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    Le Havre
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    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 janvier 2012
    "Le Havre" avait me semble-t-il, tout pour me plaire... C'est au final une mauvaise surprise, une déception sans nom ! Ce genre de conte n'a rien d'émouvant tant l'histoire est écrite à l'avance ! D'emblée, on s'attend forcément à ces situations convenues et bien trop naïves pour qu'on puisse y croire. De plus, cette étonnante théâtralisation de la mise en scène nous prive de toute passion, de toute fougue, de toute énergie qu'on aurait pu espérer voir émerger dans cette histoire au lieu de cette platitude creuse, ennuyeuse et prétentieuse ! Tout est lissé, les images, les visages, la ville, avec bien sûr une très belle lumière, de très beaux plans mais à quoi bon ? Pourquoi cette fausse idée de la misère ? Pourquoi tout édulcorer ainsi ? Pourquoi enjoliver, magnifier cette histoire à ce point ? Rien ne dépasse ! Tout est gommé ! Tout sonne faux ! Mais par contre, quels clichés que ces personnages en détresse devant leur verre ou trainant en robe de chambre dans la rue ? Au lieu justement de les grandir ! Que ces idées reçues ont la vie dure ! Certes, et j'y viens tout de même, il reste de très beaux moments, de très beaux regards qui par ci, par là, soudain nous illuminent mais qui sont trop vite et trop souvent noyés pour nous embarquer dans un véritable conte enchanteur ! Il y manque probablement la part de vérité, cette triste et sordide vérité qui touche et que connait réellement le monde des sans-papiers pour être véritablement ému !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2015
    C’est mon premier film d’Aki Kaurismaki et, en toute honnêteté, je pense que ce sera certainement mon dernier… Alors attention, je n’entends pas vomir ce film sous prétexte qu’il ne rentre pas dans le moule classique qu’on voit partout. Loin de moi l’idée : bien au contraire. Moi le premier, j’adore quand on sort des sentiers battus. Seulement voilà, quand on nous invite sur un autre sentier pendant une heure et demie, ce qui serait chouette, c’est d’aller un peu plus loin que les premiers mètres. Parce que oui, cette introduction très énigmatique et minimaliste, multipliant les anachronismes et les contre-pieds, m’avait clairement séduit au début… Oui, mais seulement au début… Parce que bon, une fois dix minutes passées, tout ce que Kaurismaki avait à nous proposer, il l’a déjà mis sur le tapis (le parallèle entre la situation sociale de la France d’hier et d’aujourd’hui ; le parallèle entre la chasse aux clandestins et la chasse aux Juifs et surtout, le parallèle entre le cinéma d’hier et celui d’aujourd’hui). Faute d’avoir du neuf à proposer, ne reste du coup pour tout le reste du film que la longue application d’une démarche qui tourne en rond, tirant le fil conducteur d’une intrigue bien famélique, et face auxquelles le parti-pris formel se transforme progressivement en lourdeur qui empêche au spectateur de s’impliquer totalement dans l’histoire. Parce que bon, cette direction d’acteurs qui rappelle les vieux films théâtraux d’autrefois, ça passe pour André Wilms, mais c’est quand même une sacrée plaie pour tous les autres membres du casting (mention spéciale d’ailleurs pour l’actrice finlandaise Kati Outinen qui, s’efforçant de bien articuler une langue qu’elle ne comprend pas, devient aussi convaincante dans son rôle qu’une horloge parlante). Bon alors OK, c’était audacieux, et tout le monde saura apprécier les multiples clins d’œil nostalgiques fait au cinéma et aux périodes d’autrefois. Mais bon, un décor ne fait pas un film. Enfin si, la preuve avec ce « Havre »… Un décor peut suffire à certains et tant mieux : ils apprécieront surement ce film. Moi, je fais partie des gens qui considèrent qu’un beau décor n’empêche pas une belle intrigue, une belle réflexion, un beau propos, une belle dynamique… Or oui, au milieu de tout ce qui se fait autour en termes de cinéma, pour moi, ce film « Le Havre », c’est une vraie purge…
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    Quand Aki Kaurismäki décide de tourner son dernier film en France et qui plus est en français (c’est la première fois qu’il tourne dans la langue de Molière et il n’avait plus réalisé dans l’hexagone depuis La Vie de bohême - 1991), cela mérite le coup d’œil, mais hélas, on déchante très rapidement et ce, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Que lui reproche t-on ? Enormément de choses, à commencer par l’absence de direction artistique, à moins que ce soit volontaire, dans ce cas là, il aurait mieux valu nous avertir afin que l’on s’y prépare car à voir des acteurs tels que André Wilms, Jean-Pierre Darroussin ou encore Kati Outinen jouer aussi mal, interpréter voir réciter leur texte sans aucune once de sentiment voir de conviction, on frise l’aberration. Pas à un seul instant on a l’impression qu’ils se sentent concernés, les dialogues sonnent faux, ça tombe constamment à plat, c’est vide, il n’y a aucune substance, aucune émotion, c’est réellement le néant. Ensuite, le réalisateur décide de jouer sur la non-temporalité (à savoir que le film se déroule à notre époque, mais les décors, les costumes, les intérieurs et les voitures, reflètent constamment les années 70, il y a de quoi déstabiliser). Ensuite, il y a un énorme manque d’originalité concernant son scénario, car rappelons-nous, il y a, à peine deux ans, nous avions déjà eu droit à Welcome (2009) de Philippe Lioret, où un immigré kurde qui cherchait à se rendre en Angleterre trouvait de l’aide par le biais d’un habitant de Calais. Sous prétexte que son action se situe au Havre, Aki Kaurismäki se contente d’un simple collé, ajoutant ici et là du superflu et un trop plein de bons sentiments qui finissent par en devenir écœurant.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    154 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    Très délicat pour moi de faire cette critique, normalement j'apprécie ces films poétiques, surannés, entre "la fée" les Deschiens et Eric Rohmer j'aimerais tant encourager ce cinéma là, mais je n'ai pas accroché, rien à faire, c'est long, c'est mou, c'est laborieux, c'est fatiguant, malgré une belle photo, un travail intéressant des looks, des décors.
