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Malevolent Reviews
1 006 abonnés
3 207 critiques
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3,5
Publiée le 28 avril 2013
Après un premier long-métrage revigorant pour le célèbre détective, revoici notre intrépide Sherlock Holmes dans une nouvelle aventure inédite (ou presque) où, accompagné de son fidèle Watson, il va devoir contrecarrer les plans de son plus grand ennemi : le Professeur Moriarty. Déjà introduit (tapis dans l'ombre) dans le précédent volet, nous le découvrons aujourd'hui sous les traits de l'excellent mais méconnu Jared Harris (Resident Evil 2, L'étrange histoire de Benjamin Button...) qui interprète alors un effrayant et sournois ennemi pour nos deux héros. Nous retrouvons également au casting Kelly Reilly et Rachel McAdams bien que le rôle de celle-ci, au même titre qu'Eddie Marsan, Geraldine James et William Houston, ne soient limités qu'au stade d'apparitions. Le personnage féminin obligatoire d'irene Adler est donc remplacé par celui de Simza, une gitane dont le frère serait apparemment mêlé à une série d'attentats perpétrés par Moriarty. Et c'est la star de la trilogie Millénium Noomi Rapace qui l'interprète avec une certaine réussite bien que son rôle ne soit pas assez étoffé. Se joint également de façon sporadique au trio le nouveau venu Mycroft Holmes, frère dandy de Sherlock, incarné par le flegmatique Stephen Fry. Un rôle sur mesure qui lui va comme un gant. Si l'intrigue de ce second opus est plutôt classique et moins surprenante que son prédécesseur, la mise en scène de Guy Ritchie est toujours aussi époustouflante, le réalisateur anglais nous reproposant des séquences en slow-motion à faire briller les mirettes (comprenant les habituels combats réfléchis à l'avance et une magnifique échappée en forêt où balles et boulets de canon explosent arbres et terre). Nouveaux décors européens, nouveaux personnages, même format et surtout même cocktail action/mystère/humour sont donc au rendez-vous pour une séquelle moins réussie mais néanmoins agréable qui fait de Sherlock Holmes 2 une suite tout à fait honorable.
Guy Ritchie met à nouveau en scène le mythique Sherlock Holmes et son alter ego et biographe, le Dr John Watson, dans un survitaminé « Jeu d’ombres ». Ses scénaristes ont réécrit à leur façon l’affrontement magistral entre Holmes et Moriarty (nous sommes bien en 1891, mais le récit, tout en respectant les contraintes de la véracité historique, louche ostensiblement du côté de franchises contemporaines – la plongée fatale dans les chutes suisses de Reichenbach en point d’orgue se produisant par exemple à l’issue d’un sommet de crise aux accents quasi « bondiens »). Certains esprits chagrins dénoncent la réappropriation musclée, l’esthétique iconoclaste, entre BD et jeux vidéo, ont du mal à admettre Watson sous les traits de Jude Law, et plus encore le longiligne Holmes incarné par un Robert Downey Jr plutôt petit, mais on pourra leur répondre que le côté bohême, voire excentrique, du détective créé par Conan Doyle est au contraire représenté avec panache par l’acteur américain, que, même réinventés, sont bien à l’appel les Mycroft (l’aîné de Sherlock, pensionnaire du « Diogenes Club » et rouage important du Foreign Office – étonnant Stephen Fry), Mrs Hudson, Mary Watson, le colonel Moran (exécuteur des basses œuvres de Moriarty), Irene Adler ou l’inspecteur Lestrade (ces deux derniers réduits cependant ici à la figuration, au contraire du premier volet de ce « Sherlock Holmes » new look) et que Law /Watson a une claudication à géométrie variable, ce qui pourrait être un clin d’œil aux contradictions que l’on trouve sous la plume de Conan Doyle qui tantôt parle pour cet ancien médecin militaire blessé en Afghanistan d’une blessure à la jambe ayant entraîné une boiterie, et tantôt d’une au bras ! Ritchie et ses scénaristes ne trahissent pas la tradition holmésienne, mais s’inscrivent simplement dans une postérité florissante (Holmes est un des personnages les plus repris à l’écrit, et on compte plus de 200 adaptations à l’écran de ses aventures !), pour un résultat plutôt finalement respectueux de l’esprit (sinon bien sûr de la lettre – encore que.. voir plus haut), même si (glorieusement) dopé aux effets spéciaux. On regrettera simplement la répétition de l’effet visuel consistant à montrer en accéléré les étapes du raisonnement de ce génie de la déduction ( assurément "élémentaire" - dans le sens de peu subtil - "mon cher Watson" !), et de même, le recours systématique à l’accélération (et/ou au ralenti) pour la plupart des scènes d’action - redondant. Un pastiche, plus qu’une adaptation ? En tout cas plus de deux heures de spectacle trépidant.
