Bien parti au départ pour être une suite indigne : Dialogues barbants, parfois interminables (et à la limite du surjoué), scénario trop peu intéressant et énigmatique comparé aux mystères du premier film, scènes inégales (tantôt amusantes, tantôt proches du raté), effets de style de caméra qui ne procurent pas toujours un effet positif, invraisemblances parfois remarquables ... Pourtant Guy Ritchie a gardé le meilleur pour la fin, avec entre autres une course poursuite forestière simplement démentielle et jubilatoire, et un face-à-face final qui pétrifie d'admiration (Le nouveau méchant a de la gueule). Finalement, ça a suffi pour que je ressorte comblé de la salle, malgré la première heure qui était assez foirée ; au final il faut quand même aimer la mise en scène vivace et parfois un peu abusive de Ritchie, et si c'est le cas vous allez quand même passer de bons moments : Les ralentis sont savoureux. Divertissement assez inégal dont les derniers trois quarts d'heure arrivent à majorer dans l'impression finale ; grosso modo ça vaudra jamais le premier film à bien des égards (Méchant, énigmes, effet de surprise) et ça peut même s'avérer répétitif par moment (les mécanismes de la déduction de Sherlock à la limite de l'impossible), mais les quelques bonnes idées et la prestance suffisante des deux acteurs principaux justifient la place de cinoche. J'applaudis encore la scène de la forêt qui va en offusquer certains, en abasourdir d'autres.
Même réalisateur, même duo d'acteurs : ces nouvelles aventures de Sherlock Holmes avaient a priori de quoi séduire. Pourtant, il y a un petit quelque chose qui coince. Oh ce n'est pas bien grave, d'autant que Guy Ritchie a eu la main un peu moins lourde en ce qui concerne les ralentis et accélérés (je dis bien un peu), mais cela nous empêche d'être totalement satisfait. Cela est sans doute dû au scénario, souvent alambiqué et que nous renonçons à comprendre entièrement, mais surtout à la relation Holmes - Watson, moins piquante que dans le premier volet. Certes quelques répliques sont sympas et le duo Robert Downey Jr. - Jude Law fonctionne toujours, mais l'effet de surprise est un peu passé, comme si nous étions parfois dans une redite plutôt moins bien. Reste que si le film est parfois bordélique et manque de fluidité, il reste à un niveau correct. On a beau trouver discutable ce qu'à pu faire Ritchie des romans d'Arthur Conan Doyle, reconnaissons que ça a la pêche, offre des scènes d'action dignes de ce nom, et surtout des personnages secondaires à la hauteur. La sublime Kelly Reilly est de retour, tandis que la pétillante Rachel McAdams fait une apparition remarquée, mais ce sont bien les nouveaux venus qui font la meilleure impression : Noomi Rapace est une tzigane savoureuse, Stephen Fry compose un Mycroft Holmes homosexuel réjouissant, tandis que Jared Harris est un Professeur Moriarty de haute volée. Comme quoi, il n'y a pas à dire : quand les méchants sont réussis, c'est tout de suite beaucoup plus facile. Déjà que Mark Strong en Lord Blackwood était excellent dans l'épisode précédent, l'ennemi officiel de Holmes l'est encore plus ici, et son opposition tout en classe avec ce dernier est d'ailleurs un moment passionnant. Inégal donc, sans doute en-dessous de ce qu'on pouvait espérer, « Sherlock Holmes : Jeux d'ombres » reste donc un divertissement de bonne facture, même s'il vaut en définitive surtout pour ses seconds rôles et son humour.