    Le film n'est pas venu me chercher, les personnages ne sont pas venus me prendre, je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Est-ce ma faute ou celle du film ? J'aurais aimé être emporté dans cet univers mais ça n'a pas fonctionné. Quelque chose ne fonctionne pas. J'en sors donc frustré et déçu.
    Akamaru
    Akamaru

    3 090 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Désolé,mais le cinéma d'Ari Kaurismaki,même éperdument humaniste et généreux,ne me fait pas vibrer.Là où il parle d'irréalisme poétique,je ne vois que raideurs et théâtralité.Là où il convoques les fantômes de Marcel Carné ou Jacques Tati,je ne vois qu'un hommage à la nostalgie maladroite et suspecte,surlignée par des airs d'accordéon.Les incompréhensions sont légions."Le Havre",est certes un rejeton plus accessible,une sorte de "Welcome" auteuriste.Il met parfaitement la cité portuaire en valeur(une cité décidément ultra-cinégénique).André Wilms est formidable de pugnacité rentrée,en cireur de chaussures digne et débrouillard.Le ravissement vaut aussi pour Kati Outinen,une fidèle de Kaurismaki et pour Jean-Pierre Darroussin,délectable avec son imper de détective des années 60.Kaurismaki fait aussi l'léoge de la solidarité spontanée,sans calcul.C'est évident,il est plus à l'aise dans le conte poétique que dans la fable sociale(ici sur des sans-papiers gabonnais,et des laissers pour compte).Malheureusement,tout cela ne me parle pas,la direction choisie étant trop statique et pré-fabriquée.
    Alfredibut
    Alfredibut

    21 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un des films les plus ennuyeux et mal fait que j'ai pu voir. On voit rarement des gens sortir de la salle au ciné, c'est pourtant ce qui s'est passé ici à de nombreuses reprises. Le jeu d'acteur est mauvais, le scénario simplissime et condescendant. J'ai tout de même bien aimé les vues de la ville du Havre. A éviter sauf si vous êtes un lecteur assidu de Télérama.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2012
    Kaurismäki fait un film social,dans le genre je lui préfère Jean pierre Mocky.Vu que le havre a la même lumiere,la même direction d'acteur,la même façon de jouer,les mêmes décors gris,les mêmes acteurs amateurs.Enfin bref c'est du Mocky en moins original et moins bon,mais Kaurismäki est adulé par la critique alors que les films de Mocky passent inaperçu aux yeux de la critique.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2013
    Après avoir lu des critiques presse très positives, je me suis lancé dans ce film qui ne m'inspirait que moyennement.
    Le film est trop mou, trop lent pour moi. Les acteurs sont bons mais c'est la manière dont est réalisé le film qui ne passe pas.
    Même si c'est intéressant, j'avais cette envie de fermer les yeux pour faire une sieste.
    Au final, film moyen pour moi.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2015
    Une fable qui aurait pu tellement être plus touchante! Pourtant le réalisateur préfère créer une certaine distance avec son spectateur en utilisant un style théâtrale et froid qui crée une rupture avec l'histoire du long métrage! Une rupture qui apparaît comme peu légitime, et qui est difficile à interpréter! Ainsi les acteurs sont blasés, nonchalants, inexpressif, et donnent meme parfois l'impression d'être incompétent! Pourtant Daroussin dégage une classe folle en policier affûté de son long blouson noir qui rappelle les flics de l'âge d'or des années 70. La réalisation se trouve quelque part entre un Kechich et un Godard!