On prend les mêmes et on recommence ! Ce deuxième opus sera très similaire au premier en regroupant logiquement les mêmes qualités et en y ajoutant plus de spectaculaire au risque d'être plus "cheap" (le train). L'identité britannique et de Guy Ritchie ont toujours leur charme fou avec un dynamisme maitrisé, une belle photographie, un excellent thème musical (très lyrique, reflétant bien la personnalité complexe de Holmes) et une accumulation de péripéties originales. L'humour est donc toujours au rendez-vous avec ce casting prestigieux dont la nouvelle et sublime Noomi Rapace, étonnante en gitane. Le méconnu et talentueux Jared Harris interprète lui efficacement un méchant de caractère. Quant à nos deux indissociables, leur relation évolue dans la droite logique du premier. Ils forment vraiment un duo complice. Ils portent un scénario pas toujours facile à saisir (quelques faiblesses dans la construction) mais non dénué de sens. On aime ainsi l'interpolation des évènements dans le contexte historique. Dommage que la toute dernière scène soit de trop !
Avec Sherlock Holmes, Guy Ritchie s'était fendu d'une version pour le moins originale et décalée, mais surtout fort divertissante ; de plus, la menace faisant planer l'illustre Moriarty achevait de donner à une éventuelle suite un parfum franchement séduisant, aussi ce Jeu d'ombres forçait mon intérêt. Et, ma foi, on tient là un second volet dans la même veine que son aîné, à ceci près qu'il exacerbe de façon palpable les spécificités qui en faisant un Sherlock Holmes résolument plus moderne : la BO est encore plus survoltée mais foutrement savoureuse, la part d'humour est notamment toujours aussi prépondérante, le célèbre détective ne lésinant pas sur ce plan (Robert Downey Jr. excelle dans ce registre), la trame offre moult rebondissements et surtout un dénouement calibré sur mesure (on y reviendra), tandis que côté réalisation on retrouve ce penchant avéré pour les ralentis en tous genres ; sur ce dernier point, leur utilisation varie en terme d'efficacité, le long-métrage nous offrant tantôt une belle inventivité avec les analyses rapides de Holmes (résultat final différent de celui escompté, pour un rendu amusant), tantôt un effet too much trop prononcé à mon goût (la joute pensive finale l'est quelque peu, mais je songe avant tout à la "fusillade" à travers bois). Une première nuance en somme, mais Jeu d'ombres constitue en tous points un divertissement de bonne facture, savamment rythmé et porté par un duo principal toujours aussi plaisant, au gré de prestations dans le même ton de Downey Jr. et Law ; le casting n'est d'ailleurs pas en reste, à l'image d'un Jared Harris excellent en Moriarty, qui s'avère être par la même occasion un antagoniste aussi redoutable que savoureux (on saluera au passage les sympathiques Stephen Fry et Paul Anderson (III)). Seul bémol : Noomi Rapace ; son personnage n'est clairement pas indispensable en soi, et marque bien moins que la charmante Irène Adler spoiler: (le traitement de sa mort laisse cependant à désirer) . Autrement, le visuel est la hauteur des ambitions de ce Sherlock Holmes, l'intrigue ne se limitant pas seulement à Londres ou par extension à l'Angleterre, ce qui se traduit par un sans-faute en terme de reconstitution (décors et costumes au top) et un semblant de diversité attrayant. Malheureusement, l'ambition arboré par la trame de Jeu d'ombres le rend