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    Le Havre
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    yannick R.
    yannick R.

    107 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Le Havre est une comédie bizarrement drôle, amère et décalée. Le décor comme les personnage sont choisis avec des dialogues singuliers...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 novembre 2012
    un superbe épisode des contes et légendes de l'occident repu...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Bien , mais un peu lent.
    Je comprends que ça peu ne pas plaire...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2012
    En ce moment, le passé est de retour.
    Du moins au cinéma.
    Après la nostalgie muette de The Artist*, Le Havre étale les couleurs fanées des années 6o' sur une vraie pellicule argentique pleine de rayures, nuances fragiles aussi reposantes qu'une nef romane à la voute de laquelle s'accrochent quelques fragments de peinture à la chaux, semblables aux malicieux sourires qu'un clown désespéré adresse aux illusions perdues de notre humanité d'antan.
    Ames sensibles abstenez-vous ou votez Le Pen car ce film est raciste. Pas trop, juste un peu, juste ce qu'il faut pour rester humain et garder sa dignité.
    Comme le titre l'indique faussement, c'est l'histoire d'une cancéreuse yougoslave. Ou finlandaise. Enfin d'un de ces pays qui n'existent que pour embêter la Russie.
    Elle retrouve Pierre Etaix à l'hôpital après l'avoir quitté 50 ans plus tôt, Soupirant sur un quai de gare.
    L'histoire s'arrête là, au bout d'un quart d'heure, car on n'a pas le droit de filmer dans les hôpitaux, sauf pour tuer le temps, qui est l'ennemi de la maladie sans laquelle les médecins ne pourraient s'amuser. De toute façon, le héros a été assassiné dès la première séquence, si vite que la caméra n'a pu le suivre et qu'il trépasse hors cadre ce qui est très frustrant et laisse espérer un rebondissement qui ne viendra pas. Dès lors, pourquoi s'ennuyer ?
    S'ensuit un docu-fiction cynique et enjoué sur les divertissements pervers du troisième âge au purgatoire des années qui s'arrêtent de compter. Dans ce véritable havre de paix (d'où le titre, l'action se déroulant en fait à Novossibirsk ; la preuve, il n'y a ni chat ni crème à fouetter contrairement à la Normandie), ces vieux indécis hésitent en permanence entre le paradis et l'enfer, la collaboration ou la résistance, vivre ou mourir mais peu importe, ils sont les seuls que ça amuse. Les autres sont partis.
    En effet, depuis qu'on y a reconstruit la gare en style post-germanique, Le Havre meurt et ne se rend pas à l'évidence de la modernité. Le temps s'y est arrêté et ne passe plus, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes de cette ville, brillamment illustré par l'usage systématique des plans fixes sur les regards immobiles et perdus des protagonistes.
    Une bande de retraités, qui devaient déjà l'être sous Pompidou, s'évertue à rendre chèvres une chienne et un gamin en les obligeant à jouer à cache-cache dans les lieux les plus improbables. L'enfant est noir, ce qui de nos jours est une performance, d'autant plus qu'il a passé la douane et l'église sans se faire tirer. La chienne est rousse, comme Lassie mais avec moins de mordant.
    Elle cherche désespérément le mioche, passé tel Moïse du berceau familial (un container, nous sommes en Sibérie) à l'eau glacé de l'Ob, puis au cagibi. Les potaches sénescentes le dissimulent tour à tour dans une armoire (facile!), dans un hôpital (tricheurs, c'est interdit aux animaux comme aux caméras !), l'arrière-cour d'une boulangerie, la boîte à cirage du mari de la cancéreuse et finalement dans une cale de chalutier humide, étouffante et qui sent l'Angleterre.
    Les vieux continuent de soigner leur ostéoporose au calva d'os, le gamin pleure et la chienne fait une dépression.
    Là, le film devient insoutenable de cruauté et d'invraisemblance. C'est une honte de traiter ainsi les animaux. La torture psychologique n'a pas été inventée pour les chiens, mais uniquement pour les humains et à la rigueur les réfugiés. C'est en effet pour eux un moyen pratique et économique de se faire psychanalyser à l’œil.
    Heureusement un esprit sain, (ou vice versa, on ne sait jamais avec ces gens-là) veille sur la communauté. Délaissant un instant l'amusante lecture de Géhanix chez les Gaulois**, il souffle à l'oreille de la police quelle infamie se perpétue dans la vieille ville. Souffler n'est pas jouer et le commissaire le prend au sérieux.
    Brave homme quoique français, le poulet prend la chienne sous son aile et la débarrasse de son addiction au petit noir grâce à la thérapie dite « de la demande d'asile » dont l'efficacité n'est plus à démontrer depuis que le Dr. Hortefax l'a testé pour vous car il le vaut bien.
    [...] La suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    une histoire actuelle filmée comme un film des années 40. volontairement éloigné du réel, on pense presque à une bande dessinée. les textes sont épurés, le ton est maniéré ce qui donne un effet burlesque. Je n'affectionne pas vraiment la façon de filmer d'Aki Kaurismäki. Si on enlève la manière originale de filmer, l'histoire est sommes toute simplette.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Ce qui pose problème dans Le Havre ce n'est pas tant cette forme has been ou cette direction d'acteurs spéciale, mais c'est surtout son propos. On nous parle de solidarité française, un immigré gabonais étant recueilli par un pauvre vieux sans le sou et protégé par tout un village ou presque. On nous montre comment ces monsieur et madame tout le monde peuvent, ensemble, faire des choses exceptionnelles, en l'occurrence changer la vie d'Idrissa. Mais cette débauche de bons sentiments et d'hymne au peuple français semblent être enfermés dans une coquille vide qui nous laisse de marbre, avec la désagréable impression d'être pris pour un con.