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Cette fable à vocation humaniste sonne faux d'un bout à l'autre. Hélas les pauvres sont rarement solidaires des plus pauvres qu'eux, du moins dans la situation actuelle, et les commissaires de police qui protègent les immigrés clandestins sont encore moins nombreux que ceux qui protégeaient les Juifs sous Vichy, même si les risques sont moindres. Les dialogues sont ampoulés, prétentieux et souvent prononcés sur un ton monocorde par des acteurs qui donnent l'impression de réciter. Les références aux mélos des années trente sombrent souvent dans le ridicule. L'engouement des critiques pour la "poésie" du cinéma de aki kaurismaki relèvent à mon avis du pur snobisme. On n'y croit pas, ça traîne et parfois on s'ennuie ferme. Les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un bon cinéma. Si vous vous intéressez au sort des Sans-papiers, allez plutôt voir Illégal de Olivier Masset-Depasse ou Its a free world de Ken Loach...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 août 2012
    Scénario assez banal, acteur pas fameux. Le film se tasse, on compte les minutes. Pas de surprise, pas d'action.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Carlos Gardel, Little Bob arraché des oubliettes sur scène, une robe empaquetée avec méthode, des petits bouquets d'amoureux appliqué, Monet de la police judiciaire ou le taxi 403, Laika, le fantôme canin revenu de l'espace, on n'en finirait pas d'énumérer les petits charmes du Havre façon Aki Kaurismäki... Un défilé de tableaux savamment cadrés pour filmer la débrouille des pauvres qui pensent encore. Et pourtant les intervenants, qu'on sent pleins d'estime mutuelle, affichent la rudesse du nord. On jurerait le cinéma d'avant (Chaplin, Bresson, Tati, peut-être même Lubitsch pour la malice de fond). L'univers du réalisateur se partage immédiatement dans cette histoire. Les personnages se toisent bien franchement dans un langage productif tout en collant à leur fonction (la cafetière qui sert et ressert à boire tout en conversant...), hommage aux petits métiers où on se cause d'égal à égal, loin du Cac 40. Ces braves gens veulent continuer à vivre en composant, là où ils sont, au même titre que les déplacés d'Afrique découverts dans leurs containers souhaitent trouver un havre de paix. La légèreté ambiante ne peut faire oublier qu'il s'agit une fois encore de l'Immigration. Réduite officiellement aux chiffres chaque année en France et ailleurs aussi, de plus en plus. Et qui n'empêche pas les déplacements massifs de personnes souvent sous la menace des armes... La bonne nouvelle est que ce phénomène de société qui taraude les consciences remplit les salles de cinéma !
    6nematod
    6nematod

    12 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Peu conventionnel et pétri de lenteurs. Et du coup ennuyeux.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un conte social et solidaire dans le style typique de Kaurismaki :son sens du burlesque, son goût pour l'absurde, son regard poétique. Avec une profonde humanité. Mais loin d'être son meilleur film.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Lourdement bombardée pendant le Second conflit mondial (ainsi plus de 12.000 immeubles détruits, le port totalement rasé en septembre 1944) la ville du Havre a donc dû être en grande partie reconstruite après-guerre. La scène de ce premier film en français de Kaurismäki est en septembre 2009, au moment de l'évacuation de la "jungle" à Calais (actualités télévisées), l'euro circule, mais c'est à peu près tout ce qui date ce curieux film qu'est "Le Havre" - pour le reste, on pourrait se croire au moment où l'on rebâtit la ville, ou même avant-guerre, car l'histoire se situe dans un quartier ouvrier misérable, étrangement vieillot, et éclairé par une solidarité fort peu contemporaine entre habitants aux "gueules" attachantes. Les personnages sont très travaillés, mis en scène de manière singulière, décalée - effet entretenu par une diction affectée, fort peu naturelle (seul le policier Monet - Jean-Pierre Darroussin, et le docteur Becker - Pierre Etaix, tous deux étrangers à ce microcosme d'ailleurs, échappent à ce parti pris théâtral de nature à rebuter plus d'un spectateur) ; c'est une sorte de fable que l'on nous raconte, où il est question de sauver Idrissa, un jeune clandestin, mais aussi d'amitié, d'amour (menacé par la maladie de l'épouse, puis renaissant, entre Marcel, écrivain raté devenu cireur de chaussures - sic - sérieusement alcoolisé, mais toujours extraordinairement digne et Arletty - hommage appuyé et nostalgique aux "Enfants du Paradis" : l'excellent André Wilms, déjà distribué à plusieurs reprises par Kaurismäki et la Finlandaise Kati Outinen, interprète fétiche de son compatriote), d'humanité et de poésie. Style inclassable et dépaysement garanti.
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