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    Essential Killing
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    194 critiques spectateurs

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    Stéphane R
    Stéphane R

    32 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Un scénario de survivalisme intéressant. Lent, silencieux ( spoiler: l'acteur principal ne prononce pas un mot pendant toute la durée du film
    ), brut (sans être franchement brutal), le film entraine le spectateur dans une sorte de contemplation interrogative de cet Afghan amoindri qui tente de survivre péniblement dans l'hiver d'un pays inconnu (Europe centrale). L'action et les paroles sont réduites au strict nécessaire et l'errance du personnage ne conduit nulle part, hors de toute logique du happy end cinématographique, spoiler: l'acteur (excellent) se vide de son sang sur un cheval blanc au milieu de nulle part, juste avant le générique
    . Une petite oeuvre qui mérite le détour.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Ceux qui s'attendent à des courses-poursuites ou à des fusillades spectaculaires peuvent passer leur chemin. Certes, Essantial Killing est une chasse à l'homme. Et quelle chasse à l'homme. Ici, l'ennemi numéro 1 pour le chassé n'est pas le chasseur, mais le chassé lui-même. Lui et ses propres limites. Il a fui l'enfer de la prison pour le supplice de l'immensité: le réalisateur nous le montre clairement dans son plan-séquence sur la forêt polonaise enneigée, effrayante de blancheur et de vide. L'homme doit survivre à la faim, au froid, au soif et à la solitude afin de préserver sa liberté. spoiler:
    Et jusqu'à la toute fin, il choisira sa liberté. Il n'y renconcera jamais. Quitte à vivre comme un bête sauvage. spoiler:

    Jerzy Skolimowski nous montre toute l'étendue de son talent, déjà éblouissant dans Deep End. Certaines scènes sont belles, d'autres magnifiques. Tantôt caméra au poing, tantôt à travers des plans larges, sa science du cadrage affleure constamment et insuffle au film son énergie si particulière.
    Vincent Gallo signe une très belle performance, quasiment sans répliques, n'usant que de ses expressions pour faire vivre son personnage torturé.
    Malheureusement le film traîne un peu en longueur, se montrant parfois plutôt répétitif dans son intrigue. Et il me manque quelque chose qui ressemblerait à de l'émotion. Je n'irais pas jusqu'à dire que le film n'a pas d'âme, ce serait contradictoire avec ce que je dis plus haut, mais plutôt que son âme ne me parle pas tant que ça. C'est tout à fait personnel. Essential Killing n'en est pas moins un très bon film: fort, beau, et ambitieux.
    clint54
    clint54

    25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2013
    Film au budget limité,mais qui ne ménage pas une certaine idée,ni poésie parfois dans cette traque. Donc un cinéma engagé,indépendant...L'idée de départ est bonne.Après c'est dans la réalisation que la crédibilité du film est négligée. Notre " Rambo Afghan " traqué,isolé et blessé réussi tout de même des miracles de survie..les bons concours de circonstances ! Mais la fin justifie t-elle donc les moyens ? film pour optimiste convaincu...les autres partez !!
    softy76
    softy76

    32 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2011
    Le scénario n'offre que peu de surprises mais l'intérêt réside essentiellement dans le jeu de l'interprète principal l'excellent vincent gallo et la mise en scène est digne d'un herzog ou d'un polanski
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    Je n'ai pas de problème avec les films dans lesquels le personnage principal ne dit pas un mot bien sûr si nous parlons de films muets ou disons de films d'art. Mais Essential Killing n'est ni l'un ni l'autre. L'histoire commence bien mais ensuite le personnage principal se retrouve sur un continent inconnu et nous y allons malheureusement tous avec lui. Il erre dans les bois à la recherche d'une échappatoire et nous aussi. Car il semble que la fin n'arrivera jamais ni pour le personnage principal ni pour nous en tant que spectateur...
    Kiwi98
    Kiwi98

    263 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Le blanc dominant les faces d’un homme volé, le rouge s’imprégnant de cette neige pétrifiante. Cet homme, muet, peut être sourd, un individu inconnu, anonyme, un film a son image, qui se voile sous l’anonymat, un film en foret, une course poursuite des plus envoutantes.

    Un homme étrange qu’est Mohammed, un être qui sous son accoutrement et ses gémissements est en réalité une belle ordure, une type méconnaissable, hideux, sans pitié, qui fait gicler le sang à son aise, qui rode dans cette foret qui semble sortie d’un autre univers, d’une dimension extérieure. Mohammed est un Christ solitaire, incompris, terrifié, terrifiant, dont les pulsions deviennent alarmantes dans son odyssée qui touche au métaphysique, qui devient une véritable aventure glaciale et languissante.