    Les seuls passages sympathiques sont les quelques pointes d'humour, plusieurs répliques étant vraiment très drôles. Mais c'est à peu près tout. Tout ce qui relève du contexte de l'histoire, de son évolution, de ses diverses étapes, c'est vraiment plat, sans fond, avec un discours politique qui a autant d'impact que celui d'Avatar, c'est dire. Qui plus est la réalisation est éreintée, complètement dépassée et presque embarrassante par moments. On ne sent pas de conviction, tout est tellement convenu et sans saveurs que l'histoire n'a finalement aucune âme. À la manière de sa photographie, le film est poussiéreux, et à aucun moment le réalisateur ne frotte pour enlever la poussière. C'est un sujet d'amour au peuple français et à la solidarité mais on ne sens aucune passion jaillir sur l'écran, juste un ensemble de scènes qui ont de moins en moins d'utilités et qui semblent juste remplir des blancs par d'autres blancs.

    Et si ça ne suffisait pas le petit Idrissa est clairement brandit comme un objet. C'est un meuble qu'on traîne de voisin en voisin comme un trophée qui symboliserait notre bonne conscience collective. C'est donc une forme presque contradictoire qui se mêle au discours puisque le film s'intéresse davantage au sentiment d'auto-satisfaction des habitants qu'au sentiment de liberté pour le jeune immigré. Quelque chose de très égotique en somme, le gabonais se transformant en faire-valoir de la bonne mentalité. Quant aux expressions artistiques elles deviennent si grossières qu'elles paraissent tout à fait superficielles, avec les « méchants » français qui sont toujours en hors-champ, parce que Kaurismäki ne veut pas les montrer, non, il veut les écarter de sa vision du monde – le meurtre, le voisin, le préfet –. Une vision qui en devient donc unilatérale, tout à fait cliché et sans réelle réflexion ; le genre de discours qu'on accepterait volontiers dans un film d'animation mais qui devient indigeste dans un film d'auteur.

    Pourtant les acteurs, malgré leurs tons décalés, sont tous plus ou moins convaincants, mais difficile pour eux de tirer ce film vers le haut puisqu'il ne cesse de se mettre lui-même des bâtons dans les roues. Je pense que j'ai rarement été autant sidéré que devant le concert de Little Bob ; je pensais avoir eu ma dose avec Carrey Mulligan dans Shame, mais là Roberto Piazza bat tous les records. Deux minutes de sourire pour 1h30 de néant cinématographique, c'est ce qui vaut un 2 et une sacrée envie de se tirer une balle dans la tête. On est en 2012, merde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Un film magnifique qu'il faut aborder comme une expression qui vient à la fois du conte et du théâtre sans surtout chercher le vraisemblable. Tout est inventé et tout est juste. On en sort plus confiant dans l'humanité. Tout est travaillé dans le détail et tout a du sens. La victoire de la solidarité sur la violence sans simplisme. Par les temps qui courent, ça fait vraiment du bien
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 janvier 2012
    quand un vision poetique et surranee rencontre une realite crue cela donne un conte optimiste dans une realite insupportable. bravo et merci
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Une déception... J'avais beaucoup aimé son "Homme sans passé" mais là on est sur un film trop mitigé. Sa qualité d'auteur lui confère un statut qui le place d'emblée dans une sorte d'imunité mais force est de constater que son film est d'un ennui profond (je me suis assoupi ! chose très rare). D'abord il faut dire que Kaurismaki ne connait absolument pas la Police ; un commissaire seul et sur le terrain c'est de la SF, tout comme un CRS qui tirerait sur un sans-papier mineur... Oui à l'humour (la scène en est dénuée) non à la caricature facile et dangereuse. Cependant le cinéaste reste un original dont les films ne ressemblent à aucun autre. Poésie et surréalisme sont les maitres mots avec des acteurs investis et en symbiose parfaite avec leur réalisateur. Il est dommage que la démagogie outrancière et le rythme trop lancinant finissent par nous lasser. Bon point pour avoir su rendre Le Havre (ville hideuse en réalité) une ville intriguante, voir envoûtante. Des qualités intrinsèques au style Kaurismaki mais bancal sur le fond.
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Bizarrement je n’avais jamais vu aucun film d’Aki Kaurismäki. Je crois que cela ne m’avait jamais fait envie. Pour une première je suis assez satisfait. Ce n’était pas gagné. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans et à me faire au jeu des acteurs. Il faut aussi s’habituer à l’ambiance, au ton et à la poésie si particuliers. Une fois tout cela assimiler on finit par être touché et ressentir une belle émotion. Le tout a un côté très suranné alors que cela parle de problèmes très actuels. On a l’impression d’être dans les années 50 ou 60 mais l’action se déroule bien de nos jours. Les acteurs sont formidables...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    Acidus
    Acidus

