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GéDéon
85 abonnés
510 critiques
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3,5
Publiée le 2 novembre 2024
Le deuxième long-métrage de Tate Taylor, réalisé en 2011, nous plonge dans le Mississippi ségrégationniste des années 1960. Une jeune femme blanche (Emma Stone) s’engage dans l’écriture d’un livre dénonçant les conditions de vie des domestiques afro-américaines. On ne peut occulter la facilité du propos contre le racisme. Malgré tout, cette lutte pour les droits civiques devient émouvante en raison du caractère vicieux des humiliations quotidiennes subies par ces employées de maison. Bref, un feel good movie pour lequel il est impossible de rester insensible.
Un film qui nous plonge dans le quotidien au travail des bonnes de familles aisées aux Etats-Unis dans les années 1960s. Une manière de voir la ségrégation dans l'espace privé, le film parlant peu de l'extrême violence que l'on connaît par ailleurs, et pourtant un racisme insidieux et omniprésent touchant ces femmes noires dans leur dignité. Si vous cherchez un film sur les horreurs de la ségrégation, le kkk, les crimes, vous n'y trouverez pas votre compte. Une perspective qui a le mérite d'offrir un point de vue peu exploré, la ségrégation quotidienne et la soumission que les bonnes s'imposaient par peur de ne pouvoir subvenir aux besoins de leur famille.
Ce film est incroyable, Bryce joue extrêmement bien le rôle de méchante, les autres actrices sont aussi merveilleuses, j'ai lâché quelques fois une larme ou deux tellement c'est bien joué, je n'attendais pas moins de ce film je vous le conseil !
J'ai été fortement ému par ce film. La puissance, l'émotion s'en dégageant est immense. Les performances d'Emma Stone (Skeeter), de Viola Davis (Aibileen), de Jessica Chastain (Celia Foote), (que j'ai d'ailleurs vraiment apprécié dans ce film), ainsi que de Bryce Dallas Howard (Hilly), sont absolument grandioses. Certaines scènes sont si touchantes, si terrible, qu'on ne peut rester de marbre. Je pense notamment à spoiler: la scène d'adieu entre Mae Mobley et Aibileen .
Film édifiant sur la ségrégation américaine dans les années soixante et en Particulier l'exploitation des "bonnes" de couleur. C'est juste et touchant. Sans doute un brin démonstratif et larmoyant, sans parler d'une mise en scène impersonnelle. C'est après tout un bon mélo qui tient ses promesses. Il est aujourd'hui impensable qu'une telle Amérique ait pu exister. Impensable? Pas sûr !
"La Couleur des sentiments" (The Help), adapté du roman de Kathryn Stockett et réalisé par Tate Taylor, nous plonge dans le Mississippi des années 1960, une époque où la ségrégation raciale était profondément ancrée dans la société américaine. Le film explore la vie des domestiques afro-américaines à travers les yeux de Skeeter, une jeune femme blanche aspirant à devenir journaliste, interprétée par Emma Stone. Viola Davis et Octavia Spencer offrent des performances remarquables, incarnant respectivement Aibileen et Minny, deux femmes de ménage qui, malgré les risques, choisissent de raconter leurs histoires.
Le film réussit à émouvoir grâce à sa distribution stellaire et à ses moments de profonde humanité. Les interactions entre les personnages sont chargées d'émotion et souvent teintées d'un humour qui adoucit les thèmes lourds abordés. Cependant, le film n'est pas sans défauts. La critique a souvent pointé du doigt sa tendance à simplifier des questions complexes, notamment en mettant l'accent sur la rédemption à travers le personnage de Skeeter plutôt que sur les luttes des femmes noires elles-mêmes. Ce choix narratif peut être vu comme une tentative d'apaiser le public plus large, mais il soulève des questions sur la représentation et l'authenticité de l'expérience noire américaine.
Techniquement, le film brille par sa direction artistique et ses costumes, qui recréent fidèlement l'époque. La musique, intégrant des classiques comme "Don't Think Twice, It's All Right" de Bob Dylan, enrichit l'atmosphère sans la dominer. La photographie de Stephen Goldblatt capture à la fois la chaleur étouffante du Sud et les nuances plus sombres des intérieurs, soulignant les divisions spatiales qui reflètent les clivages sociaux.
En dépit de ses réussites, "La Couleur des sentiments" reste une œuvre qui peut être vue comme une occasion manquée de traiter plus profondément des injustices raciales. Bien qu'il soit louable que le film ait cherché à donner une voix à ceux qui en étaient souvent privés, il est clair que la perspective adoptée peut parfois sembler réductrice, voire paternaliste. Le film navigue entre ces deux pôles, offrant à la fois un portrait émouvant et une représentation parfois controversée de la lutte pour les droits civiques.
Dans l'ensemble, "La Couleur des sentiments" est une œuvre cinématographique qui, malgré ses imperfections, contribue de manière significative à la conversation sur le racisme et l'égalité. Il reste un film important pour comprendre comment les histoires de discrimination sont racontées et reçues dans le cinéma grand public. Le film ne réussit pas toujours à éviter les écueils de la dramatisation excessive, mais il est indéniable qu'il a touché un large public et a suscité des discussions nécessaires sur des sujets toujours pertinents.
À travers des performances éblouissantes de Viola Davis, Octavia Spencer et Emma Stone, entre autres, le film explore les relations complexes entre les femmes blanches et noires dans une société profondément ségrégationniste. Chaque personnage apporte une dimension riche à l'histoire, révélant les luttes et les triomphes de leurs vies entrelacées.
Un film qui sait définitivement donner de l'émotion à son spectateur. Le sujet est touchant, nécessaire à aborder et traité d'une très bonne manière. Ici, les personnages sont développés, l'histoire a du sens, le tout s'emboîte extrêmement bien. Je ne saurais pas comment dire.. c'est ce genre de films qui nous font passer un excellent moment devant l'écran. La réalisation est excellente, on est propulsé dans l'époque de la ségrégation, pour en comprendre toute la cruauté.
J'ai adoré. On s'attache à ces servantes pas toujours respectées et à leurs vies respectives. On aime celles qui se révoltent comme celles qui se plient aux désirs de leurs maîtres. Un beau film. A ne pas rater... En vost bien sûr;)
Un très joli film scénarisé et dirigé de main de maitre par Tate Taylor. Avec "La couleur Des Sentiments", il nous propose une histoire qui vous prend aux tripes, un drame social se déroulant dans l'état des USA où la haine raciale est la plus exacerbée : le Mississippi des années 60. Le scénario adapté par Tate Taylor nous rapporte des anecdotes consternantes, des témoignages aussi émouvants que dramatiques. Les personnages du film sont très typés : à Jackson City, les hommes blancs sont machos ou alcooliques, les femmes blanches méchantes ou idiotes, et les femmes noires sont nounous ou bonne à tout faire. Un trio de rôles forts pour les trois actrices extraordinaires que sont Viola Davis dans le rôle d'Aibileen la nurse, Emma Stone dans celui de Skeeter la journaliste, et Octavia Spencer jouant Minny la cuisinière.