    Gris, lent, époustouflant, « Essential Killing », claque esthétique hors du commun, est aussi un survival enchainé, un ciel mort, un sol écorché, une atmosphère des plus troublantes entre la torture et les sublimes paysages hivernales au teint pale, assoiffé de beauté. Jerzy Skolimowski dotant son film d’une esthétique sans pareil, fondant son (anti)héro dans la nature à travers sa veste blanche, le filmant seul dans la neige, comme si cette dernière était un océan qui guettait une mort infâme.

    Un homme qui ne fait qu’un avec les décors, aussi muet et splendide que cet environnement désertique qui parle sans rien dire, qui se contente d’exhiber sa plastique sublime au couché du soleil. Pour en arriver à une épopée presque onirique, malheureusement qui demeure retenue par des flash back kitsch mais instaurant une réflexion presque malsaine, autant elle est aussi troublante que boiteuse.

    Immersif, interrogatif, esthétique, sanglant, contemplatif, une fresque sans réalité et sans port d’attache, un navire à flot et à sang, tuer ou être tué.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    57 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    A part le titre qui n’est pas mal, ce film n’a aucun intérêt, plombé par un premier degré outrancier, et un Vincent Gallo qui garde la même expression du début à la fin. Course poursuite irréaliste, personnages sans substance, « héros » qui n’a d’autre but que la course poursuite, et surtout qui n’est pas responsable de ses actes, puisque c’est Allah qui lui a dit de faire ça, raccourci que j’ai trouvé assez abject : ce n’est pas de sa faute, c’est un fanatique, un musulman religieux. Les gars qui le poursuivent ne valent pas mieux, ils sont assez bêtes,(surarmés et avec des chiens), pourtant ils le ratent tout le temps, même à deux mètres. Je pourrais même dire que c’est lui qui les poursuit, c’est la seule explication logique. Filmé sous tous les angles pour créer un rythme qui n’existe pas dans l’histoire, une image très banale, qui n’aide pas, la fiction n’en devient pas plus réaliste ou crédible. Petit film primé à Venise, et par la presse qui passait par là, on se demande bien pourquoi.
    Rik13
    Rik13

    22 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2012
    De beaux paysages et Vincent Gallo, acteur atypique dans le rôle d'un prisonnier Afghan capturé par les forces militaires américaines et emmené dans une prison style Guantanamo située dans un pays indéterminé d'Europe de l'Est. Durant un transfert, le prisonnier prend la fuite, profitant d'un accident du véhicule qui le transportait. Commence alors une chasse à l'homme dans le froid et la neige. Un scénario minimaliste, pratiquement aucun dialogue. Tout repose sur le jeu de Vincent Gallo en fugitif apeuré qui ne décoince pas un mot de tout le film. Lorsqu'une mise en scène atteint un tel niveau d'épure, peut-on parler encore de cinéma ? En tout cas pour ma part, je n'ai pas accroché à ce film. Un exercice de style assez vain et un brin prétentieux malgré des décors naturels superbes et un Vincent Gallo totalement investi par le rôle.
    BlueSkull
    BlueSkull

    66 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce film. D'un côté, il arrive à installer une certaine tension dans cette lutte pour la vie, quasiment sans dialogues, et cela n'est pas chose facile. Mais d'un autre, je déteste lorsqu'un film donne aussi peu d'informations, que cela soit sur le personnage ou le contexte général, bien que quelques bribes d'indices à l'aide de flashback soient parsemées. Dans l'ensemble, on se prend au jeu, même si j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs quelquefois. C'est cependant très bien filmé, avec quelques plans à la 1ère personne notamment, qui permettent de nous plonger complètement dans le personnage. Celui-ci est d'ailleurs interprété par un Vincent Gallo convaincant. Néanmoins, pour moi, ce survival n'arrive pas à capter suffisamment l'attention pour nous transporter. De plus, j'ai trouvé le final totalement gâché, on reste sur sa faim.
    VOSTTL
    VOSTTL