    726 abonnés 3 714 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2015
    "Le Havre" est un long métrage raté sur tout la ligne. Triste constat pour une histoire dont le fond est beau et humain même si cela sent le déjà-vu. Les points négatifs viennent de toutes les directions; d'une mauvaise réalisation, au scénario bourré de clichés en passant par les interprétations catastrophiques des acteurs. Entre les dialogues récités et les passages surjoués, il n'y pas de place pour l'émotion qui demeure froide alors que le sujet présageait l'inverse. Un zéro pointé.
    Cinephille
    Cinephille

    157 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    J'ai apprécié un film clairement politique, et très "matter of fact" sans aucun pathos, ("pleurer ne sert à rien" comme dit le flic joué par Daroussin). Les personnages sont évidemment attachants, et Kaurismaki a aussi le mérite de montrer que les choses ne sont pas binaires et qu'un flic peut être un très bon enquêteur mais aussi quelqu'un qui n'admet ni ne favorise la chasse aux immigrés. Il fait également une ode aux vieux couples et à l'amour qui dure. La mise en scène est sobre et sert bien le propos. L'esthétique années 60 n'est pas ma tasse de thé et je ne vois pas bien ce qu'elle apporte au film, mais peu importe, ça n'est pas gênant.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    114 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    Un drame social de plus d’Aki Kaurismaki qui traite intelligemment de l’immigration clandestine en se penchant positivement sur une belle histoire d’entraide. Au lieu de nous montrer la détresse et toue l’horreure de ces situations insoutenables, il préfère nous montrer qu’il faut avoir du cœur, c’est un peu du moralisme à la Kurosawa mais il est loin d’en avoir la même portée dans cette œuvre ci. J’avais beaucoup aimé « L’homme sans passé », je me suis pas mal ennuyé dans « Le havre ». Même si l’histoire nous touche et que l’interprétation française est très bonne, je trouve moins d’idées dans la mise en scène qui reste très plate. Sympathique et un sourire à l’apparition de Little Bob dans un film mais ça ne vole pas plus haut…
    DarioFulci
    DarioFulci

    105 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2012
    C'est l'histoire de gens simples qui ne cherchent pas à comprendre lorsqu'il s'agit d'aider autrui. Ce qui doit être fait est fait. Kaurismäki pose sa caméra dans une ville portuaire française et filme avec une sincérité désarmante cette histoire justement humaine. Il n'est jamais meilleur lorsqu'il raconte une histoire de petites gens avec sa poésie habituelle. On pense au cinéma de Chaplin pour le simplicité des sentiments évoqués. Une simplicité qui n'a rien de péjorative, bien au contraire. Son histoire vise juste et frappe fort, directement au cœur. Tant de justesse qui évite toute naïveté, tout mélodrame facile, préférant la sincérité de l'âme et la richesse des gens bons. Simplement beau.
    gabdias
    gabdias

    86 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Aki Kaurismäki offre un film aussi surprenant qu'inattendu, avec des personnages aussi naïfs que brillants, des situations poétiques et absurdes. C'est volontairement poussé à l'extrême dans les dialogues, les anachronismes entre les 70's et aujourd'hui, les décors de théâtre mais restent l'humanisme et l'engagement politique. Un film qui mérite d'être vu.
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