Avis : Wonder Woman - Page 5

DC se rattrape après le raté de Suicide Squad ! Wonder Woman adopte de manière réussie un ton humoristique plus proche de Marvel en jouant sur le décalage de la princesse Diana qui découvre le monde des hommes (un peu à la manière d'un Captain America qui a du mal à s'adapter au monde moderne). Mais le film reste tout de même cohérent avec la noirceur visuelle propre aux œuvres DC et initiée par Zack Snyder, tout en s'affirmant comme œuvre à part entière en s'insérant dans la période de la Première Guerre mondiale (ce qui est rare au cinéma) avec une reconstruction réussie de la tension des champs de bataille. La magnifique Gal Gadot incarne la première super-héroïne crédible et charismatique sur grand écran et forme un bon duo avec Chris Pine. Les scènes d'action sont bien réalisées et lisibles, malgré un certain abus d'effets de ralenti. La dernière partie du film tombe cependant dans la facilité des productions super-héroïques avec un festival pyrotechnique abusant du CGI et un méchant assez ridicule. Malgré tout, ce film fait passer un bon moment et introduit le personnage de Wonder Woman comme il se doit (contrairement à Batman v Superman). Le DC Universe au cinéma a encore une chance de représenter un concurrent de taille pour Marvel, d'autant plus s'il parvient à faire de ses films des œuvres uniques et non des épisodes d'une série comme son homologue !

Pour moi rien à garder : des acteurs qui jouent mal (sauf peut-être le capitaine), un scénario idiot, un méchant avec une pilosité ridicule pour son rôle, des effets spéciaux ratés (pas tous mais quand même), des incohérences flagrantes, des histoires d'amour sorties de on ne sait où, des morts bêtes... J'attendais simplement de ce film un bon moment mais raté, je suis quand même déçu...

Film insipide et sans intérêt, bardé de tous les clichés les plus ridicules du genre. J'ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu'au générique de fin, tellement le rythme est poussif, les acteurs transparents et le switch grotesque. Heureusement, pris au dixième degré, ce film fait rire. C'est déjà ça.

Un très bon film a voir au cinémas avec de très bon acteurs : Chris Pine et Gal Gadot. Ces 2 acteurs joue a la perfection leurs personnages attachants.
Des décors sublimes et les scènes d'actions réussit, j'ai beaucoup aimé la scène quand Wonder Woman (Gal Gadot) se bat contre beaucoup d'allemands au milieu du film, c'est pour moi le meilleur moment du film avec une bonne musique d'entrée lorsque Wonder Woman passe à l'action. Il y a parfois des longueurs mais le jeu d'acteur entre Gal Gadot et Chris Pine ne nous fait pas beaucoup les ressentir malgré que le film dure 2h20. En effet, Wonder Woman (Gal Gadot) découvre le monde des humains et cela va nous amener a des scènes délirantes avec la compagnie de Steve Trévor (Chris Pine). Cela va leur créer des liens très fort.
Petit coté négatif : les méchants du film ne sont pas très intéressant et n'ont aucun charisme.
La bataille final de Wonder Woman est assez plaisante à voir malgré que j'attendais un final plus impressionnante.
Il s'agit pour moi l'un des meilleurs DC Comics mais pas meilleurs que Man Of Steel, cela nous donne envie de découvrir d'autres films DC tel que Flash ou encore Aquaman et de suivre les aventures de Wonder Woman qui est pour moi, une des meilleurs super-héros de DC Comics pour le moment.
Un film a voir absolument, riche en humour, en actions et des acteurs attachants qui nous transmettre pas mal d'émotions.

Un film qui provoque notre retour à l’enfance … Quand on est enfant, on croit aux héros ; on guette leurs exploits et on applaudit quand ils font des supers-actions qui sauvent le monde ou protègent l’humanité. Patty Jenkins a réussi ce défi et nous en donne envie. On veut alors marcher dans les rues avec les Amazones sur la partition génialissime de Rupert Gregson-Williams.

Imaginée dans les années 40, le personnage de Wonder Woman est une icône. Les Amazones, souvent évoquées, sont rarement aussi bien mises en action que chez Jenkins : ce sont des femmes puissantes et sexy. Ici, la question de féminisme ne se pose pas car leur force est juste une évidence. De plus, il n’y a même pas d’agressivité envers les hommes.