un poil trop grandiloquent, ceci couplé à des ficelles scénaristiques versant dans la facilité ; je fais d'ailleurs référence au dénouement calibré sur mesure, dans le sens où celui-ci n'est qu'à moitié surprenant, l'ensemble de la narration et le mystère entourant Moriarty s'inscrivant dans un axe de pur divertissement, dont la clé peu paraître aussi recherchée que facile en elle-même. M'enfin, rien de bien dramatique tant l'on prend bon plaisir à suivre les tribulations de Holmes et son fidèle comparse, ici opposés à un adversaire définitivement réussi ; de plus, le long-métrage se paye le luxe de se conclure sur une note pour ainsi dire enchanteresse, mais le contraire eut été étonnant... Jeu d'ombres manque donc de peu de dépasser son prédécesseur, mais n'en demeure pas moins un divertissement rafraîchissant ; aussi, on ne dira pas non à un troisième film !
Critique de "Sherlock Holmes : Jeu d'ombres". Sherlock Holmes est de retour plus en forme que jamais, après un premier film plutôt réussi. Guy Ritchie applique la même recette en ajoutant quelques personnages. Le résultat est bon dans l'ensemble. 3,5/5
Une suite encore pas mal des aventures revisité de Sherlock Holmes. L'histoire reste plutôt correcte et Robert Downey Jr. est toujours aussi convaincant dans son rôle. Jude Law est encore sympathique dans le rôle du Docteur Watson et Noomi Rapace est satisfaisante. Le méchant Moriarty interprété par Jared Harris est convenable et tous les autres acteurs restent acceptables. Les images sont toujours aussi bonnes et les effets spéciaux sont encore assez bien réalisés. Les décors restent bons et le Londres du 19ème siècle est toujours aussi appréciable tout comme le Paris de cette période et les destinations en Allemagne et en Suisse qui sont également appréciables. Les costumes sont encore bien faits et tous les objets et équipements de l'époque restent satisfaisants. L'ambiance est toujours assez plaisante et les petites scènes drôles avec le personnage de Sherlock sont encore plutôt amusantes. Les scènes d'action restent convaincantes et l'aventure est dans l'ensemble toujours aussi entraînante. Une suite donc une nouvelle fois pas mauvaise avec un duo Robert Downey Jr. et Jude Law encore plaisant et de l'action encore plus spectaculaire mais l'histoire tout comme pour le premier film aurait pu être un peu plus prenante car on garde ce sentiment de décrocher a certains moments, mais bon malgré cela, ça reste toujours un agréable divertissement d'action avec en plus une scène finale intéressante...
Les décors sont splendides et c'est d'ailleurs ce que je retient avant tout du film même si le reste n'est vraiment pas mauvais, on a une histoire qui tient la route, des acteurs au top et quelques scènes d'actions bien grisantes même si Guy Ritchie abusent un peu trop sur les ralentis.En tous cas c'est un très bon divertissement .
N'ayant absolument rien compris au premier, je voulais juste le voir pour Noomi Rapace et Robert Downey Jr. Et finalement, j'ai été agréablement surpris. Il y a plus d'action, plus de rythme, et toujours autant d'humour... Côté histoire et intrigue, c'est un peu moins compliqué que le premier mais il faut quand même s'accrocher pour suivre !
Quel casting je l'ai vu à sa sortie mais des actions peu intéressantes avec des passages qui rajoute de la durée au film qui ont aurait pu s'en passer mais beaux film avec un peu de déception.
