellement les images sont belles et pénétrantes. spoiler: Le choix d'inventer des clones et une nouvelle espèce (qui sont tout aussi bleus) y est aussi pour quelque chose car on a tendance à mélanger les personnages
"Le bonheur est simple" jusqu'à ce que... Ainsi commence l'histoire. On s'en serait douté, mais c'est bien de rappeler cette leçon de sagesse sur le bonheur. Quant aux circonstances nouvelles, elles se coulent dans le nouvel élément liquide. "La voie de l'eau n'a ni commencement ni fin"... De quoi penser !
On n'en dira guère plus sur ce film. Il ne faut pas gâcher les effets. Ces superbes surgissements mi-aquatiques mi-aériens d'êtres vivants ou de mécaniques sont époustouflants. Juste un clin d'oeil : un certain retournement catastrophique de navire est particulièrement détaillé... et rappelle Titanic !
On peut dire quand même que les images ne sont pas sans violence. Certaines sont même très violentes. Tout comme l'appétit des humains... Car sur cette planète de la constellation du Centaure, ils ne sont pas uniquement intéressés par un certain minerai (comme dans Avatar 1), il y a autre chose.
A.G.

Un mot GRANDIOSE
La définition même du cinéma, un art qui nous fait rêver et voyager.
Le premier éveillait nos sens, la suite émerveille et nous bouleverse

Attention SPOILER!!!
Je suis pourtant bon public pour ce style de film mais là, c'est vraiment se moquer du monde! Le scénario est inexistant et cretin. Tout est cliché, cousu de fil blanc, on dirait un dessin animé pour maternelles. spoiler: Dès le depart, le retour des humains est mal amené (ils reviennent pour se venger du héros? Tout ça pour ça?). Ensuite, "ellipse de 1 an". On est sommés d'accepter un nouvelle situation sans qu'on nous l'explique, donc il n'y a aucune tension dramatique. Ça se résume à des combats" gentils Navi courageux" vs "vilaines machines destructrices de la nature," mais on ne sait toujours pas ce qui se passe. Les héros partent ensuite dans les îles, où ils sont moyennement accueillis, avec en plus des problèmes familiaux d'un cliché! Ça fait carrément pitié... Puis ça va mieux, puis en fait non, puis en fait si, puis une gentille baleine, puis le retour des méchants, mais motivés cette fois-ci par l'appat du gain (ça sort de nulle part alors que ce serait donc ça la vraie raison du retour des humains? De la pommade anti-rides au jus de baleine? Donc pourquoi detruire les arbres? Ah oui mais en fait c'est parce que les humains veulent terraformer Pandora... Donc voilà pourquoi les humains sont revenus et détruisent tout. Oui, bof, le réalisateur ne digne pas s'appesantir beaucoup sur cette piste donc le spectateur se débrouille). Ensuite on a droit à THE bataille sur l'eau, avec hommage au Titanic. Les mechants perdent parce qu'ils sont méchants donc bêtes. Ensuite, boum, c'est la fin. Je ne sais pas si Cameron considère ce film comme une transition entre le premier et le troisième opus, mais 3h, ça fait long pour une transition. Et surtout, les pistes proposées sont si médiocrement amenées (le pouvoir de Kiri, les humains ressuscités en Na'Vi, le jus de baleine, la terraformation...) Que je suis incapable de dire de quoi parle le film. C'est un joli clip...et encore... Les navi sont plutôt moches, et leurs mouvements sont très peu gracieux: on est à la limite de l'uncanny Valley. Surtout qu'ils n'ont que des personnalités monolithiques, pas du tout attachantes, donc on se fiche un peu de ce qui leur arrive...). Les animaux sont bien faits. Ça ne suffit pas pour faire un film. Je passe sur l'idéologie indigente qui sous-tend le film (paganisme de bas étage, spiritualité neuneu, on est tous frères, la nature est belle, voilà voilà...s'il n'y a que ça, je suppose que faire un tour en forêt, ou au pire un documentaire sur la nature ferait l'affaire.
En bref, c'est 3h de pas grand-chose dans un déluge d'images tournoyantes. (J'ai d'ailleurs vu le film en 3D et ça n'en valait pas la peine: c'est très peu exploité et donc kitsch).

Déçu, le premier était vraiment une petite claque visuellement car c'était il y a 13 ans, aujourd'hui la suite est visuellement très belle mais elle n'a absolument plus rien d'extraordinaire, et même dépasser sur 2 ou 3 petites scènes.
Le gros point noir du première opus était son scénario plus que banal, du coup j'attendais vraiment que le second opus remonte le niveau et j'y croyais vraiment.
Mais non, nous en sommes loin. Le scénario est encore plus plat et plus manichéen que dans le premier épisode, nous assistons simplement à une histoire de vengeance entre deux personnes pendant trois longues heures, en plus les personnages sont plats et les méchants caricaturaux à souhait à la limite du supportable.
Dans ce film on nous prend pour des débiles, soit les gens sont gentils, soit les gens sont méchants, il n'existe aucune nuance entre les deux.
Les deux étoiles sont là pour récompenser le visuel qui est correct je le répète mais sans éclat en 2022, je n'ai pas par des mots je joue beaucoup aux jeux vidéos et franchement visuellement ça correspond à un beau jeu comment on trouve par dizaine actuellement, ce ne révolutionne plus rien même si c'est plutôt pas vilain.

Il y a tellement à dire, mais je ne sais pas si ça vaut vraiment le coup de détailler tant que ça.

