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Marc Bidart
8 critiques
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4,5
Publiée le 16 avril 2021
J’adore ce film. Viola Davis est IN-CROYABLE comme d’habitude et Octavia Spencer tellement bonne dans ce rôle. Jessica Chastain aussi à un rôle assez touchant et attachant. J’ai pleuré plusieurs fois et je pense que la BO y Fait quelque chose surtout Mary J Blidge à la fin. Je recommande
Quelles actrices ! Quel scénario ! Quel jeu ! Quelle vérité... Émue. J'aimerai tant que le racisme ait disparu. Solidaire. Et merci à la production pour ce film de femmes comme il est si rare d'en voir. Reconnaissante. Bravo.
J’étais réticent à voir ce film car cela profitait trop du succès de la série Mad men, et que l’héroïne bien sous tous rapport défenseur de la pauvre opprimée m’agace tant c’est irréaliste. De plus c’est un long métrage sur une époque et des personnes que je déteste le plus. Je les trouve plus déb.iles que les gueux au Moyen-Age car eux n’avaient pas accès à l’intelligence et à certaines richesses, de même que les avancées technologiques n’existaient même pas. Donc avec toutes ces facilitées il n’y a aucune excuse pour une telle bêtise et tant de méchanceté mesquine. Alors si en plus on doit se farcir des desperate housewives qui ne fou.tent rien à la maison… Cependant, le film ne repose pas que là-dessus, heureusement. Non le principal est la rédaction de ce livre sur les bonnes. Et là, bizarrement, c’est déjà beaucoup plus intéressant, comme pour montrer davantage que ce groupe d’individus (Noirs donc), valaient mieux que la plupart de ceux qui les engageaient (et je suis d’accord avec cette vision des choses). L’histoire est inhabituelle mais surtout plaisante, elle dépeint bien l’époque et ses travers sans en faire trop. Par contre, elle se perd aussi dans toutes les actions menées et le nombre de persos trop important. Le tout est montré sans trop de manichéisme, avec une musique à propos tout comme les décors, et un humour bien placé. La trame est assez classique mais plaisante, les différents caractères des personnages servent l’ensemble (et le réalisme), de bons dialogues, un très bon jeu d’acteur, surtout pour l’héroïne, un rythme lent qui se tient et pas mal de longueurs de par le fait que ça part un peu dans trop de directions. A part ça cela reste plaisant, ça amène des valeurs, mais ce ne sera pas la tasse de thé de tous, surtout pour les aficionados de l’action ou de l’Histoire.
Très belle histoire qui réveille pas mal d'émotions ou de sentiments comme le rappelle l'intitulé du film: la colère, la tristesse, la surprise ainsi que le dégoût de cette société américaine naguère dans les années 60. Une société où le racisme est encore bien présent malgré l'abolition de l'esclavage. L'intrigue est amenée avec légèreté avec une magnifique Emma Stone qui incarne la journaliste, la talentueuse Viola Davis de How to Get Away with Murder qui prend le rôle principale de narratrice et enfin Octavia Spencer, adorable dans son rôle de "bonne" révoltée. Nous y croyons tout au long, et nous souhaitons jusqu'à la fin, la justice pour ces femmes noires maltraitées par leur employeurs. Je recommande vivement.
Un de mes films préférés, qui aborde des sujets profonds (racisme, discrimination, place des femmes dans la société, ségrégation...) avec finesse, humour et subtilité sur tramz historique des États-Unis. Toujours un plaisir de découvrir Octavia Spencer dans ses rôles.
Beaucoup critiques ce film négativement, et je comprends leurs avis...toutefois pour moi, ce film reste un petit bijou d'émotions peut-être un peu rose bonbon, mais qui a l'honnêteté de mettre en valeurs la complémentarité entre les personnes, ce dont je pense être le vrai message du film. Bien plus qu'un regard sur une forme de racisme ou de supériorité. Chacun personnages s'apportent un soutient mutuelle, et ce n'est pas pour rien si le titre original du film est The Help (d'après le roman éponyme de Kathryn Stockett). Après que ce soit plus ou moins subtile ou non c'est une autre question.