Pendant la première demi-heure, j'ai cru voir dans ce "Jeu d'ombres" un copier-coller du "Sherlock Holmes" premier du nom. Certes, les lieux et les situations ne sont pas les mêmes, mais bon, au final le film repose sur cette même ambiance grisatre de la Belle époque, ainsi que sur les scènes de tatanes nerveuses et gaudrioleries de l'ami Robert Downey. J'avoue d'ailleurs qu'au début, j'ai même crains le rejet par effet d'accumulation. Cependant, il n'en fut rien car - je pense qu'on se doit bien de lui concéder cela à l'ami Guy Richie - même sans fond il peut emporter la mise par son envie et son dynamisme. Je trouve même que ce second volet des aventures du célèbre détective est mieux maîtrisé dans son aspect azimuté. Certes, c'est toujours aussi nerveux et speedé, mais un peu moins épileptique. En plus, je trouve qu'ici Richie va même jusqu'à tourner ses effets de réalisation en dérision, et j'avoue que ça ne m'a pas fait pas de mal de constater qu'encore aujourd'hui un film grand spectacle sait encore ne pas trop se prendre au sérieux comme c'est le cas ici. D'ailleurs, à ce titre, Downey Jr. et Jude Law sont totalement dans le ton : très complices à l'écran, ils se lâchent facilement mais sans jamais perdre le contrôle. Tant mieux, parce que finalement, ça a l'air d’être la philosophie du film. Richie se lâche dans beaucoup de trips steam-punk sans rentrer dans l'invraisemblable ; il joue avec l'Histoire et les décors mais en en respectant la logique ; et surtout il déploie une réelle inventivité dans ses effets visuels, mais en veillant bien à se renouveler en permanence et cela dans un souci exacerbé de respect du rythme. Alors après, on pourra toujours rester un peu dubitatif face à ce que l'ami Richie a fait de cette figure emblématique qu'est Sherlock Holmes, mais bon... Après tout, c'est aussi respecter la légende que de se la réapproprier et de l'enrichir par son propre univers. Donc, après tout, pourquoi pas... Certes on pourrait résumer le film à un vaste exercice de style, mais le fond « Sherlock » permet de faire passer la pilule. Le plaisir était simple mais au final il était quand même là. En cette période de vache maigre je ne me plains donc pas et je dis merci...
C'est reparti ! Le duo, qui fonctionnait à merveille dans "Sherlock Holmes", formé par Robert Downey Jr. et Jude Law, reprend service dans "Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres". Mais pourtant ce coup-ci le scénario est bien moins intéressant car le suspens n'est presque pas présent du fait d'un mystère qui ne tient pas la route. Les décors, qui respectent parfaitement le contexte historique, sont tout simplement merveilleux et splendides. Robert Downey Jr. alias Sherlock Holmes met tout son talent humoristique et sa paye, il est fortement aidé par son acolyte Jude Law alias le docteur Watson. "Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombre" est pourtant beaucoup moins sombre que l'épisode précédent ce qui enlève du charme à ce second opus, la présence d'action se fait aussi plus discrète. Trois scènes restent dans les mémoires et forment l'atout du film : la scène où Sherlock se travesti dans le train, la scène de course-poursuite avec les allemands dans la forêt et enfin la superbe dernière scène où Sherlock ajoute un "?" au "The End". "Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombre" est certainement moins bon que son prédécesseur, il n'empêche qu'on a toujours le même plaisir à regarder ce second opus.