Dès le départ, le film cherche à se distinguer des imparfaits précédents films DC en prenant le risque de l’origin-story et du scénario narratif classique. Mais ça marche !

Patty Jenkins réalise le film. Mais on ne peut s’empêcher de penser à Zack Snyder qui en a eu l’idée. On retrouve ce même côté esthétique, notamment lors des scènes de combat. La première bataille entre les Amazones et leurs envahisseurs est juste magnifiquement réalisée. On ne peut s’empêcher de penser au "300" de ce dernier, tant les décors, les personnages et leurs actions sont mis en valeurs. Egalement, l’usage à juste dose de la slow-motion amplifie l’omniprésence du réalisateur de Man of Steel.
La différence entre le "Wonder Woman" de Jenkins et les derniers films de son producteur est sans doute la force du scénario, écrit par Allan Heinberg.

Pour réussir l’adaptation, il fallait l’actrice capable de porter la légende. Il n’y a pas à dire : Gal Gadot l’incarne à la perfection. Elle est devenue Wonder Woman comme Robert Downey Jr. est devenu Iron Man.
A ses côtés, ses partenaires masculins ne sont pas tous au même niveau. Chris Pine exploite bien son potentiel comique, Ewen Bremner reste dans le registre du gentil looser de "Trainspotting". Le petit bémol vient de David Thewlis : l’ex-Lupin d’"Harry Potter" apporte une légère surprise au film mais ne convainc pas. Faute peut-être à un personnage trop mis au second plan dans la première partie et qui surgit d’on ne sait où dans la seconde moitié.

Ce premier film de super-héroïne DC est un vrai bonheur ! Et j’espère que la "Justice League" de Snyder sera à la hauteur, car, après les erreurs scénaristiques de "Batman vs Superman" ou l’erreur tout court de "Suicide Squad", "Wonder Woman" est une véritable surprise.

Premier film sur une super héroïne, DC Comics apporte un nouveau souffle pour les longs métrages de super héros. L'œuvre de Patty Jekkins a ses codes et ne s'en cache pas. Féministe, lumineux, et pleins d'espoir, on retrouve enfin un film DC qui respecte son univers, et c'est sans côté par son merveilleux duo Gal Gadot et Chris Pine en tête d'affiche.

Loin d'un blockbuster bourrin à pleins d'effet visuel (MAN OF STEEL) et d'un film super héroïque qui se veut tout aussi sombre (BATMAN V SUPERMAN), WONDER WOMAN propose autre chose. S'éloignant de l'héritage donné par les BATMAN de Christopher Nolan, le film ce centre avant tout dans un univers mythologique. Themyscira, L'ile des Amazones, sert d'ouverture au film où l'on suit l'enfance jusqu'au passage à l'âge adulte de la princesse DIANA, fille Hippolyte et nièce d'Antiope. Dès son plus jeune âge, ses objectifs sont clairs, devenir une combattante. L'arrivé de Steve Trevor dans cet espace paradisiaque représentait une excellente opportunité. Parti tous deux en Europe pour mettre un terme à la Première Guerre Mondiale, les deux personnages deviennent très vite complice. Et ça marche à merveille. Les dialogues sont de toute bonté, parfaitement écrit et font des échanges entre les deux personnages, de moments savoureux pour le spectateur. Passant par des vannes sur le sexisme ("l'esclavage concernant le travail de secrétaire") est purement judicieuse. Et tout ça, sans en faire trop. Ici, contrairement à une WONDER WOMAN expérimenté et traversant les époques dans BATMAN V SUPERMAN, on retrouve une DIANA naïf et sans connaissance du monde des hommes. Cette innocence sert parfaitement au récit et offre des moments situations comique savoureuses. Le film dispose d'un équilibre parfaitement maîtrisé entre les scènes de dialogue et d'action. Il est tout de même regrettable de voir ce que Patty Jekkins mettait parfaitement en place durant plus 1h30 finit par être bousiller par un troisième acte beaucoup moins réussi. Le film retombe dans les travers des précédents opus de DC Comics, une surabondance d’effet spéciaux qui explose dans tous les sens et des dialogues peu prenant. L'œuvre de Patty Jekkins reste tout de même de loin le meilleur DC de ce nouvel univers partagé. La WARNER est sûr la bonne voie. Espérons que Justice League propose lui aussi ce message d'espoir qui représente parfaitement le monde du comics-book et ne vienne pas tout gâché.

