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    Essential Killing
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    2,7
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    194 critiques spectateurs

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    septembergirl
    septembergirl

    601 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Un thriller quelque peu expérimental qui nous propose de suivre une chasse à l'homme en plein cœur de l'Afghanistan. Mis à part de jolis paysages, cette traque paraît rapidement longue, ennuyeuse et bien peu crédible. Un survival dans une nature froide et hostile, sans émotion, qui s'enferme dans un exercice de style et dans un mutisme non justifié. Une réalisation qui ne présente aucun intérêt !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 324 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Le premier quart d’heure - je ne dis pas – j’étais dedans. Mais après… quoi ? Le film se contente juste de montrer le mec galérer dans sa forêt, sans parole ni réel rebondissement, jusqu’à – attention spoiler – spoiler: mourir dans l’un des symbolismes les plus grotesques du monde
    ? C’est… tout ? Non mais c’est juste atrocement vide comme machin ! C’est du nihilisme à l’état brut ! Une énième supercherie post-moderne ! C'est vrai qu'en essayant d'élaborer des péripéties pour creuser le concept et éviter de tourner en rond, on risque de se louper, de faire quelque-chose de banal, de rentre le tout totalement artificiel. Oui, c'est vrai, c'est risqué. Mais c'est cela être artiste ! Cela s'appelle de l'audace et, effectivement, cela nécessite du talent. Poser simplement un concept et puis abandonner toute démarche créatif au bout d'un quart d'heure, c'est pour moi carrément de l'arnaque. Donc, non seulement j'ai trouvé ce film atrocement interminable, ennuyeux et surtout répétitif, mais en plus je ne peux m'empêcher de le ressentir comme une certaine forme de mépris de la part de l'auteur à l'égard de ses spectateurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 novembre 2011
    La course folle d’un homme poursuivi par des mercenaires, puis par l’armée américaine. Capturé en Afganisthan, il est transféré vers une prison secrète de la CIA en Pologne, mais réussit à s’échapper à la faveur d’un accident de la route. Dans le rude hiver polonais, comment peut-il parvenir à échapper aux escadrons de la CIA lancés à sa poursuite ?
    Ce qui frappe immédiatement dans le film de Jerzy Skolimowski, c’est son manque d’explications. Dès la première scène, on entre dans un tube ininterrompu de bruit, de fureur, de fuite, de peur, mais dans lequel le héros ne prononcera presque pas le moindre mot. En laissant à peine quelques indices pour situer le récit, mais sans expliquer les motivations ou encore donner des noms à ses personnages, le réalisateur parvient à faire passer beaucoup plus que certains films en une heure et demie. Tout le paradoxe est là : le spectateur est invité à regarder, à s’immerger, presque à courir à côté du fuyard, puisqu’il n’a pas besoin de se faire expliquer sa seule motivation : survivre. D’ailleurs, le manque de dialogues et d’interactions ne nuit pas au film, il le renforce. Il en fait un objet hypnotique, désorientant, presque abstrait, mais profond, et visuellement irréprochable. Il faut certainement de la disponibilité pour entrer dans un tel film mais la récompense est à la hauteur.

    Car avec des partis pris aussi radicaux, le film marche sans cesse sur le fil du rasoir, mais en restant toujours du bon côté, grâce à une mise en scène agile, alerte, qui utilise pleinement les paysages des deux pays. Grâce aussi à une maitrise du tempo : le film n’est pas trop long, et les flash backs juste assez courts pour avoir de l’impact sans nous faire perdre ce rythme infernal. Et surtout, l'ensemble est tenu par la grande performance de Vincent Gallo, qui fait passer toute une palette d’émotion face à la caméra, juste avec son regard.
    De plus en plus surprenant, le film se permet même des scènes totalement inattendues dans son dénouement, des séquences qui peuvent choquer, révulser, mais qui obligent chacun à se demander ce qu’il ferait dans un cas pareil. Et il faut reconnaître que la film a cette force d’oser jusqu’à la dernière image, oser ne rien dire, mais tout suggérer par l'émotion et par l'image.