Moins tape à l’œil que le premier film, "Sherlock Holmes 2" reste un bon film, mais avec le côté découverte en moins. Y'a beaucoup de passages où c'est de la repompe du film précédent, moins de tension, mais avec des scènes de combat ultra kiffantes et des rebondissements imprévisibles. Au niveau des acteurs, Robert Downey Jr est toujours aussi bon dans le rôle de Sherlock Holmes, Jude Law s'est nettement amélioré dans le rôle du docteur Watson. Noomi Rapace qui remplace Rachel McAdams pour le personnage féminin fort, est pas trop mal, mais est moins convaincante et a moins de charme. Jared Harris dans le rôle de Moriarty est pas mal, mais personnellement je m'attendais à mieux de sa part. Le point négatif au niveau des acteurs que je pourrais citer c'est Stephen Fry qui est juste insupportable et lourd. Je regrette que Rachel McAdams soit vraiment mise à l'écart alors que c'était elle qui faisait le charme du premier film. Les effets spéciaux du film sont plutôt corrects, mais comme je disais, y'a moins de tension par rapport au premier film, des ralentis exagérés, mais ça reste quand même un bon film divertissant et marquant. Donc vous pouvez voir "Sherlock Holmes 2", mais ne vous attendez pas à plus que le premier film.
Difficile de faire aussi bien que le premier, il y a pas mal de longueurs, le "méchant" ne fait pas assez peur et tout ce qui fonctionne dans le premier est ici de l'ordre de la répétition, c'est donc un peu frustrant, bon après le film est inspiré et ca fait du bien !
Une bonne suite, même si cette dernière est beaucoup moins palpitante que le précédent volet. Le réalisateur mise plus sur l'action et les effets spéciaux, de ce fait on est très loin de l'univers des enquêtes et des mystères qui font la réputation du personnage. Dommage aussi que Moriarty paraisse trop fade. Ca reste divertissant, on passe un bon moment.
Sherlock Holmes est le personnage le plus repris dans l'histoire du cinéma. Pourtant il y a deux ans, Guy Ritchie a sa propre vision du détective et décide d'en faire un nouveau film. Les résultats sont si satisfaisants que le britannique choisit de réaliser une suite à cet opus. Nous voilà donc envoyé à Paris où le célèbre enquêteur accompagné du fidèle Docteur Watson vont devoir affronter leur plus redoutable ennemi : le Professeur Moriarty. Si vous aviez aimé le rythme haletant du premier épisode, vous n'avez encore rien vu avec Jeu d'ombres. De l'action musclée, un montage nerveux et des ralentis nous mettant dans la tête du détective sont toujours au rendez-vous et ont même pris encore plus d'importance. En effet, on voit que Guy Ritchie assume pleinement ce style dynamique et survolté qui fait le charme de ce blockbuster, en offrant aux spectateurs du grand spectacle. Face à cette myriade d'effets spéciaux, les personnages arrivent à trouver leur place même s'ils n'évoluent pas forcément beaucoup vis à vis de l'aventure précédente. Holmes reste un génie charismatique en proie à la solitude. Autre génie : Moriarty, qui aurait d'ailleurs mérité plus d'attention vu l'ampleur et l'importance de ce protagoniste. Nous sommes d'accord, la forme prédomine sur le fond et nous avons affaire ici plus à un cinéma d'attraction que de narration. Pour certains, cela sera excessif, mais le récit se tient malgré tout de bout en bout en utilisant notamment des montages alternés (partie d'échec) intelligemment mis en scène. La franchise Sherlock Holmes est désormais en marche, mais ne vous reposez pas sur vos lauriers Mr Ritchie, on n'est jamais à l'abri d'un nanar...
On prend les mêmes et on recommence. Alors du coup, moins de surprise et par conséquent moins de patience et quelques longueurs. Malgré tout, ce film reste un très bon divertissement.