MEILLEUR FILM D'ACTION DE L'ANNEE.

Enfin une femme qui dégomme des méchants et c'est jouissif ! Il était nécessaire que les petites filles et les femmes soient représentées à l'écran par une figure forte, aimante et courageuse. Gal Gadot est majestueuse. On sent les mois d'entraînement pour atteindre cette forme physique. Elle est crédible et donne juste ce qu'il faut en évitant ainsi de tomber dans les écueils des films de superhéros. Le duo Gal Gadot/ Chris Pine fonctionne à merveille. Ils sont drôles et touchants. On doit saluer aussi Robin Wright, Connie Nielsen, Elena Anaya, Ewen Bremmer et Saïd Taghmaoui qui sont d'excellents second rôles.

Bravo à Patty Jenkins, le film mérite son succès au Box-Office !

De l'action du début à la fin, une histoire passionnante et un changement de temps bien fait (présent/passé/présent)

WONDER WOMAN

Un mix entre "300" et "Il faut sauver le soldat Ryan".

Diana, princesse des amazones, grandit sur l'île paradisiaque de Themyscira. Après l'arrivée d'un mystérieux inconnu, cette dernière se voit contrainte de quitter son havre de paix pour rejoindre le monde des hommes. Au côté du Captain Steve Trevor, elle se retrouve plonger en pleine période de la Grande Guerre. Porteuse de paix, elle découvre sous son regard naïf que le monde dans lequel elle vit est cruel et sombre. Equipée de son bouclier, de son épée et de son lasso de la vérité, elle devra affronter un adversaire tapis dans l'ombre, son plus grand ennemi.

Pourquoi Wonder Woman est pour moi le meilleur film de super-héro(ïne)s?

1/ Parce qu'on l'attendait depuis longtemps... Après des années tractations et un casting allant de Sandra Bullock à Megan Fox, le film sur la grande guerrière amazone sort enfin et c'est la sublime Gal Gadot qui est choisie (film boycotté au Liban notamment à cause de son actrice principale et de ses origines).

2/ Parce que c'est une femme forte... Il s'agit de la plus connue des super-héroïnes de comics. Dans le monde très machiste des super-héros, sa création par DC Comics a pour but de promouvoir le féminisme et l'émancipation des femmes. Enfin une héroïne a la hauteur de ses homologues masculins. Pour précision, il s'agit seulement du deuxième fillm de "super-héros" mettant à l'honneur une femme (après le décevant Electra de Marvel).

3/ Parce qu'elle permet de relancer la franchise DC... Après un décevant Batman v Superman, Wonder Woman réussit à redorer le blason du DC Universe. D'ailleurs, l'élément le plus intéressant de l'Aube de la Justice, c'est elle.

4/ Parce que l'histoire est géniale... Dans le film, on revient sur les origines de Diana (Prince), son enfance, son entraînement au côté de ses soeurs amazones, son look moderne et guerrière, son regard naïf et candide sur le monde des "hommes", ses magnifiques scènes de combat (sur les plages de Themyscira aux fronts de la 1ère guerre mondiale), sa découverte de l'amour, ses passages émouvants, ses moments drôles... jusqu'à la découverte de ses pouvoirs extraordinaires.

5/ Parce que c'est Wonder Woman... Tout simplement!!!