Si on s'accorde sur ce point de vu, on remarque que Tate Taylor signe une fable onirique sur la complémentarité des personnes, en même temps qu'une certaine image de l'Amérique des années 60. Porter par une splendide distribution féminine : Emma Stone touchante dans se premier grand rôle, une Viola Davis plus authentique que jamais, une Bryce Dallas-Howard plus épatante que jamais dans son meilleur élément, une Jessica Chastain à la fois drôle, humaine et pleine de peps, mais surtout une Octavia Spencer juste magnifique qui n'as pas volé son oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle est l'une de nos meilleures actrices afro-américaine.
Sans oublier des costumes très beau, ou encore la partition délicate et touchante de Thomas Newmann, un des grands compositeurs américains actuelle.
Evidemment, le film est moins développé que le livre mais lui reste quand même fidèle. Contrairement au roman plus sombre, l'ambiance est ici plus légère, je n'irai pas jusqu'à dire joyeuse car les thèmes traités sont durs mais on est par moments à la frontière entre le drame et la comédie. Emma Stone interprète bien la jeune écrivaine un peu naïve, mais tous les autres rôles secondaires sont merveilleusement joués également, de Jessica Chastain à Octavia Spencer ou encore Viola Davis, les actrices collent bien au traits de caractère de leurs personnages.
Un film touchant! Exposant la haine raciale des Amériques des années sixties, Tate Taylor arrive à bouleverser le spectateur d'une jolie manière. En effet, il n'est pas question de violence à l'état pure mais plutôt psychologique. Un malaise qui perdure tout au long du film mais que le réalisateur n'a pas rendu malsain. Ici, il est question de la place de la "bonne nègre" dans les familles bourgeoises de Jacksonville. Une jolie romance lorsque les langues se délient... De très bons acteurs avec Emma Stone impliqué dans son personnage et des seconds rôles au top (Viola Davis et Octavia Spencer, qui n'aimerait pas les avoir comme assistante maternelle?)
On aurait aimé peut-être un peu plus de profondeur et moins d'Américanisme à la mode : tu es gentille, tu es intelligente, tu es importante!
Tantôt triste, tantôt drôle, ce film est un bijou. Il montre à travers de talentueuses actrices ce qu était une des plus grandes hontes de l humanité il y a encore à peine 60 ans.
Super film ! Une histoire bien ficelée qui aborde avec une certaine légèreté (sauf à la fin bien sûr) un thème encore tabou aux USA. Un bon divertissement et une grosse performance de Viola Davis et de Jessica Chastain qui sortent vraiment du lot. Emma Stone est aussi excellente mais pas autant que les 2 autres. Un film à voir
Un Grand film, parlant de grandes choses mine de rien ! Les actrices toutes convaincantes jouent dans un beau film pleins de belles valeurs. Je vous le conseille et à garder pas loin de soi quelques mouchoirs car quand même très touchant.
Des couleurs, il y en a... Celles des paysages, des maisons, des objets. Celle des personnes, de ces femmes blanches riches et installlées dans une opulence et un luxe qui les assurent de l'importance qu'elles se donnent. Celles de ces femmes noires enfermées dans un esclavage qui ne parvient pas à se cacher derrière le rituels des travaux ménagers, la belle éducation donnée aux petits blancs, les formules de politesse convenue. Des sentiments, il y en a... Des plus beaux et des plus bas. La solidarité, la dignité, des bonnes contraste avec la jalousie, la méchanceté, la vanité des maîtresses de maison. Les femmes de couleurs apparaissent profondément humaines dans les tâches de la vie quotidienne. Les femmes blanches s'agitent comme des pantins dans l'organisation de leurs "bonnes oeuvres" qui caricaturent ce que devrait être un acte de charité. Une jeune journaliste, blanche, qui ne se reconnaît pas dans la société de la petite ville où elle revient, après ses études, fière de son diplôme de journaliste et qui n'a rien de commun avec les femmes établies, met tous ses efforts pour libérer la parole de leurs domestiques noires. Cette libération se fait tout au long du film, le spectateur en est témoin, malgré les craintes, les risques, avec prudence et hésitation, avec audace et humour... Un récit de leurs histoires est publié. Sa lecture ne laisse pas indemnes les femmes blanches qui se sentaient fortes dans leur condition, leur statut, de leur tradition... Depuis ces années 60, faudra encore du temps, beaucoup d'efforts pour que le racisme faiblisse jusqu'à peut-être, un jour, disparaître...