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Don Keyser
73 abonnés
1 640 critiques
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1,5
Publiée le 21 juin 2011
"Essential Killing" est plutôt bien fait dans l'ensemble mais il est peu prenant, on regarde sans complétement se lasser mais on est pas non plus vraiment intéressé.
En Pologne, pays allié des USA, dans un camp CIA où on torture, un afghan s'échappe. La traque commence. Un destin parmi la violence des uns sur les autres à échelle humaine ou entre nations, comme un réflexe primal tantôt à l'état pur de survie affamée tantôt dévoyé jusqu'à l'esthétisme vulgaire du mercenariat fantasmant le GI "Rambo-isé". Dans une nature extraordinaire à couper le souffle de pureté et de beauté aussi impitoyable que n'importe quelle violence, tombeau de toutes les violences même quand on la souille, détruite. Sans morale ni théorie intellectuelle. Visuellement époustouflant. Juste une claque. Cinématographique. Simple (on ne peut pas se toucher l'égo 107 ans sur ce film en se l'appropriant). Un rappel à l'ordre qui n'implique pas d'obéir car il n'y a pas d'autre choix que de le constater. Viscéral.
Alors, alors lisons les critiques.. Hmmm ' Ce n'est pas un film. C'est une œuvre d'art.' ; euh, sans commentaire finalement, arrêtons de lire les critiques.. Ok, j'avoue, j'ai dormi, une dizaine de minutes, peut-être plus. Peut-être que dans une autre disposition mentale, j'aurais aimé ce film contemplatif, déroutant et absorbant visuellement. Mais ce jour-là, c'était en journée, j'étais d'humeur à ne pas aimer. Vincent Gallo parfait comme toujours ; que je préfère tout de même lorsqu'il a un peu plus de dialogue.. L'étoile est pour lui et pour l'image ; la brindille d'herbe qui ressort de la neige ; l'appel de la vie ; le scintillement des cristaux de neiges et les gouttelettes qui perlent sur la brindille.. Une photo, la plus belle ?
Un film ennuyeux, les scènes glauques se suivent comme dans le livre "La route" jusqu'à la saturation mais l'émotion ne passe pas. On pouvait attendre mieux de l'auteur de "Deep End".
Bon film sans plus, la fin est assez rapide. On comprend qu'il sera difficile pour lui de survivre dans un pays qu'il ne connait pas, parcourant d'immense forêts sans fin en solitaire n'hésitant pas à tuer d'autres personnes pour voler un poisson par ci, un bonnet bien chaud par là. Ici on joue beaucoup plus avec les émotions et les sentiments ressentis qu'avec les paroles car il y en a trés peu. ça avait bien démarré , mais j'ai personnellement commencé à m'ennuyer un peu au bout d'un moment. D'habitude j'aime beaucoup les films ou les gens doivent apprendre à vivre d'eux même dans la forêt ou ailleurs mais celui ci ne fait pas partie des films dont je me souviendrais longtemp.
pas besoin d'écrire un roman sur un film qui a plus de forme que de fond... il s'agit en effet d'une expérience sensorielle au pouvoir hypnotique exceptionnel. Il faut bien sur étre sensible à ce genre cinématographique, très proche d'un "Valhalla Rising", mais légèrement inférieur.
Bon Vincent Gallo en taliban s'echappant et essaie de fuir les americains ca pouvait sembler sympa, et ça aurait dut l'etre sauf que le film a une longueur: le probleme c'est qu'elle dure 1h20. Dommage, l interpretationde Gallo est bonne mais ne masque pas le profond desir de dormir devant ce film. Ouah ça faisait longtemps que je ne m etais pas autant ennuyer au cinema.
Le premier film d'action métaphysique ? En tout cas, un véritable tour de force cinématographique qui confirme le grand retour de Skolimowski, après le fascinant "Quatre nuits avec Anna". Il s'agit cette fois d'une traque impitoyable qui questionne l'humanité, à la fois sur le plan politique (Guantanamo), moral (tuer pour survivre) et existentiel (la vanité et la beauté du combat pour la vie). Tout en gardant un rythme trépidant du début à la fin, le film sait aussi se faire élégiaque et contemplatif, onirique et mental. On a ainsi l'impression de s'approcher au plus près de la nature humaine, dans son incroyable dénuement comme dans sa force profonde. Sans les moyens hollywoodiens, "Essential killing" parvient ainsi à être plus impressionnant et plus palpitant que n'importe quel blockbuster d'action. Une expérience de cinéma total, où les sensations sont poussées à l'incandescence par la force de la mise en scène et qui ouvre sur un vrai questionnement métaphysique. Brillant.