Nous vivons une époque formidable. La logique d'aseptisation des films à grand spectacle est arrivée au bout du formatage complet de produits sans auteur et sans saveur. Alors qu'on allait voir un blockbuster héroïque signé Sam Raimi, Tim Burton ou Christopher Nolan, aujourd'hui le spectateur va voir un « Marvel » ou un « DC » démoulé précipitamment par une écurie. D'ailleurs, en dehors de toute considération d'écriture et de direction artistique qui lui échappent pour l'essentiel, peut-on voir encore « un auteur » derrière un film dont le contrôle sur la table de montage excède rarement 40% du produit fini diffusé en salles ? (et encore, sur un produit « low cost » cf. Fabrice du Welz) Dans ces conditions, y a t-il quelque chose à singulariser sur le plan des choix de direction cinématographique entre des films comme Man of steel, Batman vs Superman, Wonder Woman voire même Warcraft ? Hormis les intrépides joueurs et fans de super héros, y a t-il des cinéphiles capables de déceler quelque chose de Duncan Jones, Patty Jenkins voire même de Zack Snyder dans chacun de ces films ? Cette logique de standardisation est parvenue à son aboutissement : même identité visuelle (photographie bleue-orange, texture numérique dure et grasse), même écriture de l'action (ralentis à outrances, plans iconiques répétés et contre productifs), même score musical pachydermique stabylotant toutes les émotions de « l'écran »... Dans ces conditions, comment peut-on déceler voire même reprocher l'inexistence d'un auteur ? Le cinéma d'action n'a jamais été aussi peu inscrit dans la physique et même parmi les hommes. Il n'y a plus de matière perceptible (CGI et fonds verts sur 90% du film), plus de profondeur dans l'image (le modelé propre au travail photo et lumière à la prise de vue des films plus anciens), plus de sensibilité à la gestion de la physique du monde environnant. Tout est parfaitement lisse, fluide dans l'interaction entre les « hommes » et leur réalité augmentée . On se déplace, construit et détruit si facilement que cette aisance contribue au caractère expéditif de l'intensité supposée d'une scène, et nuit à la dramatisation d'un plan et de son action considérée comme déterminante. Dans ce cinéma translucide et reproductible à l'infini, Wonder Woman est simplement composée de la même recette idiote appliquée inlassablement. Le conditionnement d'un Big Mac servi toujours à l’identique, le spectateur n'attendant rien d'autre que le même burger servi de la même façon quelles que soient les circonstances. Pas même que l'on connaît vraiment l'auteur de la recette d'un burger servi dans une chaîne de fast food, Patty Jenkins n'a aucune raison d'exister dans ce modèle de création. Dans cette conception désincarnée, y aura t-il encore des acteurs en mouvement lorsqu'une IA modélisée sera capable de simuler les faciès ultra expressifs et les dialogues ultra savants de Gal Gadot ou Chris Pine ? Ces studios traditionnels peuvent craindre en effet les nouvelles plateformes de financement et de diffusion (Netflix, Apple, amazon). Dans ces conditions, ils peuvent mourir et avec eux, leurs 50 futurs DC, Marvel, Star Wars ou Alien. La nature a horreur du vide, et ça tombe bien, les cinéphiles aussi.

Bien que traînant en longueur dans son dernier quart et survolant assez grossièrement ses références mythologiques et de guerre, Wonder Woman arrive à être un film de super-héros très modernement humaniste et féministe. Une belle réussite du genre.

Wonder woman est une sacrée surprise. Le film est excellent, bien réalisé, et possède un scénario bien pensé.. Bref c'est un des meilleurs films de super héros de ces dernières années

DC Comics semble avoir compris ce qu'il fallait faire pour se rapprocher de Marvel son son concurrent. Enfin, il y a des touches d'humour dans le film. L'histoire est intéressante, la mise en scène efficace malgré quelques longueurs par moment. Le casting est sympathique que ce soit l'héroïne principale mais aussi l'acteur second rôle. En tout cas, DC Comics semble remonter le cours du temps et suivre enfin le bon chemin.

Le poids sur les épaules de Wonder Woman était pluriel : redorer le blason de l'univers cinématographique DC écrasé dès sa naissance par la critique, et surtout tenir la promesse d'une super-héroïne immuable contre son statut éphémère dans un tel spectacle à gros budget... Même s'il souffre de passer avec le Captain America de Joe Johnston, écho de l'origin-story d'une icône sur fond old-school, le film ne cède jamais et installe avec une terrible efficacité l'Amazone Diana, qui s'impose à ce jour comme la figure la plus forte de la future Justice League.