    http://dh84.over-blog.com/
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    90 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2011
    Héros solitaire, luttant pour une survie illusoire et recevant sur le tard l’aide d’une muette, Mohammed est incarné par Vincent Gallo, acteur brut et physique, habité de bout en bout par le rôle. Comme ce fut le cas avec l’expérimental Gerry de Gus Van Sant (2004), nous sommes ici en face d’une expérience sensorielle ultime : Jerzy Skolimowki tire le meilleur parti des paysages envoûtants qu’il investit : désert, puis vastes forêts enneigées. Comme les dialogues sont inexistants, réduits à des bribes d’information, c’est l’utilisation des bruits et de la musique qui les supplée amplement. Malgré l’horreur insoutenable de ce qui nous est montré (meurtres de sang froid et torture), on saisit très vite que le cinéaste ne recherche pas l’effet à tout prix, ni la volonté de choquer. La question n’est donc pas de prendre parti, de ressentir une quelconque empathie avec le terroriste en fuite, mais au contraire de s’interroger au travers de son expérience limite et proprement hallucinatoire sur les frontières entre l’humain et le bestial, en explorant la résistance des capacités. Si nous pouvions craindre que le projet vire à l’exercice de style ou au brillant dispositif tournant à vide, nous sommes rassurés par l’imagination du scénario qui parvient sans cesse à relancer l’épopée et à entretenir le suspens. Loup solitaire traqué par la meute – celles des soldats, mais aussi celle des bêtes parfois – Mohammed éprouve jusqu’à la dernière extrémité son instinct de sauvegarde. C’est le tour de force du réalisateur de Travail au noir de nous embarquer aux côtés de son héros et de nous tenir constamment en haleine, faisant le pari (et le gagnant) de l’audace formelle et de la radicalité assumée, sans ostentation superflue ni parabole appuyée sur la puissance transcendante de la Nature.
    conrad7893
    conrad7893

    298 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2012
    un afghan est pris prisonnier par des soldats américains et emmené dans des camps.
    lors d'un accident de voiture, il s'enfuit.
    Là va commencer une chasse à l'homme sans fin
    il va traverser la montagne enneigée et ses instincts de survie vont se mettre en marche
    un film angoissant sans dialogue mis à part les sons radio, les quelques brides de langages de quelques personnages, des scènes assez difficiles
    une musique omniprésente, angoissante, surréaliste parfois
    des paysages de désolation
    de la belle photo
    une performance de l'acteur époustouflante mais reste un film assez spécial un peu long
    j
    on
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2011
    Médiocre film au scénario aussi débile qu'inutile.Rien n'est crédible car en 1h30 de film le personnage connait des tonnes de situations toutes aussi tirés par les cheveux les unes que les autres et ça dès le commencement de ces péripéties.Il ne lui manque que de trébucher sur une caisse remplis de ligots d'or laisser la par des extraterrestres et la panoplie aurait été complète.L'image et la mise en scène ne sont pas meilleur car rien n'est haletant,on se fout de savoir si le héros va sauver sa peau ou non,on veut juste que cette histoire débile s'arrête enfin.C'est un faux film d'action,faussement haletant qui ne tiens pas la route un seul instant.
    Marty McFlan
    Marty McFlan

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2015
    Mohammed l'Afghan est capturé par les Américains, mais il parvient à s'échapper lors d'un transfert vers une prison. S'ensuit alors une lonnnnnngue chasse à l'homme en pleine nature, où les scénaristes lui ont prévu tout un enchaînement de situations les plus improbables les unes que les autres sur des musiques encore plus improbables. Un film conceptuel, interminable OVNI cinématographique sans doute destiné à aider au diagnostic des troubles du sommeil chez les téléspectateurs.
    Claude S
    Claude S

    87 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2011
    C'est une expérience extreme, donc on adore ou on deteste. je suis parti assez vite, car le film est aussi basé sur des clichés insupportables: une conversation entre les soldats américains du départ qui les rend haissables, alors que le taliban est présenté positivement; Why not, bien sur, mais la, c'est tellement simpliste que d'emblée le film est caricatural. et que son parti prix panthesiste ensuite tombe à plat. anti rambo certes, mais aussi con que rambo que le fond.
    lilybelle91
    lilybelle91

    63 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mai 2012
    Une sorte de "En territoire ennemi" version intello...ou aucune identification n'est possible avec le personnage principale, ni aucune empathie, tant il est ignoble et cruel ! D'autre part le parti pris radical d'un survival ultra réaliste donne rapidement à l'aventure un rythme d'une lenteur qui finit par nous ennuyer totalement ! A fuir...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    Apparaissant comme une curiosité dans le paysage cinématographique, Essential Killing se veut comme sujet à la fascination. Empreint d'une prétention artistique, il permet aux spectateurs de rester en éveil sur toute la durée du film. Un éveil qui est de plus en plus malsain et qui fini donc par rendre le travail de Jerzy Skolimowski désagréable.