Graphiquement, c'est une énorme claque. C'est magnifique et très réaliste. Sur ça, il n'y a rien à dire.
Sur la musique, c'est superbe.
Sur le scénario, c'est quasiment le même que le premier film, mais sur l'eau, à la seconde moitié du film.
J'avais l'impression de regarder un documentaire National Geographic, mais pour enfants, sur les 3/4 du film.
Avec en dehors de ça, des caricatures sur les vilains colonisateurs, un gros message écologiste et pro faune marine, qui est intéressant oui, mais peut-être trop mis en avant.
Sinon, comme beaucoup de monde dans la salle, je le suis ennuyé une bonne partie du film. Ça traîne en longueur et c'est assez prévisible dans les grandes lignes.
Autant le scénario Pocahontas du premier ne m'avait pas dérangé, autant le même dans le second film, après plus d'une décennie d'attente, j'ai trouvé ça trop dérangeant. Surtout que ça va être ça pour toute la saga.
Donc rien d'intéressant, à part l'innovation de la faune de Pandora et les superbes graphismes.

Quel film! mais quel film!
Enfin du grand cinéma!

j'ai tout adoré dans ce film, tout!
Avatar 2 continue de montrer que Cameron est encore en avance sur son temps.

tout est plus beau, plus émouvant, plus grand, plus spirituel !

laissez vous porter par le film, et son univers tellement riche et merveilleux.
mais ne vous détrompez pas! ce deuxième opus est plus travaillé que le précédent! les enjeux autour de la famille, du rapport aux êtres qui composent la nature, du rapport de la spiritualité à soi, tout est là pour nous faire réfléchir.
ce n est plus du grand spectacle, cela va bien au-delà.

vu la fin du film, j'ai hâte d'être dans 2ans pour voir comment l'histoire va continuer.

Au risque de décevoir les puristes d'Avatar et du travail de James Cameron, je n'ai pas trouvé ce 2ème opus d'Avatar intéressant, en plus d'être extrêmement long, le film est un espèce de vlog géant de l'univers d'Avatar qui étouffe l'histoire déjà plutôt très basique. De plus, et surtout, les passages du films censé être émouvant j'imagine, sont d'une extrême niaiserie à en faire grincer les dents.

Une incroyable claque visuelle, Le fil met tout le monde d'accord et redéfini un standard de qualité de l'image numérique. C'est beau partout y compris les séquences d'actions, nerveuses et très dynamiques. Le scénario est très bon pour un film de ce genre et les effets numériques sont à son service et pas l'inverse. Ce film va devenir rapidement une référence.

A en pleurer. Vu en imax 3d j'ai adoré, du début à la fin. Magnifique, tout est magnifique. Un boulot de dingue qu'on ne peut que respecter et admirer

Super méga décevant. Histoire super banale. Scénario sans imagination. Dialogues pauvres. Les gentils et les vilains clairement identifiés. Beaucoup trop de scènes de combats déjà vues et revues dans des centaines de films. Dans Avatar 1, on découvrait un univers. Là plus de découverte (les îles ne sont qu'une variante maritime de Pandora, pas un nouveau monde). Dans Avatar 1, on voyait le héros principal Jake changer, se métamorphoser, s'adapter petit à petit. Rien de tout cela dans le 2ème. Les gentils restent très gentils, et les vilains restent très vilains jusqu'au bout. Une prouesse technique de réalisation (images), mais c'est tout. En plus c'est beaucoup beaucoup trop long. J'ai regardé ma montre.

Une œuvre d art. Du vrai cinéma. Des effets spéciaux justes spectaculaires. Un film à voir impérativement au cinéma ( et en 3D)

Pas un film pour les prostates fatiguées… Un peu plus de trois heures interminables de déluge d'images dont beaucoup sont gorgées d'eau.

Les grands schtroumpfs revisités par Giacometti sont encore là et on ne voit qu'eux, à part un humain qui se fait appeler Spider (pas man), et toutes les étranges bébêtes peuplant la planète Pandora (mince, toujours pas d'Ava Gardner en vue).

La morale est toujours la même, c'est pas bien de détruire la Nature (on est tous d'accord) et la guerre non plus c'est pas bien, mais quand il faut défendre son bout de gras, sa petite famille et son territoire, on peut laisser de côté son pacifisme pour aller dégommer quelques braves soldats qui n'ont rien demandé et sont à peu près aussi efficaces que les armées de robots blancs et noirs dans Star Wars. Tiens, Star Wars… Déjà que le scénario de la saga interplanétaire en 9 chapitres n'était pas bien passionnant (à part le "je suis ton père"), on a le droit ici à une resucée à peine déguisée de l'histoire d'une gentille peuplade attaquée par de très vilains méchants qui ont des moyens énormes mais pas de cœur, et bien sûr les gentils résistent, vont résister, ont résisté, avec leur moyens. Ils sont aussi en harmonie avec les créatures animales et pourtant hyper intelligentes, et ça aide pour bouter l'envahisseur.

Tout ça est très beau, paraît-il. C'est ce qui se dit. Perso, je trouve qu'effectivement les décors sont impressionnants, une vraie campagne de pub de l'office de tourisme Pandorien, mais les Na'vi (les grands schtroumpfs) sont tout de même bien rigides. Tous goalés comme des mannequins anorexiques, manquant de chair et de grâce dans les mouvements. Seuls les visages ont de l'expression, et encore… ça reste tout de même très basique : content, hyper-content, soucieux, pas content, pas content du tout, triste, très très triste… Quand on pense que Kate Winslet et Sigourney Weaver (elle “joue” une ado !) sont cachées là-dessous, on se dit que décidément, les effets spéciaux sont (un peu) la mort du cinéma.

Mais le pire, et le plus compliqué à supporter, c'est la longueur des séquences. Tout est étiré au maximum pour bien montrer les montagnes de dollars englouties dans la production. Le suspense s'évanouit dans ces répétitions de courses poursuites, de bagarres, d'explosions… Au secours. C'est le néant de l'imaginaire.