Le spectre ringard de Xena la Guerrière s’immisce dans notre esprit quand démarre ce récit des origines, mais Patty Jenkins montre dès les premières secondes qu'elle prend l'affaire très au sérieux et annihile tous nos aprioris. En nous faisant rencontrer l'héroïne haute comme trois pommes, assoiffée d'aventures et de conquêtes, l'identification est fulgurante, bercée dans ce monde des Amazones à la direction artistique chatoyante. Assumant de mettre dans les mêmes rangs le péplum et la fantasy, ces terres hors de notre portée nous guident dans un premier acte qui se révèle épique sans aucune difficulté.

La plongée brutale dans la Première Guerre du monde des Hommes offre alors un contraste assez astucieux par le prisme de notre héroïne à l'âme pure qui n'a connu que son peuple féminin. Entre une soif communicative de péripéties et une innocence touchante, Diana Prince invoque ainsi les principales touches d'humour du film, assez efficaces et jamais invasives, qui amènent un grisant sous-texte féministe. Dommage de finalement constater que le principal protagoniste masculin Steve Trevor (Chris Pine), joue un rôle si significatif dans le récit, celui qui amène l'intrigue à l'héroïne, et qui sera en fin de compte le moteur imposant de son évolution.

Jouant sans cesse entre le décalage et le sublime de la figure de Diana, Patty Jenkins travaille sans démesure à tailler l'icône qui s'en retrouve alors renforcée. L'exemple le plus fort demeure sans conteste la séquence de la traversée du No Man's Land, qui prend au premier degré le nom du champ de bataille pour faire exploser les enjeux, le symbole et la silhouette de la super-héroïne. Cette force inhérente fait presque oublier le caractère très impersonnel des scènes d'action du film, qui n'use que de ralentis grossiers et du thème entendu dans Batman V Superman pour se faire valoir.

Mais c'est finalement le dernier acte qui fait le plus de mal au film, qui s'échine à offrir de la destruction massive en abandonnant vulgairement ses divers protagonistes (notamment la prometteuse docteure Poison et l'image forte de son visage de cire). Ce qui profite à une révélation sans aucune surprise et un duel de titans qui sonne un peu creux. Dommage de lâcher le lest si proche de la fin, embrumé par le carcan traditionnel du genre : déchaîner le spectacle et faire passer le message avec de gros sabots. Le démontre la seule vraie fulgurance dramatique de ce climax, un échange entre Diana et Steve qui sera répétée deux fois, l'une sans entendre les mots prononcés, l'autre révélant le dialogue, "éclairant" le spectateur alors que le premier parti-pris était d'une intensité rare.

Wonder Woman a peut-être moins d'identité que l'on ne souhaitait, mais ses talons d'Achille n'ont jamais raison sa totale efficacité. Le film parvient à insuffler dans l'écurie DC une aventure plus pure et limpide où l'importance de l'icône a définitivement raison de l'action éthérée, où derrière le nemesis de la guerre et l'apocalypse numérique se révèle la foi et l'amour du Wo-Man's Land. Dans le monde étriqué du grand spectacle, c'est une bien belle victoire.

Patty Jenkins qui se fait bien discrète trop souvent, sort du silence pour nous offrir un DC avec tout ce qu'il faut pour combler son spectateur. Si le point de départ apparait quelque peu kitsch tout en nous offrant de bien belles images, la suite est tout à fait délicieuse, c'est dû en grande partie à la sublime et charismatique Gal Gadot qui semble faite pour ce rôle, sa préparation et son implication n'en donnent que plus de poids à son interprétation, par ailleurs le reste du casting est également très bon et notamment Chris Pine qui semble s'améliorer à chacune de ses sorties. Un bémol tout de même sur ce point avec le méchant, pas mauvais en soi mais pas vraiment calibré pour ce genre de rôle non plus. La réalisatrice intègre en revanche parfaitement une dose d'humour bienvenue malgré un univers, DC oblige, finalement assez sombre, elle fait en tout cas la part belle à son héroïne à grands coups de sublimes effets spéciaux et en maniant habilement la caméra. Les scènes d'action sont épiques et dressent le poil pour la plupart et puis ça fait tout de même un bien fou d'avoir enfin en haut de l'affiche un personnage profondément humaniste ! Une très belle surprise en somme, hâte de découvrir la suite ...