    Ce réalisateur est un vrai artiste, et un fin expert du cinéma, cela est une évidence. Mais quand tout ce savoir faire est mis au service d'une oeuvre qui se préoccupe seulement d'être dérangeante dans la forme, en délaissant totalement le fond, il est difficile d'être conquis. Car la lutte pour la survie qui nous est représentée à l'écran pourrait aisément être mise en relation avec la lutte du film pour exister. L'homme enchaîne les situations dégradantes, dévoilant sa chute vers le désespoir et la folie. Ces situations ne relèvent que de ses actes pour se maintenir en vie, qui sont les mêmes qui donnent une justification d'être au long-métrage.

    À défaut de se retrouver attiré par ce sadisme continu, nous pouvons toujours nous rabattre sur certaines images qui sont d'une excellence rare, ou encore apprécier le réalisme étonnant de Vincent Gallo. Mais j'ai toujours pensé qu'un film qui se détache par son originalité se doit d'entretenir un lien étroit entre sa forme et son fond, l'un justifiant l'autre de manière complémentaire. Avec Essential Killing, il n'y a tout simplement pas de fond. Pas d'histoire, pas de message, pas de sens. Les seuls éléments qui pourraient mener à des pistes d'études sont les flashbacks du personnage (critique de la religion, qui justifie tous les actes humains ? Critique de la nature humaine ?) et le rapport homme/animal (chiens, cheval) qui réduirait quelque part l'espèce humaine à un stade de sous-animal.

    Cela est peu probable et va chercher trop loin pour s'avérer ne serait-ce que compréhensible. Il faut accepter le film comme il est, un enchaînement de scènes de plus en plus insoutenables qui visent à marquer le spectateur et à le rendre mal à l'aise. Malheureusement les films qui deviennent marquants ne sont pas ceux dont la forme est dérangeante, mais dont le fond l'est. C'est ce qui fait toute la différence entre un véritable partage d'idées d'un artiste à des spectateurs, et un simple exercice de style, qui se dévoile plus ici comme une auto-satisfaction que comme un réel désir d'échange.

    On peut toujours chercher et trouver des qualités à la production de Jerzy Skolimowski, mais le fait est qu'il semble évident que ce film n'a pas être fait pour être vu, mais juste pour être fait. En plus d'être circonspect devant la forme, on le devient donc devant l'intention du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    Un film remarquable, l'humanité sans paroles, une chasse à courre absurde - tout comme la guerre - filmée admirablement
    DarioFulci
    DarioFulci

    101 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2011
    Prisonnier des américains, transporté dans une base perdue dans une forêt inconnue et hostile, il n'a d'autre choix que la survie et à tout prix. Et ? C'est tout. Rien d'autre à dire. 1h30 pour développer un seul argument (et encore, développer, le mot est fort). Une succession de scènes démonstratives donc, pour se nourrir (la scène de l'halètement est ridicule), échapper aux ennemis... Tout ça en revient à parler pour ne rien dire. Et bien évidemment, le film/auteur se prend au sérieux...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 avril 2011
    Ca part tres bien puis le film s'arrete au bout de 15 minutes. Probablement que le pret demandé par le producteur a été refusé. Reste d'interminables quarts d heures ou il ne se passe RIEN. Ca se termine en queue de mérou mais enfin... ca se termine OUF !
    Kais Hamed
    Kais Hamed

    6 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2012
    un film ennuyeux a mort, malgré un debut plutot interesssant....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 avril 2011
    une véritable escroquerie ce film...
    comment peut on mettre 3 ou 4 étoiles? il n' y a aucune finalité, on reste jusqu'à la fin pour savoir ce qu'il va arriver à cet échappé.
    ce n'est que la fuite d'un prisonnier..et que dire de l'apparition d'Emmanuelle Seigner 5 minutes à tout casser...
    comment ce film a pu captiver?

    Je pense que le cinéaste a voulu se prouver qu'il pouvait filmer la traque d'un homme, mais là c'est pathétique, une course contre la montre de l'ennui et de la résistance du spectateur à rester est enclenchée dès le début du film qui met du temps à passer le stade de l'évasion.
    It's "Essential boredon" , yes!
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