    97 abonnés 1 944 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2012
    J’avoue avoir été assez capté par le film même si ça commençait par tourner en rond. Il ne dure que 83 minutes, mais ça commençait à me lasser. Pourtant, les dernières minutes relançaient mon intérêt. Le parti pris du réalisateur est courageux et radical, pratiquement aucun dialogue, en tout cas rien du côté de son personnage principal, interprété par un Vincent Gallo remarquable. On suit un type traqué, dangereux, perdu dans un pays froid, inconnu, affamé et blessé. Un survival assez réaliste. Il y a des longueurs qui peuvent se comprendre et s’inscrire dans le vécu de ce personnage antipathique, et il y a ça et là des scènes captivantes comme la scène de la tétée. Toutefois, je ne partagerai pas le même enthousiasme de la presse. Je ne dois pas être suffisamment cinéphile pour en apprécier la matière. Une curiosité pour laquelle, je ne m’attarderai pas davantage. Et je ne le répéterai jamais assez : je marche à l’émotion. Là, je suis resté à distance, intrigué par l’histoire et par la réalisation que je salue... point barre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 avril 2011
    Un homme seul et traqué dans la nature pendant 1h20: on pourrait craindre un film expérimental, mais c'est un vrai film d'action qui nous est proposé: avec un suspens constant, et dont les enjeux nous sont donnés dans la forme la plus pure. Comment échapper à l'ennemi? Comment continuer d'avancer dans la nature? Comment survivre? A cela s'ajoute une mise en scène brillante, et un acteur hors du commun, délivrant une véritable performance sans s'en vanter. A voir absolument
    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    Un abysse scénaristique rarement atteint, une réalisation molle et déjà vue, un acteur insipide qui ne provoque pas l'émotion... il n'y a pas grand chose à sauver dans ce film prétentieux trop démonstratif dans sa forme et dans le fond boursouflé.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Une guerre. En Afghanistan ? Un homme seul, effrayé, mais décidé à tuer. Un taliban ? Jerzy Skolimowski, le réalisateur, ne donne pas de précisions contextuelles, mais évoque en quelques scènes sèches les pratiques barbares de l'armée US et en quelques flash-back (un peu trop ouatés et musicaux) l'endoctrinement et la folie meurtrière d'un musulman lambda. Deux monstruosités. Pas de parti pris. La suite, minimaliste, est une chasse à l'homme, du point de vue de l'homme traqué. La fuite, la survie. La peur, la souffrance. Skolimowski donne à son film une orientation déroutante, mais assez fascinante. Où se mêle action et abstraction. D'un côté, le réalisme cru, la violence, quelques scènes fulgurantes (l'attaque de la femme qui allaite, entre autres). La mise en scène tendue, très "physique", capte le danger, la douleur, avec une attention particulière aux éléments naturels, à la forêt hostile, glaciale, rugueuse. Et Vincent Gallo, dans un rôle muet, brut, donne à son personnage une incroyable intensité, de plus en plus animale. D'un autre côté, le film est sous-tendu par une veine un peu absurde et comporte aussi une dimension métaphorique, vaguement mystique, syncrétique, entre références à l'islam et au christianisme. Le personnage de Vincent Gallo, au look plus christique que jamais, effectue son chemin de croix, tout en ayant des réminiscences de son enseignement islamique et une prescience de son avenir (deux ou trois flash-forward étonnants). Au final, Essential Killing s'impose comme une expérience mystérieuse, audacieuse, radicale.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    136 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2013
    Un survival minimaliste naviguant à la lisière du fantastique certes brillant mais trop aride et tâtant beaucoup trop de l'épure. Dommage que l'intégrisme de la forme (on n'est pas loin d'un dogme) accentue l'austérité du personnage (insaisissable, ne pipant mot) achevant de faire d'Essential Killing un objet assez peu sympathique et surtout beaucoup trop symbolique. Pourtant, sur cette idée passionnante d'une "souris verte qui trempée dans l'huile finira en escargot tout chaud", je préfère par exemple la drôlerie absurde d'un After Hours, ou la puissance terriblement incarnée d'un autre ovni : Bad Boy Bubby.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 décembre 2011
    Jerzy Skolimowsky a toujours fait figure de cinéaste atypique. "Essential Killing" démontre une fois de plus que le monsieur en a encore sous la dent, en filmant le parcours de survie d'un taliban dans les neiges des pays de l'est. Scénario original plus un Vincent Gallo au sommet de sa forme, vous obtiendrez ce "survival" film qui a pour défaut de parfois laisser trop de temps mort (mais ce n'est que pour mieux apprécier la nature me direz-vous).
    Cependant, la caméra virtuose de Skolimowsky s'appuie à la fois sur cette douleur qu'éprouve le terroriste en parallèle au climat hostile qui l'entoure. La nature fait donc office d'enfer, de piège dans lequel a été attrapé le taliban. De cette façon là c'est très bien mené. Le personnage principal ne parle pas mais ses expressions de visage le font pour nous. Et comme une musique qui monte crescendo, celui qui chassait va se retrouver chassé jusqu'à trouver une aide suprenante.
    C'est avant tout là que réside la force d'"Essential Killing", cette façon de filmer la douleur, le mal de manière totalement "neutre" sans opinion puritaine comme l'on peut en trouver dans certains longs-métrages, neutralité récurente dans le cinéma de Skolimowsky.
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