Film minimaliste s'il en est (désolé pour cette expression débile) Essential Killing est un Man vs Wild intello, pas trop laid et assez immersif, qui ne vous en apprendra cependant pas autant que le viril documentaire.
1sur5 Quasi mutique, cette fuite à travers les neiges d'un taliban n'existe que par l'action, mais quelle action ! C'est une plongée totale aux côtés d'un survivant, sans fioritures et presque sans intervention extérieure. La mise en scène est impeccable, quoique balourde lors des pics d'intensité ; mais là n'est pas le problème. Se réduisant à l'état de survival décharné tout en rejetant le moindre commentaire social ou politique, Essential Killing ne fait que reposer sur un personnage dont on ne sait ni n'a l'occasion de deviner rien. Il apparaît alors aux yeux du spectateur comme le simple pion d'une épopée terre-à-terre et sans grâce, d'une platitude narrative certes délibérée, mais éprouvante. Il n'y a aucune tension, rien qu'un chemin de croix primaire, quoique sincère (mais c'est sans doute ce qui l'entraîne vers le fond : cette complaisance affirmée pour l'errace dans un no man's land anonyme). Bien sûr, la balade est somptueuse, évidemment les paysages enchanteurs officient en tant que contre-point idéal, mais elle a le don de n'être ni intime ni spirituelle quand le contexte et les effets déployés s'y prêtent avec insistance. Il faudrait accepter de se laisser aller sans se poser de quelconques questions or, quand la matière est pauvre, c'est difficile. Quand s'ajoute à mots couverts un propos dénonciateur convenu (c'est un peu "l'homme est un loup pour l'homme" par Skolimowski), c'est à désespérer. Laissons ceux qui voudront y voir un bel essai sur la perte de repères avant la mort, ils n'ont pas tout à fait tort (question de perception). Mais c'est une course au vide à laquelle on assiste, et ce néant derrière le concept, c'est à chacun de savoir s'il veut y goûter.
Un film intéressant, pratiquement muet, mais qui manque d'élément redéclencheur dans sa seconde partie. Ce survival dans une nature froide et hostile m'a assez plu; mais finalement, me fait penser aux pompeux "Chemins de la liberté" qui finit par tourner également en rond,puisqu'aucun élément extérieur ne vient contrecarrer les projets des protagonistes.
Ce qui commence par une chasse à l'homme se termine finalement en survie, jouant principalement sur la présence de Gallo. Pas vraiment de début ni de fin donc, seuls quelques notions qui sont abordées et une intrigue tout en longueur. Bref, un film sans paroles qui fait catégorie à part et qui se laisse regarder, bien que l'ennui ne soit jamais très loin.
Au début fulgurant, Essential Killing nous rappelle les actes de torture américains, pas trop démocratiques comme le traitement qu'ils réservent à leur prisonniers politiques et enfin un héros: Hélas l'auteur axe la narration sur des clichés tragiques et n'apportant aucune nouveauté à ce qui n'est qu'un survival ramboide, le film finit dans les saint des saints du cinema, nourrissant seulement et uniquement les deux mamelles de cet Art sacré en n'ouvrant point de nouveaux champs de conscience... Bien dommage. Heureusement, l'attente interminable du spectateur n'est pas gratuite, et Skolimowski nous réserve tout de même un superbe coucher de soleil mordoré et violet. Précieux.
Un homme, dont on ne sait absolument rien, est traqué par l'armée américaine et tente de survivre dans une nature extrême et hostile. Bon...ok... Et au final, il a plus a se soucier de sa propre déshumanisation, de son retour à l'état sauvage, que de ses traqueurs. Mouais...et alors ?... Le hic c'est que Jerzy Skolimowski mène son film au paroxisme du minimalisme, un vide cinématographique totale et n'aboutissant nul part, tant sur le fond que sur la forme. C'est moche et profondément ennuyeux, voire carrément prétentieux. Bref, ce n'est vraiment pas ma came.
Un film d'une rare puissance. Une sorte de synthèse curieuse entre Gerry et Rambo (le 1er ,le seul, bien entendu) . Une vraie âpreté, pas de patos foireux , bref un survival au plus près de son sujet