Après avoir sérieusement dépoussiérer le mythe, Guy Ritchie nous livre la suite des aventures de son "Sherlock Holmes" en conservant un ton diaboliquement moderne mais en oubliant également de se renouveler. Ce "Jeux d’ombres" reprend en effet les mêmes ficelles que son illustre prédécesseur de façon parfois un peu pesantes (le goût du détective pour les déguisements, les déductions sous formes de flash-backs, les combats pensés au ralenti…) et la BO d’Hans Zimmer est bien moins prenante (même le thème principal parait plus mou). On regrette également quelques maladresses (la mort mal exploitée d’Irene Adler, le Russe yamakasi, la quasi-absence de Lestrade…) et la volonté farouche du réalisateur d’enfoncer le clou de l’ambiguïté de la relation entre Holmes et Watson (plus gay friendly que jamais) au détriment de l’enquête. D’ailleurs, on peut difficilement parler d’une enquête puisqu’il n’ait jamais fait mystère de l’identité du grand méchant de l’histoire, le Professeur James Moriarty (Jared Harris, détestable à souhait), ou de ses acolytes. Et même si les fans de l’univers de Conan Doyle (dont je fais partie) seront ravis de l’introduction du Napoléon du Crime (déjà présent de manière fantomatique dans l’opus précédent), j’aurai aimé que le scénario soit plus riche en mystères et de rebondissements. Cette suite est-elle pour autant ratée ? Bien sûr que non ! Car, outre une cohérence de ton et de forme avec son prédécesseur qui ne pouvait qu’être bénéfique (humour omniprésent, rythme incessant, dialogues très réussis…) et le retour de l’exceptionnel duo formé par Robert Downey Jr et Jude Law, "Sherlock Holmes - Jeux d’ombres" surprend par sa fidélité inattendue aux romans de Conan Doyle et nous réserve quelques séquences époustouflantes (l’attaque du train, l’affrontement dans l’usine d’armes, la fuite dans la forêt…). Quant aux nouvelles têtes, Noomi Rapace campe une gitane tout à fait convaincante (à défaut d’être vraiment utile à l’intrigue) et Stephen Fry apporte toute sa bonhomie au personnage de Mycroft Holmes. Ainsi, bien qu’étant incontestablement inférieur au premier opus (définitivement indépassable, ne serait-ce que parce qu’il a pris tout le monde de court), cette suite reste un grand spectacle divertissant qui prouve qu’il est possible de s’attaquer aux grands classiques de la littérature sans pour autant faire dans le surannée.
Un deuxième volet dans lequel l'effet de surprise ne joue malheureusement plus. Guy Richie nous présente pourtant un film soigné, avec ses ingrédients phares ; un Sherlock Holmes déjanté, un rythme soutenu et de l'humour. Mais, le scénario est inintéressant, l'histoire n'en finit pas et s'embrouille, le film nous parait alors très long ! Une réalisation qui est bien loin d'égaler le premier épisode !
Bonne suite, aussi enjouée que son aîné, dans laquelle on sent que Guy Ritchie a eu les moyens (surtout financier) pour se faire plaisir et par extension nous faire plaisir à nous spectateur.
Mon avis avait déjà été fort mitigé pour le premier film, mais il l’est encore plus ici. Certes, j’ai ri pendant le film mais je trouve le personnage trop loufoque. Techniquement il y a des passages super bien fait, les ralentis/accélérés lors des scènes de combats sont toujours incroyables mais en même temps il y en a trop sur une courte période et très peu sur d’autres ce qui rend le film assez inégal … Robert Downey Jr. joue sans contexte son rôle à la perfection mais je trouve que l’intringue n’est pas assez poussée et ne laisse pas part à des suppositions possibles.
Suite du 1er film, celui-ci se révèle moins surprenant forcément mais toujours très plaisant à voir. On suivra l'enquête de Sherlock Holmes pour tenter de contrecarrer les plans de James Moriarty célèbre gangster et ennemi juré du détective. Bref : à voir !
Un bon film dans la lignée du premier opus, avec les même ingrédients. On retrouve avec plaisir Holmes et son incontournable Watson. La réalisation est soignée et l'ambiance fin de siècle toujours aussi palpable. Cependant, le premier volume était mieux réussi, plus énigmatique et moins prévisible. Un film à voir néanmoins.
Sherlock Holmes fait partie des personnages les plus connus de la planète . L interprétation de Robert Downey Jr est impeccable , et tout ceci est accompagné d une histoire énigmatique comme son prédecesseur .
L'effet de surprise en moins, "Jeu d'ombres" fait presque aussi bien que le premier avec un Rober Downey Jr. et un Jude Law encore plus à l'aise dans leurs rôles. Le rythme est toujours aussi soutenu, les dialogues toujours aussi percutants et la même attention est apportée à chaque détail : ce qui fait que Sherlock Holmes est Holmes. Bref un film efficace où l'on ne s'ennuie pas un instant.
Je n'ai vu que cet é réécriture est divertissante un peu encombrée des poncifs actuels qui feront vieillir cette version ( Accélérations de vitesse, scènes sanguinolentes etc...) on passe un bon moment de divertissement